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Critiques de Christopher Yost (53)
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Minimum Carnage

Cullen Bunn & Christopher Yost présentent: "Minimum Carnage" - Panini France - 03.10.2018 - 136 pages;

Les persos sont mal introduits.

Tout ça est très moyen...

Le personnage de Carnage n'est absolument pas attachant.

Malgré la baston on s'ennuie. Et le public colle peu à la marque Dark Marvel (Ou faire un méchant sans côté lumineux moi aussi je peux le faire facilement...).

Les graphismes de la dernière partie sont mieux.

Le protagoniste n'a aucune "motivation" il est est juste méchant par essence.

Là aussi très déçu ...

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

Incroyable. Renversant. Puissant.

Je manque de mots pour exprimer à quel point j'ai adoré ce livre. Je suis resté captivé du début à la fin, même si j'avais englouti tellement d'informations que ma tête me faisait mal, je ne regrettais rien.



Examinons-le en détail : Bien que l'histoire se déroule dans un monde futuriste à une date indéterminée, on parvient facilement à comprendre ce qui s'y passe et les différences entre notre réalité et ce futur hypothétique.



Nous suivons Ender, qui a seulement 7 ans ! Cependant, comme l'annonçait le résumé, il est bien loin d'être un enfant ordinaire. Déjà mature et stratège, il conserve cette candeur propre aux enfants. J'ai adoré accompagner Ender au fil des années, son entraînement l'a transformé de manière à briser mon cœur, mais également à m'enorgueillir. Le voir s'épanouir et suivre les méandres de ses pensées est tout simplement incroyable et puissant. Nous sommes témoins de la façon dont ce monde, plongé dans la guerre et formant des enfants à tuer (non seulement en tant que soldats, mais également à des postes clés), est observé avec une perspective incroyable. Même si je suis contre l'implication d'enfants dans la guerre, ce que nous voyons, ce que nous lisons, est aussi choquant qu'impressionnant.



En compagnie d'Ender et de cette organisation, je me suis senti minuscule. Face à ses peurs, j'ai ressenti de l'anxiété, et face à ses frustrations, j'ai ressenti de la colère. C'est un texte vraiment puissant qui secoue les profondeurs de l'être.



Ce texte dépeint un enfant qui devient un adulte de l'intérieur sans jamais avoir eu la chance d'être véritablement enfant. Le poids de l'humanité lui est imposé, et on le pousse, de manière de plus en plus insidieuse, à soit succomber, soit grandir. Car dans cet univers, ce sont les seules options offertes à Ender, même si cela n'est pas formulé de cette manière, c'est indubitablement la façon dont on le ressent.



Quant au style et au vocabulaire, c'est un savant mélange qui permet au lecteur de parcourir un texte de grande qualité contenant des termes liés aux combats et à la politique sans pour autant se sentir submergé. C'est le plus grand atout à mes yeux. J'ai souvent lu des livres dans lesquels les auteurs tentaient d'exprimer une complexité qui les dépassait, ce qui me laissait parfois perplexe quant à la signification de ce que je lisais. Ici, chaque mot vous atteint avec une précision remarquable.



Je recommande vivement ce livre et j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.
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Fear itself : Deadpool & cie

Le résumé m'avait donné envie et finalement, j'ai été un peu déçue.

Je savais qu'il s'agissait d'un recueil de plusieurs histoires avec un thème commun: des marteaux tombés du ciel qui transforment les gens en méchants. Le tout avec Deadpool. Bon finalement, il apparait seulement dans deux histoires sur les quatre. Et celle qui lui est dédiée n'est pas si bien que ça. Je l'ai trouvé plutôt plate, avec un humour pas top et un méchant médiocre. Mais les trois autres histoires relèvent le niveau. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la seconde, avec Spiderman. Je l'ai trouvé très intéressante et avec une bonne ambiance. Limite un peu trop courte.

Pour les deux autres il s'agissait de la X-Force et de Wolverine. Je les ai bien aimé, elles m'ont surtout permis de découvrir de nouveaux personnages et de voir ceux que je connaissais déjà en comics. J'ai beaucoup aimé les répliques de Deadpool dans celle de la X-Force, là j'avais l'impression de le retrouver !

J'ai tout de même apprécié ce livre. Mais je trouve dommage que les histoires soient décousues. J'ai l'impression d'avoir loupé quelques détails et d'arriver au beau milieu de l'action.
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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

J'ai été emporté par l'histoire (après avoir passé les 2/3 premiers chapitres)! Moi qui ne suis normalement pas une fan de science fiction, j'ai adoré suivre les aventure du héro, un enfant, devenant peu à peu un talentueux stratège. J'ai surtout apprécié son évolution et sa transformation au fur et à mesure du récit.
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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Ce comics est le premier d’une série de numéros spéciaux consacrés aux origines secrètes des héros mutants. Il regroupe « quatre X-Men des temps modernes » : Colossus, Diablo, Emma Frost et Gambit. Je n’en connaissais aucun, les X-Men se résumant pour ma part à des films vus il y a des années.

C’est la mort de son frère soldat qui déclenche la première transformation de Piotr Raspoutine en géant de métal. Il réussira à cacher son don pendant des années malgré la surveillance du gouvernement russe (« S’ils savaient pour Piotr, ils en feraient une arme »). Mais Colossus sera obligé de se dévoiler afin de protéger sa petite sœur… C’est là qu’intervient le professeur Charles Xavier (lui, je m’en souvenais), sorte « d’ange gardien qui veille sur nous » et qui propose aux mutants d’intégrer son école afin de mettre leurs incroyables capacités « au service d’un monde meilleur ».



Même principe pour Kurt Wagner : avec son physique atypique de diablotin bleu, il est utilisé comme bête de foire dans un cirque, jusqu’à ce qu’il s’échappe grâce à... un prêtre (« Le seul qui m’ai jamais traité comme un être humain ») puis que le professeur Xavier lui offre une nouvelle vie. J’ai été séduite par le graphisme modernisé, beaucoup plus agréable selon moi que le dessin et les couleurs d’origine (même si je comprends qu’on puisse préférer le côté vintage).



Le parcours d’Emma Frost et de Gambit est légèrement différent. Emma est (mauvaise) danseuse dans un club (le Club des Damnés, c’est dire). Constamment rabaissée par son père depuis toute jeune (et humiliée par ses camarades de classe), elle a accumulé beaucoup de honte et de colère, jusqu’à ce que le trop-plein déclenche son pouvoir télépathique. Le professeur Xavier – tout jeune à l’époque ! - lui propose de lui apprendre à maîtriser sa puissance dans son école mais elle refuse. Avec Sebastian Shaw, un autre mutant, elle créera sa propre école (« C’est grâce à l’éducation que je me réalisai vraiment »), avec ses propres méthodes… plutôt violentes et humiliantes, reproduisant plus ou moins consciemment le modèle paternel.



Gambit non plus n’intégrera pas l’école des X-Men. Appartenant à la guilde des voleurs, il devient maudit le jour où il tombe amoureux de Belladonna, la « petite princesse » de la guilde rivale des assassins. Une union impossible (à la Roméo et Juliette) qui lui vaudra une vie d’exil… consacrée à sauver d’autres demoiselles en détresse grâce à son don (il envoie des charges d’énergie). Une fois encore, j’ai apprécié les scènes d’action, d’une grande netteté et avec de beaux volumes.

C’était donc un chouette album que j’ai pris plaisir à découvrir par l’intermédiaire d’un challenge Babelio !
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X-23 : TARGET X

Je ne sais pas trop ce que j'attendais en venant sur ce tire, en savoir un peu plus sur X-23, une origine story peut-être ??

Eh bien c'et à peu prêt ce que j'ai eu.



Laura Kinney, alias x-23 est un personnage de l'univers Marvel mais qui a à la base été crée dans la série animée X-Men Evolution, c'est d'ailleurs de la que je la connais.

Le personnage ayant plu, il n'en fallait pas plus pour qu'elle prenne vie dans les pages des comics.



L'univers mutant de marvel étant un univers que j'aime beaucoup et Wolverine étant mon deuxième personnage préféré, il était évident que j'aurais quelques affinités avec le personnage de X-23.



Pour ce qui est de ce récit, nous allons être plongé dans un récit assez sombre, où une "enquête" menée par Captain America et Daredevil reconstituera morceau par morceau les 'origines' de la jeune griffue.

Des origines sombres où l'endoctrinement et le conditionnement auront une grande part d'importance avant que Laura ne puisse s'adouber de ses bourreaux.



Un récit que j'ai beaucoup aimé et qui m'a donné envie d'en lire encore plus sur le personnage.
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X-Men : La guerre du messie

Cette suite du complexe du messie ne porte pas très bien son nom ne vous attendez pas à une guerre ou autre. Mis à part quelques bagarres entre plusieurs personnages, il s'agit juste à une mission de sauvetage comme nos X-Men on l'habitude d'entreprendre



J'ai peu moins apprécié cet opus malgré le travail de certains dessinateurs qui était fantastique, nous suivons les suites de l'aventure de Cable protègent Hope qui a bien grandi d'un tel nombre de menaces qu'il en finira par oublier ses propres Némésis
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X-Men - Le Complexe du Messie

Après le "génocide" du gêne mutant plus aucun nouveau-née vient au monde avec des pouvoirs



Jusqu'au jour où le fameux Messi arrive, sens suit une course à qui récupérera ce pauvre enfant qui vient tout juste de sortir du ventre de sa mère. 



L'histoire est vraiment sympathique, mais j'ai beaucoup de mal avec les changements de dessinateur entre chaque chapitre cela me sort de cet ouvrage et je ne suis pas fan du style de ramos que je trouve trop enfantin et pas trop à ça place dans cette histoire...





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X-23, Tome 1 : Target X

X-23, est un clone, l’échantillon numéro 23, créé à partir des cellules de Wolverine par le projet Arme X et qui a été entrainé dès son plus jeune âge à combattre pour devenir une véritable machine à tuer. Cette super-héroïne appartenant à l’univers de Marvel Comics apparut pour la première fois en comics dans NYX #3. Cette mini-série va dévoiler les origines de X-23 en relatant l’histoire de ce personnage entre son évasion du complexe de l’Arme X et son apparition dans la série « NYX » et son intégration dans l’équipe des new X-men.



C’est au travers d’un interrogatoire conduit par Matt « Daredevil » Murdock et Captain America dans les locaux du S.H.I.E.L.D., que le passé de « X-23 » sera révélé. Une structure narrative sous forme de flashbacks qui va lentement regrouper toutes les pièces du puzzle des origines de cette jeune femme qui détient les mêmes pouvoirs que Wolverine.



Grâce à un développement psychologique efficace du personnage, le lecteur va vite s’attacher à Laura Kinney et découvrir que derrière ses griffes rétractables en adamantium, se cache une jeune fille torturée par un passé douloureux. Une jeune fille sensible dont les douleurs psychologiques ne guérissent malheureusement pas aussi vite que ses blessures physiques. Malgré l’abondance d’action, les auteurs parviennent donc également à insuffler pas mal de profondeur et d’émotion à leur récit. Le dessin et la colorisation informatique collent parfaitement au dynamisme de ce premier tome.



Un excellent premier tome qui ne nécessite aucune connaissance préalable du personnage.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

Andrew « Ender » Wiggin n’est pas un garçon comme les autres. Dans ce futur lointain qui ne permet que deux enfants par famille, il est le troisième, l’exception autorisée pour le salut de l’humanité. Son frère Peter est trop cruel et sa sœur Valentine trop douce, mais lui sera parfait. À seulement six ans, il est d’ailleurs approché par l’armée pour rejoindre l’École de Guerre, créée dans le but d’éradiquer la menace doryphore, une espèce extra-terrestre hostile qui risque d'exterminer le genre humain.



À quelques semaines de la sortie du film homonyme avec Harrison Ford et Ben Kingsley, Panini comics publie l’adaptation du célèbre roman de science-fiction de Orson Scott Card par Christopher Yost et Pasqual Ferry. Reprenant les épisodes #1 à #6 de la série US Ender’s Game Battle School, ce premier volet relate l’histoire d’un enfant destiné à devenir l’Élu, le commandant suprême de la flotte qui vaincra l’ennemi. Loin des Doryphores et d’une éventuelle bataille finale, ce tome s’attarde sur la formation d’Ender. Pas d’aliens au programme donc, mais la lente transformation en maître tacticien d'un jeune homme plongé dans un environnement qui ne lui réserve que peu de cadeaux.



Si le pitch est des plus classiques, l’utilisation de jeux vidéo comme simulateur de guerre pour stimuler les apprentis soldats durant leur entraînement virtuel est assez intéressante et parfaitement exploitée. Cependant la véritable force de cet ouvrage est l’évolution psychologique de ce gamin manipulé par ses professeurs et maltraité par des camarades d’école obligés de se comporter en adultes, sans en avoir l’âge.



« - On se tue à la tâche, on devient dingue en essayant d’être le meilleur… et pendant ce temps, ces vieux connards nous regardent, nous étudient, décident si on est assez bons.

- J’avais six ans en arrivant ici. Qu’est ce que je savais ?

- Alors pourquoi tu ne repars pas ?

- Parce que je ne peux pas abandonner le jeu. Je l’aime trop. »



Visuellement, le graphisme de Pasqual Ferry restitue parfaitement l’ambiance jeu vidéo du scénario, tout en mettant en scène des protagonistes dont l’aspect très jeune contraste brillamment avec leur comportement.



La stratégie Ender est une épopée galactique qui ravira surtout les fans de science-fiction et de jeux vidéo. Les autres apprécieront néanmoins le développement psychologique du héros de cette saga.

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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

¿Qué sucede al gran Cíclope luego de su aparatosa derrota y sobre todo de los crímenes cometidos por él cuando tuvo el poder de un Dios de la mano de la Fuerza Fénix? La respuesta está en este libro, que contiene 4 números de buena calidad tanto argumental como ilustrativa.Recuerdo los días de tensión luego de la tragedia para Cíclope, de héroe a villano, de gran líder a haber caído en lo más bajo quizás de toda su vida. Llega a la cárcel por primera vez y ahí pasa un conjunto de aventuras, nos hace pensar que quiere deprimirse y dejarse llevar pero al final como siempre renace con una nueva idea, la revolución.
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X-Men : Les Origines - Intégrale

Ce volume reprend 11 des épisodes (je ne sais pas combien il y en a?) de « X-Men Origins » publiés entre 2000 et 2010. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture.



Les bémols…



* Le professeur X est parfois très différent d'une histoire à l'autre.

* C'est pour moi déstabilisant de passer d'une case à l'autre quand il n'y a pour faire la transition que des indications du genre « un an plus tard ». J'ai toujours l'impression d'avoir manqué un épisode.

* Je n'ai pas du tout aimé les dessins de Mike Mayhew pour Jean Grey (son professeur X est flippant), ni ceux de James Kenneth Woodward pour le Fauve. Certains dessins donnent l'impression d'être des photos maquillées, cela donne un effet « mauvais roman photo ».



Sinon, j'ai beaucoup aimé l'histoire de Diablo, de Colossus et d'Emma Frost.







Challenge BD 2019
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X-force

Ce recueil regroupe 2 tomes VO.



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- Angels and demons - Les aventures décrites dans ce tome se déroulent après Messiah Complex. Cette partie regroupe les numéros 1 à 6 de la série mensuelle.



Tout commence quand Cyclops demande à Wolverine de reformer X-Force pour accomplir des missions trop sales pour les X-Men. Logan refuse et décide de faire le sale boulot à lui tout seul. Mais les autres mutants pressentis pour l'accompagner ne l'entendent pas de cette oreille ; ils se joignent à lui. Il s'agit de James Proudstar (Warpath), Laura Kinney (X-23) et Rahne Sinclair (Wolfsbane). Leur mission est de poursuivre le groupe des Purifiers pour mettre fin à leurs agissements. Malheureusement ces derniers ont beaucoup d'avance et ils réussissent à s'emparer des restes de Bastion pour les greffer sur la carcasse de Nimrod. Bastion prend alors la tête de ce groupuscule extrémiste et enrôle vivants (Donald Pierce, Leper Queen) et morts (Cameron Hodge, Bolivar Trask, et Graydon Creed) pour éradiquer les mutants.



Le scénario est enraciné dans les aventures des mutants datant des années 80 et du début des années 90. Il vaut mieux posséder une solide connaissance de l'historique de cette période (The Right, Phalanx, les différents modèles de Sentinels, Friends of Humanity, Upstarts) pour apprécier tous les détails du scénario et les motivations des principaux antagonistes. Les scénaristes font la part belle à l'action, sanglante de préférence. Wolverine et X-23 utilisent leurs griffes pour couper et déchiqueter, le couteau de Warpath n'est pas là pour décorer, et les dents de Wolfsbane sont utilisées comme une arme redoutable. Pour autant ils arrivent à inclure des moments plus personnels (le sort du père de Rahne) ou un recul relatif par rapport aux atrocités commises (le prix à payer par cette équipe de tueurs).



Le dessinateur combine à la fois des dessins traditionnels avec une utilisation vraiment maîtrisée de l'ordinateur. Ce mariage lui permet d'enrichir ses crayonnés par des textures très sophistiquées, des effets spéciaux utilisés avec intelligence et une palette de couleurs riche et subtile.



Ce tome n'est pas pour les enfants : le niveau de violence très graphique le classe dans une catégorie presque gore. Le scénario est truffée de références assez pointues à l'historique des X-Men et des New Mutants (résurgence du Magus, le père de Warlock). L'action est le moteur de cette histoire. 2 points empêche ce recueil de décrocher une cinquième étoile : (1) le dessinateur a de gros problèmes de proportions dans les torses et les tailles de ses personnages et (2) la fin de l'histoire est trop ouverte car elle ne sert que d'installation du statu quo de cette nouvelle série. 4 étoiles.



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- Old Ghosts - Cette partie regroupe les numéros 7 à 11 de la série mensuelle.



Cameron Hodge apparaît à la télé pour révéler qu'il n'était pas mort mais juste dans un programme de protection des personnalités en danger. Il recommence à assimiler les mutants à une menace terroriste implantée sur le sol des États Unis, alors qu'il est manipulé comme une simple marionnette par Bastion. Mais contre toute attente, la nouvelle mission de X-Force confiée par Cyclops concerne le Vanisher (Telford Porter) qui a mis la main sur une éprouvette contenant le Legacy Virus : X-Force doit récupérer l'éprouvette en question à tout prix. Pendant ce temps là, James Proudstar (Warpath) est confronté à un nouveau Demon Bear (initialement un ennemi de Danielle Moonstar dans New Mutants) et le Ghost Rider vient lui prêter main forte. Enfin, l'une des conséquences du tome précédent est révélée : l'impossibilité pour Rahne Sinclair et Warren Worthington de se trouver dans la même pièce.



Les scénaristes reprennent les mêmes ingrédients que dans le tome précédent : (1) X-Force intervient pour exécuter des missions avec permis de tuer, (2) des personnages secondaires de l'univers des X-Men ressurgissent (Demon Bear, Neena Thurman alias Domino, Hrimhari un prince loup d'Asgard dont Rahne était tombée amoureuse dans un numéro spécial paru en 1985 et dessiné par Art Adams, Selene, Stepford Cuckoos...), (3) une violence graphique exacerbée. Ces références très pointues nécessitent une connaissance encyclopédique des X-Men et des autres séries dérivées au risque de ne pas identifier les enjeux de l'intrigue.



Coté dessins, Clayton Crain a laissé la place à Mike Choi pour les épisodes 7 à 10. Ses dessins sont clairs et très lisibles, la mise en page est plutôt traditionnelle. Ce changement de dessinateur s'accompagne d'une diminution de l'aspect visuel de la violence : les illustrations ne flirtent plus avec le gore, mais reviennent à un niveau habituel pour un comics. Par contre, la mise en couleur de Sonia Oback est toujours aussi impressionnante de virtuosité, en particulier pour l'incorporation de texture sur les surfaces (par exemple une table avec une texture de marbre). L'épisode 11 est illustré pour une faible partie par Clayton Crain et pour le reste par Alina Urusov dans un style manga mal digéré.



Au final ce tome est à réserver à des lecteurs des X-Men niveau expert et l'excès de violence graphique du premier recueil a disparu ce qui affadi un peu la série. De surcroît, les relations inter-personnages restent trop schématiques pour que l'on partage vraiment leurs émotions et leurs tourments. 3 étoiles.
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2012, et constitue un épilogue à Avengers Vs. X-Men (en abrégé AvX) qu'il vaut donc mieux avoir lu avant. Tous les scénarios sont de Kieron Gillen. L'épisode 1 est dessiné et encré par Tom Raney. Le 2 est dessiné par Steve Kurth et encré par Allen Martinez. Le 3 est dessiné par Scot Eaton et encré par Andrew Henessy. Le 4 est dessiné par Mark Brooks et encré par Andrew Henessy. Le 5 est dessiné et encré par Gabriel Hernandez Walta.



Logan a décidé d'emmener les élèves de l'école Jean Grey (inaugurée dans Wolverine & the X-Men 1) au Wakanda pour aider la population. T'Challah lui refuse l'autorisation de se poser. Scott Summers est détenu dans une prison gérée par une entreprise privée, avec d'autres détenus ordinaires (à la fois de par les crimes ou délits commis, et par le fait qu'il s'agit d'homo sapiens, et pas de mutants). Hope Summers prend congé des Avengers. Steve Rogers essaye de convaincre Logan d'aller parler à Scott Summers pour que ce dernier indique où se trouvent les autres membres de l'équipe Extermination (constituée dans Uncanny X-Men 1). Abigail Brand (responsable de l'organisation SWORD) se défie des Avengers et des X-Men, pensant que l'un d'eux renseigne Summers, en sous-main. Dans la clandestinité, d'autres mutants de premier plan s'intéresse au sort de Cyclops.



Du fait de l'ampleur des événements survenus pendant AvX, les responsables éditoriaux ont estimé qu'il fallait une série de transition "AvX consequences" pour que les relances des séries dans le cadre de Marvel NOW! puissent démarrer dans le vif du sujet sans avoir à gérer cette transition, ou à la répéter dans chaque nouvelle série. Il revient à Kieron Gillen de mettre en musique cette lettre de mission peu excitante.



Le premier épisode laisse supposer qu'à nouveau Kieron Gillen s'accommode fort bien des contraintes et s'en sert pour nourrir son scénario. Scott Summers subit le discours du gestionnaire de la prison qui lui explique pourquoi il se retrouve dans une prison privée et comment cette entreprise effectue une mission de service public en s'assurant de la détention de ce mutant dans des conditions de coût raisonnables. Le procédé exposé tient la route, le discours est réactionnaire comme il faut, sans exagération qui en ferait une caricature idiote. Gillen intercale des scènes de dialogue entre différents protagonistes majeurs d'AvX qui permettent de faire le point sur l'état de leur relation, et les actions qu'ils comptent mettre en oeuvre suite aux responsabilités des uns et des autres. Les dessins de Raney sont fonctionnels (un peu influencés par Francis Leinil Yu), sans image marquante, mais avec un niveau de détails satisfaisant. Le lecteur pourra quand même trouver à redire sur la laideur des visages féminins.



Dans le deuxième épisode, Logan et Scott se retrouvent face à face pour une explication assez franche, la tension monte, le lecteur découvre petit à petit les intentions des 2 hommes. Il s'en suit un épisode intense, chargé en émotion et en bilan. La mise en scène de Kurth est assez travaillée pour donner de la vie à ce long dialogue, même si les décors ne l'intéressent pas.



Et puis, durant les 3 épisodes suivants, Gillen déplace les pions pour arriver à la disposition finale qui lui a été imposée, sans réussir à impliquer le lecteur dans les convictions des uns et des autres. Chaque scène n'a plus comme objectif que de montrer tel personnage rencontrer tel autre pour un bref échange sur leur position respective, sans aucune implication pour le lecteur. Abigail rabroue les Avengers, 2 pages et c'est terminé avec pour seul résultat de savoir que l'organisation SWORD reste indépendante. Abigail Brand contacte un autre mutant : 2 pages et 1 pion a été rajouté sur l'échiquier découvrant 2 des cases qui l'entourent. Ces différentes scènes s'ajoutent les unes aux autres pour donner une image assez complète du positionnement respectif des différentes factions et de comment elles se considèrent, mais il n'y a plus d'empathie du lecteur pour ces personnages réduits à l'état de pion. Gillen remplit sa mission : le lecteur a bien compris la logique qui mène d'AvX à Uncanny X-Men (version Marvel NOW!, par de Bendis et Bachalo). Mais ce cheminement n'avait rien de très palpitant, ni en termes humains, ni en termes d'action. Les 3 autres dessinateurs assurent une prestation correcte et fonctionnelle. Il faut attendre le cinquième épisode et Gabriel Walta pour voir apparaître un peu de personnalité dans les dessins pour un résultat intéressant, mais pas toujours convaincant.



Les 2 premiers épisodes laissent supposer que Kieron Gillen va être capable de dépasser le niveau de la minisérie servant uniquement à relier AvX à plusieurs nouvelles séries de l'opération Marvel NOW!, grâce à des dialogues révélateurs des tensions, des sentiments contradictoires et des allégeances cornéliennes. Les dessins sont assez banals, mais d'une qualité suffisante pour ne pas saboter le plaisir de la lecture. Et puis pour les 3 épisodes suivants, Gillen se contente de relier les points dans un diagramme, sans retrouver l'intensité du début, avec des dessinateurs faisant un travail correct sans plus. Il est vraisemblable que cette minisérie ne sera indispensable que pour les Uncanny X-Men de Bendis. Elle devrait avoir peu d'incidence sur Uncanny Avengers de Rick Remender, Avengers de Jonathan Hickman, All-new X-Men de Brian Michael Bendis et Cable and X-Force de Dennis Hopeless, Uncanny X-Force de Sam Humphries (... et toutes les autres).
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Battle Scars

Ce tome contient les 6 épisodes de la minisérie, ainsi que le prologue de 4 pages extrait de "Fear itself" 7, initialement parus en 2012. Le scénario est de Matt Fraction, Cullen Bunn et Chris Yost, ce dernier s'étant chargé des dialogues. Les dessins ont été réalisés par Scot Eaton, et encrés par Andrew Hennesy. La mise en couleurs a été réalisée par Paul Mounts, aidé par Antonio Fabella pour l'épisode 6.



Quelque part dans une base secrète, Viktor Uvarov (Orion, personnage en provenance de Secret Warriors) a récupéré des informations confidentielles concernant le soldat Marcus Johnson. Ce dernier est en mission en Afghanistan, combattant pour la liberté pour le compte des États-Unis, aux côtés de son pote surnommé Cheese. Après un affrontement éprouvant, il apprend que sa mère est décédée, tuée par balle pendant les événements de Fear Itself. Il rentre au pays pour assister à l'enterrement. Après la cérémonie, il se rend dans la maison de sa mère où il est victime d'une tentative musclée d'enlèvement, réalisée par des hommes de main armés, menés par Taskmaster. Il ne doit son salut qu'à l'intervention de Captain America. Marcus Johnson va ensuite échapper au programme de protection du SHIELD pour essayer d'identifier et de retrouver les assassins de sa mère.



En 2012, l'éditeur Marvel entretient un suspense autour de l'importance réelle d'un nouveau personnage (humain normal) sorti de nulle part : Marcus Johnson.



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Sans divulgation de l'intrigue

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Pour révéler l'importance de Marcus Johnson dans l'univers partagé Marvel, les responsables éditoriaux de Marvel ont choisi un comité de 3 scénaristes pour bâtir l'intrigue, annonçant clairement qu'il s'agit d'une histoire de commande, un artifice destiné à placer un personnage, pour des raisons purement éditoriales à visée commerciale. Malgré cette construction très industrielle, Fraction, Bunn et Yost narrent des aventures bien conçues. Marcus Johnson est un soldat à la carrure et à la musculature impressionnante, mais classique pour un comics de superhéros. Son métier de soldat lui assure les compétences nécessaires pour survivre aux différentes attaques dont il va faire l'objet. Sa résistance physique étonnante est un indice de la révélation à venir. Sa camaraderie avec "Cheese" est née sur les champs de bataille dans des situations de vie et de mort, ce qui explique la force du lien qui les unit.



Les scénaristes ont imaginé un point de départ fort : le meurtre commandité de la mère du héros. Marcus Johnson va plonger progressivement dans le monde des superhéros et de l'espionnage à la façon Marvel. À ce titre, sa première rencontre avec Captain America montre habilement les réactions de Johnson, d'abord abasourdi d'être défendu par cette légende vivante, puis très impressionné par le courage et les qualités de combattant de ce vétéran, puis se vantant auprès de Cheese d'avoir été secouru par cette idole. Fraction, Bunn et Yost piochent dans le riche univers partagé Marvel pour mettre en scène une batterie de mercenaires connus pour leur intéressement pécunier, de Taskmaster à la Société des Serpents (Serpent Society), en passant par l'inévitable Deadpool. Du fait de l'immersion progressive, l'apparition de ces différents personnages arrivent naturellement, justifiant au fur et à mesure l'importance de Johnson dans l'univers partagé Marvel. Les scènes d'action sont rapides et spectaculaires. La caractérisation des personnages reste superficielle comme dans un récit d'action. Chaque séquence dispose d'éléments spécifiques, évitant au récit de rester trop générique.



Scott Eaton et Andrew Hennessy effectuent un travail de mise en images de bon niveau, à tendance descriptive et réaliste, sans être photoréaliste, en parfaite cohérence avec la nature de l'histoire. Ils ont une tendance un peu marquée à donner des corps de culturistes sous stéroïdes aux humains normaux, ce qui donne une dimension superhéroïques trop appuyée à tous les personnages. La densité d'arrières plans est satisfaisante, permettant au lecteur de se faire une idée assez précise de chaque lieu, même s'ils disparaissent pendant les scènes d'action. Eaton et Hennessy ont effectué un travail sérieux de recherche de référence pour assurer la cohérence visuelle de l'apparence des personnages, qu'il s'agisse de la différence de costume de Captain America version Steve Rogers et version James Barnes (ex Bucky). Il ne manque pas un détail sur la panoplie de Taskmaster, et les 5 membres de la Société des Serpents sont immédiatement identifiables (par les experts de l'univers Marvel ; il s'agit d'Anaconda, Bushmaster, Cottonmouth, Death Adder et Rattler).



Malgré la nature artificielle du récit et l'écriture en comité, "Battle scars" raconte une aventure menée tambour battant, tirant partie des richesses de l'univers partagé Marvel, dévoilant le mystère de l'importance de Marcus Johnson. Scot Eaton et Andrew Hennessy effectuent un travail de bonne facture, apportant la consistance nécessaire pour que les personnages existent dans leur environnement. Entre 3 et 4 étoiles en fonction de l'investissement émotionnel du lecteur dans l'univers Marvel.



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Avec divulgation de l'intrigue

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En 2012, le film Avengers valide définitivement la version de Nick Fury sous la forme d'un grand noir chauve, interprété par cet acteur. C'est un peu ironique dans la mesure où Mark Millar et Bryan Hitch s'étaient inspirés de ce même acteur pour créer (10 ans plus tôt) la version de Nick Fury de l'univers Ultimate dans Ultimates (2002 à 2004). Devant le succès de cette version cinématographique, Marvel décide de mettre à jour son univers comics, et d'intégrer un Nick Fury noir au crâne rasé. Fraction, Bunn et Yost doivent donc concevoir un scénario qui permette de mettre Nick Fury (l'original) sur la touche et d'introduire la nouvelle version, tout en s'assurant que Marcus Johnson soit légitime, alors que le conservatisme légendaire des lecteurs s'opposera de toutes ses forces vindicatives à ce changement sacrilège.



Mine de rien, Fraction, Bunn et Yost se montrent plutôt habiles dans les ressorts de l'intrigue permettant d'aboutir au résultat imposé, s'avérant capables de tout expliquer de manière assez plausible dans le contexte d'un récit d'espionnage mâtiné de superhéros. De ce point, leur récit mérite le respect, à défaut de déchaîner les passions. Ils réussissent même à apporter un peu de légitimité à l'agent Phil Coulson. Il reste à voir quelle sera vraiment l'importance de ce nouveau Nick Fury dans l'univers partagé Marvel, et s'il réussira à faire oublier l'original.
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X-Force Sexe + Violence

Ce tome comprend les 3 épisodes de cette minisérie est parue en 2010.



Domino (Neena Thurman) est en train de cracher du sang et 2 dents dans un lavabo sur l'île d'Alcatraz. Elle porte la marque de 3 impacts de balles et plusieurs lacérations. Heureusement Elixir (Joshua Foley) arrive et s'apprête à utiliser ses talents de mutant pour la guérir. Mais il en est empêché par Wolverine qui exige des explications. Domino explique qu'elle s'est retrouvée à accepter de travailler pour la Guilde des Assassins, à la demande de Bella Donna Boudreaux. Et ce job l'a amenée à entrer en conflit contre le clan de ninjas The Hand. Wolverine va avoir un peu de mal à tirer les choses au clair et à comprendre pourquoi les 2 factions sont à la poursuite de Domino. Et puis cette ambiance dangereuse semble provoquer une attraction irrésistible et pratiquement bestiale entre eux deux.



Comme à leur habitude, Craig Kyle et Christopher Yost (CK&CY) plongent dans le folklore Marvel pour ressortir des personnages plus ou moins oubliés et les présenter sous un jour beaucoup plus dangereux et malsain. Ils vont donc piocher du coté de Gambit pour exhumer son amour d'enfance, mais aussi du coté de Wolverine pour dépoussiérer des personnages bancals (Boomerang ou Back Mamba), peu originaux (Bushwacker ou Bullet) ou carrément impossible (Razorfist qui a deux lames effilées à la place des mains, très pratique pour manger ou se moucher, ou se gratter le dos). Ils n'hésitent pas à forcer le trait sur chacune de leurs caractéristiques pour les rendre encore plus improbables et risibles, mais aussi terriblement mortels. Pour le reste, le scénario aligne des scènes de carnage, de destruction et de combats sanglants, avec quelques retours en arrière qui expliquent comment Domino en est arrivée là. Et tout ça sert de prétexte plus ou moins convaincant pour que Grabiele Dell'Otto s'en donne à coeur joie.



Il ne s'est pas privé le bougre. Il prend un plaisir non dissimulé à inventer des visuels mémorables pour exacerber la violence. Pour commencer Dell'Otto a choisi une palette de couleurs qui tranche d'avec celles utilisées dans les comics. Il utilise des couleurs délavées qui font sale, du noir et blanc et gris pour les scènes se déroulant dans le passé, du rouge sombre pour les litres d'hémoglobine, des teints de peau blafards ou cireux ou mats. Il évite les tons vifs et criards aux profits de couleurs qui évoquent plus l'obscurité et la dégénérescence. Il construit ses pages sur la base d'un faible nombre de cases, entre 2 et 5. Il a opté pour conserver les costumes gris et argent mat utilisés par la version secrète de X-Force, celle qui fait les sales boulots que les X-Men ne peuvent pas faire. À chaque fois que la violence éclate, elle s'accompagne de giclées de sang d'ampleur raisonnable qui n'ont rien de séduisantes. Par exemple, Wolverine est en train de conduire une voiture lorsqu'il est atteint par une balle en pleine tête. Le pare-brise se teinte de rouge à l'intérieur de l'habitacle ; il est moucheté, au lieu d'être noyé dans des litres de sang. Le résultat provoque une grimace de dégoût car il évoque immédiatement un accident réel de la route, plutôt qu'une séquence exagérée de bandes dessinées. Lors d'un combat, Wolverine découpe la tête d'n adversaire en plusieurs tranches et la matière cervicale tâche les alentours. Lorsque Wolverine se fait arracher la peau lors des combats, son ossature métallique apparaît à nu. Dell'Otto ne triche pas pour représenter les scènes : il représente la rage de chaque personne, la force des impacts, les chairs à vifs tranchées, les impacts de balles, etc. Et pourtant, il sait introduire une ou deux touches d'humour, sans diminuer l'impact visuel des scènes de carnage. Par exemple, sa vision de Razorfist met aussi bien en avant sa puissance musculaire et l'horreur de ses 2 lames, que le coté exagéré et impossible du personnage. Cette implication visuelle permet même de faire abstraction d'un manque de décors pendant plusieurs pages, tellement les personnages semblent sortir des couleurs qui créent le fond et l'ambiance.



Et le sexe promis dans le titre ? Eh bien, il s'agit d'un comics américain, sans interdiction de lecture pour les plus jeunes avec des superhéros de premier plan. Donc les 2 séances de jambes en l'air entre Wolverine et Domino sont bien présentes, mais n'espérez rien de graphique ou de nudité frontale. Ce qui fait l'attrait de ce récit, ce sont les références à des personnages obscurs gravitant dans l'univers des X-Men, un niveau de violence beaucoup plus élevé que dans les comics habituels, une histoire simple servant de défouloir et des illustrations sans concession avec un vrai parti pris graphique éloigné de l'esthétique aguicheuse habituelle.
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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Je redoutais énormément cette lecture : chacun des personnages qui peuplent ce volume m’étaient parfaitement connus, leur passé, le moment qui a révélé leur pouvoir, ce qui les a amené aux X-Men, etc… Je craignais donc que ce soit revu à la sauce nouvelle génération, genre on fait table rase des 30 dernières années et on mixe un nouveau truc ce qui me fend le cœur à chaque fois T_T



Lorsque j’ai commencé la première partie, Colossus, j’étais sceptique. Dans ce comics, Piotr découvre ses pouvoirs après l’annonce du décès de son frère Mikhail… euh… ils ne sont pas apparus lorsqu’il a sauvé sa petite sœur Illyana d’un tracteur ? Vous déconnez là, les mecs !… Même si en y réfléchissant, dans les anciens comics, il est juste évoqué que c’est à ce moment-là que les autres ont découvert qu’il était mutant et que Xavier est venu le chercher.

Donc les scénaristes ont pris un peu de largesses mais pas trop et ils ont conservé les détails importants, en rajoutant certains qui entraient parfaitement dans l’histoire et le contexte notamment le gouvernement russe et sa politique de surveillance.

Les illustrations m’ont plu.



Pour Diablo, j’ai trouvé les dessins très beaux, avec un côté peinture qui ajoutait du charme au personnage.

Là aussi, l’histoire est légèrement différente de ce qu’on a connu sauf que pour ce personnage, ça se ressent beaucoup plus. Kurt travaille toujours dans un cirque, sauf qu’il est vraiment considéré comme un monstre de foire : il ne vit pas avec sa mère Margali Szardos, il est battu par le propriétaire, drogué et enfermé chaque soir dans une cage. Alors, d’accord c’est beaucoup plus réaliste mais du coup, il y a quelques incohérences avec le passé du personnage, notamment le fait que sa mère étant en réalité une sorcière est crainte ou sa liaison avec sa sœur d’adoption, fille de Margali, Jimaine de son vrai nom, plus connue sous le nom d’Amanda Sefton.



En ce qui concerne Emma Frost, je ne connaissais pas grand chose du personnage avant le Club des Damnés et la création des Hellions, il me semblait vaguement qu’elle venait d’une famille aisée avec un père autoritaire voire violent mais je n’étais pas sûre, j’ignorais le genre de fillette qu’elle était, ses attentes, itou…

Je pense que des 4 personnages, c’est celui qui a été le plus simple à scénariser parce que son passé est moins étoffé que les autres.



Enfin, le comics Gambit se compose de 4 parties plus ou moins longues.

La première conte sa rencontre avec Belladonna Boudreaux, héritière du clan des assassins de la Nouvelle Orléans puis leur très court mariage et le combat entre le frère de la mariée et Gambit, affrontement qui met fin à la trêve entre les voleurs et les assassins, scelle le destin de Rémi Lebeau et surtout son exil. Par contre, dans ce chapitre, j’ai eu beaucoup de mal avec les dessins, certains visages étaient plutôt difformes, les prochains passaient beaucoup mieux.

La seconde, c’est sa rencontre avec Mister Sinistre, leur deal et le recrutement des Maraudeurs qui a été fait par Gambit – je ne m’en souvenais plus de ça.

Dans la troisième partie, on a droit à un voyage dans les tunnels de New York, balade qui se termine par le célèbre et marquant massacre des Morlocks et dont Gambit a pris part sans le vouloir.

La quatrième partie, très courte, conclut ce comics avec la rencontre entre Ororo et Rémi.



Un coup de cœur pour ce comics. Je ne parvenais plus à retrouver l’ambiance de l’époque où j’ai commencé les X-Men et l’enthousiasme qu’ils me procuraient jusqu’à celui-ci. Une excellente lecture !
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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X-Men : La guerre du messie

Lors de Messiah Complex, Nathan Summers (Cable, fils de Scott Summers et Madelyne Pryor) prend en charge la première mutante née après House of M pour la protéger alors qu'elle n'est encore qu'un nourrisson. Pour échapper à ceux qui veulent sa mort, il décide de la cacher dans le futur, ce qui ne manque pas d'ironie puisque lui-même fut élevé dans le futur.



Malheureusement, ils sont pris en chasse par Lucas Bishop qui vient également du futur (mais un autre). Initialement, il avait fait ce voyage temporel pour changer le passé afin d'éviter la survenance de son présent (oui, c'est le bon moment pour prendre une aspirine) imputable à un traître dans les rangs des X-Men. "Messiah complex" a révélé qu'il est lui-même un traître aux X-men (vous pouvez alterner paracétamol et aspirine) car il veut absolument tuer le nourrisson qu'il perçoit comme la cause de l'extermination des mutants (avec camps de concentration) dans sa chronologie (l'ibuprofen, c'est également assez efficace).



Cette mission débute avec la relance en 2008 de la série mensuelle de Cable dont ce tome regroupe les épisodes 1 à 5. Marvel Comics a confié cette série à Duane Swiercziynski, un auteur de romans d'action et d'espionnage. Dès le deuxième épisode, son scénario trahit son incapacité à gérer les paradoxes temporels. Cable et Hope ont trouvé refuge en 2043. Bishop les y retrouve mais arrive quelques semaines trop tard. Ni une, ni deux, il remonte de quelques semaines dans le passé pour les surprendre, mais l'affrontement tourne mal et il a le dessous face à une milice.



Contrairement à toute attente, il se laisse capturer et tabasser, plutôt que de repartir quelques heures dans le passé pour également les surprendre. Confronté à ce genre d'illogismes, le lecteur comprend vite que Swierczynski n'a pas beaucoup réfléchi à la logique des voyages dans le temps, ni aux paradoxes temporels et qu'il va prendre des raccourcis dépourvus de sens pour mener son scénario qui prend l'eau. Je n'insisterai pas non plus sur les faibles de chance de survie du nourrisson que Cable promène sur son torse pour en faire une cible facile, sur l'étonnante coïncidence qui faisait que Muir Island abritait des réserves de lait pour bébé, sur les qualités paternelles de Cable, sur la nature forcément post apocalyptique du futur dans lequel ils arrivent (référence aux prévisions des mayas pour 2012), etc.



Devant une telle enfilade de clichés et de logique abracadabrantesque, les illustrations n'arrivent pas à elles seules à sauver ce naufrage. Et pourtant Ariel Olivetti a choisi un style qui sort de l'ordinaire. Il a réalisé ses dessins directement en infographie avec une maîtrise certaine de l'outil et une retenue dans l'utilisation des effets pyrotechniques qui aboutissent à un graphisme original, clair et lisible avec une palette de couleurs nuancées. L'utilisation de références photographiques retouchées donne des décors très réalistes et une profondeur de champ appréciable.



Le manque de professionnalisme du scénariste transforme cette histoire en une mascarade navrante qui se résume à Bishop poursuit Cable et Hope dans le futur et il n'arrive pas à les rattraper. Circulez, il n'y a rien d'autre à voir, rendez-vous au tome suivant Cable: Waiting for the End of the World en espérant qu'il sera meilleur.





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Ce gros tome de 368 pages comprend les épisodes 11 à 15 de la série Cable (scénario de Duane Swierczynski), 14 à 16 de X-Force (scénario de Craig Kyle et Christopher Yost), la minisérie en 3 numéros "The times and life of Lucas Bishop", le numéro spécial "Messiah war" et le sourcebook "X-Men : future history - the Messiah war sourcebook". L'action se situe après Cable: Waiting for the End of the World et au milieu de X-force 3: Not Forgotten.



Pendant les 2 premiers épisodes, le lecteur suit Cable et Hope à travers des zones désertiques et ravagées. Les dessins de Jamie McKelvie sont risibles et pathétiques. le scénario est décérébré et pathétique également. Oublions vite ces hors d'aeuvre ridicules et dégoutants ; au final Hope et Cable arrivent aux abords de Westchester en plein dans le piège tendu par Bishop et juste à temps pour accueillir X-Force.



Ce crossover est l'occasion pour la série Cable de mettre en perspective la traque dont Nathan Summers et Hope sont les objets et pour la série X-Force de permettre à ses personnages de mettre les pendules à l'heure avec Cable.



Cable, Hope, Wolverine, Warpath, Vanisher, X-23, Domino, Archangel et Elixir sont coincés dans un piège qui leur interdit d'effectuer un nouveau saut dans le temps. Les préparatifs de Bishop effectués dans les tomes précédents de Cable finissent par aboutir : Cable n'a plus d'endroit où fuir, ni même d'époque où fuir. Pour réussir cette embuscade, Bishop s'est associé avec un clone de Nathan Summers. Et pour obtenir son aide, il lui a livré Apocalypse sans défense. Ce tome raconte les différents affrontements entre les uns et les autres dans une partie circonscrite de la ville. Les face-à-face sont rendus d'autant plus compliqués qu'un certain Wade Wilson (Deadpool) vient mettre son grain de sel.



Les illustrations se partagent entre Ariel Olivetti pour les épisodes de Cable (3 épisodes) et Clayton Crain pour les épisodes de X-Force (3 épisodes). Les 2 dessinateurs travaillent essentiellement à la palette graphique mais dans des styles différents. Olivetti est adepte des couleurs délavées, avec des silhouettes plutôt réalistes et des textures nuancées. Crain est adepte de couleurs plus denses et de textures très marquées (avec plein de sang partout). D'une certaine manière, ces choix esthétiques séparent fortement les épisodes des 2 séries, mais de l'autre ils accentuent le fait que chaque série donne un point de vue différent.



Malgré les fondations idiotes de la série Cable (voyages dans le futur sans queue ni tête et toujours dans un futur dévasté), la lecture de ce crossover plonge le lecteur dans des affrontements dont les enjeux dépassent largement les protagonistes. Et la qualité des dessinateurs rend très agréable ce jeu de massacre. Pour être honnête, les affrontements souffrent de quelques longueurs, en particulier dans l'antre de Stryfe. Ce dernier s'apprête à exécuter alternativement Bishop et Hope une bonne demi-douzaine de fois en étant interrompu à chaque fois par des deus machina de plus en plus artificiels.



En fin de tome se trouve la minisérie de Bishop parue en 2009 qui permet de faire connaissance avec le personnage, ou se rappeler d'où il vient, qu'est devenue sa petite soeur, ce que signifient les initiales XSE, etc. Visiblement, cette histoire répond à la fois à la nécessité de familiariser les nouveaux lecteurs avec Lucas Bishop, mais aussi à un petit coup de continuité rétroactive insidieuse. À en croire cette minisérie de Duane Swierczynski, Bishop serait revenu dans le passé uniquement pour arrêter Fitzroy et en profiter pour exécuter Hope. Il t a comme une grosse omission du nm d'Onslaught. Malheureusement les dessins de Larry Stroman font mal à l'aeil dans la mesure où ils sont coincés entre des décors à peine esquissés et un style enfantin pour les pieds, les mains et les visages, absolument incompréhensible, déplacé et mal maîtrisé.



Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de Stryfe et d'En Sabah Nur, Marvel a pensé à inclure un sourcebook très détaillé et bien construit (attention au mal de tête si vous n'avez jamais entendu parlé de X-Cutioner's Song: Featuring the X-Men, X-Factor and X-Force).



Au final, ce tome se lit comme une baston géante divertissante (la caractérisation des personnages est au niveau minimum), bien qu'un peu étirée, avec des illustrations originales, et malgré quelques épisodes (numéros 11 et 12 de Cable) risibles et quelques dessins à interdire (minisérie de Bishop).
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X-Force - Volume 3: Not Forgotten

Ce tome fait suite à X-Force: Old Ghosts et il regroupe les épisodes 12 et 13, et 17 à 20. Les épisodes 14 à 16 se trouvent dans X-Force / Cable: Messiah War.



Dans les 2 premiers épisodes, Leper Queen fait exploser de pauvres mutants innocents au milieu de pauvres civils innocents. Donald Pierce est un détenu dans l'une des cellules de la base des X-Men et il en profite pour transmettre des informations à Bastion qui tire les ficelles dans les coulisses. Hank McCoy (avec l'aide de l'équipe scientifique) a fabriqué une machine pour envoyer X-Force dans le futur pour sauver Hope. Wolfsbane file le parfait amour avec Hrimhari et ils rêvent d'Asgard. Archangel a de plus en plus de mal a réprimer les pulsions de l'ange de la mort qui sommeille en lui.



Après avoir voyagé dans le futur et en être revenu, les membres de X-Force se retrouvent dans des situations encore pires. X-23 est capturée par HAMMER en essayant de sauver Boom-Boom. Elle subit des tortures et des mutilations aux mains de Kimura redoutable ennemie, déjà apparue dans X-23: Target X). Les Géants du Gel (Frost giants) attaquent Wolsfbane (Rahne Sinclair) et Hrimhari. Hellion (Julian Keller) et Surge (Noriko Ashida) ont été retenus par Leper Queen pour servir d'explosif mutant. Caliban guide Eliphas jusqu'à une tombe ayant une longue histoire avec les New Mutants. Domino (Neena Thurman) tient en joue les Stepford Cuckoos avec un gros calibre. X-23 se bat d'un seul bras (l'autre a été découpé à la tronçonneuse) contre plusieurs escadrons d'agents de HAMMER.



Whouah ! Craig Kyle et Christopher Yost se sont lâchés. Les griffes de Wolverine et X-23 découpent et tranchent, les lames d'Archangel transpercent, les couteaux de Warpath charcutent et le flingue de Domino crache la mort. Dans les 2 premiers épisodes ces actes brutaux nagent dans un sang grumeleux grâce à l'infographie pleine de morceaux de Clayton Crain. Dans les 4 autres épisodes, ces mutilations nagent dans un sang très fluide grâce à des illustrations à la précision chirurgicale de Mike Choi et Sonia Oback. La première chose qui saute aux yeux et qui prend à la gorge est que le niveau de violence est monté de plusieurs crans par rapport au tome précédent et que les enjeux sont tous mortels. Les vies humaines ne valent plus rien, et l'espérance de vie des mutants se trouve fortement diminuée. Kyle et Yost ont enfin réussi à trouver le bon ton pour convaincre le lecteur que tout finira mal et que le prix à payer sera astronomique pour tous ceux qui se retrouvent emportés par le tourbillon de cette boucherie.



Kyle et Yost ont l'intelligence de ne pas se reposer uniquement sur la violence, ils continuent à utiliser de multiples références (majoritairement secondaires, mais souvent mémorables comme X-Men: The Asgardian Wars) à la continuité des mutants Marvel. Ils ont recours à des infobulles pour rappeler régulièrement le nom des personnages. Ils avancent à grand pas vers Necrosha et ils trouvent aussi le temps de développer le personnage de X-23, de faire référence aux souffrances passées de Warren Worthington et à leurs conséquences, etc. Et ils prennent également le temps de comparer l'attitude des membres de X-Force à des X-Men plus traditionnels pour faire ressortir les enjeux, la pression et les méthodes expéditives de X-Force.



En ce qui me concerne j'ai une forte préférence pour les illustrations de Clayton Crain qui a gagné en efficacité et en intensité. Ses dessins sont saturés de textures et de granulosités qui rendent parfaitement l'ambiance glauque et désespérée dans laquelle les membres de X-Force tentent de survivre en tuant tout le monde. Par comparaison, les illustrations très chirurgicales avec des traits très fins de Mike Choi semblent trop propres. Pour autant, les massacres continuent et les dessins montrent clairement le prix en vies humaines, le charcutage, le sang, etc. Et encore une fois, la mise en couleurs de Sonia Oback est parfaitement complémentaire, elle donne la densité et la chair à des dessins qui sinon auraient été très fades.



En revoyant le dosage de leurs ingrédients, Yost et Kyle ont trouvé le bon équilibre entre cette débauche de tueries, les souffrances physiques et psychologiques des personnages, l'inéluctabilité de leur destin et une action menée à 100 à l'heure. X-Force participe ensuite au crossover X-necrosha.
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X-Force - Volume 2: Old Ghosts

Ce tome fait immédiatement suite aux événements de X-Force: Angels and Demons et regroupe les numéros 7 à 11 de la série mensuelle.



Cameron Hodge apparaît à la télé pour révéler qu'il n'était pas mort mais juste dans un programme de protection des personnalités en danger. Il recommence à assimiler les mutants à une menace terroriste implantée sur le sol des États Unis, alors qu'il est manipulé comme une simple marionnette par Bastion. Mais contre toute attente, la nouvelle mission de X-Force confiée par Cyclops concerne le Vanisher (Telford Porter) qui a mis la main sur une éprouvette contenant le Legacy Virus : X-Force doit récupérer l'éprouvette en question à tout prix. Pendant ce temps là, James Proudstar (Warpath) est confronté à un nouveau Demon Bear (initialement un ennemi de Danielle Moonstar dans New Mutants) et le Ghost Rider vient lui prêter main forte. Enfin, l'une des conséquences du tome précédent est révélée : l'impossibilité pour Rahne Sinclair et Warren Worthington de se trouver dans la même pièce.



Les scénaristes reprennent les mêmes ingrédients que dans le tome précédent : (1) X-Force intervient pour exécuter des missions avec permis de tuer, (2) des personnages secondaires de l'univers des X-Men ressurgissent (Demon Bear, Neena Thurman alias Domino, Hrimhari un prince loup d'Asgard dont Rahne était tombée amoureuse dans un numéro spécial paru en 1985 et dessiné par Art Adams, Selene, Stepford Cuckoos...), (3) une violence graphique exacerbée. Ces références très pointues nécessitent une connaissance encyclopédique des X-Men et des autres séries dérivées au risque de ne pas identifier les enjeux de l'intrigue.



Coté dessins, Clayton Crain a laissé la place à Mike Choi pour les épisodes 7 à 10. Ses dessins sont clairs et très lisibles, la mise en page est plutôt traditionnelle. Ce changement de dessinateur s'accompagne d'une diminution de l'aspect visuel de la violence : les illustrations ne flirtent plus avec le gore, mais reviennent à un niveau habituel pour un comics. Par contre, la mise en couleur de Sonia Oback est toujours aussi impressionnante de virtuosité, en particulier pour l'incorporation de texture sur les surfaces (par exemple une table avec une texture de marbre). L'épisode 11 est illustré pour une faible partie par Clayton Crain et pour le reste par Alina Urusov dans un style manga mal digéré.



Au final ce tome est à réserver à des lecteurs des X-Men niveau expert et l'excès de violence graphique du premier recueil a disparu ce qui affadi un peu la série. De surcroît, les relations inter-personnages restent trop schématiques pour que l'on partage vraiment leurs émotions et leurs tourments.
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