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Citations de Christian Thorel (11)


Le commerce en ligne a inventé une tyrannie de l'horloge. Et un imaginaire du tout. Du tout ce que l'on peut désirer.
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Intentionnelle, affirmée, involontaire, consciente ou inconsciente, l'action de nos librairies est celle d'une tension permanente entre actualité éphémère et pérennité de l'histoire. Vivante, la librairie est le lieu du reflet de son temps et du témoignage de ce qui reste des temps révolus.
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Dans cet univers aveuglé par le scintillement des écrans, il persiste encore un immuable de la lecture, l’exigence d’un temps nécessaire à en tirer plaisir et entendement. La lecture est un pas de côté, et le pari d’un centre. Un temps suspendu.
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Absurdes paradoxes, mais ce sont ceux qui nous traversent tous, nous qui sommes à la fois citoyens scandalisés par les délocalisations et consommateurs ravis de voir les prix baisser du seul fait de ces délocalisations.
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"Décembre 2000, la fin d'un monde ? Le mois dernier, le prix Goncourt a été attribué à Jean-Jacques Schuhl, pour son troisième livre Ingrid Caven. Nous recevons le romancier, dans l'émotion. Lorsque j'ai appris la publication de ce livre, en mai dernier, j'ai lancé auprès de Gallimard une invitation. C'est un homme qui publie peu, deux livres en trente ans. J'ai acheté les exemplaires restant à la Sodis de son premier livre, Rose Poussière, que Georges Lambrichs avait édité dans la collection "Le Chemin", en 1972. Rose Poussière est une trace de mes années à la recherche du cinéma, et un livre de la bibliothèque de mes vingt ans.

Ingris Caven interprète la mère de l'adolescent, personnage principal du film de Jean Eustache, Mes Petites Amoureuses. Avec Jean-Luc, l'ami d'enfance, avec Martine, nous nous étions rendus en 1974 sur le tournage du film à Narbonne, dans l'espoir de rencontrer Jean Eustache. La Maman et la Putain représentait pour nous la perfection du style au cinéma, et nous avions avalé tout Eustache dans un festival au printemps précédent. Si nous avions facilement localisé l'équipe, nous avions dû repartir sans rencontrer l'artiste, reclus dans sa chambre de dépressif.

La journée en compagnie de Jean-Jacques Schuhl, l'ami de Jean Eustache, le complice, me rapproche éphémèrement de mon histoire, du passé d'un je encore hésitant, il y a plus de trente ans. Tous deux, Schuhl, Eustache, se confrontaient dans un désœuvrement volontaire, trouvant une finalité à l'inutilité, dans le rien. Quelque chose d'Oblomov, à Saint-Germain-des-Prés, en quelque sorte. "Moi, très longtemps, j'ai continué à ne rien faire. Là-dessus, c'est quand même moi le plus fort, moi qui ai tenu le plus longtemps. C'est ce qu'il appréciait en moi, je crois, cet aspect ascétique, plus nul que lui", raconte l'écrivain, en 2006 à Libération à propos du cinéaste."
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La librairie n’a pas cessé son combat depuis les années de la guerre du prix unique. Il est important d’affirmer une détermination à en faire un acteur culturel et politique de la ville, autant qu’une entreprise commerciale. Nous resserrons les liens avec les théâtres, les cinémas, les bibliothèques, les éditeurs toulousains.
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Je saisis le nom d'Eric Losfeld pour dire un mot du nom de notre librairie! En 1953, Adonis (alias Ado) Kyrou publie "Le surréalisme au cinéma", dans la collection qu'il inaugure sous le titre d'"Ombres blanches", chez l'éditeur Eric Losfeld, connu pour son engagement surréaliste, pour ses textes érotiques, pour la liberté avec laquelle il conduit sa vie publique et professionnelle, et qui lui vaudra d'être le plus censuré des éditeurs de l'après-guerre. Dans son livre, Ado Kyrou revendique l'esprit du film, Ombres Blanches, de 1928, de W.S. Van Dyke et Robert Flaherty, adulté par Breton: "Il est impossible de décrire la beauté magnétique de ce fleuve d'amour, et je le répète encore un fois: l'image cinématographique réussit ce miracle qui consiste à nous plonger dans l'émerveillement total."
En 1961, Jean-Paul Archie, jeune postulant libraire, était entré au Terrain Vague, rue du Cherche-Midi, librairie dirigée par Eric et Pierrette Losfeld. C'est le rendez-vous des surréalistes et des cinéphiles. Lorsque le même ouvre sa librairie, au 48 de la rue Gambetta, il y installe littérature, sciences humaines... et livres de cinéma. A l'enseigne d'Ombres Blanches. Un hommage à Eric Losfeld, son "initiateur."
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Les livres sont des outils dès lors indispensables, et les bibliothèques des points d'ancrage, autant que des repères et des signes d'appartenance.
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Toucher des bouquins sur une table reste bien plus agréable que scroller sur Internet.
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efforçons-nous d'y user les semelles et de nous attarder devant les vitrines des libraires.
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Les livres sont des outils dès lors indispensables, et les bibliothèques des points d'ancrage, autant que des repères et des signes d'appartenance.
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