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Critiques de Christopher Hastings (20)
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Challenge Pavés



Après un très bon premier tome (malgré la découpe et les dessins inégaux) j’avais hate de lire les conséquences de ce fameux cross-over. Je vous rappelle que le cross-over se termine dans le premier tome, mais les conséquences (qui font le lien entre le cross-over et les futures séries de Marvel) se trouvent dans ce deuxième volume.



Ce deuxième et dernier tome donc, se compose ainsi :



- les épisodes AVX VS 1-6



- Avengers vs. X-Men Infinite 1, 6, 10



- AVX : Consequences 1-5



La première moitié du tome contient les 6 chapitres des Versus qui nous détaillent les combat survolés dans le premier tome de AVX. Déjà, premier point noir. La série AVX ne tombait pas dans le détail des combats simpliste et idiots avec un humour qui n’a pas sa place ici. De plus lire les combats une fois qu’on a fini l’histoire, personnellement je n’en vois pas l’interêt. Et pire que tout, c’est mal écrit, les dessins sont infâmes, et les combats sont agrémentes de cases de type : « Le saviez vous ? » nous expliquant un détail stupide et ridicule d’un super-héros.



Vient ensuite les chapitres 1, 6 et 10 nommés Infinites. Ici pas de combats mais des scènes que l’on a déjà vu dans le premier tome, sauf qu’ici on rentre un peu plus dans les détails. Cela apporte un petit plus certes, mais en ce cas, pourquoi ne pas l’avoir intégrer dans le premier tome ? Là, une fois de plus on à déjà fini l’histoire. Revenir dessus n’apporte vraiment rien, mis à part pour meubler un deuxième volume qui jusque-là n’est ni palpitant, ni indispensable.



Par bonheur, il reste le dernier tiers du volume, qui contient les 5 chapitres de AVX : Conséquences. Ici tout va bien, on reprends les personnages quelques jours/semaines après la fin des événement du cross-over. On suit donc ce que chacun devient et les prises de décisions, et les futures intrigues qui vont se dessiner dans les prochaines séries.



Pas indispensable mais quand même bien intéressant, et très utile surtout si vous souhaitez lire les séries de chez « Marvel Now ! » comme « All new X-men », « Avengers » ou « Uncanny Avengers »



J’ai été conquis par ce cross-over, mais j’aurais vraiment aimé que l’éditeur n’essaie pas de nous arnaquer en proposant un deuxième tome au deux-tiers vide. Il aurait été plus sympa (et moins couteux, donc moins rentable pour eux) de sortir un premier tome avec le cross-over complet, plus la série conséquence suivi d’un deuxième tome avec les chapitres VS et les chapitres Infinites.

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Gwenpool, The Unbelievable, tome 5 : Lost i..

Ce tome fait suite à Gwenpool, the Unbelievable Vol. 4: Beyond the Fourth Wall (épisodes 16 à 20) qu'il faut avoir lu avant. il s'agit du dernier tome de la série qu'il vaut mieux avoir commencé par le premier tome pour pouvoir apprécier les références aux événements antérieurs, ainsi que la progression thématique. Il contient les épisodes 21 à 25, initialement parus en 2017/2018, écrits par Christopher Hastings (le scénariste depuis le début de la série), dessinés et encrés par Irene Strychalski (épisodes 21 à 23, avec une mise en couleurs de Rachelle Rosenberg) et par le studio Gurihiru (Sasaki & Kawano) pour les épisodes 24 & 25 qui en ont également réalisé la mise en couleurs. La couverture de l'épisode 21 a été réalisée par Paulina Ganucheau, et celles des épisodes 22 à 25 par le studio Gurihiru. Ce tome comprend également les couvertures alternatives réalisées par Mike McKone, Chip Zdarksy, Jen Bartel et Kamome Shirahama.



À New York, un jeune afro-américain descend dans le métro, passe les tourniquets et découvrent une centaine de serpents de différentes races en train de ramper vers la sortie. Il prend ses jambes à son coup et s'enfuit en courant. Peu de temps après, une équipe de police est sur place, dirigée par l'inspectrice Grey. Gwenpool surgit et indique qu'elle va s'occuper de la situation. Elle descend dans la station et se retrouve face à Massster et une centaine de serpents. Ne voyant rien venir et n'entendant plus rien, la police finit par descendre également et l'inspectrice Grey retrouve Gwenpool toute seule, sans trace de serpent. Elle indique qu'elle s'est occupée de tout. L'inspectrice Grey essaye de lui passer les menottes car elle est encore recherchée pour un certain nombre de crimes, mais son collègue ne s'en souvient plus. Gwen Poole rentre chez elle et sur le palier elle suggère au livreur de pizzas qui en porte une bonne demi-douzaine de lui confier plutôt que de sonner à la porte. Il ne suit pas son conseil et se retrouve face à une sorte de chien anthropomorphe à la fourrure violette, avec un joyau bizarre au milieu du front.



Tout en dégustant des parts de pizzas, Gwen explique à son ami Cecil qu'elle a une idée pour gagner de l'argent : se faire embaucher par les Avengers. Cecil lui explique qu'ils ne versent plus de salaire. En costume de Gwenpool, elle se rend dans le quartier de Bay Ridge à Brooklyn pour rendre visite à Vincent Doonan (un robot Doom) qu'elle trouve en plein démêlé avec Paste-Pot Pete (Peter Petruski). Gwenpool tire Doonan de ce mauvais en donnant l'impression de faire disparaître Paste-Pot Pete. En fait elle l'a fait basculer dans la dimension Gutter (= inter-case, ou caniveau). Sans le savoir, elle attiré l'attention de celui qu'elle souhaite rencontrer : Victor von Doom, mais dans sa version réformée Infamous Iron Man.



Lorsqu'il ouvre ce tome, le lecteur a conscience qu'il s'agit du dernier de la série, et du fait de sa nature, Gwen Poole finit par en avoir également conscience. Il n'est pas forcément enchanté de découvrir que les 3 premiers épisodes ne sont pas dessinés par Gurihiru ; par contre il l'est de voir que ce sont eux pour les derniers épisodes. Irene Strychalski avait déjà dessiné les épisodes 5 & 6 de la série, avec une forme de jeunisme pour les personnages et de perte de la saveur dérivative, du fait du choix de dessins tout public. Elle avait également dessiné plusieurs épisodes de la série Silk dans Silk Vol. 3: The Clone Conspiracy. Le systématisme du jeunisme s'est un peu amélioré puisque Paste-Pot Pete a vraiment l'air d'un adulte, le visage de Vincent Doonan porte la trace de son origine robotique, mais aussi des années passées. Il reste que la façon d'exagérer l'expressivité de Doom relève plus du dispositif comique que d'une description crédible. Si les décors ne sont pas aussi nets et aseptisés que ceux de Gurihiru, la dessinatrice fait l'effort de les représenter régulièrement et de leur donner des caractéristiques leur donnant de la consistance : les portillons pour l'accès au métro, les façades des rues du quartier de Brooklyn, les formations rocheuses du tunnel menant à la base secrète de Vincent Doonan, ou encore la reprise des pages des épisodes précédents pour la dimension du Gutter. Gwenpool continue de passer en dehors de la page du comics, et Strychalski a trouvé des solutions de mise en page pour donner à voir à ce phénomène très particulier de bris du quatrième mur.



Le lecteur retrouve le duo de Gurihiru pour les 2 derniers épisodes, ce qui semble normal du fait qu'il avait été le dessinateur des premiers épisodes. S'il est revenu pour le dernier, il y a fort à parier qu'il soit sensible aux caractéristiques de leur dessin : des traits fins et précis, une tendance marquée à dessiner des yeux un peu plus grands que la normale à Gwen Poole, des décors épurés (mais pas vide), un jeunisme appliqué aux personnages adolescents ou jeune adulte, des silhouettes élancées, un rose vraiment marqué pour le costume de Gweenpool, avec une allure très fille. Pour un lecteur jeune, cette utilisation de conventions visuelles sucrées dégage un parfum irrésistible. Pour un lecteur plus âgé, il apparaît que Gurihiru embrasse ces conventions sans retenue, mais aussi sans exagération, pour donner une forme d'innocence à leur personnage principal. Ce parti pris fonctionne très bien, indiquant que Gwen Poole reste un peu irresponsable et immature par certains côtés. Leurs dessins plus propres sur eux permettent à l'entrain de Gwenpool de s'exprimer avec franchise et candeur, sans retenue, rendant impossible d'y résister pour le lecteur.



Le titre du tome précédent (Au-delà du quatrième mur) indiquait déjà que le scénariste avait emmené son personnage plus loin que les remarques en coin de Deadpool, ou de She-Hulk du temps de John Byrne. Avec le titre du présent tome, il semble indiquer au lecteur que la pauvre Gwen Poole est perdue dans l'intrigue, comme si cette dernière avait perdu tout sens à force de briser le quatrième mur. En fait, il n'en est rien : Gwen Poole a décidé de renoncer à sa carrière de criminelle (elle en a mesuré les conséquences sur les autres dans le tome précédent) et d'utiliser ses pouvoirs pour faire le bien… et renflouer ses caisses. Pour ce faire, elle a décidé de neutraliser Doctor Doom, ce qui ne peut avoir comme effet que de diminuer sa capacité à faire le mal. Pas de chance : Doom est dans une phase de rédemption et est lui aussi passé du côté de la lumière. Puis dans les 2 derniers épisodes, elle a conscience qu'il ne lui reste que peu de pages avant l'arrêt de sa série, et elle fait en sorte d'apporter des conclusions satisfaisantes à des intrigues secondaires (essentiellement la situation des personnages secondaires, à commencer par Cecil), tout en s'interrogeant sur son devenir une fois que sa série sera terminée.



En effet Gwenpool s'est découvert des pouvoirs, en particulier celui de sortir des cases de la narration. Christopher Hastings continue donc de jouer avec le quatrième mur, mais sans pour autant mettre le scénario sens dessus dessous. Il ne fait pas le même choix que Grant Morrison dans la série 156389968X Animal Man, ou Dave Sim dans la série Cerebus : il ne se met pas en scène dans le comics. Gwen Poole reste consciente de sa condition de personnage de bande dessinée, avec toujours la conviction d'être un individu en provenance du monde réel, plongé dans un monde de comics (l'univers partagé Marvel) dont elle a lu des épisodes de nombreuses séries, et dont elle connaît les conventions narratives sur les bouts des doigts, ce qui lui a permis de maîtriser l'art de passer en dehors de la bordure des cases. Le scénariste s'en sert à nouveau comme dans le tome précédent, également avec un nouveau gag sur les bruitages. Mais il met aussi en scène d'autres façons de jouer avec la conscience d'être dans une bande dessinée : l'anticipation de l'arrêt de la série, ou encore un jet de sacs de lingot d'or sur plusieurs pages, très bien conçu et planifié.



Par ailleurs, la conscience d'être dans une bande dessinée ne résout pas tout pour Gwen Poole. Dans la première partie (épisodes 21 à 23), elle constate que Doctor Doom ne se laisse pas démonter par la révélation de l'existence d'une réalité supérieure. Sa présence est justifiée par l'existence préalable d'un de ses robots (Vincent Doonan) dans la série, et en plus c'est un personnage avec une grande expérience du voyage dans les dimensions. Pour couronner le tout, Gwen découvre qu'il n'est pas si facile que ça de se débarrasser d'un personnage mineur comme Paste-Pot Pete. Sa déconvenue lui rappelle que les personnages de fiction survivent bien plus longtemps que les vrais êtres humains. Elle est incapable d'en détruire un, ce qui est une limite qui s'applique également au scénariste. Hastings continue de s'amuser et de mettre à profit la nature plus réelle de Gwen Poole pour railler le fait que sa série aurait certainement connu plus de succès (et aurait duré plus longtemps que le numéro 25) si elle avait continué à être une supercriminelle ou une anti-héroïne, écornant ainsi au passage la préférence des lecteurs pour des protagonistes moralement compromis. Les deux derniers épisodes confrontent Gwen Poole à sa mortalité, à sa disparition des présentoirs dans les librairies spécialisées, à la fugacité de sa gloire, à son oubli probable à moyen terme, une fois passée la parution de l'intégrale. Dans le même temps, cette conscience d'absence de pérennité l'incite à remettre de l'ordre dans ses priorités et de consacrer son temps à des enjeux qu'elle juge importants, une belle façon de considérer la vie humaine, elle aussi contenue dans une durée limitée, entre la naissance et la mort.



Arrivée à la fin de la série, le lecteur éprouve un réel contentement que le scénariste avait un projet avec un objectif limité en termes du nombre d'épisodes. Contre toute attente, un personnage improbable s'est incarné au fil des épisodes, justifiant son existence et ne devant rien à son apparence trop mignonne ou à son nom trop proche de celui de Gwen Stacy et de Deadpool. Ce dernier tome apporte une conclusion satisfaisante à la série, avec un questionnement sur la pérennité des personnages de papier, mais aussi sur celle des êtres humains. La série a connu quelques bas du fait d'artistes pas toujours en phase avec le récit, mais le scénariste n'a pas démérité, faisant de Gwenpool un personnage à part entière, bien distinct de Deadpool, en développant le thème du rapport des personnages de fiction avec la réalité, à sa manière.
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Gwenpool, the Unbelievable, tome 4 : Beyond..

Ce tome fait suite à Deadpool HS nº2 (épisodes 11 à 15 + Gwenpool Holiday Special) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 1 à 20, initialement parus en 2017, écrits par Christopher Hastings, dessinés, encrés et mis en couleurs par le studio Gurihiru (Sasaki & Kawano) qui a également réalisé les couvertures.



Gwen Poole a décidé de céder à sa curiosité et de se rendre à l'adresse où habite ses parents dans le monde où elle vient. Elle est accueillie sur les marches par son frère Teddy qui lui ouvre la porte. Elle remarque immédiatement qu'il parle comme elle, avec des phylactères sur fond rose. Elle en déduit qu'il vient lui aussi du monde réel. Il la fait pénétrer à l'intérieur de la maison et il l'entraîne à sa suite dans un passage vers leur dimension d'origine. Ils sont effectivement de retour dans leur monde. Gwen se retrouve chez ses parents, et reprend sa vie banale de jeune adulte passant son temps à jouer à la console, et à se faire houspiller par sa mère pour qu'elle se trouve un petit boulot. De guerre lasse, elle finit par sortir et se rendre chez son vendeur de comics préféré. Il lui tend les comics qu'il lui a mis de côté conformément à sa liste, dont plusieurs numéros de Secret Wars et des séries dérivées. Par acquis de conscience, elle lui demande s'il a un petit boulot pour elle, et il répond par la négative comme d'habitude. Elle passe devant une nouvelle librairie où le titre d'un ouvrage (promettant de passer d'un monde à un autre) attire son regard. Mais elle est distraite par son frère qui passe par là.



En rentrant à la maison avec son frère, Gwen évoque son projet d'écrire un livre, mais savoir si le projet est encore assez mûr. Le soir, Gwen se fait à nouveau alpaguer, cette fois-ci par son père, toujours sur le sujet d'un potentiel job. Son frère la défend en disant qu'elle travaille un peu pour une étude sur le transfert non conventionnel d'information et l'inconscient collectif. Elle décide d'ailleurs de quitter la table du repas familial pour s'y rendre en soirée. Elle est suivie par son frère qui l'empêche de faire une bêtise avec un appareil technologique à l'usage indéterminé. Elle finit par accepter un emploi alimentaire comme serveuse dans un établissement de restauration rapide. Mais en revenant chez ses parents en métro, elle fait une découverte très troublante sur les phylactères.



Après un tome 3 calamiteux, le lecteur ne sait pas trop pour quelle raison il se lance dans la lecture du tome suivant si ce n'est qu'il est entièrement dessiné par le studio Gurihiru et que le titre promet encore plus fort que le précédent. Cette fois-ci, il ne s'agit plus simplement de d'évoquer comment les aventures de Gwen Poole s'intègre dans la continuité, mais de briser le quatrième mur (quand un personnage s'adresse au lecteur, ou se fait des observations sur les dispositifs narratifs qui le mettent en scène), et de passer de l'autre côté. Effectivement, Eddy Poole a entraîné sa sœur Gwen de l'autre côté du quatrième mur, et l'a même rapatriée dans la vraie réalité. Les artistes se retrouvent donc à représenter une réalité plus réelle que celle des superhéros Marvel. Tout au long de ces 5 épisodes, le lecteur retrouve ce qui fait la particularité des dessins de Gurihiru. Le visage des personnages reste particulièrement épuré (pas de marque de ride ou de texture de peau), avec des yeux un peu plus grands que la normale pour les rendre plus expressifs (une influence bien assimilée des mangas), et une forme de jeunisme y compris pour les parents d'Eddy et Gwen.



Dans les 3 premiers épisodes, le lecteur se rappelle que le studio Gurihiru peut fortement s'investir dans la représentation des décors. Toujours avec des contours délimités par des traits très fins, il décrit l'aménagement de la chambre de Gwen avec un luxe de détails, qu'il s'agisse de sa console avec son écran, des posters affichés (dont celui de Thor version féminine), des peluches dont celle de Captain America, de son mug Fantastic Four, d'un carton de pizza vide ou de sa collection de comics. Le lecteur accompagne ensuite Gwen au magasin de comics, spacieux et propre, puis dans le laboratoire d'étude avec un aménagement industriel crédible, ou encore dans le magasin de restauration rapide avec tous les équipements auxquels il peut s'attendre. Dans la mesure où les 2 derniers épisodes se déroulent dans une grande forêt, les dessinateurs réalisent des arrière-plans plus génériques, avec moins de détails, ne cherchant pas à rendre compte de la nature des espèces végétales.



Comme le titre du tome l'indique, Gwen Poole joue avec la nature de la réalité, et avec les barrières pouvant exister entre une bande dessinée et le lecteur. Le studio Gurihiru doit donc mettre en scène ces interactions. En particulier, Gwenpool se retrouve à plusieurs reprises à progresser dans un espace où le sol et les murs sont constitués de pages de comics, le sien en l'occurrence. Ils se servent de l'infographie pour reproduire ces pages, et les aligner pour former un sol, ou pour donner l'impression quelles virevoltent au gré d'une agitation désordonnée. L'effet spécial est très bien réalisé et permet de reconnaitre certaines de ces pages extraites d'épisodes précédents, tout en faisant ressortir les personnages au premier plan. Dans le même ordre d'idée, Gwen Poole interagit avec les phylactères, avec les cellules de texte et avec les bordures de case. L'artiste sait placer sur un même plan le personnage et les éléments qui l'entourent, y compris ceux qui relèvent de convention de la structure d'une page comme l'espace entre les cases, et ceux qui relèvent d'outils narratifs comme les bulles. Alors même qu'il n'y a pas de signes visuels distinctifs entre la Terre de l'univers partagé Marvel, et la Terre d'origine de Gwenpool, l'interaction entre les images aboutit à établir une relation entre les 2.



Grâce à la narration visuelle mignonne et rigoureuse du studio Gurihiru, l'histoire présente une bonne cohérence. Pourtant, Christopher Hastings se lance dans un exercice périlleux, conforme à la promesse du titre. Les 2 premiers épisodes sont dépourvus de superhéros, de supercriminels et même de Gwenpool, se concentrant sur la vie quotidienne civile de Gwen Poole. Il faut attendre le début de l'épisode 18 pour avoir apparaître des Sentinels dans le ciel, et pour voir passer The Thing, Doctor Strange, Squirrel Girl, Spider Woman le temps d'une case. Le scénariste réussit à convaincre le lecteur qu'il soit possible que Gwen Poole ait regagné sa dimension d'origine et qu'il lui faille se ranger des voitures et trouver un boulot alimentaire comme tout le monde. Il y a une forme de contrainte qui pèse sur elle pour qu'elle abandonne ses rêveries d'adulescente et qu'elle se plie à la banalité convenue du quotidien. Ayant ainsi réussi à faire douter le lecteur, Hastings continue en plaçant Teddy Poole dans une situation de témoin, assistant au carnage que commet sa sœur dans son costume de Gwenpool quand elle utilise une arme à feu pour abattre des hommes de main sans arrière-pensée, ni remord. Finalement, Gwenpool va se retrouver contrainte de reconsidérer ceux qu'elle ne voyait que comme des personnages de fiction dans un monde imaginaire, et de les envisager comme des individus à part entière. Ils n'existent plus uniquement pour son plaisir, comme autant de seconds rôles ou de figurants dans sa vie. Ils disposent d'une existence propre, leur conférant une importance identique à celle de Gwen.



Christopher continue d'emmener son personnage au-delà du quatrième mur quand elle commence à jouer avec les bordures des cases et avec les phylactères. La voilà en train de se déplacer dans l'envers du décor. Le scénariste sait utiliser cette propriété à des fins comiques, par exemple quand Gwenpool récupère la cagoule d'un homme de main dans la case adjacente pour masquer sa propre tête. Il sait aussi provoquer une mise en abîme alors qu'elle déplace les titres incrustés dans la page et les cellules de texte, ainsi qu'à déchirer la page. Elle voit les artifices de la réalité, elle a déchiré le voile d'illusions et elle est capable d'utiliser ces conventions. Libérée des illusions de la réalité, elle devient capable d'aller au cœur des choses. Dans les 2 derniers épisodes, Christopher Hastings continue de jouer avec la conscience que Gwen Poole a d'être dans un comics, mais en revenant au dispositif des tomes précédents, et en énonçant tout haut la raison pour laquelle le scénario va emprunter telle voie plutôt que telle autre, en particulier parce que Spider-Man (Miles Morales) ne peut pas mourir dans un comics aussi annexe que celui de Gwenpool.



Après un tome 3 peu réussi, Christopher Hastings retrouve le studio Gurihiru, réalisant des pages toujours aussi propres et nettes, avec une petite touche rose et féminine, mais aussi avec des visuels consistants et détaillés. Grâce à cette narration visuelle solide et consistante, les mises en abîme de l'intrigue fonctionnent à plein provoquant un phénomène réflexif chez le lecteur, mariant premier degré et métacommentaire, pour un récit très divertissant.
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Gwenpool, The Unbelievable, tome 2 : Head o..

Ce tome fait suite à Gwenpool, the Unbelievable Vol. 1: Believe It (épisodes 0 à 4, + Gwenpool Special) qu'il faut avoir lu avant pour comprendre les références faites aux événements antérieurs et la situation actuelle de Gwenpool. Il comprend les épisodes 5 à 10, initialement parus en 2016/2017, écrits par Christopher Hastings. Les épisodes 5 & 6 sont dessinés et encrés par Irene Strychalski, avec une mise en couleurs de Rachele Rosenberg. Les épisodes 7 à 10 sont dessinés et encrés par le studio Gurihiru qui assure lui-même sa mise en couleurs. Les 9 pages de retour dans le passé au début de l'épisode 8 sont dessinées par Danilo Beyruth & Tamara Bonvillain. Les couvertures sont réalisées par Stacey Lee (épisodes 5, 6 et 8) et par Helen Chen (épisode 7), David Lopez (épisodes 9 & 10).



Finalement tout s'est bien terminé puisque Gwenpool est à la tête de sa propre organisation criminelle M.O.D.O.K. qu'elle s'est appropriée après s'être débarrassé de MODOK lui-même et de quelques extraterrestres (des Teuthidan) traficotant dans la vente d'armes. Pour le même prix, elle a même récupéré la base secrète qui est un sous-marin. Elle a donc sous ses ordres Batroc (Georges Batroc), Mega Tony et The Terrible Eye (Sarah). Ils lui indiquent ce qu'elle doit faire ensuite : prendre contact avec leur mystérieux commanditaire pour qu'il leur confie leur prochaine mission, avec les rémunérations afférentes, ce qu'elle fait. Il lui demande de se présenter seule et discrètement chez lui. Elle se change donc en civil et prend le train de banlieue pour s'y rendre. Elle se rend compte qu'elle voyage dans le même wagon que Miles Morales. Elle lui adresse la parole en lui faisant comprendre qu'elle connaît son identité secrète et qu'elle est une grande admiratrice. Il s'en suit une explication délicate qui amène Gwenpool à faire équipe avec Spider-Man, suite à une explosion dans le lycée de Miles.



Suite à ce petit contretemps, Gwen Poole finit par se présenter à la porte du pavillon de banlieue du commanditaire. En patientant dans son salon pour qu'il arrive, elle taille la bavette avec le fantôme de Cecil. Un homme d'âge mûr entre dans la pièce et se présente comme étant Vinnie Doonan. Il souhaite engager Gwen Poole et son équipe pour qu'ils s'occupent d'éliminer les Teuthidan encore présents sur Terre à New York. D'une certaine manière ça tombe bien, puisque ces Teuthidan sont également à la recherche de Gwenpool qui a tué un des leurs (en fait c'est plus compliqué que ça) et qu'ils ont capturé un petit cochon rose habillé en Gwenpool qu'ils ont pris pour elle. Mais ils sont revenus de leur erreur et ont fait pression sur un commissaire de police pour que la tête de Gwenpool soit mise à prix. En outre, de la même manière que Gwenpool n'est pas ce qu'elle semble être, Vinnie Doonan non plus.



Sous réserve de ne pas être ulcéré par la création artificielle de ce personnage, le lecteur avait pu finir le premier tome sans déplaisir, et même en regrettant que le scénariste ne se soit pas plus lâché dans les métacommentaires et dans l'humour absurde. Pour ce deuxième tome, Gwen Poole reste toujours une jeune demoiselle, une adolescente pas forcément encore majeure, avec un franc sourire et une bonne humeur désarmante, sans aucun rapport avec Gwen Stacy, et sans lien direct avec Deadpool. Il s'agit donc d'une humaine normale et sans pouvoir qui a la particularité de venir de notre dimension dans laquelle elle lisait des comics Marvel ce qui lui procure un avantage qu'elle sait mettre à profit dans ce monde de comics Marvel. Ce tome comprend 2 histoires qui s'enchaînent : la première aboutissant à la rencontre de Gwenpool avec Spider-Man, la seconde consacrée à résoudre le conflit avec les Teuthidan. Bien sûr, Gwen est aux anges de pouvoir bénéficier d'un team-up avec Miles Morales. Mais le scénariste s'ingénie à montrer que les valeurs et le mode opératoire de Gwen ne font pas bon ménage avec ceux de Miles Morales. L'intrigue n'est pas bien épaisse (neutraliser Damian, le poseur de bombe du lycée) et l'intérêt réside dans les interactions entre Gwen et Miles.



Gwen fait tout ce qu'elle peut pour impressionner Miles Morales, tout en se rendant bien compte que si elle déclare franchement qu'elle vient d'une autre dimension et qu'il n'est qu'un personnage de comics pour elle, le résultat sera désastreux. D'ailleurs le résultat final de cette rencontre est désastreux. L'intrigue reprend son cours avec la deuxième partie dans laquelle Gwenpool doit faire face à plusieurs vaisseaux extraterrestres et les renvoyer chez eux, tout ça sans disposer d'aucun pouvoir particulier. L'intrigue est plus conséquente que celle de la première partie, et elle fait apparaître plusieurs personnages de l'univers partagé Marvel dont Tinkerer (Phineas T. Mason), une variation d'un supercriminel plus célèbre, et une version alternative de Squirrel Girl (Doreen Allene Green) le temps d'une scène se déroulant dans le passé. L'aventure retrouve une dimension plus grand spectacle, toujours mêlée à la dérision puisque l'apparition des vaisseaux extraterrestres se déroule dans une banlieue pavillonnaire.



Pour les 2 premiers épisodes, le studio Gurihiru a laissé la place à Irene Strychalski, une jeune dessinatrice. Elle réalise les contours des formes avec un trait plus épais, des exagérations qui restent cantonnées aux visages, et un degré de détails très fluctuant en fonction des cases et des séquences. Le lecteur éprouve la sensation de dessins tout public, avec une forte propension au jeunisme pour les personnages, et des expressions de visage exagérées comme dans un dessin animé pour la jeunesse. En outre, Miles et Gwen ont des bouilles bien rondes, avec des expressions d'enfants, plus que d'adolescents, et la direction d'acteur fait également plus penser à des enfants. Les décors décrivent un monde un peu simplifié, mais varié. De temps à autre, le lecteur peut se projeter dans certaines cases plus fouillées comme la rame de métro, la bibliothèque avec ses bibelots dans le bureau de Vinnie Doonan, le bazar dans la chambre de Gwen, ou encore l'atelier de travaux manuels dans le lycée de Miles Morales. L'artiste effectue des changements d'angle de prise de vue très réguliers, ce qui donne plus de dynamisme à ses pages. Le lecteur lit 2 épisodes tout public, plus particulièrement destinés aux enfants, sans ironie ou prise de recul, sans touche d'absurde, mais sans condescendance ou niaiserie non plus.



Le lecteur retrouve le studio Gurihiru pour les 4 épisodes suivant, à savoir Chifuyu Sasaki & Naoko Kawano, les 2 artistes qui composent ce studio. Le ton de la narration visuelle change dès la première page, avec l'attaque d'une demi-douzaine d'extraterrestres chacun sur leur plateforme volante, tirant pour essayer d'atteindre un petit cochon en train de s'enfuir dans la rue, portant un costume de Gwenpool. Le dessin est très propre sur lui, avec des traits de contour fins et précis, et une exagération dans l'angle de la prise de vue, qui insiste sur l'absurde de la situation. Les dessins restent tout public, immédiatement lisibles même si la densité d'informations visuelles a augmenté de manière significative. Les 2 dessinatrices profitent de chaque occasion pour montrer Gwen Poole se conduisant de manière enfantine, en exagérant son comportement. C'est ainsi qu'à la fin de l'épisode 7 elle plonge sa tête dans son sac à dos en forme de requin pour essayer de se cacher comme une autruche, que dans l'épisode 8 Batroc se met à sautiller sur une table, qu'on retrouve le petit cochon attaché dans un salon dans l'épisode 9, ou qu'on fait la connaissance d'un couple de personnes à la retraite plus patachons que nature dans l'épisode 10. Chifuyu Sasaki & Naoko Kawano embrassent la fibre absurde du personnage pour placer un dessin loufoque à bon escient chaque fois qu'une séquence s'y prête.



Les dessins du studio Gurihiru participent beaucoup à la tonalité de la narration. Les 2 artistes utilisent régulièrement des couleurs claires et gaies, à commencer par le rose du costume de Gwenpool, mais aussi pour le bleu clair de la peau des extraterrestres Teuthidan. Cela donne une impression de récit destiné aux enfants, mais aussi d'ambiance pop un peu sucrée, d'entrain enfantin. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut l'apprécier comme une forme de parodie, ou alors s'agacer de cette façon de fétichiser la fausse candeur de Gwenpool. La finesse des traits de contour donne une impression de lisibilité très facile et dessins peu étoffés. Mais s'il prend un peu de recul, le lecteur se rend compte que chaque environnement est représenté avec un bon niveau de détails, nettement supérieur au strict nécessaire, parfois avec l'aide d'un logiciel de modélisation 3D. dans ces 4 épisodes, la narration visuelle se fait plus malicieuse, participant à la loufoquerie du récit.



Effectivement, Christopher Hastings raconte des aventures, avec une intrigue assez linéaire et claire, aboutissant à un dénouement qui n'est pas forcément celui qu'envisageait le lecteur. Il campe des personnages un peu consistants et bien distincts, sans se lancer pour autant dans une étude de caractère. Il se sert de la nature de Gwenpool pour jouer à briser le quatrième mur, et pour faire dérailler la logique du récit, quand le personnage fait remarquer un artifice narratif. Alors que Gwenpool semble loufoque et inoffensive, elle estime qu'elle agit dans un univers fictif, et qu'elle peut donc se lâcher puisque finalement ses actions n'ont pas de conséquences réelles. C'est ainsi qu'elle n'hésite pas à utiliser des armes à feu pour tuer, au grand dam de Miles Morales. Elle pervertit ainsi son image d'héroïne pure et rose. Ne pouvant pas se montrer convaincante quant à son origine vis-à-vis de Miles, elle n'hésite à prétendre qu'elle a obtenu des secrets de la part d'un Watcher à l'agonie, le scénariste tournant ainsi en dérision un deus ex machina bien pratique dans des séries classiques. Un peu plus tard, elle se rend compte qu'elle connaît l'identité du poseur de bombe dans le lycée parce qu'elle l'a lue dans un comics d'Ultimate Spider-Man, élément cohérent avec sa nature. Son utilisation de ses connaissances lui permet d'établir des constats qui ne sont pas accessibles aux autres personnages. C'est ainsi qu'elle a l'idée d'affubler un petit cochon d'un costume de Gwenool, parce qu'elle sait que ces extraterrestres sont racistes, et incapables de distinguer une race terrienne d'une autre, fusse entre un humain et un animal. À d'autres moments, elle peut expliquer à un personnage que les événements ne vont pas se dérouler selon tel schéma parce que ça ne fonctionne pas comme ça dans un comics. Ainsi le scénariste n'utilise pas sa capacité à briser le quatrième mur de manière aussi basique dans celle de Deadpool, et le résultat est plus drôle que dans un comics dudit personnage.



Alors que le lecteur n'était pas entièrement conquis par le premier tome, il a du mal à résister à l'envie de retrouver ce personnage amoral et irresponsable. Il découvre avec plaisir la rencontre un peu artificielle entre Miles Morales et Gwen Poole, souriant de temps à autre. Il se rend compte que le retour du studio Gurihiru pour les épisodes 7 à 10 améliore la qualité de la narration, en particulier pour la fibre absurde, et que Christopher Hastings est conscient qu'il peut tenter plus de choses dans le registre de l'absurde et du métacommentaire, avec une sensibilité plus amusante et plus fine qu'un comics de Deadpool.
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2012, et constitue un épilogue à Avengers Vs. X-Men (en abrégé AvX) qu'il vaut donc mieux avoir lu avant. Tous les scénarios sont de Kieron Gillen. L'épisode 1 est dessiné et encré par Tom Raney. Le 2 est dessiné par Steve Kurth et encré par Allen Martinez. Le 3 est dessiné par Scot Eaton et encré par Andrew Henessy. Le 4 est dessiné par Mark Brooks et encré par Andrew Henessy. Le 5 est dessiné et encré par Gabriel Hernandez Walta.



Logan a décidé d'emmener les élèves de l'école Jean Grey (inaugurée dans Wolverine & the X-Men 1) au Wakanda pour aider la population. T'Challah lui refuse l'autorisation de se poser. Scott Summers est détenu dans une prison gérée par une entreprise privée, avec d'autres détenus ordinaires (à la fois de par les crimes ou délits commis, et par le fait qu'il s'agit d'homo sapiens, et pas de mutants). Hope Summers prend congé des Avengers. Steve Rogers essaye de convaincre Logan d'aller parler à Scott Summers pour que ce dernier indique où se trouvent les autres membres de l'équipe Extermination (constituée dans Uncanny X-Men 1). Abigail Brand (responsable de l'organisation SWORD) se défie des Avengers et des X-Men, pensant que l'un d'eux renseigne Summers, en sous-main. Dans la clandestinité, d'autres mutants de premier plan s'intéresse au sort de Cyclops.



Du fait de l'ampleur des événements survenus pendant AvX, les responsables éditoriaux ont estimé qu'il fallait une série de transition "AvX consequences" pour que les relances des séries dans le cadre de Marvel NOW! puissent démarrer dans le vif du sujet sans avoir à gérer cette transition, ou à la répéter dans chaque nouvelle série. Il revient à Kieron Gillen de mettre en musique cette lettre de mission peu excitante.



Le premier épisode laisse supposer qu'à nouveau Kieron Gillen s'accommode fort bien des contraintes et s'en sert pour nourrir son scénario. Scott Summers subit le discours du gestionnaire de la prison qui lui explique pourquoi il se retrouve dans une prison privée et comment cette entreprise effectue une mission de service public en s'assurant de la détention de ce mutant dans des conditions de coût raisonnables. Le procédé exposé tient la route, le discours est réactionnaire comme il faut, sans exagération qui en ferait une caricature idiote. Gillen intercale des scènes de dialogue entre différents protagonistes majeurs d'AvX qui permettent de faire le point sur l'état de leur relation, et les actions qu'ils comptent mettre en oeuvre suite aux responsabilités des uns et des autres. Les dessins de Raney sont fonctionnels (un peu influencés par Francis Leinil Yu), sans image marquante, mais avec un niveau de détails satisfaisant. Le lecteur pourra quand même trouver à redire sur la laideur des visages féminins.



Dans le deuxième épisode, Logan et Scott se retrouvent face à face pour une explication assez franche, la tension monte, le lecteur découvre petit à petit les intentions des 2 hommes. Il s'en suit un épisode intense, chargé en émotion et en bilan. La mise en scène de Kurth est assez travaillée pour donner de la vie à ce long dialogue, même si les décors ne l'intéressent pas.



Et puis, durant les 3 épisodes suivants, Gillen déplace les pions pour arriver à la disposition finale qui lui a été imposée, sans réussir à impliquer le lecteur dans les convictions des uns et des autres. Chaque scène n'a plus comme objectif que de montrer tel personnage rencontrer tel autre pour un bref échange sur leur position respective, sans aucune implication pour le lecteur. Abigail rabroue les Avengers, 2 pages et c'est terminé avec pour seul résultat de savoir que l'organisation SWORD reste indépendante. Abigail Brand contacte un autre mutant : 2 pages et 1 pion a été rajouté sur l'échiquier découvrant 2 des cases qui l'entourent. Ces différentes scènes s'ajoutent les unes aux autres pour donner une image assez complète du positionnement respectif des différentes factions et de comment elles se considèrent, mais il n'y a plus d'empathie du lecteur pour ces personnages réduits à l'état de pion. Gillen remplit sa mission : le lecteur a bien compris la logique qui mène d'AvX à Uncanny X-Men (version Marvel NOW!, par de Bendis et Bachalo). Mais ce cheminement n'avait rien de très palpitant, ni en termes humains, ni en termes d'action. Les 3 autres dessinateurs assurent une prestation correcte et fonctionnelle. Il faut attendre le cinquième épisode et Gabriel Walta pour voir apparaître un peu de personnalité dans les dessins pour un résultat intéressant, mais pas toujours convaincant.



Les 2 premiers épisodes laissent supposer que Kieron Gillen va être capable de dépasser le niveau de la minisérie servant uniquement à relier AvX à plusieurs nouvelles séries de l'opération Marvel NOW!, grâce à des dialogues révélateurs des tensions, des sentiments contradictoires et des allégeances cornéliennes. Les dessins sont assez banals, mais d'une qualité suffisante pour ne pas saboter le plaisir de la lecture. Et puis pour les 3 épisodes suivants, Gillen se contente de relier les points dans un diagramme, sans retrouver l'intensité du début, avec des dessinateurs faisant un travail correct sans plus. Il est vraisemblable que cette minisérie ne sera indispensable que pour les Uncanny X-Men de Bendis. Elle devrait avoir peu d'incidence sur Uncanny Avengers de Rick Remender, Avengers de Jonathan Hickman, All-new X-Men de Brian Michael Bendis et Cable and X-Force de Dennis Hopeless, Uncanny X-Force de Sam Humphries (... et toutes les autres).
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Loki : Votez Loki

Loki president? Loki president? Loki president?

Et si à force de le dire cela pourrait convaincre les électeur et Loki lui même...

C'est peu probable mais quand on voit le passé passé de l'Amérique en terme de Président... C'est tout de suite plus plausible.

Le récit est une satire de la politique américaine plutôt réussie mais qui ne va pas au bout. Il n'y a pas de finalité et c'est donc décevant.

Graphiquement c'est pas top. Les dessins font vieillots.

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All-new Deadpool, tome 6

Rien ne va plus entre Deapool et son épouse Shiklah. D ailleurs la belle démone a décidé de réduire l'espèce humaine en esclavage. Notre mercenaire vedette va devoir s allier à d autres héros pour mettre fin à cette menace.

Un tome très rythmé et drôle composé de plusieurs épisodes des séries Deadpool, Spiderman / Deadpool ou Deadpool & the mercs for money. Ce mini-event permet de donner un second souffle au personnage de Shiklah qui était en perte de vitesse.

Du Deadpool comme on l'aime.
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Deadpool / Spider-Man

Alors que Spider-Man et Deadpool ont actuellement leur propre série à eux, Panini Comics nous propose de revenir sur quelques moments qui ont forcé le tisseur et le mercenaire disert à faire équipe. C'est donc sous la forme d'un beau Marvel Deluxe que nous pouvons apprécier ces trois histoires publiées entre 2011 et 2014 qui mettent en scène les deux protagonistes, tantôt alliés, tantôt rivaux, pour le plaisir de Deadpool et au grand dam de Spidey.

Le première histoire nous montre un Spider-Man traqué et harcelé par Le Caméléon. Ce dernier arrive à droguer l'Araignée, mais Deadpool entre en scène pour mettre son camarade à l'abri avant de décider de piéger à son tour le Caméléon en portant le costume du Tisseur le temps d'une journée.

Avec un dessin moderne et très dynamique, on découvre un Spider-Man en difficulté alors qu'il doit une nouvelle fois faire face à son premier ennemi historique. On prend autant de plaisir à voir Deadpool endosser le costume de l'Araignée que lui-même en agissant comme son idole. Si cette première partie est assez courte, on arrive quand même à y trouver une pointe de complicité entre les deux héros...
Lien : http://pugoscope.fr/2176-dea..
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Deadpool (v2) n°9 Fear Itself (1/2)

En dehors des arcs de Deadpool, Fear Itself se targue d'une histoire plus global. Et Deadpool ne fait ici que figure vendeuse...



Car, en aucun cas, cette histoire ne lui est dédié. Il en occupe bien les deux premiers chapitres mais céde ensuite sa place à Spider Man, à Wolverine, et ne revient qu'avec la X-Force, dans un rôle secondaire. Ce qui n'empêche pas tout cela d'être trés sympathique. D'autant que chaque personnage a son propre style graphique et que les histoires mettent en avant, forcément, La peur. La partie Spiderman est ainsi vraiment réussis et prenante, la partie Wolverine m'a paru moins intéressante, et le style moins agréable à l'oeil.



Reste 264 pages trés agréables, parfois même franchement drôle ou effrayante. Un bon petit morceau donc.
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Marvel Next Gen : Je suis Groot

J'adore Groot, alors quand je suis tombée sur ce livre ...l'histoire est sympa, une histoire grootesque bien sûr, le graphisme est vraiment bien. Je lis rarement des BD, mais ...je s'appelle Groot.

Et puis... je s'appelle Groot, parce qu'il fallait 250 caractères
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Fear itself : Deadpool & cie

Le résumé m'avait donné envie et finalement, j'ai été un peu déçue.

Je savais qu'il s'agissait d'un recueil de plusieurs histoires avec un thème commun: des marteaux tombés du ciel qui transforment les gens en méchants. Le tout avec Deadpool. Bon finalement, il apparait seulement dans deux histoires sur les quatre. Et celle qui lui est dédiée n'est pas si bien que ça. Je l'ai trouvé plutôt plate, avec un humour pas top et un méchant médiocre. Mais les trois autres histoires relèvent le niveau. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la seconde, avec Spiderman. Je l'ai trouvé très intéressante et avec une bonne ambiance. Limite un peu trop courte.

Pour les deux autres il s'agissait de la X-Force et de Wolverine. Je les ai bien aimé, elles m'ont surtout permis de découvrir de nouveaux personnages et de voir ceux que je connaissais déjà en comics. J'ai beaucoup aimé les répliques de Deadpool dans celle de la X-Force, là j'avais l'impression de le retrouver !

J'ai tout de même apprécié ce livre. Mais je trouve dommage que les histoires soient décousues. J'ai l'impression d'avoir loupé quelques détails et d'arriver au beau milieu de l'action.
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Loki : Votez Loki

3.75



«Loki a de multiples facettes. C'est un dieu, un menteur, un frère, un fils, un criminel, et même un héros. Et il veut ajouter une ligne à son curriculum vitæ : président des États-Unis d'Amérique ! Grâce à son bagou, ses pouvoirs divins et un institut de sondage infaillible, Loki fait rapidement pencher l'opinion publique en sa faveur.» Ça vous rappelle quelque chose ?



Christopher Hastings (scénario), Langdon Foss et Paul McCaffrey (dessin) nous proposent une satire politique dans laquelle l'élection de Loki est si peu probable qu'elle en devient presque crédible. L'intrigue se concentre essentiellement sur la campagne électorale de Loki. Le récit, malgré tout le côté super héros,demi-dieu reste assez réaliste, il présente des détails précis et les étapes clés d’une élection présidentielle, ce qui en fait une critique toujours plus acerbe de la politique actuelle et de la société américaine.



Même si je ne suis pas fan du graphisme, le traitement très caricatural des expressions du visage sert tout à fait le propos. (On peut facilement faire le parallèle avec les caricatures,satires journalistiques.)



La BD fait véritablement écho au déroulement des élections présidentielles américaines de 2016 (sa date de parution aux États-Unis).

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Marvel Next Gen : Je suis Groot

Une chouette petite histoire Marvel. Les personnages sont attachants, les illustrations sont très belles, l'histoire est prenante et se lit très rapidement. Un comics sur un personnage que je ne connaissais pas beaucoup avant. Bref, une chouette découverte.
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Loki : Votez Loki

Votez Loki est un album qui mérite le coup d’œil. Même si le message de l’album est aujourd’hui connu et anticipé, il n’empêche qu’il reste efficace et d’actualité.
Lien : https://www.actuabd.com/Vote..
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

¿Qué sucede al gran Cíclope luego de su aparatosa derrota y sobre todo de los crímenes cometidos por él cuando tuvo el poder de un Dios de la mano de la Fuerza Fénix? La respuesta está en este libro, que contiene 4 números de buena calidad tanto argumental como ilustrativa.Recuerdo los días de tensión luego de la tragedia para Cíclope, de héroe a villano, de gran líder a haber caído en lo más bajo quizás de toda su vida. Llega a la cárcel por primera vez y ahí pasa un conjunto de aventuras, nos hace pensar que quiere deprimirse y dejarse llevar pero al final como siempre renace con una nueva idea, la revolución.
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Gwenpool, tome 1

Gwenpool c'est l'incarnation parfaite de ce qui peut arriver quand une idée totalement ridicule commence à prendre vie. Cette "héroïne" tout droit sortie d'un univers parallèle a lu des comics toute sa vie et connaît tous les secrets et travers des héros Marvel. Un talent qu'elle met à contribution pour devenir..... une sacrée veinarde qui se sort de situations de plus en plus tordue. Un côté ni queue ni tête dans un environnement hyper coloré. Gwenpool va d'ailleurs rencontrer des personnages souvent délaissés par les scénaristes actuellement : Modok, Batroc.

Elle et son équipe forment un groupe de joyeux inconnus qui donnent beaucoup de pep's. Drôle et inventif si vous avez envie de sortir un peu des sentiers battus.
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Marvel Legacy : Deadpool nº1

"DeadPool Legacy Tome 1" chez Panini Comics (@paninicomicsfra)



Synopsis (à moitié) : 



"Les séries Cable, Spider-Man/Deadpool et Deadpool changent de cap ! Et Gwenpool est toujours là."



J'avoue les synopsis sur la série "Legacy" sont un peu léger mais bon heureusement que votre serviteur est là pour développer...ou pas on verra bien.



J'attaque donc cette fois-ci la partie consacrée à notre cher et flamboyant ami : DeadPool, qui après les événements survenus dans "Secret Empire" (eh oui encore, faut vraiment que j'en parle ici) se retrouve de nouveau black-listé par tous les héros, dont #Spiderman et retourne dans ses mauvais travers. Au passage, il a bossé pour le Captain made in Hydra donc la situation se comprend bien. Notre cher ex-héros et meilleur pote de #spidey va partir pour une nouvelle aventure, avec le peu de copains qui lui reste, déjantée et loufoque, caractéristique de la folie de monsieur Dead. Il kidnappe pour cela notre homme-araignée afin de lui démontrer, que oui il a bossé pour l'#EvilCap mais qu'il essaye de se faire pardonner et de prouver qu'il a changé ou qu'il va changer. Voilà en gros pour l'histoire.



N'ayant pas lu énormément de comics sur DeadPool et ayant vu les deux films, je découvre avec délectation les aventures de l'un de mes personnages préférés de l'écurie #Marvel dans la saga "Legacy". Va falloir que je m'y mette sérieusement car j'ai adoré l'ambiance de l'histoire, la narration faite en direct par Monsieur D et surtout le personnage en lui-même car rien qu'avec ça vous passerez un moment mémorable où votre santé mentale sera mise à dure épreuve. En effet, DeadPool est totalement déjanté, fou, sadique, brute de décoffrage, vulgaire mais tellement bon et puissant. Je continuerai avec plaisir cette série et j'ai d'ailleurs les trois prochains tomes en lecture. A suivre pour un nouveau post prochainement.



Note : 17/20.



Comme toujours suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta pour ce blog à retrouver sous le #nametag : yradon4774



See you soon sur les ondes...
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Deadpool / Spider-Man

Mon avis :



L’histoire : L’histoire se découpe en trois récits. Dans le premier Spider-Man va se voir obligé d’accepter l’aide de Deadpool pour affronter le Caméléon. Ce dernier est en train de rendre fou notre araignée favorite en changeant d’apparence constamment et en l’attaquant par surprise. Fort heureusement pour lui – enfin je pense que c’est heureusement, mais ça dépend du point de vue – Deadpool est là et va lui prêté main forte. Pour le meilleur et… le pire. J’ai vraiment apprécié cette courte histoire grâce à l’humour de Deadpool, mais aussi au contexte. C’est assez drôle de voir un Spider-Man dans ses derniers retranchements près à s’en prendre à n’importe qui.

La deuxième histoire se découpe elle-même en trois parties. Nous découvrons Spider-Man et Deadpool accompagné de Bruce Banner, alias Hulk. Nos trois héros vont ce retrouvés dans une réalité différente et vont rencontrer… leur double tout simplement. Au début nous suivons Spider-Man, puis dans la seconde partie Deadpool et enfin Bruce Banner. J’ai beaucoup aimé la manière dont est menée cette histoire-là. Nous suivons chaque héros l’un après l’autre, mais avec les deux autres qui s’en mêle à un moment donné. C’était vraiment intéressant de voir ce qu’aurait pu devenir nos trois héros si un seul détail de leur vie avait changé.

Et enfin nous avons comme dernière histoire nous avons un Spider-Man en mauvaise posture car Hypno-Disco essaye de contrôler son esprit à des fins mystérieuses. Mais pour l’aider, la providence lui envoie Deadpool, mais comme toujours avec lui il faut faire attention. Cette histoire était totalement décalée, que ce soit dans le « rêve » de Spidey ou quand il en sort. Il faut le dire les auteurs se sont lâcher avec cette courte histoire et cela permet à Deadpool de s’en donner à cœur joie.



Les personnages : Nous retrouvons ici plusieurs facettes de Spider-Man. Un sur les nerfs, un autre qui fait face à un double différent de lui et un dernier qui est en plein délire. J’ai trouvé ça intéressant surtout que dans le fond on a toujours le Spider-Man classique et blagueur que j’adore.

Deadpool est lui fidèle à lui-même à chaque instant, bien qu’il est son petit moment de gloire car oui, même si c’est parfois par accident, il lui arrive d’être un véritable héros. En dehors de ça il reste décalé, totalement fou et schizophrène pour notre plus grand plaisir.

J’ai bien aimé voir Bruce Banner, même si c’est loin d’être un personnage que j’apprécie. Ni lui, ni Hulk ne font partit des personnages que j’aime, mais ça reste intéressant de les voir. Lui et son double, car ils ne sont là que dans la deuxième histoire, sont très différent et comme pour Spider-Man et Deadpool, c’était vraiment très drôle à voir.

En dehors d’eux on aperçoit pas mal d’ennemi, dont certain que je ne connaissais pas du tout. Mais entre autres nous voyons Victor Von Fatalis, Kraven, le Bouffon Vert ou encore Venom. Après je ne vous en dis pas plus sur eux car il est bien plus drôle de les découvrir par soit même.



Point fort : Avec Spider-Man et Deadpool réuni, l’humour ne peut qu’être présent. Et là ça ne manque pas. Situation loufoque et réaction dingue sont plus qu’au rendez-vous. Après plus que ça j’ai aimé le fait de pouvoir lire ces trois histoires sans me dire « mince je n’ai pas la référence ». Alors bien sûr à un ou deux moments je me le suis dit, mais c’était par rapport à des détails et pas par rapport aux histoires principales.



Point faible : Rien à dire en dehors de mon manque de connaissances perso qui reste dommage, mais rien de dramatique encore une fois. Et aussi le fait que ce soit si court… Dans Spider-Man/Deadpool j’ai la chance de me dire qu’une suite arrive dans deux mois. Mais là… Non, c’est un tome unique. Mais je ne désespère pas, je retrouverai bien assez vite mes deux héros favoris !

Le seul autre point faible que je pourrais trouver, mais encore une fois c’est très personnel, c’est le style graphique. J’ai moins aimé les dessins là par rapport aux comics Spider-Man/Deadpool. Après c’est juste un détail qui ne m’a pas empêcher de profiter de chaque page.



Avis global : Une bonne tranche de rigolade c’est ce que je recherchais en achetant ce comics et le contrat est plus que remplis. J’ai adoré suivre ses trois histoires et comme pour l’autre comics sur ces deux héros que j’ai lu ça m’a vraiment envie d’en lire d’autre. Donc je sais que dès que je le pourrais je vais me mettre dans les comics Deadpool et Spider-Man, plus d’autre au fur et à mesure.
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..
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Deadpool (v2) n°9 Fear Itself (1/2)

Des marteaux tombent du ciel donnant à celui qui le reçoit des pouvoir exceptionnels. Evidemment ça devient très vite l'anarchie, et Deadpool est au milieu de tout ça dans sa posture d'anti-héros, mais là il a carrément l'air ridicule. Je n'ai pas aimé cette histoire.
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Deadpool (v2) n°9 Fear Itself (1/2)

Même Deadpool est touché par Fear Itself. Enfin... à peu près.

Le premier épisode est la suite du run de Daniel Way qui est bien antérieur à Fear Itself et je dois dire que la conclusion de l'aventure avec Bong est bien drôle. Il faut dire que la barre n'était pas très haute étant donné les mauvais arcs précédents de Way sur Deadpool.



Mais je vous parlais de Fear Itself, car justement, le deuxième épisode est tiré d'une mini-série spécialement consacrée à cet événement Marvel. Un épisode totalement barrée avec un scénariste dont c'est le premier comics papier d'après C. Grasse. Plutôt réussi, avec quelques moments vraiment très drôles, il est je pense nécessaire, toutefois, de prendre quelques substances illicites pour parfaitement y entrer. Le dessinateur est parfaitement en phase avec le scénario.



Un moment de détente bien sympa,
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