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Citations de Christina Lee (75)


- Tu sais, Bennett, quand tu perds une choses dont tu n'avais pas conscience d'avoir besoin dans ta vie, la leçon est dure à encaisser, déclarai-je. Ce n'est que peine et regrets. Et, tout ce que tu espères, c'est retrouver cette personne pour lui montrer tes sentiments.
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Parce que tous les jours, chaque jour, tu es toujours dans ma tête, dans la moindre de mes fichues pensées.
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- Je ne sais pas ce que c'est ou ce qui pourrait arriver, dit-il en passant son pouce sur mon lobe d'oreille. Mais je suis une chose.
Je ne pouvais toujours ni bouger ni parler. J'étais paralysée, hypnotisée par ses yeux, ses lèvres, ses mots. Puis mes mains finirent par retrouver leur vigueur et glissèrent sur son torse et ses épaules. Il frémit sous mes paumes.
- Je sais que je veux sentir mes lèvres sur les tiennes, dit-il avec une conviction telle qu'elle me fit l'effet d'une envolée de papillons dans mon ventre. Tu le sais, toi aussi ?
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Jessie, promets-le-moi : explore les différentes facettes de toi-même. Nous avons tous les ténèbres et la lumière en nous. Tu ne sauras pas exactement de quoi tu es faite jusqu'à ce que tu acceptes l'ensemble, que tu le ressentes, que tu le vives. Alors seulement tu seras capable d'affronter tout ce que la vie a à offrir.
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La culpabilité et le regret sont des sentiments puissants. Ils peuvent détruire une vie. Mais il faut trouver le moyen de pardonner pour pouvoir continuer à avancer.
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C'était le problème avec les amis de toujours. Ils se montraient trop perspicaces.
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— Ça doit être difficile pour toi de parler à une étrangère. (J’ajustai ma position sur ma chaise.) Mais tu as certainement une bonne raison de passer ce coup de téléphone et je suis là pour t’écouter.
Il finit par prendre la parole, d’une voix basse et sans défense qui me fit frissonner. Peut-être parce qu’il paraissait jeune et vulnérable. Comme mon frère, qui était décédé à l’époque du lycée.
— Je… je ne sais pas pourquoi j’ai appelé. C’était une erreur, je ne suis pas…
— Ce n’est jamais une erreur, le coupai-je d’une voix ferme et assurée. Même si tu n’appelles que pour entendre une autre voix que la tienne.
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Je m'étais fait la promesse de ne jamais me retrouver dans une situation où une femme me regarderait avec la même lueur de panique dans les yeux. Sinon je serais fichu. En tant qu'homme. En tant qu'être humain digne de ce nom.
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Je sais que je te reverrai. Il faut que je m'accroche à cette idée. Dieu ne peut avoir la cruauté de t'enlever à moi sans le moindre espoir de retrouvailles.
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J'avais envie de l'attirer contre moi, sauf qu'elle n'était pas à moi et que je n'étais pas à elle. Jamais, de toute ma vie, je n'avais éprouvé de désir aussi irrésistible pour une fille.
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Tu ne pourras jamais en être sûr, répliqua-t-elle. Même avec quelqu'un qui semble équilibré, on ne peut jamais prévoir les autres facteurs qui peuvent entrer en ligne de compte. L'état des routes et l'état d'esprit, la conduite et les réactions des autres véhicules. Ce sont tous ces éléments réunis qui créent les circonstances. C'est ce qui rend la vie si mystérieuse, si fragile et si précieuse.
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L'amour n'était qu'un ridicule conte de fées, sans chaleur ni satisfaction.
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L'amour était un bâton de dynamite. Une promesse de souffrance et d'implosion.
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- Comment tu fais pour vivre avec des "et si" ?
- Aucun de nous ne saura jamais si nos actes auraient changé quelque chose. Ou ne serait-ce que retardé l'inévitable, répondis-je. On ne saura jamais. Et on doit apprendre à vivre avec ça.
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- Tu as faim ou soif ?
Il me tira par la main pour m'asseoir à côté de lui sur le canapé.
- Seulement soif de toi.
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Comment faire quand un seul événement pouvait enterrer toutes nos qualités dans les abysses de notre âme ? Était-il possible qu'un seul acte puisse ruiner le reste de sa vie, la gâcher, l'ébranler, l'empoisonner et la faire basculer ? C'était le cas pour moi.
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Ce garçon avait ramassé mon coeur meurtri dans le caniveau et l'avait bercé délicatement dans ses bras. L'heure était venue d'accorder au sien la même tendresse.
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P. 24-26

Pour commencer, je savais pertinemment que monter à son étage était une mauvaise idée, du genre qui confine au harcèlement. Après avoir transféré mes vêtements dans le sèche-linge, j'avais donc filé en douce en prenant soin de régler une alarme sur mon téléphone pour revenir une heure plus tard.
Sauf que je m'étais endormie sur mon mannuel de soins infirmiers et, quand je déboulai de l'ascenseur pour récupérer mon linge, je tombai sur Bennett qui sortait mon soutien-gorge en dentelle rouge du sèche linge.

- Tu comptais voler mes dessous pour ton petit plaisir personnel ?

Bennett se figea, mon bonnet B à la main, une expression indéchiffrable sur le visage, à l'exception du tic nerveux de sa mâchoire. Si ce beau mec pouvait rester insensible face à de la lingerie fine, alors tout espoir était perdu pour lui et pour moi.

Il portait un short kaki, et je parcourus des yeux ses jambes musclées et ses mollets fermes. Il se tourna vers moi, un petit sourire aux lèvres.

- Ca t'appartient,hein ?
- En effet.

Je vis sa façon d'observer mon short et mon haut rose fluo, son regard s'attarder sur ma poitrine, comme s'il me visualisait dans cette dentelle rouge.

- Tu voulais me l'emprunter, ou peut-être que tu préfèrerais le voir porté ?
- Je suis sûr que ça doit être un régal pour les yeux. (Mes joues s'enflammèrent. Les envies de flirt du Canon portaient-elles enfin le bout de leur nez ?) Comment se fait-il que tu montes faire ta lessive ici ?
- C'est une habitude que j'ai prise pendant que ton apparement était vide. Ton voisin n'est jamais là et, à mon étage, la machine est toujours en panne. (Je lissai l'avant de mon tee-shirt et remarquai que son regard suivait attentivement mes doigts.) Et toi, pourquoi tu foullais dans mes affaires ?

Le Canon sembla troublé.

- Je... heu... tu... (Il passa sa main dans ses cheveux.) J'attendais pour faire sécher mon linge et je me suis dit que j'allais retirer le tien jusqu'à ce que tu viennes le récupérer.
- Oui, désolée. (Je m'approchai et notai que sa barbe mal rasée lui donnait un air un peu plus tatoué-débraillé et moins sportif-propre-sur-lui.) Je me suis endormie sur les subtilités des maladies infectieuses.

[...]

- Plus quoi ?

Qu'est-ce que le Canon pensait réellement de moi ? Peut-être fallait-il m'estimer heureuse qu'il pense à moi tout court.

- Plus agressif, plus compétitif, j'imagine.

Je me décomposai. Par là, il me faisait comprendre qu'il savait que j'en avais eu après lui, l'autre soir. Et, d'une certaine manière, je détesrais ce qu'il avait perçu de moi. Je ne courais pas après les garçons. C'était eux qui couraient après moi.

Mais lui, me voyait comme une sorte de prédatrice. J'avais envie de lui prouver le contraire.

Je me fichais pas mal des garçons. Tous confondus. Et je me fichais encore plus de ce qu'ils pouvaient penser de moi. Sauf à cet instant précis.

- Eh non.

my-bo0ks.over-blog.com
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S'agissait-il du revers de la médaille en amour ?
On se créait une vie avec quelqu'un, on partageait son coeur et son âme tout entière, jusqu'au jour où l'autre vous quittait. Telle était la cruelle réalité.
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Il y a l'amour malsain, étouffant. On rejette sa personnalité pour l'autre. Comme ma mère l'a fait toute sa fichue vie.
Il prit une inspiration lourde de sens.
- Et il y a l'amour libérateur, qui te permet d'être toi-même. On forme une seule et même personne quand on est avec celle ou celui qu'on aime inconditionnellement - mais sans jamais devenir invisible pour autant.
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