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Critiques de Christian Libens (23)
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Piqués des vers ! : 300 coups de coeur poétiques

Attention, pépite poétique, perle magnifique! Piqués des vers, amoureux fous des poèmes, précipitez-vous, c'est de Belgique que nous vient cette superbe anthologie. Publiée d'abord en 2010, quelle bonne idée de l'avoir rééditée, drapée de rouge, fleurie de coquelicots...



Colette Nys-Masure ( que j'appréciais déjà ) et Christian Libens , tous deux, entre autres, poètes, ont réuni ici leurs trois cents coups de coeur parmi les poètes belges. Ils sont classés selon leur date de naissance, dans l'ordre chronologique, du 19ème au 21ème siècle.



Croyez-moi, la poésie belge est riche, diversifiée. Et le reflet de la générosité , de la fantaisie, de l'humour, de l'âme nostalgique et rêveuse aussi de mes amis du plat pays. Brel figure d'ailleurs en bonne place dans ce livre.



Si j'y ai retrouvé des poètes connus comme Émile Verhaeren ou Jean-Claude Pirotte, Guy Goffette ou Norge, j'ai eu aussi l'agréable surprise de lire des textes d'auteur(e)s que j'apprécie et qui sont nettement moins souvent évoqués. Je pense, par exemple, à Liliane Wouters, Francis Dannemark, Anne-Marie Derèse. Et bien sûr, j'ai découvert d'autres poètes, surtout contemporains.



Les femmes sont à l'honneur, ce qui est assez rare dans les anthologies. Excellente initiative! Les poèmes sont tous attachants, particuliers, piquant notre coeur, notre curiosité, et même un fard parfois! Et quand vous saurez que cette belle oeuvre très fournie coûte seulement 13 euros, je pense vous avoir convaincus, non?



Je laisse le mot de la fin à Colette Nys-Masure, qui écrit si justement dans la préface, à propos de la poésie :" Je crois à ces mots qui permettent de tendre une main et de traverser la nuit sans mourir"...
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La forêt d'Apollinaire

Juillet 1899, une bande d'amis à Stavelot en bordure des Fagnes, Pierre, le narrateur, qui vient d'obtenir son diplôme d'instituteur, les frères Solheid, Hubert et Jacques, Alain de la tannerie, le touriste 'chic' Lucien Meyer et les trois filles de la Pension Constant où viennent de s'installer le jeune comte russe Wilhelm de Kostrowitzky (alias Apollinaire) et son frère Albert.



L'auteur tente une fiction retraçant les deux mois d'Apollinaire à Stavelot. C'est bon enfant, balades en Fagnes, baignades dans l'Amblève, beaucoup de rires au café chez Constant!
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Sève de femmes

Trois amis tuant le temps à la belle étoile en se racontant des histoires qui leurs sont arrivées et le thème, voyons, les femmes?, Trois autres nouvelles, Marthe la tutsie, Maria au festival de Cannes, Macha enceinte et menacée.



J'ai perçu une sorte de perfection chez Christian Libens, dans son écriture belle et sobre, dans l'érotisme que dégagent ces nouvelles mais cela reste à mon avis et malgré un grand respect des femmes, une lecture macho pour les mecs.



Christian Libens connaît et aime citer ses classiques. Il m'a donné l'idée de lire 'L'auberge' de Maupassant et 'Lettre à ma mère ' de Simenon.

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Les seins des saintes

Dans le parc de la Boverie à Liège (Belgique), Lili, petite fille qui aime jouer à cache-cache, est attirée par un bâton de rouge à lèvres sous un buisson. Le rouge-à-lèvres, elle en rêve ! Mais maman ne veut jamais lui prêter le sien. Elle écarte les branchages pour saisir ce trésor. Soudain, son visage se couvre de mouches. Effrayée, elle pousse un cri. Une dame est couchée sur le sol. Elle dort puisque le cri de Lili ne l’a pas fait bouger. Elle est bizarre la dame. Elle a son tee-shirt relevé sur la figure. Ses nénés sont tout nus et il n’y a pas de tétons au bout !



Critique :



« Qui trop embrasse mal étreint » ou comme disait mon vieil instituteur, monsieur Van Caelenbergh, « Qui trop embrasse rate son train. » (Humour de potage à cinq cents, et encore, c’est bien payé !)



Christian Libens, à force de changer de personnages, de lieux et de contextes m’a égaré très vite dans cette histoire « policière ». C’est dommage car j’aime bien retrouver des ambiances locales, dans ce cas-ci liégeoises, mais à force de s’éloigner de son sujet principal, l’assassinat de femmes, les tétons arrachés, on finit par se perdre même si le roman ne compte que 162 pages. Au terme de cette lecture, d’un profond ennui, je me demande ce qu’il y a de polar dans cette histoire où, à part le fait qu’il y ait un sadique aux méninges complètement dérangées, il n’y a vraiment aucun suspens à espérer. Et ce ne sont pas les hectolitres de Gigondas que s’enfilent trois protagonistes, que l’on pourrait croire être les personnages principaux, pour lesquels on n’éprouve aucun attachement, qui donnent du corps à ce roman.



Cette lecture fut une sacrée perte de temps…

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Les seins des saintes

Jaune cocu. L'imprimeur n'y a pas été avec le dos de la cuillère. Figurez-vous que cela m'a coulé sur les mains! du jaune poussin à ne savoir qu'en faire. Comme un enfant après un atelier peinture, je me suis essuyé sur mon jeans mais le livre, lui, a continué de verser. Sans retenue. Et vas-y que je t'éclabousse!



Avant, les livres savaient se tenir. Tu pouvais les laisser traîner partout dans la maison, ça ne mouffetait pas, et surtout, ça ne pleurait pas ce jaune dégueulasse. Ce temps-là est révolu, maintenant faut qu'ils se parent de couleurs criardes pour qu'on les adopte. Tu verras que dans dix ans ils clignoteront pour attirer notre attention!



En attendant, ce fichu livre est entrain de moucheter ma bibliothèque. Si cela ne part pas, j'expliquerai à l'hémisphère gauche de mon cerveau qu'il n'a pas à s'en faire. Yellow is the new Black. Bref.



Avant de lire son roman, Les seins des Saintes, j'avoue tout de go, n'avoir jamais entendu parler de Christian Libens. On a pourtant un point commun aussi évident que le jaune canari de son ouvrage: on est, tous les deux, de la région liégeoise. Autant dire que lire une enquête policière qui se déroule dans notre bonne vieille cité ardente avait de quoi chatouiller ma curiosité. Au vu du titre et de la couverture, ça allait être gras comme des croustillons, sombre comme une ruelle du Carré, et fleuri telle une liégeoise toujours trop maquillée! Alors, que reste-il après la lecture de ces cent-soixante-deux pages?



Une impression mitigée entre un plantage total et une oeuvre parodique étirée jusqu'à la rupture. À l'instar de ces nanards du cinéma qui, à force d'être dans l'invraisemblable ridicule, en deviennent intéressants et cultes. Pour jouer dans cette catégorie, il aurait fallu que le roman ne soit pas bloqué dans un entre-soi dont seul l'auteur semble comprendre les références. Car planter l'histoire de liégeois (dont un homme dévoreur de seins) qui se balancent des blagues de bouquinistes biberonnés aux lectures de Simenon, dans les années « nonante », cela ne facilite pas la tâche du lecteur.



Il n'en reste pas moins que ce roman est arrivé à me décrocher quelques sourires, de par son phrasé de vieux coquin grotesque et de par sa construction, 162 pages divisées en 52 chapitres, chacun sous-titré à coup de:



"Chapitre 16: Où Vanessa parle à Tina d'Agata et gnagnagna."

"Chapitre 20: Où le végétarisme ne fait pas l'unanimité mais alors pas du tout."



Un livre hors-norme pour le meilleur (cela reste à prouver) mais surtout pour le pire. Peut-être, devrais-je le relire dans dix ans afin de comprendre les références de polars et ces blagues de potache qui me sont passées sous le nez. En attendant, je recommande ce roman aux écologistes. Placé à bonne hauteur, dans votre bibliothèque, cet objet, grâce à sa couleur jaune fluo éclairante, vous permettra de rentrer en pleine nuit dans vos pénates, rond comme une queue de pelle, sans allumer la moindre lumière! Ne dit-on pas que la grande littérature est celle qui nous éclaire ?
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
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Une petite histoire du roman policier belge

Cet opuscule ne prétend pas entrer dans les détails de la littérature policière belge.



Sa présentation est originale : sur la page de droite le texte, sur la page de gauche une ou des couvertures, en couleur, de quelques ouvrages cités.



L’auteur fait remonter le premier roman policier belge à 1901 avec « Maître Deforges » écrit par de jeunes avocats bruxellois et publié par Larcier.



Il consacre tout un chapitre aux deux auteurs les plus connus : Georges Simenon et Stanislas-André Steeman, deux liégeois qui vont briller surtout dans les années trente et durant la Seconde Guerre mondiale.



L’auteur se demande s’il y a eu une « école » du roman policier belge dans l’entre-deux-guerres.



A propos de guerre, la Seconde Guerre mondiale va voir une éclosion de talents belges parce que les Allemands vont couper la Belgique de la France. Il faudra consommer « local »… Et d’excellents romans verront le jour durant cette période où la Belgique n’est pas « écrasée » par les grosses pointures des maisons d’éditions françaises.



A la Libération, il faudra se mettre à l’heure anglo-saxonne… Et très vite, Guerre froide oblige, le roman noir va se teinter d’espionnage…



Je saute allègrement les chapitres qui conduisent le lecteur jusqu’aux parutions de nos jours, mais que je vous conseille vivement de lire…





Critique :



Le texte est vraiment très confus : accumulation de noms d’auteurs, de pseudonymes, de titres de livres, d’éditeurs…



MAIS…



Cet opuscule m’a fait découvrir des auteurs belges dont j’ignorais l’existence. Je vais voir quelles œuvres de ces écrivains il est possible de se procurer car le sujet m’intéresse…

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Du berceau au reportage, tome 1

Georges Simenon est né le 13 février 1903, au n°24 de la rue Léopold à Liège. L’enfant va s’imprégner de l'ambiance, des couleurs et des décors de la Cité ardente de ce début de siècle. Ces impressions vont composer le matériau de son œuvre future. Grand lecteur de Simenon, je trouvais surprenant qu’il situe si rarement ses romans en Belgique. Elle est en fait au cœur de chacun d’entre eux. Ce livre est précieux car il permet d’appréhender la matrice de son œuvre. Trois itinéraires sur les pas de l’écrivain sont proposés pour découvrir la ville. Nous découvrons les murs noircis de la prison Saint-Léonard qui terrorisaient tant le petit Georges. Les maisons closes de la ville se trouvaient un peu plus loin et nous apprenons que l’auteur les a fréquentées dès l’âge de quinze ans. Les parents de l’auteur quitteront le centre-ville pour s’installer dans le quartier d’Outremeuse, plus populaire. En grandissant dans ce microcosme, les auteurs parlent de cocon, Simenon s’attachera aux « petites gens » auxquels il restera fidèle jusqu’à ses derniers jours. Les auteurs offrent des clefs de lecture pour plusieurs textes. Pour ses intrigues, Simenon s’est parfois inspiré d’histoires familiales, de faits divers de son époque ou d’événements fortuits. Un jour, par exemple, le petit Georges entrevoit le sein d’une voisine descendue au rez-de-chaussée de son immeuble en peignoir. Cette impression fugace va tant marquer l’écrivain qu’il le transcrira dans de nombreux romans.



Cet ouvrage aux nombreuses illustrations, d’une lecture agréable, est une introduction parfaite à l’œuvre du romancier. Ce premier volume de la «Belgique de Simenon» est une invitation à parcourir les rues de Liège pour se plonger dans la matrice d’une œuvre formidable, à s’arrêter dans une brasserie pour y lire des passages de Pedigree en vidant une chope de bière.



Je remercie Babelio et les éditions Weyrich pour cet envoi.
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Du berceau au reportage, tome 1

Ayant lu début d’année « Pedigree », lire «Du berceau au reportage » racontant certaines parties de la vie de Simenon est complémentaire. Pour rappel « Pedigree » est une fiction très autobiographique ;-) de l’enfance et l’adolescence de Simenon à travers les rues de Liège.

« Du berceau au reportage », tome 1« Du journalisme à Maigret », évoque certains pans de la vie de Simenon et fait le parallèle entre ses romans et la réalité (vraiment jouissif pour mieux comprendre l’oeuvre de Simenon). De plus, ce livre est enrichi de photos et de documents de l'époque.

Ce fut un réel plaisir... trop bref de découvrir ce livre (imaginez que vous savourez votre dessert préféré :-) ). Malheureusement pour mon porte-feuille, il y a 3 tomes supplémentaires et heureusement, pour mon plaisir de lectrice et pour assouvir ma curiosité du mystère Simenon, j’ai un achat de 3 livres à réaliser au plus vite.

Les auteurs souhaitaient en publiant ces 4 tomes donner l’envie aux lecteurs de lire ou relire Simenon. Selon moi, votre mission est entièrement remplie messieurs.

A ceux qui ont envie de découvrir l’oeuvre de Simenon ou aux fans, n’hésitez pas à lire ce(s) tome (s). Laissez-vous tenter et bonne lecture!!!
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Les seins des saintes

Dans la dernière Masse Critique, plusieurs livres avaient retenu mon attention et c'est Les seins des saintes qui ne fut attribué.

Je tiens d'abord à remercier les éditions Noir Corbeau pour leur envoi et une nouvelle fois Babelio pour l'originalité de son opération.

Pourquoi ce livre me direz-vous? Je pourrais vous répondre pour sa couleur, jaune canari, mais ce ne serait pas totalement vrai. Pour la dernière de couverture? Beaucoup plus.

En effet, ne connaissant pas cet auteur, Christian Libens, pourtant à l'origine d'une trentaine de livres, passionné par Simenon, je me suis dit que retrouver un univers mélant polar, personnages à la Montaldo et Camilleri, ne pouvait qu'être truculent.

Pour celles et ceux qui connaissent, un peu comme Poulets Grillés de Sophie Hénaff!!!



Eh bien, pas du tout. J'ai le regret de devoir annoncer que cette lecture fut une vraie déception (heureusement 162 pages découpées en 52 petits chapitres)



La liste des personnages est d'une longueur....presque celle de nos bons vieux bottins : Atza, Liliane, Annie, Tina, Vanessa, Agata, Bibiche, Indépendance, Scolastique, Julius et en fil rouge, ou plutôt devrais-je dire en fil de Gigondas : Francis l'inspecteur dit Maigret, Georges le libraire alias Papa simenonien convaincu et Guibert fils de Georges et poète à ses heures.

J'arrête la liste mais j'en oublie.



L'histoire : un dévoreur en série de seins de prostitués. Nous ne pouvons parler d'enquête car ce dernier sera arrété par hasard et notre inspecteur sans rôle réel sur le sujet; nous ne pouvons parler d'humour même si l'action se situe à Liège; l'auteur nous perd avec tous ses personnages, avec leur rôle indéfini, avec leur manque d'épaisseur et de sympathie.

L'une des rares choses faciles à identifier : à chaque rencontre des 3 amis, une bouteille de Gigondas est bue!! Un peu pauvre pour un roman



Donc, et je m'en excuse, je ne parviens pas à terminer cet avis par une recommandation...
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Sève de femmes

Quatre nouvelles successives, toutes célèbrent la femme et les émois qu’elles procurent à des hommes dans des circonstances très diverses. Des souvenirs évoqués par des randonneurs contraints au bivouac par la blessure de l’un d’eux, le calvaire d’un belle tutsie victime du génocide Rwandais qui se raconte et s’offre à Pierre sur la tombe de Michel Simon, Maria qui, à l’île Saint-Honorat, au large de Cannes et en marge de son festival trouve un moyen original de masquer une tâche rouge qu’elle a sur le visage, et enfin Macha qui vient offrir sa belle rondeur de femme enceinte au regard concupiscent du libraire qui l’héberge. Ces aventures aux fins provocantes rendent hommage aux corps des femmes qui satisfont sans contrainte et avec plaisir une convoitise masculine gourmande.
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Amours crues

j'ai simplement envie de dire : poétique !

Cependant je reconnais que je n'y connais rien en poésie.
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Sur les pas des écrivains en Ardenne

“Ainsi, je venais d’un pays fabuleux, légendaire, où il n’y avait que de superbes châteaux et des forêts insondables. Ainsi les contes de fées n’étaient pas des contes de fées: c’était des contes de Belgique. Toutes ces histoires extravagantes avec des princesses et des crapauds, étaient authentiques. Si je les avais crues fictives, c’est parce que je vivais au Japon, où il n’y avait pas de châteaux belges“, racontait Amélie Nothomb à Christian Libens, dans une entrevue qu’elle lui a accordée en 1996, et dont il livre une partie dans le guide Sur les pas des écrivains en Ardenne, fruit d’une collaboration avec l’écrivain Claude Raucy.



Cette anecdote n’est qu’une parmi tant d’autres. Et je me délecte à les savourer. Ainsi, à Rulles, la gare Maurice Grevisse souligne que le célèbre grammairien y est né… Mais avec un accent aigu sur le “e” de Grevisse… Ça fait sourire ou grincer des dents, c’est selon.



Il me plaît de me promener ainsi en Ardenne, avec les écrivains qui y sont nés, ou qui y ont séjourné, comme Guillaume Apollinaire, qui a si bien laissé sa marque à Stavelot que la pension où il a habité se nomme aujourd’hui l’Hôtel du Mal Aimé, en son honneur. Il me plaît aussi de lire des extraits des écrivains qui décrivent avec amour leur Ardenne, celle de leur quotidien ou celle d’un plus ou moins long séjour.



Voilà une belle excursion que celle suggérée dans Sur le pas des écrivains en Ardenne. Mais ce n’est pas la seule que propose cette collection éditée par l’Octogone, puisqu’on peut tout autant faire des parcours du même style à Bruxelles, à Liège ou à Bruges.



Et dire qu’il y a des gens qui ont ça à leur porte…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Sève de femmes

Attention lecture pour un publique averti.

Quoi de plus beau que le corp d'une femme ? Christian Libens leur rend hommage au travers de quatre nouvelles bien ficelées. Dans son hommage aux femmes l'auteur ajoute des référence littéraire ou musicale. L'amour avec un grand A c'est d'abord des histoires d'âme qui se rencontre et dans la troisième nouvelle nous découvrons ces histoires d'amour qui nous fond perdre la tête. Quatre histoire d'amour différente à découvrir.
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Les seins des saintes

Dernier roman de Christian O. Libens, ce polar à la couverture très jaune d'oeuf nous narre l'histoire d'une meurtrier de prostitués.

Francis Dangé, dit Maigret, Georges Simon dit Papa et Guibert sont trois amis qui ont l'habitude de se réunir chez Georges qui tient une librairie au coeur de Liège en buvant un bon gigodas.

Mais Francis est inquiet. Petit inspecteur de Police, il enquête sur un tueur en série surnomé le dévoreur. Ces victimes, des jeunes prostitués, sont toutes tuées avec le même mode opératoire. Les tétons de seins arrachés ainsi que les aréoles.

Ce pervers est à la recherche de l'amazone, la femme unique.

Avec l'addition de ces meurtres, les 3 amis et surtout Francis, craignent pour leur compagnes qui sont, elles aussi, des prostitués.

Ce petit polar (162 pages seulement) a beaucoup de référence Georges Simenon. L'auteur est un inconditionnel, il lui a consacré deux ouvrages.

Un roman noir sans surprise même si O. Libens emploie un langage d'un érotisme avancé. L'histoire est construit de 53 petits chapitres qui permet à faciliter la lecture.

Même si l'on ne tient pas un chef d'oeuvre, on passe un bon moment de lecture.

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La Belgique de Simenon, Du journalisme à Maig..

Il y a quelques années, les éditions Weyrich ont publié un gros volume dédié à Simenon et son univers. Pour les trente ans du décès de l’écrivain, elles viennent de scinder cet ouvrage en 4 livres format poche, plus faciles à manipuler et à emporter partout. Ils sont proposés par « Soir Mag ». Signés Michel Carly et Christian Libens, ils nous proposent une approche originale de l’auteur en resituant dans la réalité quelque 101 « scène de crime » et scènes de vie tirées de ses romans et de sa vie privée.



J’ai lu le tome 2 intitulé « Du journalisme à Maigret ». Il nous propose trois itinéraires sur les pas de Simenon. Le premier présente quatre scènes de crime qui ont eu lieu dans sa ville natale, Liège. Ces crimes ont donné lieu à quatre romans dont le célèbre « Pendu de Saint Pholien ». Les auteurs nous relatent le crime tel qu’il s’est passé, l’illustrent de photos noir et blanc d’époque, même celle d’un cadavre à l’autopsie. A l’époque, George travaille comme pigiste et est détaché sur les lieux. Il se servira de ces affaires dans ses romans. Les auteurs présentent les libertés que Simenon a prises avec la réalité des faits et ce qui est rigoureusement exact.



Le deuxième itinéraire nous relate la jeunesse de Simenon, ses débuts à « La Gazette de Liège », les lectures qu’ils aiment et l’inspirent, notamment les aventures du célèbre « Fantomas » ou encore Fenimore Cooper ou Walter Scott. Ils décrivent aussi les lieux où il aimait s’asseoir pour s’imprégner de la vie locale et trouver l’inspiration pour ses articles : cafés, marchés, ruelles, place St Lambert, commissariat… Une galerie de portraits des acteurs ayant incarnés Maigret à l’écran et une collection d’affiches des adaptations de ses romans clôturent cet itinéraire. Le troisième évoque la vie privée et amoureuse de Simenon, grand séducteur. Nous y découvrons Silvie, l’initiatrice qui jouera un rôle dans sa vie et son œuvre et Régine qui deviendra sa femme. Le chapitre nous emmène sur les pas des amoureux dans la ville qu’il nous présente en une dizaine de photos, d’époque ou contemporaines.



J’ai aimé redécouvrir le jeune Simenon, qui n’est pas encore ce romancier cosmopolite qu’on connait, dans la ville où il a débuté. On sent que ses observations liégeoises ont façonné la description des décors de ses romans et nourri les sensations qu’il a décrites. C’est lors de ces années qu’il se forge un caractère et une personnalité d’adulte, lui qui (suite sur le blog)
Lien : http://argali.eklablog.fr/la..
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Sève de femmes

Christian Libens nous donne à lire 4 nouvelles où l’on découvre des héros masculins en lien avec une femme qui leur plaît. On est amené à palper la sensibilité masculine face au corps féminin et les hésitations du cœur qui voudrait mais n’ose pas. Sur fond de régionalisme belge et de références littéraires, le lecteur suit avec plaisir les émois du cœur masculin qui se met dans tous ses états face à une femme désirable, admirable et un peu mystérieuse aussi. Un chouette petit recueil de nouvelles écrit avec un style ciselé !
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Du berceau au reportage, tome 1

Ma vie livresque est perturbée ces derniers temps. Mon rythme de lecture faiblit et mes envies sont différentes. Je m’oriente davantage vers des romans graphiques. Ou vers des biographies, comme aujourd’hui par exemple avec celle du très célèbre auteur belge : Simenon.

J’avoue que j’ignorais tout ou presque de ce grand monsieur si ce n’est qu’il est le créateur de Maigret. Un peu léger niveau connaissances

Je remercie donc la masse critique Babelio ainsi que les éditions Weyrich qui m’ont permis de me plonger dans l’enfance et les jeunes années de Simenon. Si le but de ce premier tome est de donner envie aux lecteurs de découvrir plus amplement les titres de l’auteur belge, eh bien je peux vous dire que pour moi, il a été pleinement atteint !

J’ai apprécié les déambulations dans les rues de Liège qui ont influencé à la construction de l’adulte assoiffé de liberté qu’il est devenu. Un enfant puis un jeune homme, avide d’expériences, qui se sent vite à l’étroit dans cette petite ville. Un être ambitieux et déterminé qui ne pouvait échapper à son destin. J’aime lire le futur incroyable de ces personnages hors du commun qui n’ont qu’un désir : celui de sortir des sentiers battus.

Et en plus, de jolies photographies viennent égayer le texte.

Vous admirez les écrits de Simenon ? Incontestablement, vous voudrez alors en savoir plus sur l’auteur et ce livre vous le permettra.

Vous voyez ces gros pavés en fond sur la photo ? Bon, je n’ai plus qu’à m’y mettre moi !
Lien : https://labibliothequedeceli..
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La Belgique de Simenon : 101 scènes d'enquêtes

Ce très beau livre, richement illustré, revient sur les sources d'inspiration de l'oeuvre Simenon. Il nous ballade dans tous les coins de la Belgique, de Liège, la ville natale de l'écrivain à Charleroi ou Bruxelles mais aussi en Flandre. Les auteurs explorent les lieux qui figurent dans les romans, illustrent les techniques, l'environnement politique et les faits divers qui ont marqués Simenon. On plonge ainsi aux origines d'une oeuvre, née dans ce plat pays fait de brumes, de surréalisme et d'exubérance.
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La forêt d'Apollinaire

Ce petit roman m'a habité longtemps. Il décrit l'amitié née, le temps d'un été, entre un jeune instituteur stavelotain et Wilhelm, un prétendu baron russe que les historiens de la littérature identifieraient, bien plus tard, comme étant Guillaume Apollinaire. C'est une l'histoire d'une rencontre, avec ses moments de complicité, ses partages. C'est aussi un hommage à une des plus belles régions de Belgique. Christian Libens parle des Fagnes avec beaucoup de sensibilité et il y a un contraste saisissant entre la grandeur des paysages et la relation intimiste des personnages. J'ai aimé le côté sensuel du livre, on sent le soleil d'été, l'odeur des forêts, on entend le bruit des ruisseaux et le déchaînement de l'orage, on savoure l'accent des paysans et les rumeurs de fêtes de villages. Il y a quelque chose des romans graphiques de servais dans cette histoire.
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Les seins des saintes

Un tueur en série, dévoreur de seins sévit à Liège. Trois vieux copains se retrouvent dans la bouquinerie de l’un d’eux pour écluser du Gigondas et papoter. Le roman n’a de policier que le nom car l’intrigue en elle-même et très faiblarde et à la fin du livre le lecteur n’en sait pas beaucoup plus sur le meurtrier, à part qu’il a été arrêté en pleine tentative d’agression. Je n’ai pas aimé le style gouailleur et trop argotique utilisé ainsi que certains poncifs de mauvais aloi. La seule chose qui m’a fait sourire était la survenue de Stanislas Barberian, un personnage d’un autre auteur de la collection Weyrich (Francis Groff), dans la bouquinerie liégeoise. Cet épisode a un pendant en miroir dans le roman « Vade retro Félicien » de ce dernier. Bref j’ai été très déçue de ma lecture.
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