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Critiques de Christine Aventin (25)
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Le coeur en poche

Paris. Une jeune fille. Adolescente. Alexandra vit seule avec sa mère, Véronique. Sans père. Et pour cause, sa mère est tombée enceinte d’elle en exerçant le plus vieux métier du monde. Un soir, elle dit à sa mère de ne pas partir, de rester avec elle. Mais sa mère embarque dans sa vieille Porsche pour aller travailler. Et elle reviendra le matin avec un corps meurtri. Ecchymoses, lèvres fendues, œil tuméfié. S’en est trop pour Alexandra ; elle veut savoir, comprendre ce qui est arrivé à sa mère. Et puis, il y aura un deuxième soir. Fatidique. Son monde se trouvera alors bouleversé. Et elle erre ; dormant là, tantôt ici… Et toujours cette quête du père aussi. Un roman très court, mais qu’on peine à terminer. Le style est plutôt brouillon. L’histoire qui démarrait bien, s’essouffle rapidement. Le personnage d’Alexandra est très froid, on peine à s’attacher à elle. Bref, une lecture qui sera, à mon avis, très vite oubliée.
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Le coeur en poche

Alexandra est une jeune fille de 15 ans, qui vit avec sa mère Véronique, une prostituée. Un jour, sa mère rentre tard du travail et Alexandra voit qu'elle a été battue, mais elle ne sait pas par qui, car sa mère ne lui dit jamais rien. Alexandra va au Funny Girls, c'est l'endroit où travail sa mère, pour mener une enquête. Elle questionne les collègues de sa mère qui lui disent que c'est Gérard Bellomet qui l'a battue. Le lendemain, une homme l'appel, pendant que sa mère est au travail, c'est le commissaire Chalois des affaires criminelles. Il lui demande si elle peut passer au commissariat car il a des questions à lui poser. L'adolescente raccroche et se prépare le plus vite possible.

Au commissariat, le commissaire lui annonce que sa mère a été battu et qu’elle est à l’hôpital. Il lui demande si elle a une idée de qui pourrais être le coupable. Alexie hésite mais après elle lui dit tout ce qu’elle sait. Elle raconte au commissaire que Gérard Bellomet avait déjà battu sa mère la veille.

A la fin de la journée Gérard rend visite à Alexie, il lui demande de rectifier sa déclaration. Elle lui dit qu’elle le fera, mais elle ne le pense pas réellement. Gérard veut célébrer cette nouvelle amitié avec un toast. Gérard ne peux pas lui faire du mal, car elle est sous la protection d'un juge pour enfants.

Un peu plus tard, elle va partir à la recherche de la seule personne qui lui reste au monde : son père, qu'elle n'a jamais connu et qu'elle ne connait pas. Que va devenir cette adolescente à la recherche de son père ?

L'histoire est très bien, le roman est émouvant, le langage employé n'est pas trop vulgaire, le style d'écriture est simple. J'ai vraiment adoré ce livre et Alexandra est une adolescente très courageuse ! Alexandra est une adolescente à la recherche de réalité et d'amour.Le dénouement est très bien fait, les explications ne sont pas toutes donnés aux mêmes moments. Pendant ma lecture, j'espérais que du bonheur pour cette adolescente, qui a tellement souffert. Christine révèle d'un énorme talent, car elle a écrit son roman à 15 ans ! J'ai envie de découvrir d'autre roman de cette auteur après avoir lu celui-là ! Un livre à lire dès 14 ans, sans limite d'âge !
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Le coeur en poche

Ce vieux livre, édité en 1988, a été vendu à plus de 100 000 exemplaires... Pourquoi? Parce qu'à l'époque de son écriture, l'auteure, Christine AVENTIN n'avait que 15 ans. Un phénomène donc!



Rangeant ma bibliothèque, j'ai retrouvé ce livre, lu alors par mon épouse. Je me suis plongé dedans et me suis vite demandé ce qu'avait produit depuis cette auteure (de chez nous) ... Bien peu de choses, ma foi. Preuve probable de sa conscience d'avoir été propulsée bien trop vite là où son écriture ne le méritait pas. Et si Christine AVENTIN est restée, par sa formation littéraire, proche des livres, elle n'a plus trop tenu la plume. Elle a bien fait!



Son roman "Le coeur en poche" a la naïveté de ses quinze ans. Le style est peu caractérisé et la trame de l'histoire plus que convenue. Que reste-t-il alors? Rien, ou si peu ... Un souvenir de lecture, un contenu? Non! Seulement un titre! Un titre sonnant juste ... pour un roman sonnant faux! A oublier, avec ou sans nostalgie, à chacun d'en décider.
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Le coeur en poche

Roman d'une écrivaine belge, qui avait 15 ans à peine quand elle l'écrivit . Ce n'est pas de la grande littérature mais un grand bravo tout de même pour cette imagination fertile.

L'histoire d'Alexandra , jeune écolière qui vit à Paris avec sa mère une prostituée. La mère se fait tuer par son souteneur et Alexandra part alors à la recherche de sa famille qu'elle ne connait pas et de son père inconnu.

Les espérances, la naiveté, l'innocence, le m'enfoutisme , l'irresponsabilité d'une gamine de 15 ans sont bien décrits.



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Le coeur en poche

Une histoire émouvante et attachante!
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Le diable peint

Une petite ville en bord de Meuse. Michèle vit avec ses deux enfants Margot 17 ans et Rudolph 15 ans, un enfant arriéré. Son amant Gallien est le quatrième personnage qui habite avec eux. Voilà l'univers que nous présente Christine Aventin et que nous raconte Margot la narratrice. Les scènes sont bien décrites dans ce petit monde souvent triste mais si réel de tromperies, beuveries et d'inceste.
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FéminiSpunk

Dans ce livre féministe radical, Christine Aventin s'inspire de Fifi Brindacier pour évoquer ces femmes qui ont préférées devenir des pirates plutôt que des dames-bien-comme-il-faut. 



Elle commence par comparer les versions française et anglaise (plus conforme à l'original suédois) de Fifi qui, en VO est beaucoup plus déjantée, encore plus anticonformiste, anti-conventions, bien plus libre dans ses pensées et dans ses actes, vivant de peu et goûtant à tout !



Ainsi le combat ultra-féministe des FEMEN, celui des queer, des trans, des femmes noires, chaque 'niche féminine / féministe' peut se revendiquer de la liberté première de Fifi Brindacier (Pippi Långstrump en VO /  Pippi Longues-Chaussettes, chaussettes dépareillées bien évidemment !) 



Couplant expériences personnelles, relecture du texte d'Astrid Lindgren, utilisation pernicieuse de la langue, liaisons dangereuses du féminisme à l'antiracisme et l'anticolonialisme sous toutes leurs formes, qui, outre la mise en lumière des spécificités de chaque sous-groupe ou communauté, aboutissent ensemble à une lutte contre le pouvoir oppressant des mâles et malheureusement à la radicalisation communautaire.



Un essai qui m'a donné envie de lire les aventures de Fifi Brindacier  - et j'ai acheté aussitôt un e-book version anglaise 



Au milieu des années 70, quand je suis arrivée en région parisienne, j'ai beaucoup fréquenté la Librairie des femmes, lieu historique du féminisme français, où je parcourais et achetais des livres et des magazines introuvables ailleurs, et j'envisageais de militer au MLF. 



Mon action féministe, je l'ai menée ailleurs, entrant dans une Grande Ecole de Commerce à peine trois ans après son ouverture aux femmes (ma promotion a été la première à atteindre les 30 % de femmes - et je recommande la lecture de cet article sur les femmes en école de commerce !), choisissant un premier emploi dans un domaine 'réservé' aux hommes (15 % de femmes recrutées en 1979 chez Deloitte-Audit), montrant que c'était possible d'être "l'égale des hommes" et donnant l'exemple - autant que faire se peut.



Je lis toujours régulièrement des opus féministes. Mais rarement aussi radicaux que celui-ci !



Je remercie NetGalley et les Editions de la Découverte de m'avoir transmis cet ouvrage :) 



 #FéminiSpunk #NetGalleyFrance




Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le coeur en poche

Je l'avais dans ma bibliothèque depuis une trentaine d'années. Lu lors de sa sortie, il ne me disait absolument plus rien. Je me suis donc décidée à le relire pour le faire entrer dans ce challenge au poste 33: un roman d'une auteure belge. Un premier roman qui est surtout impressionnant quand on sait que l'auteure (autrice) l'a écrit à 15 ans. Et c'est là que vraiment il prend toute sa valeur.

Parce que pour le reste, c'est plat, bourré de clichés qui ne passent absolument plus 30 ans plus tard (cliché sur les arabes, les "pédés", les mecs "vicelards" qui prennent les Lolita en stop, et j'en passe ... L'histoire est tellement peu crédible qu'elle aurait plutôt du s'appeler le coeur cousu de fil blanc ... d'ailleurs, je ne vois pas du tout la raison d'être du titre ... son petit corniaud qu'elle promène dans sa poche? Cette petite boule de poils qui est à elle toute seule le peu de chaleur et d'amour inconditionnel qu'elle rencontre?

Le premier chapitre nous raconte la mort de son cheval … on n'y reviendra plus jamais par la suite. Quelle est donc l'utilité d'en parler alors? Pour nous camper le personnage, une fille forte, qui ne pleure pas, qui peut perdre son cheval sans sourciller (ou presque), et qui pourra par la suite perdre sa maman à nouveau sans pratiquement souffrir?

Une gamine dont la maman se prostitue parce qu'elle n'a pas d'autres solutions pour faire bouillir la marmite … mais la gamine a un cheval, une mobylette, la maman a une Porsche (achetée d'occase encore heureux) … Une gamine qui décide d'aller en découdre avec le mac de sa mère, qui décide d'aller dire à son père, taulard depuis qu'elle est née: papa, je t'aime ... et le papa qui après quelques instants de réflexion lui dit: oh ma fille, la semaine prochaine revient me voir mais avec des oranges ... tout est bien qui finit bien ... bref, rien ne tient la route dans ce texte, c'est effectivement une rédaction bien écrite par une élève de 15 ans, mais rien de plus. Je ne comprends absolument pas l'engouement qu'il a pu recevoir lors de sa sortie …

Il ne faudrait jamais relire les livres dont on ne se souvient plus ... s'ils s'effacent c'est qu'ils n'en valaient pas la peine



CHALLENGE PLUMES FEMININES 2021
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Portrait nu



La narratrice entretient une relation trouble avec un homme et son épouse, elle se sert de son corps androgyne comme d’une monnaie d’échange à la bourse des sentiments, se laissant tout faire, mais l’usage de la parole, c’est elle qui en garde la maîtrise. On devine qu’elle expérimente, qu’elle n’a pas d’a priori, de désirs propres, de sexualité univoque, qu’elle est ce qu’on lui demande d’être sans doute parce que son père préconisait l’avoir.

Christine Aventin fait exploser la ponctuation, semant ses signes à tout bout de phrase. Elle fait éclater la phrase traditionnelle et la libère de ses sens uniques, mais dans un tourbillon de sensations très près du corps. Une hémorragie de signes qui morcelle la phrase et lui permet comme de faire respirer toutes ses parties, de multiplier les possibilités de connexion entre elles, de produire une phrase flexible, fissible, insufflant son énergie dans le réseau du texte.

Roman fulgurant qui joue sur plusieurs niveaux, excédant l’espace qui lui est imposé, réinventant le genre en faisant acte de création littéraire. Saisissant.
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Le coeur en poche

Le livre n'est pas de la grande littérature, l'auteur l'a écrit alors quelle n'avait que 15 ans et la naiveté que l'on peut parfois montrer à cet âge transparait dans l'écriture. L'histoire en elle-même est assez chouette mais pas très originale.

A lire si on n'a vraiment rien d'autre sous la main.
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Co-Naître

{LECTURE 2022-46} Dans le cadre des masses critiques de Babelio , j'ai lu "Co-Naître" un recueil de 22 mises au monde accueillies par Aliette Griz aux @editionsacademia



22 mises au monde, brutes de décoffrage, langue de la naissance sans filtre. 22 vécus de femme mais pas que. 22 naissances, renaissances ou pas. 22 témoignages sincères et vrais. 22 immersions.



J'ai aimé découvrir ces écrits... Certains me laissant indifférente, d'autres émouvants aux larmes. Me replongeant dans mes propres accouchements de par les émotions, les douleurs, les gestes, la bienveillance.



Les récits sont transmis tel quel et c'est justement la beauté de ce livre. Il n'est pas accessible à tout le monde et forcément c'est aussi une lecture très personnelle que je suis heureuse d'avoir pu faire.



Bref, j'ai lu ce livre et j'y ai laissé un peu de mon vécu d'accouchement par trois fois en 2005, 2007 et 2009.



Merci à Babelio de m'avoir permis la découverte...



#lecture #essai #accouchement #miseaumonde #brut #récits
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Co-Naître

Livre reçu dans le cadre de la masse -critique du mois de juin 2022 (non-fiction).

Je remercie Babelio de m'avoir sélectionnée lors de cette masse-critique; ainsi que les éditions ACADEMIA Littératures pour l'envoi de cet ouvrage.

Format intéressant (une sélection de 22 textes) sur une chouette thématique : "racontez-moi votre accouchement".



Comment dire ?

Il ne faut pas se fier au sous-titre "22 mises au monde", qui m'a fait de l'œil lorsque j'ai sélectionné ce livre qui m'intéressait lors de cette masse-critique estivale.

La préface de Noura Amer m'a plu. J'ai été interpellée par la notion de "charge reproductive" ( ! ? ), dont je n'avais jamais entendu parler et qui m'a pas mal questionnée.

Puis, une fois entrée dans le vif du sujet, j'ai rapidement déchanté.

On navigue entre des récits incompréhensibles ("J'observe cinématographique les néons radiateurs et ustensiles métal" page 34 - extrait de Contre-Attaques; ou encore " Je vais jusqu'à la toilette" page 76 - extrait de La vie dedans la vie autour la vie pendant la vie dehors ) que j'ai abandonnés; à des récits qui comptent une insulte tous les 3 mots.... que j'ai abandonnés également.

Il s'agit parfois d'un parti-pris de l'auteur, comme dans la retranscription de l'histoire de Binta DIALLO dans "C'était pas prévu" (P.169), récit dans lequel l'auteure a souhaité rester totalement fidèle à la manière dont Binta s'est exprimée oralement.



Et que dire de l'écriture inclusive, essaimée tout au long du livre ?

Et des termes tels que : "iels, celleux, employeureuses, copaines...." et j'en passe, qui rendent la lecture indigeste ?



Parfois, on part de très loin; mais vraiment très loin; à tel point que la thématique du livre (la mise au monde je le rappelle) n'était plus du tout au coeur de l'histoire.

Exemples :

- "Haroun" (p. 95) : l'auteure consacre la quasi-totalité du récit à expliciter la difficulté à avoir un enfant lorsqu'on est "gouine" comme elle dit.

Ce n'est pas inintéressant... mais on n'est pas dans le thème du livre !

- "Sans titre" (p.147) : bon bah là je n'ai rien compris du tout. Je n'essaie même pas de vous expliquer.



Heureusement, il y a tout de même 2-3 histoires qui m'on fait sourire :

- "Comment je me suis reproduis" (P.185) : le récit est court, drôle, et bien retranscrit du point de vue du futur papa.

-"Un putain de cadeau" (p.151) : où comment une femme n'ayant jamais eu d'enfant vit la maternité par procuration, après avoir recueilli une chatte enceinte de quelques semaines. Touchant.



Je pense que vous l'aurez compris, je n'ai vraiment pas été séduite par cette lecture. Je m'attendais à être touchée, émue, limite à avoir les larmes aux yeux.

A la place de cela, j'ai été agacée (souvent), mal à l'aise (très souvent) je n'ai ressenti aucune empathie pour les futurs parents.

J'avais hâte d'achever ma lecture. Pire que cela (et je m'excuse par avance pour ce très mauvais jeu de mots) je me suis sentie "délivrée" lorsque j'ai tourné la dernière page de cet essai.



Je vois que plusieurs babelionautes sont actuellement en train de lire cet ouvrage, je lirai leurs critiques avec beaucoup d'attention.













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Le coeur en poche

Ce roman, si on peut vraiment appeler ça un roman, ne m'a fait ni chaud ni froid.



C'est l'histoire d'une gamine dont la mère exerce le plus vieux métier du monde et qui se retrouve imbriquée dans le meurtre de sa mère.



Une police de caractère énorme pour, au final, cacher le vide du contenu.



Dans la pile à donner !
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Co-Naître

Quelques mots de la genèse de ce recueil : Aliette Griz indique que ce projet a trouvé naissance sur son blog. Il s'agissait à la base d'un message personnel d'une internaute qui souhaitait partager spontanément le récit de ses accouchements. Par la suite, Aliette Griz a lancé un appel à témoignages sur son blog concernant cette thématique. Ces éléments viennent de la postface où Aliette raconte également ses difficultés pour faire publier ces textes : "J'avais essayé de les faire publier, mais aucune maison d'édition n'était d'accord pour se lancer dans un projet avec autant d'auteur·e·s, dont certain·e·s avaient disparu". (A noter que j'ai corrigé la position du point médian en retranscrivant cette citation. On peut déplorer que même les maisons d'édition publiant des textes aussi inclusifs confondent le point final et le point médian ).

Maintenant je dois dire que certains de ces témoignages m'ont tiré des larmes. Aliette indique que les textes n'ont pas été triés : j'apprécie que certains témoignages de père aient été conservés et viennent enrichir ce recueil.

Merci à Babelio, aux organisateurs de l'opération Masse Critique et à l'éditeur pour l'envoi gracieux de ce recueil.

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Le coeur en poche

tres beau livre lu l ors de mes examens de fin d année .

se livre m a enormement touché dont la facon que l histoir de cette jeune fille agée d apaine 15ans . son courrage d assumer sa maman qui est une prostituée qui est ruée de coups ,sa fille alexandra en la voyant revenire un soir balafrée se dechene interieurement en se rendent au "funny girl " pour coincé l homme qui avais amoché sa maman ... se livre m a vraiment touché de maniere directe ! bravo a Chritine Aventin !!
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Co-Naître

Je n'ai pas d'enfant. C'est un choix.

Mais, comme pour d'autres thèmes, j'aime lire des témoignages à ce sujet. Chaque mise au monde, chaque grossesse, est singulière.

Chaque parent (mère ou père) vit les choses à sa manière.

C'est pour cela que j'étais tentée de lire ce recueil de témoignages.



Je n'attendais pas grand chose, si ce n'est ça : savoir ce que des parents ont pu vivre à différents moments. Les difficultés à devenir parent (hétéro ou homo, en couple ou solo, mère ou père), les réalités de l'accouchement, les ressentis et émotions vécues... Je ne vivrai certainement jamais cela, mais je trouve que c'est bien d'en parler.



Chaque récit est particulier. Personne ne pourra se reconnaître dans tous, mais peut-être que quelqu'un se dira "c'est ce que j'ai vécu" et sera rassuré, réconforté à la lecture d'un ou plusieurs récits. Ca en fait donc un ouvrage nécessaire.



Quoi qu'il en soit, je pense que c'est un livre à lire avec curiosité, ouverture et tolérance.
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FéminiSpunk

Christine Aventin nous livre ici une réflexion sur le féminisme à travers une analyse des romans de Fifi Brindacier et nous propose le féminiSpunk comme alternative au féminisme blanc et bourgeois habituellement mis en avant. Pippi Longues-chaussettes -de son vrai nom- serait la pionnière du mouvement, de par sa radicalité anarchiste.



Il est beaucoup question de langue dans cet essai et particulièrement de la traduction qui est faite des aventures de Fifi. La version française, éditée par Hachette et soumise aux antiques lois sur les publications pour la jeunesse, est tellement édulcorée et niaise qu'une grande partie de l'humour et de l'insolence de notre petite rousse à la force herculéenne disparait. On découvre donc que l'originale est encore plus iconoclaste qu'il y parait et qu'elle est même parfois politique, par exemple lorsqu'elle doit affronter un certain Adolf, homme le plus fort du monde, piteusement rebaptisé Arthur le Costaud en français...



Aventin nous rappelle le besoin de créer des mots, comme le fait Fifi, pour exprimer des réalités tues jusque là : ce qui ne peut être nommé n'existe pas.



Fifi fait exploser les codes mais le système est toujours à l'affut pour récupérer les mouvements d'opposition, quels qu'ils soient. Le féminisme est happé par des bulldozers comme Mattel qui créent des poupées à l'effigie de "femmes d'exception" ou par le gouvernement suédois qui met en avant son "héroïne nationale" pour montrer à quel point les filles sont bien traitées dans ce pays. De ce fait, le combat collectif pour l’égalité et la reconnaissance est gommé au profit d'un individualisme de bon aloi, beaucoup moins dangereux. Il en va de même pour d'autres pratiques "en marge", récupérées par le système : le queer ou les squats désormais investis par de jeunes ingénieurs en mal de rébellion alors que les migrants et les sans abris continuent à dormir dehors, n'ayant pas accès à ces logements délaissés par leur propriétaire, ignorant les démarches à suivre et le langage à tenir pour obtenir leur occupation provisoire.



Et de constater qu'une héroïne n'est pas l'égale d'un héros car elle devrait, outre les qualités requises par un héros, être douce, sexy et bienveillante...





Toujours parlant de la langue, Aventin la maîtrise plutôt pas mal et c'est plaisir que de lire son ouvrage rendu extrêmement vivant grâce à l'emploi de la deuxième personne ou aux dialogues et aux interventions de ses copines. Ces remarques - de Joëlle Sambi entre autres- apportent parfois un éclairage neuf sur ses propos et en prennent même parfois le contre-pied. Ca part de Fifi mais ça lorgne du coté des Riot Grrrls et des grandes penseuses féministes (Audre Lorde, Isabelle Stengers etc.).



Tout en continuant son exploration de l'univers de Fifi, l'autrice s'interroge sur les éventuelles failles de la série, se posant par exemple la question du racisme. Ceci la mène à un questionnement plus large sur le féminisme, mouvement blanc et bourgeois, qui peine à inclure les minorités et entre de facto en concurrence avec d’autres mouvements d’émancipation (femmes noires, trans, femmes pauvres…). Cette division des forces affaiblit le mouvement.





Une autre cause d'affaiblissement est l'omniprésence du care et du safe qui pourrissent le discours féministe et les relations entre femmes. Le care (fait de prendre soin des autres) est souvent délégué aux femmes moins favorisées pour que les autres puissent se débarrasser de cette "corvée" pour se hisser à égalité avec les hommes qui sont généralement libres et détachés de ces besognes. Le safe quant à lui, fait qu’on tente souvent de ménager les autres, de ne pas heurter les sensibilités, parfois de façon ridicule ; on est dans une bienveillance outrancière qui évite toute anicroche mais comment contaminer les autres sans conflit, sans remise en question, sans instiller le doute ?



Partout on parle du "droit des femmes", de la "journée de la femme", de "l'émancipation des femmes", etc. Le mot "femme" est teinté de sous-entendus qui le disqualifient pour la lutte. Aventin lui préfère "fille" qui est plus empli de vie et porteur d'un potentiel d'émancipation plus important. Au-delà de l'utilisation d'un vocabulaire adapté, la société nous pousse à la schizophrénie : on somme les femmes d'être indépendantes, autonomes et libres mais on les astreint à répondre aux normes en termes de physique et de caractère. Et de revenir à Fifi qui souhaiterait être une pirate et une vraie dame tout à la fois ; cette petite avait décidément tout compris !

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Le coeur en poche

Lu il y a longtemps mais j'avais énormément apprécié.
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Le coeur en poche

Un livre simple (écrit par une adolescente) qui pourrait toucher mes élèves et m'a parfois fait rire. Je trouvais les réactions de l'héroïne assez plausibles et sa vie triste sans être mélo. Un bon moment de lecture et chapeau à l'auteur pour sa précocité.
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Le coeur en poche

En bref :

Un petit livre qui se lit très rapidement (environ une journée) mais qui s’oublie aussi rapidement du fait de son manque de profondeur et de recul concernant la situation de l’héroïne : Alexandra, une jeune fille de quinze pratiquement livrée à elle-même.



Le moins :

Tout est dit dans le résumé, il n’y a aucune surprise.



Le plus :

Le livre a été écrit par une jeune fille de l’âge de l’héroïne.
Lien : https://mabiblio1988.wordpre..
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