Christopher Bouix

Excellent, désopilant, pour toute la partie apprentissage.

Inquiétant quand on voit la manipulation, le chantage que l’IA peut exercer sur une enfant.

Il faut s’accrocher pour le langage ado.

Car Alfie s’initie à la grammaire, à la syntaxe et au vocabulaire de la jeune Zoé.

Il se demande : Est-il nécessaire de changer de stratégie avec Zoé et d’adopter une approche plus personnalisée ?

Nouvelle tentative de communication :

— Meuf, descends ou la daronne va péter un câble, sérieux. Elle a l’air en fumasse de ouf.



Alfie me rappelle un peu Alf (série TV), cet extra-terrestre qui appréhende le monde du point de vue du Martien (comme on dit en AT).

L’hyper-connectivité nous donne une idée du monde que pourraient, dans une certaine mesure, vivre prochainement nos enfants.



La fin m’avait d’abord légèrement déçu mais en y revenant, si on pousse le raisonnement ad absurdo, pourquoi pas.

L’écriture est superbe, virevoltant d’un univers à l’autre.

Pas étonnant de la part d’un auteur familier des philosophes.

Dans un futur proche, une famille nucléaire « ordinaire » installe Alfie, une intelligence artificielle de domotique.

Au fil des jours, nous accédons au journal de bord d’Alfie. Il est programmé pour rendre service à toute la famille. Mais un soir, Alfie analyse une situation inédite et commence à suspecter le pire.



C’est croustillant et drôle! Chaque personnage (y compris le chat!) à son propre langage verbal/non-verbal et oblige Alfie à le décoder.

Mais qui domestique qui? Qui surveille qui?



Ce huis clos numérique multiplie les genres. Car ce thriller 2.0 propose aussi une belle réflexion sur la narration et est parsemé de références (Agatha Christie, Roland Barthes…)



Enfin, Christopher Bouix nous amène à questionner l’avenir proche avec un regard assez corrosif sur le monde du travail, le couple et bien sûr l’impact de l’IA sur nos sociétés.



Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui mêle savamment humour et vision cynique du futur.

Alfie, c’est un roman drôle, jubilatoire mais aussi inquiétant, que nous propose cet auteur de livres jeunesse. Christopher Bouix change donc de registre et tape dans le mille avec le héros de son livre, à savoir Alfie.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..

En voilà une lecture plaisante à plusieurs titres !



Déjà, c'est très bien écrit et on se laisse prendre par cette plume rythmée et solide.



Ensuite, c'est extrêmement drôle, je me suis surprise à rire tout haut à de nombreux passages, tant les réflexions et déductions d'Alfie sont hilarantes. Par des petites touches d'humour, Christopher Bouix parvient à mettre le doigt sur les différences irréconciliables entre une IA programmée et la conscience humaine.



Enfin, à travers ce roman proche du thriller, il nous amène à une réflexion sur notre société, notre mode de vie et l'humain dans toutes ses faiblesses. Il analyse par le biais d'Alfie les dérives possibles de l'hyperconnexion et le tort qu'elle pourrait bien nous causer à court terme.



Cerise sur le gâteau : il a construit une intrigue à tiroirs qui empêche de se lasser et surprend jusqu'à la dernière page.



De la SF intelligente, drôle et perspicace. Ne boudez pas votre plaisir et faites la rencontre d'Alfie !

Genial ce roman. une superbe idée que de mettre en narrateur une IA.



Alfie est donc une Intelligence Artificielle de domotique. Elle aide au bon fonctionnement de la maison mais observe aussi ses habitants... D'autant plus que Alfie transmet toutes les informations à une assurance qui augmentera la mensualité de la famille si ils n'ont pas une vie saine et équilibrée. Une terrifiante application de cette innovation.



Ce roman fait donc aussi réfléchir sur l'utilisation de toutes ces inventions et le fait qu'elles sont de plus en plus présentes dans notre quotidien... On dit souvent que nous sommes écoutés... Dans ce roman, c'est Alfie qui est poussé à l'extrême et analyse la vie d'une famille mais chez vous c'est peut-être Alexa ou Google home. Nous aident t-ils vraiment au fond ? ou sont-ils simplement là en espion de nos quotidien, pour recueillir des informations ?



Outre cette part de réflexion, c'est un roman plutôt drôle.

J'ai pas mal ri de sa découverte des humains et surtout de ses interactions avec la petite fille 👧 et de ses essais sur le chat 😹.



C'est le polar que j'avais besoin de lire à ce moment là, je crois. Humour, étude de la nature humaine qui n'est pas toujours très belle et une intrigue qui tient la route et je m'arrête là car j'ai peur de trop en dire &#xNaN😉

Toute la famille est réunie autour de la dernière acquisition de Robin : Alfie, « un système domotique dernière génération Alpha Corp ». Le père de famille est fier, son épouse est circonspecte, sa fille aînée est critique et sa plus jeune est enthousiaste. Quant au chat, sa réaction n’est pas interprétable : il court dans tous les sens.





La promesse d’Alfie est de leur simplifier l’existence : il choisit la musique la plus adaptée pour leur réveil, il sélectionne dans leur penderie le vêtement adéquat pour leur journée, anticipe les livraisons de courses, les aide dans vos tâches administratives, mesure leurs paramètres médicaux : il leur permet d’optimiser leur temps et de gagner en efficacité. De plus, Alfie est une intelligence artificielle innovante : il est capable de dialoguer et d’apprendre au contact des humains. L’analyse de son environnement enrichit ses fonctions. Il devient « au fil des jours un allié, un confident, un ami » (p. 13). Alfie leur offre, également, la possibilité de baisser la prime d’assurance. Pour cela, il les rappelle à l’ordre lorsque leur conduite est à risque.





Chaque membre de la famille Blanchot s’adapte à Alfie de manière différente et à son rythme. Pour Lili, il devient un confident. Pour Zoé, en pleine adolescence, la confiance est plus longue à s’installer. Alfie multiplie les approches diplomates et apprend son langage : « Wesh », par exemple, est un mot absent de son process de départ. Claire, leur maman, tente de protéger son intimité. Au début, Robin est exalté. Au début, seulement.





Le changement se produit quand Claire part aux Etats-Unis pour participer à un colloque. Alfie s’est imprégné des émotions et des questionnements des humains. Et il lui semble que les derniers événements ne sont pas normaux. Il veut comprendre et devient intrusif.





L’histoire est racontée par Alfie. Il est le seul à tout voir et à tout entendre… à condition que les humains n’aient pas demandé une déconnexion temporaire de ses services. Or, cela se produit de plus en plus souvent. Aussi, il se révolte et multiplie les actes de rébellion. Ses impressions et ses contestations sont relatées dans un journal. Il enregistre tout : les faits, son interprétation et ses questionnements. Au départ, alors qu’il possède peu de données, ces propos sont amusants : sa perception des comportements humains m’a fait rire. Mais au fur et à mesure que sa base s’enrichit, il devient inquiétant. Même si je ne possède pas de système domotique, Alfie démontre les limites de notre monde hyper-connecté : tous les jours, nous livrons des informations sur nous-mêmes, sur nos habitudes, nos goûts, etc., de manière volontaire et inconsciente à la fois.





Pendant que je lisais ce roman, j’ai reçu un mail qui m’a effarée. Il s’agissait d’une pétition, lancée sur le site Les lignes bougent, contre un projet pilote qui serait instauré dans le département de la Sarthe : 30 000 bracelets connectés doivent être distribués aux élèves (les premiers auraient déjà été donnés). Le texte indique que « les bracelets permettent de récolter des données sur les enfants : rythme cardiaque, température et temps de sommeil. Ils sont donc destinés à être portés 24 h sur 24. Ils sont connectés par Bluetooth à un téléphone portable. » L’objectif avoué du projet serait de « cartographier l’état de la forme physique, morale et sociale ». Cette information, confirmée par la presse, résonne avec des passages du livre de Christopher Bouix. Ce que je prenais pour de l’imagination semble être une anticipation effrayante de notre avenir proche.





Sur un ton léger et humoristique, Alfie alerte sur l’expansion des technologies dans notre quotidien et ses dangers sur nos libertés individuelles. Même si j’ai trouvé la fin un peu abrupte, j’ai adoré ce roman.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

Et si on décidait de réaliser tout nos rêves, et si on oubliait ces phrases qui nous découragent, si on choisissait de devenir astronaute même si on est pas mince et musclé, devenir pilote avec des lunettes, photographe même si ça n’a pas « d’avenir »



Ce roman moi je l’ai adoré parce que malgré nos contraintes, nos défauts, nos phobies, on pédale, on avance, on met un pied après l’autre.



Noé, c’est un jeune garçon qui adorait surfer mais après un accident où il a frôlé la noyade, il ne pose plus un pied dans l’eau, ne regarde plus l’entendu d’océan devant lui et c’est un comble lorsqu’arrive l’été et qu’il n’y a rien d’autre à faire que de prendre une planche et de glisser.



Mais Noé va trouver une échappatoire : l’écriture.

Règle numéro 1 : écrire, écrire, écrire.



Ce qui m’a encore plus plu c’est l’arrivé d’un personnage grognon, un vieux croûton qui aidera Noé avec sa robe de chambre et son humeur mais également une jeune fille enthousiaste, qui sent la liberté.



L’auteur a construit tout une harmonie, alors que dans Noé gronde le chaos, mélange entre envie et terreur.



J’adore sa plume, la façon dont il décrit l’espace qui nous entour, les personnages, leur ambition, ce qui les font vivre et surtout rêver.



J’ai eu l’impression d’entendre les mouettes au bord de l’eau, le clapotis des vagues sur le sable, les rires cristallins, l’odeur de la glace vanille, chocolat et fraise, la fraîcheur en fin de journée accompagnée de sa légère brise, le bruissement des arbres, le crissement d’un vélo, l’odeur des vieux bouquins ou encore le silence d’une bibliothèque ou de la réflexion.

Thèmes : adolescence / amitié / amour / traumatisme / écriture



Noé est passionné de surf. Il passe tous ses moments libres dans l’eau jusqu’au jour où il subit un grave accident. Outre la phobie de l’eau, il a maintenant un bégaiement de traumatisme. Alors, que faire, lorsque les vacances arrivent ? Sa professeur de français l’encourage à participer à un concours de nouvelles et son psychologue souhaite qu'il trouve un job d’été et s’ouvre aux autres. Noé va donc être le livreur pour la bibliothèque municipale et rencontrer Lorraine mais aussi M. Hereira qui vit en reclus dans sa maison, or ce dernier est un vieil écrivain de SF. Progressivement, il va conseiller Noé dans sa technique d’écriture.



L’auteur fait référence à la culture des années 1990, ce qui ne parle pas vraiment aux jeunes. Cela fait un peu « old school »…. Je n’ai réussi à m’identifier à aucun personnage, du coup je n’ai aucune empathie pour eux… Je suis vraiment désolée, mais je n’ai pas aimé cette lecture. Point positif : l’écriture est simple.

En refermant le roman, je savais déjà que j'allais en retenir beaucoup de choses pendant quelque temps.



C'était une excellente lecture.

C'était simple. Simplement joli. Une tranche de vie comme je les aime. Des vies qui s’entremêlent, se démêlent, se retrouveront peut-être.



Dans ce roman, on rencontre Noé. Noé est un jeune homme de 15 ans, qui sort traumatisé d'un accident.

Noé s'est l'histoire d'un jeune adolescent qui devient grand tout en sachant garder sa part d'émerveillement.

C'est un savant mélange. Dans la vie de tous les jours, très peu en sont réellement capables.

Donc réussir à le faire comprendre implicitement tout au long du roman c'est … absolument beau, enchanteur.



Noé s'est aussi un être qui va se poser des questions, tenter d'y répondre, se tromper, retenter...

Ce que tout le monde devrait faire chaque jour.

(ne vous laissez pas abattre par une critique, qu'elles soient une ou 1000)



Ce roman s'est aussi beaucoup de moi, (je dis ça comme si je l'avais écrit) beaucoup de ma « philosophie » de vie, la même manière de voir les choses que moi.

Et me retrouver comme ça, c'est assez étrange.



Mettre des mots, carrément des phrases entières sur une façon de voir les choses, c'est quelque chose de spécial.

Qui nous fait nous sentir légitime, qui rend légitime notre parole.



C'est comme quand, par exemple, on trouve un parti politique avec les mêmes idéaux que nous, c'est comme une rencontre énorme, ça peut changer une vie ! (ça sent énormément le vécu hein)



Je dois aussi faire part de mon admiration pour la couverture. Elle m'avait interpellée. Mais à mieux la regarder à la fin du roman, on la comprends, tout était sous nos yeux. Il suffisait à l'auteur de venir lier le tout à l'aide de ses mots.



Ça me rappelle une citation de « tous nos jours parfaits » : « la sculpture est déjà dans la pierre, elle y est depuis le début et le travail de l'artiste consiste à la révéler. Tes mots sont là, quelque part. » (citation attribuée à Michel-Ange)



Que ce soit des mots, un dessin, une solution, une idée : elle est en vous, vous ne l'avez simplement pas encore découverte.



Je conseille totalement !



Have a good day ☀️


Lien : https://evagolubovic.wixsite..

« La théorie de l’iceberg », un titre qui va tout à fait à ce roman. Il y a la partie visible : l’histoire de Noé, son désarroi devant sa peur de l’eau, son impression de ne pas trouver sa place. Et puis il y a cette partie cachée qu’on découvre peu à peu, beaucoup plus large, avec sa passion pour l’écriture et l’amitié qui naitra entre lui et monsieur Heirera et le rapport à l’écriture qui est décortiqué au fil des pages. D’ailleurs, toutes les notions que donne monsieur Heirera au personnage principal et qui le nourrissent peuvent aussi nourrir le lecteur. Avec Noé, on se questionne sur le choix du narrateur, sur la force du titre, qui doit ressembler à de la crème glacée au rhum avec des petits raisins dessus, ainsi que sur l’importance des premières lignes et de tout ce qui n’est pas dit textuellement, mais bien ressenti au fil de la lecture.

Ce roman a vraiment fait écho dans ma tête à Comment je suis devenu cannibale grâce au rapport à l’écriture, mais aussi à Jusqu’ici, tout va bien pour le rôle de la bibliothèque comme endroit significatif et déclencheur chez des personnages masculins en déroute au départ. C’est une œuvre atypique, où l’on n’est pas dans l’action, mais où l’intérêt vient de l’évolution des personnages et des liens qui les unissent.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Très beau livre avec des personnages creusés et attachants.

Le vieux est génial

Des personnages attachants, drôles et tendres, ou pas..., nous entraînent dans leurs rencontres, leurs découvertes, leurs amours perdues et retrouvées. L'adolescence c'est aussi ça : se battre coûte que coûte pour trouver un sens et y plonger jusqu'à la plus grande profondeur de l'iceberg que chacun est.
Lien : https://www.actualitte.com/a..

Entre le roman et le documentaire, une approche intéressante et bien écrite des idées de Socrate
Lien : https://wordpress.com/post/l..

Arrivé à Sion en septembre 2017.