Christine Deviers-Joncour a défrayé la chronique au moment de l'affaire Elf.
Périgourdine, fille de Marcel Deviers instituteur et peintre paysan qui illustra les oeuvres d'Eugène Le Roy, Christine épousera Jean Jacques de Peretti.
C'est après son mariage avec Claude Joncour qu'elle devient une "femme d'influence" avec Roland Dumas dans l'affaire Elf puis, plus tard, dans l'affaire des frégates de Taïwan.
Remariée avec un musicien norvégien en 2006 elle se consacre a une carrière d'écrivain.
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Changement de registre avec ce "premier roman érotique de Christine Deviers-Joncour". Tout est dit en fait. La photo de couverture cherche l’art, elle est vulgaire et impudique. Je cherche l’air. L’écriture est commune, répétitive, rallongée (comme un mauvais café) entre les scènes d’amour, aguichantes parfois mais rares finalement. Le "texto" est même utilisé comme un média érotique… Trop peu pour moi ! On lit comme on regarderait un téléfilm "rose" sur M6 ; l’on s’affaisse dans le vaporeux, l’on ne ressent qu’une chose alors : le manque cruel d’authenticité. Les clichés se multiplient ; l’on ne coupe pas à celui qui oppose la vie parisienne haletante et la province crottée. Deviers-Joncour en profite pour pleurer un peu ses économies perdues, cracher un peu sur le fisc et le système français anti-libéral (là j’avale de travers). Résultat : j’ai lu ce roman-produit, j’y ai trouvé parfois un plaisir, je peux le concéder, mais plus souvent un agacement. J’ai cru croiser cette voyageuse sur un quai, dans le train du soir, qui ressemblait à la narratrice, inconnue, incognito. C’est tout. Je ne l’ai pas acheté ce roman-produit, bien entendu, et je m’interroge sur ceux qui l’ont fait, sans les juger. Les Editions du Rocher en parleraient (le chiffreraient) mieux que moi : ils s’y entendent en fric, apparemment.
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