N'y a-t-il pas moyen d'être heureux, et même plus heureux, avec beaucoup moins ou en nous satisfaisant de ce que nous avons déjà ?
C'est dans cet esprit que Christian La Grange nous invite à repenser l'espace que nous habitons, et donne quelques pistes pour imaginer notre cabanon, en optimisant les surfaces et en improvisant avec les ressources à disposition.
192 pages 22
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Ce sera une petite maison rudimentaire et d'intimité extrême. L'expression d'une vie sobre et naturelle, à l'opposé de la vie de château, en osmose avec la nature, à la recherche de l'essentiel. Elle sera sauvage, parce qu'en marge de l'architecture habituelle environnante, faite de matériaux bruts et grossiers, elle sera source de créativité poétique et souvent fruit de la récupération.
La cabane perdue au fond des bois, c'est le cocon englobant de notre enfance [...] C'est le nid d'amour, le "cabanid", comme le nid des marsupilamis, le lieu onirique de l'échappée imaginaire, de la protection et du repli sur soi. On y abrite nos fragilités, on s'y cache, on s'y isole.
" un constat : Nos maisons unifamiliales ne répondent plus aux besoins des ménages, avec l'éclatement des modèles familiaux, le départ des enfants.
Un nombre croissant de personnes sont condamnées à une solitude, les liens entre générations se diluent ; les solidarités spontanées se raréfient et sont remplacées par des interventions de professionnels."
"La proposition : Bien que l'individualisme soit une caractéristique de notre société. La cohabitation est la redécouverte de la vie collective dans l'acte d'habiter en favorisant le partage de biens et de compétences."
Au village, les vaches sont mortes. Elles n'ont pas fait de trou en tombant
Elles sont restées posées dans la poussière et se sont mises à puer.
Le désert avance, il faut marcher.
Marcher jusqu'à la mer, sans jamais nous arrêter.
Marcher, ramper sur le fil. Le dernier...
Si celui-ci se rompt, nous tombons.
Au début, il n’y avait rien.
Le vide.
Puis vint le soleil.
Le ciel, la terre.
La vie, les arbres.
Les hommes.
La souris.
… Et le mur ?
J'ai tellement peur, de ne te connaître qu'au travers d'une brèche. Dans un murmure de béton.