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Critiques de Christopher Yost (54)
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X-23 OMNIBUS VOL. 1

Cet omnibus est l’un des meilleurs que j’ai pu lire dernièrement.

Malheureusement trop inconstant pour mériter son 5 étoiles.

Les histoires sont toujours bonnes et le personnage est compris et bien développé (en même temps c’est facile quand on est le créateur et que l’autre personne qui prend le relais s’appelle Liu) mais les dessins … j’ai eu beaucoup de mal avec certains qui dépeignent Laura (encore adolescente) d’une façon très (trop!) sexy et qui n’apporte rien à l’histoire !

Ses différents team up (gambit, jubilee) sont excellents !

Laura a grandi tout au long de ses aventures pour enfin prendre son propre chemin !

Cet omnibus étant un volume 1, j’ai hâte d’avoir la suite !
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X-23, Tome 1 : Target X

un dessin magnifique, ca envoie du lourd !
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X-23, Tome 1 : Target X

X-23, est un clone, l’échantillon numéro 23, créé à partir des cellules de Wolverine par le projet Arme X et qui a été entrainé dès son plus jeune âge à combattre pour devenir une véritable machine à tuer. Cette super-héroïne appartenant à l’univers de Marvel Comics apparut pour la première fois en comics dans NYX #3. Cette mini-série va dévoiler les origines de X-23 en relatant l’histoire de ce personnage entre son évasion du complexe de l’Arme X et son apparition dans la série « NYX » et son intégration dans l’équipe des new X-men.



C’est au travers d’un interrogatoire conduit par Matt « Daredevil » Murdock et Captain America dans les locaux du S.H.I.E.L.D., que le passé de « X-23 » sera révélé. Une structure narrative sous forme de flashbacks qui va lentement regrouper toutes les pièces du puzzle des origines de cette jeune femme qui détient les mêmes pouvoirs que Wolverine.



Grâce à un développement psychologique efficace du personnage, le lecteur va vite s’attacher à Laura Kinney et découvrir que derrière ses griffes rétractables en adamantium, se cache une jeune fille torturée par un passé douloureux. Une jeune fille sensible dont les douleurs psychologiques ne guérissent malheureusement pas aussi vite que ses blessures physiques. Malgré l’abondance d’action, les auteurs parviennent donc également à insuffler pas mal de profondeur et d’émotion à leur récit. Le dessin et la colorisation informatique collent parfaitement au dynamisme de ce premier tome.



Un excellent premier tome qui ne nécessite aucune connaissance préalable du personnage.
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X-force

Ce recueil regroupe 2 tomes VO.



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- Angels and demons - Les aventures décrites dans ce tome se déroulent après Messiah Complex. Cette partie regroupe les numéros 1 à 6 de la série mensuelle.



Tout commence quand Cyclops demande à Wolverine de reformer X-Force pour accomplir des missions trop sales pour les X-Men. Logan refuse et décide de faire le sale boulot à lui tout seul. Mais les autres mutants pressentis pour l'accompagner ne l'entendent pas de cette oreille ; ils se joignent à lui. Il s'agit de James Proudstar (Warpath), Laura Kinney (X-23) et Rahne Sinclair (Wolfsbane). Leur mission est de poursuivre le groupe des Purifiers pour mettre fin à leurs agissements. Malheureusement ces derniers ont beaucoup d'avance et ils réussissent à s'emparer des restes de Bastion pour les greffer sur la carcasse de Nimrod. Bastion prend alors la tête de ce groupuscule extrémiste et enrôle vivants (Donald Pierce, Leper Queen) et morts (Cameron Hodge, Bolivar Trask, et Graydon Creed) pour éradiquer les mutants.



Le scénario est enraciné dans les aventures des mutants datant des années 80 et du début des années 90. Il vaut mieux posséder une solide connaissance de l'historique de cette période (The Right, Phalanx, les différents modèles de Sentinels, Friends of Humanity, Upstarts) pour apprécier tous les détails du scénario et les motivations des principaux antagonistes. Les scénaristes font la part belle à l'action, sanglante de préférence. Wolverine et X-23 utilisent leurs griffes pour couper et déchiqueter, le couteau de Warpath n'est pas là pour décorer, et les dents de Wolfsbane sont utilisées comme une arme redoutable. Pour autant ils arrivent à inclure des moments plus personnels (le sort du père de Rahne) ou un recul relatif par rapport aux atrocités commises (le prix à payer par cette équipe de tueurs).



Le dessinateur combine à la fois des dessins traditionnels avec une utilisation vraiment maîtrisée de l'ordinateur. Ce mariage lui permet d'enrichir ses crayonnés par des textures très sophistiquées, des effets spéciaux utilisés avec intelligence et une palette de couleurs riche et subtile.



Ce tome n'est pas pour les enfants : le niveau de violence très graphique le classe dans une catégorie presque gore. Le scénario est truffée de références assez pointues à l'historique des X-Men et des New Mutants (résurgence du Magus, le père de Warlock). L'action est le moteur de cette histoire. 2 points empêche ce recueil de décrocher une cinquième étoile : (1) le dessinateur a de gros problèmes de proportions dans les torses et les tailles de ses personnages et (2) la fin de l'histoire est trop ouverte car elle ne sert que d'installation du statu quo de cette nouvelle série. 4 étoiles.



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- Old Ghosts - Cette partie regroupe les numéros 7 à 11 de la série mensuelle.



Cameron Hodge apparaît à la télé pour révéler qu'il n'était pas mort mais juste dans un programme de protection des personnalités en danger. Il recommence à assimiler les mutants à une menace terroriste implantée sur le sol des États Unis, alors qu'il est manipulé comme une simple marionnette par Bastion. Mais contre toute attente, la nouvelle mission de X-Force confiée par Cyclops concerne le Vanisher (Telford Porter) qui a mis la main sur une éprouvette contenant le Legacy Virus : X-Force doit récupérer l'éprouvette en question à tout prix. Pendant ce temps là, James Proudstar (Warpath) est confronté à un nouveau Demon Bear (initialement un ennemi de Danielle Moonstar dans New Mutants) et le Ghost Rider vient lui prêter main forte. Enfin, l'une des conséquences du tome précédent est révélée : l'impossibilité pour Rahne Sinclair et Warren Worthington de se trouver dans la même pièce.



Les scénaristes reprennent les mêmes ingrédients que dans le tome précédent : (1) X-Force intervient pour exécuter des missions avec permis de tuer, (2) des personnages secondaires de l'univers des X-Men ressurgissent (Demon Bear, Neena Thurman alias Domino, Hrimhari un prince loup d'Asgard dont Rahne était tombée amoureuse dans un numéro spécial paru en 1985 et dessiné par Art Adams, Selene, Stepford Cuckoos...), (3) une violence graphique exacerbée. Ces références très pointues nécessitent une connaissance encyclopédique des X-Men et des autres séries dérivées au risque de ne pas identifier les enjeux de l'intrigue.



Coté dessins, Clayton Crain a laissé la place à Mike Choi pour les épisodes 7 à 10. Ses dessins sont clairs et très lisibles, la mise en page est plutôt traditionnelle. Ce changement de dessinateur s'accompagne d'une diminution de l'aspect visuel de la violence : les illustrations ne flirtent plus avec le gore, mais reviennent à un niveau habituel pour un comics. Par contre, la mise en couleur de Sonia Oback est toujours aussi impressionnante de virtuosité, en particulier pour l'incorporation de texture sur les surfaces (par exemple une table avec une texture de marbre). L'épisode 11 est illustré pour une faible partie par Clayton Crain et pour le reste par Alina Urusov dans un style manga mal digéré.



Au final ce tome est à réserver à des lecteurs des X-Men niveau expert et l'excès de violence graphique du premier recueil a disparu ce qui affadi un peu la série. De surcroît, les relations inter-personnages restent trop schématiques pour que l'on partage vraiment leurs émotions et leurs tourments. 3 étoiles.
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X-force

Cette série apporte son lot d’action décomplexée, de suspens, mais aussi ses notes d’humour grâce à l’apparition de la tueuse à gage Domino.
Lien : http://www.actuabd.com/X-For..
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X-Force - Volume 1: Angels and Demons

Les aventures décrites dans ce tome se déroulent après "Messiah Complex". Ce recueil regroupe les numéros 1 à 6 de la série mensuelle.



Tout commence quand Cyclops demande à Wolverine de reformer X-Force pour accomplir des missions trop sales pour les X-Men. Logan refuse et décide de faire le sale boulot à lui tout seul. Mais les autres mutants pressentis pour l'accompagner ne l'entendent pas de cette oreille ; ils se joignent à lui. Il s'agit de James Proudstar (Warpath), Laura Kinney (X-23) et Rahne Sinclair (Wolfsbane). Leur mission est de poursuivre le groupe des Purifiers pour mettre fin à leurs agissements. Malheureusement ces derniers ont beaucoup d'avance et ils réussissent à s'emparer des restes de Bastion pour les greffer sur la carcasse de Nimrod. Bastion prend alors la tête de ce groupuscule extrémiste et enrôle vivants (Donald Pierce, Leper Queen) et morts (Cameron Hodge, Bolivar Trask, et Graydon Creed) pour éradiquer les mutants.



Le scénario est enraciné dans les aventures des mutants datant des années 80 et du début des années 90. Il vaut mieux posséder une solide connaissance de l'historique de cette période (The Right, Phalanx, les différents modèles de Sentinels, Friends of Humanity, Upstarts) pour apprécier tous les détails du scénario et les motivations des principaux antagonistes. Les scénaristes font la part belle à l'action, sanglante de préférence. Wolverine et X-23 utilisent leurs griffes pour couper et déchiqueter, le couteau de Warpath n'est pas là pour décorer, et les dents de Wolfsbane sont utilisées comme une arme redoutable. Pour autant ils arrivent à inclure des moments plus personnels (le sort du père de Rahne) ou un recul relatif par rapport aux atrocités commises (le prix à payer par cette équipe de tueurs).



Le dessinateur combine à la fois des dessins traditionnels avec une utilisation vraiment maîtrisée de l'ordinateur. Ce mariage lui permet d'enrichir ses crayonnés par des textures très sophistiquées, des effets spéciaux utilisés avec intelligence et une palette de couleurs riche et subtile.



Ce tome n'est pas pour les enfants : le niveau de violence très graphique le classe dans une catégorie presque gore. Le scénario est truffée de références assez pointues à l'historique des X-Men et des New Mutants (résurgence du Magus, le père de Warlock). L'action est le moteur de cette histoire. 2 points empêche ce recueil de décrocher une cinquième étoile : (1) le dessinateur a de gros problèmes de proportions dans les torses et les tailles de ses personnages et (2) la fin de l'histoire est trop ouverte car elle ne sert que d'installation du statu quo de cette nouvelle série qui se poursuit dans "Old Ghosts".
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X-Force - Volume 2: Old Ghosts

Ce tome fait immédiatement suite aux événements de X-Force: Angels and Demons et regroupe les numéros 7 à 11 de la série mensuelle.



Cameron Hodge apparaît à la télé pour révéler qu'il n'était pas mort mais juste dans un programme de protection des personnalités en danger. Il recommence à assimiler les mutants à une menace terroriste implantée sur le sol des États Unis, alors qu'il est manipulé comme une simple marionnette par Bastion. Mais contre toute attente, la nouvelle mission de X-Force confiée par Cyclops concerne le Vanisher (Telford Porter) qui a mis la main sur une éprouvette contenant le Legacy Virus : X-Force doit récupérer l'éprouvette en question à tout prix. Pendant ce temps là, James Proudstar (Warpath) est confronté à un nouveau Demon Bear (initialement un ennemi de Danielle Moonstar dans New Mutants) et le Ghost Rider vient lui prêter main forte. Enfin, l'une des conséquences du tome précédent est révélée : l'impossibilité pour Rahne Sinclair et Warren Worthington de se trouver dans la même pièce.



Les scénaristes reprennent les mêmes ingrédients que dans le tome précédent : (1) X-Force intervient pour exécuter des missions avec permis de tuer, (2) des personnages secondaires de l'univers des X-Men ressurgissent (Demon Bear, Neena Thurman alias Domino, Hrimhari un prince loup d'Asgard dont Rahne était tombée amoureuse dans un numéro spécial paru en 1985 et dessiné par Art Adams, Selene, Stepford Cuckoos...), (3) une violence graphique exacerbée. Ces références très pointues nécessitent une connaissance encyclopédique des X-Men et des autres séries dérivées au risque de ne pas identifier les enjeux de l'intrigue.



Coté dessins, Clayton Crain a laissé la place à Mike Choi pour les épisodes 7 à 10. Ses dessins sont clairs et très lisibles, la mise en page est plutôt traditionnelle. Ce changement de dessinateur s'accompagne d'une diminution de l'aspect visuel de la violence : les illustrations ne flirtent plus avec le gore, mais reviennent à un niveau habituel pour un comics. Par contre, la mise en couleur de Sonia Oback est toujours aussi impressionnante de virtuosité, en particulier pour l'incorporation de texture sur les surfaces (par exemple une table avec une texture de marbre). L'épisode 11 est illustré pour une faible partie par Clayton Crain et pour le reste par Alina Urusov dans un style manga mal digéré.



Au final ce tome est à réserver à des lecteurs des X-Men niveau expert et l'excès de violence graphique du premier recueil a disparu ce qui affadi un peu la série. De surcroît, les relations inter-personnages restent trop schématiques pour que l'on partage vraiment leurs émotions et leurs tourments.
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X-Force - Volume 3: Not Forgotten

Ce tome fait suite à X-Force: Old Ghosts et il regroupe les épisodes 12 et 13, et 17 à 20. Les épisodes 14 à 16 se trouvent dans X-Force / Cable: Messiah War.



Dans les 2 premiers épisodes, Leper Queen fait exploser de pauvres mutants innocents au milieu de pauvres civils innocents. Donald Pierce est un détenu dans l'une des cellules de la base des X-Men et il en profite pour transmettre des informations à Bastion qui tire les ficelles dans les coulisses. Hank McCoy (avec l'aide de l'équipe scientifique) a fabriqué une machine pour envoyer X-Force dans le futur pour sauver Hope. Wolfsbane file le parfait amour avec Hrimhari et ils rêvent d'Asgard. Archangel a de plus en plus de mal a réprimer les pulsions de l'ange de la mort qui sommeille en lui.



Après avoir voyagé dans le futur et en être revenu, les membres de X-Force se retrouvent dans des situations encore pires. X-23 est capturée par HAMMER en essayant de sauver Boom-Boom. Elle subit des tortures et des mutilations aux mains de Kimura redoutable ennemie, déjà apparue dans X-23: Target X). Les Géants du Gel (Frost giants) attaquent Wolsfbane (Rahne Sinclair) et Hrimhari. Hellion (Julian Keller) et Surge (Noriko Ashida) ont été retenus par Leper Queen pour servir d'explosif mutant. Caliban guide Eliphas jusqu'à une tombe ayant une longue histoire avec les New Mutants. Domino (Neena Thurman) tient en joue les Stepford Cuckoos avec un gros calibre. X-23 se bat d'un seul bras (l'autre a été découpé à la tronçonneuse) contre plusieurs escadrons d'agents de HAMMER.



Whouah ! Craig Kyle et Christopher Yost se sont lâchés. Les griffes de Wolverine et X-23 découpent et tranchent, les lames d'Archangel transpercent, les couteaux de Warpath charcutent et le flingue de Domino crache la mort. Dans les 2 premiers épisodes ces actes brutaux nagent dans un sang grumeleux grâce à l'infographie pleine de morceaux de Clayton Crain. Dans les 4 autres épisodes, ces mutilations nagent dans un sang très fluide grâce à des illustrations à la précision chirurgicale de Mike Choi et Sonia Oback. La première chose qui saute aux yeux et qui prend à la gorge est que le niveau de violence est monté de plusieurs crans par rapport au tome précédent et que les enjeux sont tous mortels. Les vies humaines ne valent plus rien, et l'espérance de vie des mutants se trouve fortement diminuée. Kyle et Yost ont enfin réussi à trouver le bon ton pour convaincre le lecteur que tout finira mal et que le prix à payer sera astronomique pour tous ceux qui se retrouvent emportés par le tourbillon de cette boucherie.



Kyle et Yost ont l'intelligence de ne pas se reposer uniquement sur la violence, ils continuent à utiliser de multiples références (majoritairement secondaires, mais souvent mémorables comme X-Men: The Asgardian Wars) à la continuité des mutants Marvel. Ils ont recours à des infobulles pour rappeler régulièrement le nom des personnages. Ils avancent à grand pas vers Necrosha et ils trouvent aussi le temps de développer le personnage de X-23, de faire référence aux souffrances passées de Warren Worthington et à leurs conséquences, etc. Et ils prennent également le temps de comparer l'attitude des membres de X-Force à des X-Men plus traditionnels pour faire ressortir les enjeux, la pression et les méthodes expéditives de X-Force.



En ce qui me concerne j'ai une forte préférence pour les illustrations de Clayton Crain qui a gagné en efficacité et en intensité. Ses dessins sont saturés de textures et de granulosités qui rendent parfaitement l'ambiance glauque et désespérée dans laquelle les membres de X-Force tentent de survivre en tuant tout le monde. Par comparaison, les illustrations très chirurgicales avec des traits très fins de Mike Choi semblent trop propres. Pour autant, les massacres continuent et les dessins montrent clairement le prix en vies humaines, le charcutage, le sang, etc. Et encore une fois, la mise en couleurs de Sonia Oback est parfaitement complémentaire, elle donne la densité et la chair à des dessins qui sinon auraient été très fades.



En revoyant le dosage de leurs ingrédients, Yost et Kyle ont trouvé le bon équilibre entre cette débauche de tueries, les souffrances physiques et psychologiques des personnages, l'inéluctabilité de leur destin et une action menée à 100 à l'heure. X-Force participe ensuite au crossover X-necrosha.
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X-Force : Sex + violence

Loin du côté pacificateur des x-men, les membres de X-force tuent. Si les promesses d’hémoglobine ne répondent pas présentes à tous les épisodes par souci scénaristique, le titre nous annonce d’emblée fastes sanglants et charnels. En fait de sexe, ne voulez attendez pas à des folies mais, pour la violence, les amateurs de dessins un peu gores seront ravis… Avec Wolverine sur le devant de la scène, peu de soucis à se faire.



Le scénario n’invite pas franchement à la réflexion. Il ressemble un peu aux bandes annonces des plus mauvais blockbusters : beaucoup d’explosions, quelques répliques badasses et une vague impression d’histoire en fond. Ceci dit, vu les prouesses graphiques de Dell’Otto, personne n’oserait s’en plaindre. Tout se passe à l’époque où X-force était composé de Wolverine, Archangel, X-23, Elixir, Le Vanisher, Warpath, mais surtout de Domino, une mutante qui attire la chance sans pour autant éviter les ennuis. La belle nous apparaît fraîchement balafrée après s’être mêlé des différents entre La Main et la Guilde des assassins… L’action est lancée. Deux organisations criminelles veulent sa peau, Wolverine s’en mêle, les organes peuvent tomber en pagaille. Ajoutez à cela une forte tension sexuelle entre les deux protagonistes et vous obtenez une lecture détendue où le trash vous giclerait presque au visage. Le rythme est soutenu, aucune seconde de répit n’est accordée avant la fin tant la mort guette à toutes les cases.



L’un de avantages de la série X-force est qu’elle exploite les parts sombres des personnages de X-men. Ici, plus le temps pour faire de la psychologie et se laisser aller aux états d’âmes. Les péripéties mettent cependant en scène une Domino bien sympathique, sexy, taquine et pas vraiment plus innocente que ses ennemis. Pas question sauver le monde, juste de régler ses comptes en restant en vie (idéalement). On appréciera donc la mise en scène d’un personnage secondaire plein de potentiel.



Sexe + Violence est à la croisée de la bande dessinée et de l’artwork. Tout semble écrit pour donner quartier libre à l’illustrateur. Affranchi du texte, le dessin nous offre surtout un bel objet, si tant est, bien sûr, qu’on puisse apprécier la sensualité des chairs déchiquetées… Plus graphique qu’écoeurant, avec une dominance de bleu-gris et de rouges, le volume ne séduira pas tout le monde, mais devrait ravir un public averti. A noter que Dell’Otto nous fait aussi le plaisir de « tableaux » presque détachés du scénario pour représenter quelques super-vilains dépêchés par la Guilde des assassins.
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X-Force : Sex + violence

C’est assez jouissif. Kyle et Yost, habitués désormais des tribulations de nos mutants, s’amusent réellement avec des dialogues vifs bourrés de sous-entendus, où la gouaille de Logan est régulièrement éclipsée par le tempérament très « rentre-dedans » d’une Domino qui n’a jamais été aussi séduisante. D’autant qu’ils ne nous ennuient pas avec des discussions interminables : les Assassins de Belladonna disposent de ressources aussi inépuisables que la Main, et nos deux héros auront fort à faire pour se sortir des multiples traquenards que ces organisations criminelles leur tendront. Ca va donc défourailler sec, et les griffes de Wolverine trancheront dans le vif, découpant les têtes et les membres et transperçant les torses ; le sang giclera abondamment.



Et que croyez-vous donc que feront nos deux mutants boostés d’adrénaline à chaque pause après ces combats dantesques ? Ouaiiiis, vous devinez. C’est que Domino est loin d’être insensible aux regards que lui porte un Logan qui, décidément, a le chic pour tomber les filles farouches. Bref, c’est fougueux, torride et… ben non, ça n’ira pas plus loin.



Un album agréable, plutôt fun et décomplexé
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X-Force : Sex + violence

Domino est poursuivie par la Guilde des Assassins et accompagnée de Wolverine elle va essayer de se débarrasser de ses poursuivants.

Nommé Sexe+Violence, il y a plus de violence que de sexe, il y a même beaucoup de violence mais cela nous donne un ensemble assez jouissif où Kyle & Yost ont dû s’amuser. Le scénario est totalement vide et ne se concentre que sur l’action, même si les touches d’humour sont bien maîtrisées et distillées de sorte à rendre le récit moins... scénario de Luc Besson. Gabriele dell’Otto est toujours aussi fascinant et ses planches superbes. Tout en peinture, il n’est pas comme Alex Ross qui reste très réaliste mais est parfaitement intégré dans le comics.

Un ensemble plutôt satisfait, qui se laisse lire avec plaisir. De l’entertainment comme diraient nos amis outre-Atlantique.
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X-Force Sexe + Violence

Ce tome comprend les 3 épisodes de cette minisérie est parue en 2010.



Domino (Neena Thurman) est en train de cracher du sang et 2 dents dans un lavabo sur l'île d'Alcatraz. Elle porte la marque de 3 impacts de balles et plusieurs lacérations. Heureusement Elixir (Joshua Foley) arrive et s'apprête à utiliser ses talents de mutant pour la guérir. Mais il en est empêché par Wolverine qui exige des explications. Domino explique qu'elle s'est retrouvée à accepter de travailler pour la Guilde des Assassins, à la demande de Bella Donna Boudreaux. Et ce job l'a amenée à entrer en conflit contre le clan de ninjas The Hand. Wolverine va avoir un peu de mal à tirer les choses au clair et à comprendre pourquoi les 2 factions sont à la poursuite de Domino. Et puis cette ambiance dangereuse semble provoquer une attraction irrésistible et pratiquement bestiale entre eux deux.



Comme à leur habitude, Craig Kyle et Christopher Yost (CK&CY) plongent dans le folklore Marvel pour ressortir des personnages plus ou moins oubliés et les présenter sous un jour beaucoup plus dangereux et malsain. Ils vont donc piocher du coté de Gambit pour exhumer son amour d'enfance, mais aussi du coté de Wolverine pour dépoussiérer des personnages bancals (Boomerang ou Back Mamba), peu originaux (Bushwacker ou Bullet) ou carrément impossible (Razorfist qui a deux lames effilées à la place des mains, très pratique pour manger ou se moucher, ou se gratter le dos). Ils n'hésitent pas à forcer le trait sur chacune de leurs caractéristiques pour les rendre encore plus improbables et risibles, mais aussi terriblement mortels. Pour le reste, le scénario aligne des scènes de carnage, de destruction et de combats sanglants, avec quelques retours en arrière qui expliquent comment Domino en est arrivée là. Et tout ça sert de prétexte plus ou moins convaincant pour que Grabiele Dell'Otto s'en donne à coeur joie.



Il ne s'est pas privé le bougre. Il prend un plaisir non dissimulé à inventer des visuels mémorables pour exacerber la violence. Pour commencer Dell'Otto a choisi une palette de couleurs qui tranche d'avec celles utilisées dans les comics. Il utilise des couleurs délavées qui font sale, du noir et blanc et gris pour les scènes se déroulant dans le passé, du rouge sombre pour les litres d'hémoglobine, des teints de peau blafards ou cireux ou mats. Il évite les tons vifs et criards aux profits de couleurs qui évoquent plus l'obscurité et la dégénérescence. Il construit ses pages sur la base d'un faible nombre de cases, entre 2 et 5. Il a opté pour conserver les costumes gris et argent mat utilisés par la version secrète de X-Force, celle qui fait les sales boulots que les X-Men ne peuvent pas faire. À chaque fois que la violence éclate, elle s'accompagne de giclées de sang d'ampleur raisonnable qui n'ont rien de séduisantes. Par exemple, Wolverine est en train de conduire une voiture lorsqu'il est atteint par une balle en pleine tête. Le pare-brise se teinte de rouge à l'intérieur de l'habitacle ; il est moucheté, au lieu d'être noyé dans des litres de sang. Le résultat provoque une grimace de dégoût car il évoque immédiatement un accident réel de la route, plutôt qu'une séquence exagérée de bandes dessinées. Lors d'un combat, Wolverine découpe la tête d'n adversaire en plusieurs tranches et la matière cervicale tâche les alentours. Lorsque Wolverine se fait arracher la peau lors des combats, son ossature métallique apparaît à nu. Dell'Otto ne triche pas pour représenter les scènes : il représente la rage de chaque personne, la force des impacts, les chairs à vifs tranchées, les impacts de balles, etc. Et pourtant, il sait introduire une ou deux touches d'humour, sans diminuer l'impact visuel des scènes de carnage. Par exemple, sa vision de Razorfist met aussi bien en avant sa puissance musculaire et l'horreur de ses 2 lames, que le coté exagéré et impossible du personnage. Cette implication visuelle permet même de faire abstraction d'un manque de décors pendant plusieurs pages, tellement les personnages semblent sortir des couleurs qui créent le fond et l'ambiance.



Et le sexe promis dans le titre ? Eh bien, il s'agit d'un comics américain, sans interdiction de lecture pour les plus jeunes avec des superhéros de premier plan. Donc les 2 séances de jambes en l'air entre Wolverine et Domino sont bien présentes, mais n'espérez rien de graphique ou de nudité frontale. Ce qui fait l'attrait de ce récit, ce sont les références à des personnages obscurs gravitant dans l'univers des X-Men, un niveau de violence beaucoup plus élevé que dans les comics habituels, une histoire simple servant de défouloir et des illustrations sans concession avec un vrai parti pris graphique éloigné de l'esthétique aguicheuse habituelle.
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X-Men - Le Complexe du Messie

Après le "génocide" du gêne mutant plus aucun nouveau-née vient au monde avec des pouvoirs



Jusqu'au jour où le fameux Messi arrive, sens suit une course à qui récupérera ce pauvre enfant qui vient tout juste de sortir du ventre de sa mère. 



L'histoire est vraiment sympathique, mais j'ai beaucoup de mal avec les changements de dessinateur entre chaque chapitre cela me sort de cet ouvrage et je ne suis pas fan du style de ramos que je trouve trop enfantin et pas trop à ça place dans cette histoire...





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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Ce comics est le premier d’une série de numéros spéciaux consacrés aux origines secrètes des héros mutants. Il regroupe « quatre X-Men des temps modernes » : Colossus, Diablo, Emma Frost et Gambit. Je n’en connaissais aucun, les X-Men se résumant pour ma part à des films vus il y a des années.

C’est la mort de son frère soldat qui déclenche la première transformation de Piotr Raspoutine en géant de métal. Il réussira à cacher son don pendant des années malgré la surveillance du gouvernement russe (« S’ils savaient pour Piotr, ils en feraient une arme »). Mais Colossus sera obligé de se dévoiler afin de protéger sa petite sœur… C’est là qu’intervient le professeur Charles Xavier (lui, je m’en souvenais), sorte « d’ange gardien qui veille sur nous » et qui propose aux mutants d’intégrer son école afin de mettre leurs incroyables capacités « au service d’un monde meilleur ».



Même principe pour Kurt Wagner : avec son physique atypique de diablotin bleu, il est utilisé comme bête de foire dans un cirque, jusqu’à ce qu’il s’échappe grâce à... un prêtre (« Le seul qui m’ai jamais traité comme un être humain ») puis que le professeur Xavier lui offre une nouvelle vie. J’ai été séduite par le graphisme modernisé, beaucoup plus agréable selon moi que le dessin et les couleurs d’origine (même si je comprends qu’on puisse préférer le côté vintage).



Le parcours d’Emma Frost et de Gambit est légèrement différent. Emma est (mauvaise) danseuse dans un club (le Club des Damnés, c’est dire). Constamment rabaissée par son père depuis toute jeune (et humiliée par ses camarades de classe), elle a accumulé beaucoup de honte et de colère, jusqu’à ce que le trop-plein déclenche son pouvoir télépathique. Le professeur Xavier – tout jeune à l’époque ! - lui propose de lui apprendre à maîtriser sa puissance dans son école mais elle refuse. Avec Sebastian Shaw, un autre mutant, elle créera sa propre école (« C’est grâce à l’éducation que je me réalisai vraiment »), avec ses propres méthodes… plutôt violentes et humiliantes, reproduisant plus ou moins consciemment le modèle paternel.



Gambit non plus n’intégrera pas l’école des X-Men. Appartenant à la guilde des voleurs, il devient maudit le jour où il tombe amoureux de Belladonna, la « petite princesse » de la guilde rivale des assassins. Une union impossible (à la Roméo et Juliette) qui lui vaudra une vie d’exil… consacrée à sauver d’autres demoiselles en détresse grâce à son don (il envoie des charges d’énergie). Une fois encore, j’ai apprécié les scènes d’action, d’une grande netteté et avec de beaux volumes.

C’était donc un chouette album que j’ai pris plaisir à découvrir par l’intermédiaire d’un challenge Babelio !
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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Ce premier tome nous raconte les origines de quatre personnage issus de l’univers X-Men.

Le volume se compose de quatre One-Shot, d’auteurs et de dessinateurs différents, avec donc un style qui peu varié d’un récit à l’autre.



On découvrira dans chacun des récits comment Colossus, Diablo, Emma Frost et Gambit ont du apprendre a gérer leur pouvoirs, ce que cela a pu engendrer pour leur proche et ceux qu’ils sont devenus. Certains rejoindront les X-men, alors que d’autres prendront des voies différentes.



Sans être ce qu’il y a de plus palpitant, ce petit recueil permet tout de même de connaitre la base de quatre personnages, dans un style simple et efficace. Très lisible et très clair, on s’intéresse rapidement aux personnages.



Un bon tome pour découvrir les personnages du monde des X-men.
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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Rien de nouveau sous le soleil.



On appréciera la manière dont Chris Yost traite le destin de Colossus, mêlant assez habilement des personnages-clefs de sa vie passée (son frère Mikhaïl, le colonel Vazhin, sa sœur Ilyana) avec le projet de Xavier. Les dessins de Trevor Hairsine haussent encore le niveau de cette histoire connue mais agréablement remise au goût du jour, avec une plus grande présence du KGB et plus d’action qu’on aurait pu attendre. Respectueux de la tradition [...] tout en recadrant quelques éléments, il s’agit du meilleur épisode des 4.



C’est un quatuor inédit qui s’occupe de Diablo, dans la partie qui se situe immédiatement avant son embrigadement par le professeur X. Il est artiste de cirque et son apparence de démon bleu attire les foules, pour le plus grand plaisir du cruel Getmann qui les a recueillis, lui et famille adoptive. Les initiés s’étonneront de ne voir en Margali Szardos qu’une gitane désespérée mais aimante en lieu et place de la terrible sorcière capable de recréer l’Enfer. [...] Là, Freeman et Bernardin nous ont écrit une histoire assez convenue avec un Diablo dont l’âme noble sera perpétuellement menacée par la perversité des hommes qui l’exploitent. Il trouvera un refuge provisoire, mais salutaire, dans… une église. Aucune surprise, et si le dessin se pare de jolies couleurs (l’encrage est réussi), il manque de précision.



Encore plus décevante sera l’histoire figurant les origines d’Emma Frost, de cette gamine au physique ingrat brimée par ses camarades à la Reine blanche du Club des Damnés, éprise de Sebastian Shaw qui lui promet de diriger le monde. J’avoue ne pas avoir du tout apprécié le graphisme de Karl Moline et ne pas avoir goûté à cette version, largement inférieure à la mini-série qui dévoilait son adolescence. Quant à la manière dont est abordée la création des Hellions, elle est d’une rare fadeur.



Le niveau remonte avec Gambit, d’abord parce que c’est Mike Carey aux commandes, bien accompagné par Yardin et Roberson aux somptueux dessins ; ensuite parce qu’on explore bien plus avant les mystères de ce personnage fascinant, membre de la Guilde des voleurs, mutant et acrobate, affilié à Sinistre et responsable malgré lui du Massacre des Morlocks. Trois chapitres denses, riches en événements et personnages (on regrettera de passer trop vite sur le recrutement des Maraudeurs), aussi haletants que sanglants.



Bref, très inégal, mais sans doute agréablement utile à ceux qui voudraient s’initier au monde des mutants.


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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Je redoutais énormément cette lecture : chacun des personnages qui peuplent ce volume m’étaient parfaitement connus, leur passé, le moment qui a révélé leur pouvoir, ce qui les a amené aux X-Men, etc… Je craignais donc que ce soit revu à la sauce nouvelle génération, genre on fait table rase des 30 dernières années et on mixe un nouveau truc ce qui me fend le cœur à chaque fois T_T



Lorsque j’ai commencé la première partie, Colossus, j’étais sceptique. Dans ce comics, Piotr découvre ses pouvoirs après l’annonce du décès de son frère Mikhail… euh… ils ne sont pas apparus lorsqu’il a sauvé sa petite sœur Illyana d’un tracteur ? Vous déconnez là, les mecs !… Même si en y réfléchissant, dans les anciens comics, il est juste évoqué que c’est à ce moment-là que les autres ont découvert qu’il était mutant et que Xavier est venu le chercher.

Donc les scénaristes ont pris un peu de largesses mais pas trop et ils ont conservé les détails importants, en rajoutant certains qui entraient parfaitement dans l’histoire et le contexte notamment le gouvernement russe et sa politique de surveillance.

Les illustrations m’ont plu.



Pour Diablo, j’ai trouvé les dessins très beaux, avec un côté peinture qui ajoutait du charme au personnage.

Là aussi, l’histoire est légèrement différente de ce qu’on a connu sauf que pour ce personnage, ça se ressent beaucoup plus. Kurt travaille toujours dans un cirque, sauf qu’il est vraiment considéré comme un monstre de foire : il ne vit pas avec sa mère Margali Szardos, il est battu par le propriétaire, drogué et enfermé chaque soir dans une cage. Alors, d’accord c’est beaucoup plus réaliste mais du coup, il y a quelques incohérences avec le passé du personnage, notamment le fait que sa mère étant en réalité une sorcière est crainte ou sa liaison avec sa sœur d’adoption, fille de Margali, Jimaine de son vrai nom, plus connue sous le nom d’Amanda Sefton.



En ce qui concerne Emma Frost, je ne connaissais pas grand chose du personnage avant le Club des Damnés et la création des Hellions, il me semblait vaguement qu’elle venait d’une famille aisée avec un père autoritaire voire violent mais je n’étais pas sûre, j’ignorais le genre de fillette qu’elle était, ses attentes, itou…

Je pense que des 4 personnages, c’est celui qui a été le plus simple à scénariser parce que son passé est moins étoffé que les autres.



Enfin, le comics Gambit se compose de 4 parties plus ou moins longues.

La première conte sa rencontre avec Belladonna Boudreaux, héritière du clan des assassins de la Nouvelle Orléans puis leur très court mariage et le combat entre le frère de la mariée et Gambit, affrontement qui met fin à la trêve entre les voleurs et les assassins, scelle le destin de Rémi Lebeau et surtout son exil. Par contre, dans ce chapitre, j’ai eu beaucoup de mal avec les dessins, certains visages étaient plutôt difformes, les prochains passaient beaucoup mieux.

La seconde, c’est sa rencontre avec Mister Sinistre, leur deal et le recrutement des Maraudeurs qui a été fait par Gambit – je ne m’en souvenais plus de ça.

Dans la troisième partie, on a droit à un voyage dans les tunnels de New York, balade qui se termine par le célèbre et marquant massacre des Morlocks et dont Gambit a pris part sans le vouloir.

La quatrième partie, très courte, conclut ce comics avec la rencontre entre Ororo et Rémi.



Un coup de cœur pour ce comics. Je ne parvenais plus à retrouver l’ambiance de l’époque où j’ai commencé les X-Men et l’enthousiasme qu’ils me procuraient jusqu’à celui-ci. Une excellente lecture !
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X-Men : La guerre du messie

Lors de Messiah Complex, Nathan Summers (Cable, fils de Scott Summers et Madelyne Pryor) prend en charge la première mutante née après House of M pour la protéger alors qu'elle n'est encore qu'un nourrisson. Pour échapper à ceux qui veulent sa mort, il décide de la cacher dans le futur, ce qui ne manque pas d'ironie puisque lui-même fut élevé dans le futur.



Malheureusement, ils sont pris en chasse par Lucas Bishop qui vient également du futur (mais un autre). Initialement, il avait fait ce voyage temporel pour changer le passé afin d'éviter la survenance de son présent (oui, c'est le bon moment pour prendre une aspirine) imputable à un traître dans les rangs des X-Men. "Messiah complex" a révélé qu'il est lui-même un traître aux X-men (vous pouvez alterner paracétamol et aspirine) car il veut absolument tuer le nourrisson qu'il perçoit comme la cause de l'extermination des mutants (avec camps de concentration) dans sa chronologie (l'ibuprofen, c'est également assez efficace).



Cette mission débute avec la relance en 2008 de la série mensuelle de Cable dont ce tome regroupe les épisodes 1 à 5. Marvel Comics a confié cette série à Duane Swiercziynski, un auteur de romans d'action et d'espionnage. Dès le deuxième épisode, son scénario trahit son incapacité à gérer les paradoxes temporels. Cable et Hope ont trouvé refuge en 2043. Bishop les y retrouve mais arrive quelques semaines trop tard. Ni une, ni deux, il remonte de quelques semaines dans le passé pour les surprendre, mais l'affrontement tourne mal et il a le dessous face à une milice.



Contrairement à toute attente, il se laisse capturer et tabasser, plutôt que de repartir quelques heures dans le passé pour également les surprendre. Confronté à ce genre d'illogismes, le lecteur comprend vite que Swierczynski n'a pas beaucoup réfléchi à la logique des voyages dans le temps, ni aux paradoxes temporels et qu'il va prendre des raccourcis dépourvus de sens pour mener son scénario qui prend l'eau. Je n'insisterai pas non plus sur les faibles de chance de survie du nourrisson que Cable promène sur son torse pour en faire une cible facile, sur l'étonnante coïncidence qui faisait que Muir Island abritait des réserves de lait pour bébé, sur les qualités paternelles de Cable, sur la nature forcément post apocalyptique du futur dans lequel ils arrivent (référence aux prévisions des mayas pour 2012), etc.



Devant une telle enfilade de clichés et de logique abracadabrantesque, les illustrations n'arrivent pas à elles seules à sauver ce naufrage. Et pourtant Ariel Olivetti a choisi un style qui sort de l'ordinaire. Il a réalisé ses dessins directement en infographie avec une maîtrise certaine de l'outil et une retenue dans l'utilisation des effets pyrotechniques qui aboutissent à un graphisme original, clair et lisible avec une palette de couleurs nuancées. L'utilisation de références photographiques retouchées donne des décors très réalistes et une profondeur de champ appréciable.



Le manque de professionnalisme du scénariste transforme cette histoire en une mascarade navrante qui se résume à Bishop poursuit Cable et Hope dans le futur et il n'arrive pas à les rattraper. Circulez, il n'y a rien d'autre à voir, rendez-vous au tome suivant Cable: Waiting for the End of the World en espérant qu'il sera meilleur.





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Ce gros tome de 368 pages comprend les épisodes 11 à 15 de la série Cable (scénario de Duane Swierczynski), 14 à 16 de X-Force (scénario de Craig Kyle et Christopher Yost), la minisérie en 3 numéros "The times and life of Lucas Bishop", le numéro spécial "Messiah war" et le sourcebook "X-Men : future history - the Messiah war sourcebook". L'action se situe après Cable: Waiting for the End of the World et au milieu de X-force 3: Not Forgotten.



Pendant les 2 premiers épisodes, le lecteur suit Cable et Hope à travers des zones désertiques et ravagées. Les dessins de Jamie McKelvie sont risibles et pathétiques. le scénario est décérébré et pathétique également. Oublions vite ces hors d'aeuvre ridicules et dégoutants ; au final Hope et Cable arrivent aux abords de Westchester en plein dans le piège tendu par Bishop et juste à temps pour accueillir X-Force.



Ce crossover est l'occasion pour la série Cable de mettre en perspective la traque dont Nathan Summers et Hope sont les objets et pour la série X-Force de permettre à ses personnages de mettre les pendules à l'heure avec Cable.



Cable, Hope, Wolverine, Warpath, Vanisher, X-23, Domino, Archangel et Elixir sont coincés dans un piège qui leur interdit d'effectuer un nouveau saut dans le temps. Les préparatifs de Bishop effectués dans les tomes précédents de Cable finissent par aboutir : Cable n'a plus d'endroit où fuir, ni même d'époque où fuir. Pour réussir cette embuscade, Bishop s'est associé avec un clone de Nathan Summers. Et pour obtenir son aide, il lui a livré Apocalypse sans défense. Ce tome raconte les différents affrontements entre les uns et les autres dans une partie circonscrite de la ville. Les face-à-face sont rendus d'autant plus compliqués qu'un certain Wade Wilson (Deadpool) vient mettre son grain de sel.



Les illustrations se partagent entre Ariel Olivetti pour les épisodes de Cable (3 épisodes) et Clayton Crain pour les épisodes de X-Force (3 épisodes). Les 2 dessinateurs travaillent essentiellement à la palette graphique mais dans des styles différents. Olivetti est adepte des couleurs délavées, avec des silhouettes plutôt réalistes et des textures nuancées. Crain est adepte de couleurs plus denses et de textures très marquées (avec plein de sang partout). D'une certaine manière, ces choix esthétiques séparent fortement les épisodes des 2 séries, mais de l'autre ils accentuent le fait que chaque série donne un point de vue différent.



Malgré les fondations idiotes de la série Cable (voyages dans le futur sans queue ni tête et toujours dans un futur dévasté), la lecture de ce crossover plonge le lecteur dans des affrontements dont les enjeux dépassent largement les protagonistes. Et la qualité des dessinateurs rend très agréable ce jeu de massacre. Pour être honnête, les affrontements souffrent de quelques longueurs, en particulier dans l'antre de Stryfe. Ce dernier s'apprête à exécuter alternativement Bishop et Hope une bonne demi-douzaine de fois en étant interrompu à chaque fois par des deus machina de plus en plus artificiels.



En fin de tome se trouve la minisérie de Bishop parue en 2009 qui permet de faire connaissance avec le personnage, ou se rappeler d'où il vient, qu'est devenue sa petite soeur, ce que signifient les initiales XSE, etc. Visiblement, cette histoire répond à la fois à la nécessité de familiariser les nouveaux lecteurs avec Lucas Bishop, mais aussi à un petit coup de continuité rétroactive insidieuse. À en croire cette minisérie de Duane Swierczynski, Bishop serait revenu dans le passé uniquement pour arrêter Fitzroy et en profiter pour exécuter Hope. Il t a comme une grosse omission du nm d'Onslaught. Malheureusement les dessins de Larry Stroman font mal à l'aeil dans la mesure où ils sont coincés entre des décors à peine esquissés et un style enfantin pour les pieds, les mains et les visages, absolument incompréhensible, déplacé et mal maîtrisé.



Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de Stryfe et d'En Sabah Nur, Marvel a pensé à inclure un sourcebook très détaillé et bien construit (attention au mal de tête si vous n'avez jamais entendu parlé de X-Cutioner's Song: Featuring the X-Men, X-Factor and X-Force).



Au final, ce tome se lit comme une baston géante divertissante (la caractérisation des personnages est au niveau minimum), bien qu'un peu étirée, avec des illustrations originales, et malgré quelques épisodes (numéros 11 et 12 de Cable) risibles et quelques dessins à interdire (minisérie de Bishop).
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X-Men : La guerre du messie

Que ce soit pour comprendre l’essence récente de cet univers si vous souhaitez le découvrir voire le redécouvrir ou pour simplement profiter d’un récit d’action solide et adulte dans son traitement, La Guerre du Messie est une référence qui peut attirer votre attention.
Lien : http://www.actuabd.com/X-Men..
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X-Men : La guerre du messie

La Guerre du Messie est donc un récit assez dispensable qui ne ravira que les fans d’action et les complétistes mais reste mineur dans la longue chronologie du Marvelverse et des X-Men.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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