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Citations de Christine Barsi (26)


Mes personnages et moi formons une communauté. Mais qui est aux commandes ? Eux ou moi ? Cela m’effraie parfois.
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Ce que l’esprit ou l’âme incarnée d’un être peut concevoir, il ou elle peut le réaliser.
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La mort n’a sur moi aucune emprise réelle, hormis le poids des années qui pèsent sur ma conscience ainsi qu’un leitmotiv qui jamais ne s’achève. Mais plus que tout, me pèse cette détention qui me tient éloigné de la lumière, de toutes les lumières qui sont synonymes de la moindre parcelle de vie en dehors de la mienne.
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Le chuchotement l’atteignit alors qu’il prenait son élan pour esquiver l’un de ces jets meurtriers de l’ancienne énergie. Il manqua se laisser surprendre, mais d’un coup de rein parvint à se rétablir de l’autre côté du rideau de gaz délétère. Il sonda la nuit, entrevit l’ombre de l’homme dissimulé derrière son mantra. L’un des leurs. Celui qu’il était venu retrouver.
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Le démon m'apparut pour la toute première fois, une nuit, dans son antre sombre. Et pourtant, en plein centre de York.
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Mon amour se tenait là, à mes côtés, et pourtant oh combien éloigné de moi !
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Mon œil de scientifique se révélait incapable de transcrire cette beauté du gouffre que nous explorions. L’artiste en moi comblait les manques et ajoutait, si c’était encore possible, ce rien de magie et d’esthétique qui le transcendait.
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J’étais comme cet homme de légende qui avait posé le pied sur une île déserte, avec l’espoir d’y survivre. L’un de nos professeurs d’histoire anachronique nous avait conté ses aventures extraordinaires. Il semblait qu’un roman datant d’une ère antédiluvienne eut été écrit le concernant. Un certain Robinson Cruso ou Crusoé, si ma mémoire s’avérait fidèle. Tout comme lui, je m’émerveillais et aspirais à me lancer sur ces traces.
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L’ange a fondu sur moi, cette nuit-là ; il n’est jamais plus reparti.
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Il se terre en moi des choses que je ne démêle pas, que je ne m’explique pas, des choses que je ne maîtrise pas, mais que je sais être là. Comment alors recouvrer mon intégrité d’être, afin d’exister pleinement à nouveau ?
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Au sein des laciths, les eaux de la shawl venaient napper les formes généreuses du corps de l’officier, d’une onde exquise et délassante. De plaisir, Leynéa ferma les yeux et les souvenirs remontèrent en force.
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Le 4ème de couverture
Après maints affrontements contre les Dégénérés, nous pénétrions dans la cité d’Orakthias, à l’extrême nord de Sylvainth. Je me heurtais en permanence à l’officier aux prises avec une singulière déchéance qu’il s’évertuait à me dissimuler. En lutte contre ce dernier, l’amazone que j’incarnais s’attribuait pour mission de découvrir le Berceau des Origines. C’est là qu’étaient détenues les femmes dont se servaient les Maîtres Draegs pour se reproduire, et je n’avais de cesse de libérer ces captives cloîtrées au sein de leur gynécée.
Lorsque le Dragaãnh disparaît mystérieusement, en proie à ses démons, je n’avais plus d’autre choix que de défier le Haut-Divin et sa caste de prêtres qui voyaient en moi une ennemie qu’il leur fallait neutraliser. Je devais pénétrer dans ce harem, en extirper ces femmes, nous évader de la cité escortée des fidèles guerriers du Dragaãnh, et partir à la recherche de celui-ci. Cependant, aurais-je suffisamment de certitudes et de détermination en moi pour, ne serait-ce que progresser vers l’un au moins de ces objectifs ? Une alternative me murmurait que je pourrais tout aussi bien sombrer dans le piège sordide que s’efforçaient de me tendre le Haut-Divin et ses sbires ?
Après la trilogie de La Passion de l’Arachnee, Les Déviants Sacrés développent l’univers de cette saga des Mondes Mutants, chère à l’auteure.
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Sylvainth regorgeait de paysages stupéfiants. Ces roches instables, ces forêts d’une humanité dérangeante… et ce désert…. Il n’était pas de jour, où je ne m’enthousiasmais pas pour l’un de ces mystères.
Le Grand Dessein auquel j’étais assujettie m’amenait à partager l’existence des hommes-guerriers et à les aider à traquer des Aliens sur notre monde depuis trois cents années. Nous, les amazones, n’avions-nous fait qu’entériner les volontés croisées de nos communautés ? Je pensais, que ce à quoi j’aspirais s’avérait plus complexe que mes idéaux à court terme et que ces aptitudes qui émergeaient chez moi m’affolaient plus qu’elles ne me rassuraient.
Condamnée à ce rôle de femme-appât sous la coupe du Dragaãnh, cet être énigmatique et solitaire sur lequel couraient maintes rumeurs, j’étais contrainte à l’obéissance, et je n’étais pas prête à m’affranchir de cet officier et de ses vétérans ; mais cette soumission qu’ils escomptaient ne ferait pas long feu. J’allais jouer avec eux, et à la toute fin je leur échapperais… si tant est que cet officier ténébreux me le permette. Il me fallait découvrir ce qu’il incarnait ; mais ensuite, aurais-je encore le choix de ma destinée ? Et qu’étais-je, moi-même, pour qu’il me hante à ce point, et qu’il ne parvienne pas à se détacher de moi ?
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Nous étions en fuite, au sein de la jungle mystique. Une Terrienne de souche et une Humanoïde avec, à leurs trousses, des Arachnees acharnés à récupérer leurs proies. Nous redoutions de retomber entre leurs pattes, mais ce n’est pas tant les représailles que nous redoutions que la geôle infâme de l’esclavage. Quelles chances avions-nous de leur échapper, alors que leur terrain de jeu s’avérait Thanäos et son univers déviant ? Aucune, si nous étions rationnelles.
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Christine Barsi
La jungle omniprésente et sa faune déviante, vibrante de cette énergie animale que ne maîtrisait aucun des grands décisionnaires de Terra et de ses succursales.

C’est dans cet enfer qu’ils s’étaient embarqués en dépit des dangers, en dépit des avertissements multiples, poussés de l’avant par cette mission furtive autant que suicidaire dont ils ne comprenaient que ce que l’on avait bien voulu leur en révéler.

Ils avaient enregistré des pertes dans leur équipe, récemment, et le camp qu’ils venaient d’investir, heureux d’avoir désormais un toit au-dessus de leurs têtes, n’était pas ce qu’il y avait de plus sécuritaire ni de plus rassurant ; mais c’était ce qu’ils avaient connu de mieux, depuis leur départ de Ranat la ville-garnison aux portes de Thanäos.
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Tout n’est qu’apparence, tandis que dans le cœur des hommes se terrent quelques-unes des roueries les plus maléfiques et les plus malsaines. Comment identifier l’ami qui ne vous trahira pas ni ne trahira tout ce en quoi vous croyez jusque-là ?
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Se confronter, manches relevées, à son existence, n’est pas de tout repos. Il y a ceux qui se laissent mener et ceux qui embrassent leur destinée à la manière d’un bulldozer. Les uns et les autres ne parviendront qu’à semer d’autant plus de troubles et de blocages. Et puis il y a celui, qui, avec un doigté et une souplesse d’esprit aussi légers qu’un souffle d’air, transformera les ouragans et les tempêtes en opportunités.
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Avez-vous jamais ressenti cette impression singulière de reconnaître quelqu’un que vous n’aviez encore jamais rencontré ? Cette émotion prégnante qui vous étreint sur l’instant, et qui ne vous lâche plus, alors même qu’il ne s’agit pas d’un être humain à proprement parler.
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Marinenh, mon pseudonyme, mon nom d’artiste, mon icône sacrée. Un nom qui coule ainsi qu’un torrent impétueux au plus profond de moi, mais ainsi qu’une rivière au cours tranquille tout en surface : une apparence ; une simple apparence.
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Sciences et techniques des mondes connus : « Les courants porteurs sont un sport de haute voltige. Une erreur peut vous laisser indifférent, la seconde ne pardonne pas. »
Journal de l’Ère : « Le dernier grand évènement sportif de l’Onde porteuse a recensé trois accidents mortels et sept autres suffisamment sérieux pour nécessiter le concours des équipes de restructuration physiologique. La majeure partie des accidents survenus ont été causés par des erreurs de jugement et un manque flagrant d’anticipation. Seulement quatre d’entre eux ont été provoqués par une défaillance des systèmes porteurs. »

Revêtu d’une combinaison de vol appropriée, Niels dérivait sur le courant porteur dans lequel il venait de s’enferrer. Les membranes qui isolaient de l’extérieur hostile, l’enceinte dans laquelle il se trouvait, étaient conçues à partir d’un matériau dont il ne discernait qu’un schéma très partiel. Un matériau probablement similaire à celui qui constituait les parois diaphanes des couloirs de transport entre les Communs et ses sites annexes. Il avait l’impression de véritablement shunter le vide, et planer hors du complexe au-dessus des creux et des bosses martelant le sol torturé de l’astéroïde. Ses esquives pondérées anticipaient les courbes de la bande-champ avec une certaine dextérité, au contraire de certains voltigeurs aux gestes maladroits et brutaux ; des néophytes, à tous les coups.
Indifférent à la menace bien réelle d’une négligence, Niels s’égayait en ressentant dans ses tripes la peur sous-jacente, la bousculant par moments afin de se lâcher un peu et de tenter une figure plus audacieuse au risque d’être éjecté du ruban pulsé. Depuis les hauteurs aériennes, il pouvait admirer la terre noire et presque apercevoir les coulées de métal dont on disait qu’elles ruisselaient ainsi que des geysers à la surface même de ce morceau de roc stellaire. Les trous de vide et d’apesanteur témoignaient du dysfonctionnement aléatoire du générateur de pesanteur. Les instructeurs du Cercle auraient dû le prévenir. Des trois voies de courants porteurs, il avait dû se contenter de filer rapidement, avant de perdre le champ, vers la voie de garage unique qui le ramenait dorénavant à la base d’entraînement de ce genre d’activité.
Les options relatives à la pesanteur ou l’apesanteur étaient pléthore sur l’Aster, que ce soit le nombre de routes virtuelles théoriques ou le type de matériel utilisé, voile en solo, glisse au moyen de planches sur coussin d’air soutenu par des courants porteurs générés par des appareillages sophistiqués. Sa voile avait manqué se déchirer quand l’apesanteur l’avait soulevé, et sorti du courant neutralisé. Lui qui jonglait avec les emplis et les vides de l’air artificiel de l’engin de multipesanteur jouait aujourd’hui de malchance. Il s’était réglé sur des paramètres suffisamment larges pour être en mesure de naviguer à sa guise sur les portances de son choix. Hélas, il lui faudrait attendre la prochaine session de glisse apesantique pour se forger une expérience digne de ce nom. Les chutes de vol à voile et de glisse sur les courants étaient sa passion sportive. Peu d’astéroïdes encourageaient actuellement ce type de sport extrême. S’il s’était engagé sur ce caillou, c’était notamment pour cette palette d’opportunités.
Il avait croisé Maylis et Adheel, tout à l’heure, avant le décollage. Aucune de leurs options ne coïncidait, à l’exception de l’une de celles adoptées par Maylis : le raid. Ils s’étaient fixé rendez-vous pour la prochaine session. Niels avait hâte de voir ce que la technoS donnerait sur le terrain naturel de ce forban régurgité du cosmos ; lui, avait pratiqué la discipline récemment. C’était assez inattendu.
Au fur et à mesure de sa descente en semi-apesanteur, Niels commençait à mieux estimer les attributs de ce terrain qui leur était alloué pour ce sport un peu particulier. D’autres avaient déjà rejoint les parterres synthétiques et les générateurs reconnaissables à leurs sortes de becs qui bombardaient des champs distincts en direction d’espaces désignés. Une faille dans le champ le fit s’écarter du cadre fonctionnel, et sa voile et lui plongèrent d’une dizaine de mètres sans plus aucun contrôle. Familier du phénomène, il se laissa chahuter quelques secondes avant de reprendre la ligne de parcours, après quelques déhanchements disgracieux. Quand il finit par atterrir après avoir frôlé de près une chute spectaculaire, il souriait ; cette fois encore, il était passé près d’un chambardement de son existence.
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