Christos Gage

Nouvelle collection qui propose des polars bien noirs, imaginés par les plus grands auteurs américains du genre quel que soit leur mode d’expression d’origine.

Zone 10 est effectivement bien noir et ne déparera pas la collection !

L’inspecteur Adam Kamen est sur la trace d’un tueur en série, baptisé Henry VIII, qui a comme particularité de décapiter ses victimes…et d’emporter les têtes.

Kamen, déjà rendu dépressif par son récent divorce, puis victime d’une agression qui lui laisse un trou dans le crâne, va devoir mobiliser toute son énergie pour aller au bout de son enquête. Sa théorie sur le mobile du tueur est incomprise et il devra prouver à la fois à ses proches qu’il n’est pas lui-même un détraqué.

Nous sommes entraînés dans un monde où la réalité n’est plus ce qu’elle doit être, entre perception et hallucination, et où l’inspecteur lui-même doit accepter de se laisser aller à la folie.

Le dessin en noir et blanc très en contraste soutient parfaitement le manichéisme qui sous-tend l’action. Des plans quasi cinématographiques, avec très souvent un décor d’arrière-plan très fouillé pour histoire très macabre. Ame sensible, s’abstenir ! le dessin est sans équivoque…

Rien de neuf sous le soleil, mais une divertissante aventure en quatre parties signée de Christos Gage, une des stars montantes de l’écurie Marvel.
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Thor est mort en affrontant le Serpent et un usurpateur, Tanarus, a pris sa place dans la nouvelle Asgardia où un complot contre la mère du dieu du tonnerre se fomente. Cependant, vous vous en doutez, Thor n'est pas vraiment mort... Eh non, des films arrivent, Thor 2, Avengers 2, etc. Donc on s'en doutait, mais l'intérêt, tout comme je l'ai dit dans la critique de Magellan, c'est la manière de raconter, c'est le style. Et là, il n'y en a pas. L'histoire est totalement inintéressante et en l'absence d'Olivier Coipel, il ne reste plus grand chose pour sauver le titre. Au moins, lorsqu'il dessine avons-nous un quelconque plaisir; mais c'est lorsqu'il s'absente que le vide scénaristique de Matt Fraction fait son apparition.



C'est la même chose sur Defenders, série du même Matt Fraction avec le très ancien personnage Prester John dans une aventure au Wundagore où l'univers menace d'être détruit. D'une banalité affligeante, l'histoire se lit un sourcil levé et Terry Dodson, aux crayons, nous sert le minimum syndical. Il y a peu de chose à dire sur cet épisode tant il y a peu à retenir.



Comme nous sommes dans le magazine Thor, nous avons aussi la série Journey into Mystery avec Loki enfant dans une histoire qui n'est pas la meilleure sur le titre écrit par Gillen mais qui reste nettement au-dessus de Thor et de Defenders. Des enfants meurent dans leur sommeil et Loki semble en être la cause! Du moins c'est que croit Daimon Hellstrom fils de Satan. Une aventure qui se laisse lire sans nous captiver pour autant.



Heureusement Thor accueille une des meilleures séries Marvel du moment: Avengers Academy par l'excellent Christos Gage. Une bouffée d'air frais dans ce magazine peu intéressant jusqu'à présent. Reptil est un traître et s'allie avec Hybride pour sauver son futur. Pour rappel, lors d'un combat récent, les esprits et corps de nos jeunes héros ont été envoyés dans le présent pour vaincre Ultron. Mais Reptil a gardé ses souvenirs du futur et il souhaite que ce futur se réalise. Pour cela, il doit tuer la moitié de l'Académie des Vengeurs grâce à Hybride. Une histoire passionnante avec toujours un grand travail de fond par Gage sur les personnages, même secondaires, et une action toujours bien mise en place, justifiée. En somme, voilà une série où de nouveaux personnages, mais aussi des personnages de second rang, se voient dotés d'une convaincante personnalité. Un bonheur à la lecture. Dommage que la série se termine au 39e numéro. Mais, ouf!, c'était seulement l'épisode 24!



Malheureusement Avengers Academy ne suffit pas à faire assez remonter la note de ce numéro.
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[...]L’épopée de ce numéro met les jeunes membres de l'Académie des Vengeurs aux prises avec deux des Dignes du Serpent : Titania et l’Homme-Absorbant. Malgré la puissance incroyable de leurs adversaires, ils les mettront plusieurs fois en difficulté, quitte à sacrifier leur QG d’exception (le Manoir aux portes dimensionnelles de Pym). Tom Raney propose quelques cases remarquables (l’Homme-Fourmi luttant contre un Homme Absorbant de la taille d’un immeuble) et sait comme toujours faire ressortir les émotions sur les visages. C’est plus statique chez Sean Chen, nettement moins vivant, mais graphiquement assez réussi. [...]
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Tous les poncifs du genre sont livrés au lecteur avec, entre deux scènes d’action, des dialogues sur la justification de la « self-justice » ayant pour point d’orgue l’introduction de la volonté divine dans le débat !
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Pour les amateurs de récits de super-héros sans concession, un brin violents !
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Ce premier tome d'Absolution se lit d'une traite, son héros torturé nous emmenant dans les tréfonds de son âme dès les premières pages.
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C'est mauvais.

C'est terrible à dire, surtout que c'est censé être l'événement Marvel de l'année, mais je maintiens: c'est mauvais.

Même la scène avec Tony Stark qui aura des conséquences m'a laissé froid. Il n'y a pas de souffle épique, pas de grands moments d'émotion, juste une plate histoire. On a l'impression d'avoir entre nos mains un blockbuster hollywoodien qui mise tout sur les effets spéciaux et rien sur l'histoire, les dialogues et les personnages. Il n'en reste qu'une bouillie, un emballage joli mais au fond sans âme. On dirait ces boîtes de chocolats offertes à Noël: beau paquet, mais goût infâme.

Toutes les "révélations" tombent à plat, le cliffhanger est sans intérêt.



Comme dans chaque numéro, il y a de courts épisodes, là tirés de The Worthy. Ils serviront à ceux ne connaissant pas, ou peu, les méchants de l'histoire. Pour les autres, ce peut être perçu comme un rappel ou comme du remplissage inutile.

La seule chose intéressante de ce numéro de Fear Itself est certainement la postface de Max Brighel.

Une histoire dont la lecture m'a été laborieuse car elle n'apporte rien de spécial ni aux personnages ni à la continuité Marvel. Et la fin moralisatrice...



Heureusement, les dessins de Mario Alberti rattrapent l'ensemble.

Visuellement, Chris Samnee avait déjà montré toute sa maîtrise du noir et du blanc sur l’excellent Capote in Kansas et livre à nouveau un boulot remarquable sur ce très bon one-shot qui ne manquera pas de ravir les amateurs du genre.


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Ficelé avec science et dessiné dans une belle tradition réaliste, « Zone 10 » est une sorte de roman noir ésotérique, un polar flirtant avec le fantastique et l’horreur sans jamais perdre de sa substance bien ancrée dans le réel.
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Zone 10 se laisse lire avec un certain plaisir, mais ne suscite jamais de véritable engouement.
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