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Critiques de Christos Gage (92)
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Civil War, Tome 3 : La mort de Captain Amer..

« La mort de Captain America » rassemble douze numéros : « Iron Man/Captain America 1 », « Captain America (Vol. 5) #22 à 25 », « Civil War: The Confession 1 et 2 » et les cinq numéros de « Fallen Son: The Death of Captain America ». Tous essentiellement publiés en 2007.



Étant donné le titre de cette compilation, peu de chance d’assister à un mariage où tout simplement à une joyeuse célébration. La grande question c’est comment ? Accompagnée d’un qui ?



Le tome répond à ces questions tout en suscitant l’émotion. Au moins pour les numéros qui valent le coup. Entre choc, souvenirs et commémorations, ces numéros traitent le sujet à travers les prismes variés de différents super-héros. Pour le coup, l’intérêt est inégal.
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Batman Fortnite Point Zéro

Le scénario est donc à la fois bien mené, avec ce qu'il faut de rebondissement, de très bonnes surprises, mais aussi de remises en question des personnages. En contre partie, on a aussi le sentiment que seuls Batman et Catwoman comptent dans cette intrigue, tant le reste du casting reste inexpressif et vide de toute personnalité ! Pas forcément de surprise à ce niveau là, faut avouer, toutefois, il aurait pu être intéressant de donner plus de volume à tous ces personnages propre à Fortnite, de les sortir de leur rôle de simple coquille !
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Buffy contre les vampires - Saison 12 : The..

Le dernier tome de la série! Ce tome réserve beaucoup de clins d’oeils aux saisons précédentes avec le retour de beaucoup de personnages. Mais j’ai été déçue du scénario, il manque d’originalité et j’aurais préféré m’arrêter a la fin de la saison précédente.
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Buffy contre les vampires, Saison 11, tome ..

Ayant vu la série et lu tous les comics, j’ai entamé la saison 11 pour "finir" l’histoire car j'avais trouvé que la saison 10 était mitigée. Je n’ai vraiment pas été déçue. Cette fois ce n'est pas un démon qu'il faut combattre mais la nature humaine. J’ai trouvé l’histoire plus sombre, plus réaliste et des personnages plus matures.

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Buffy contre les vampires - Saison 12 : The..

• « Buffy contre les vampires, Saison 12 : The Reckoning », publié chez Dark Horse.



• J'ai profité du challenge BD 2021 de Babelio de Mars, cherchant une BD avec un titre commençant par la lettre B, pour terminée cette série de comics que j'avais entamé quelques années auparavant.



• Et voilà, j'ai enfin terminée de lire la série de comics Buffy contre les vampires. Les comics reprenait là où la série télévisée s'était arrêtée. La fin de la série était vraiment très bonne et avait une véritable fin ouverte. Mais qu'en est-il de la fin de la série papier ?



• Je vais commencer par un point que j'ai déjà dû évoqué lors de mon avis sur le tome précédent, le choix des artistes. On va ici parler du dessin de George JEANTY.. qui est vraiment discutable. On a un véritable problème tout au long de cette série, c'est le changement d'artistes graphiques entres les différents chapitres, qui parfois donnera des dessins véritablement magnifique et parfois des dessins très moyens, voir assez laids. Georges JEANTY fait malheureusement parti de ces derniers. Cette série de comics est la suite de la série télévisée et reprend donc les personnages incarnés par les acteurs de celle-ci, il est donc primordiale d'avoir un minimum de ressemblance avec eux. Lorsque l'on regarde les personnages de Buffy et Dawn par exemple, les reconnaître est un véritable défi pour quelqu'un n'ayant pas vu leur nom écrit quelque-part.. Et même si certains visages sont plutôt bien réussi, le dessin redeviens vite approximatif, donnant des personnages aux expressions flous si ils sont placés plus loin.. Les démons sont au moins globalement réussi, c'est déjà ça.. Ce style graphique sera garder jusqu'à la dernière page du comics, est c'est donc celui-ci qui clôtura la série.. Pour notre plus grand malheur.



• Parlons maintenant du scénario, qui est lui aussi assez triste à voir. On ré-exploite le voyage dans le temps en ramenant les personnages de monde futur introduit auparavant dans les comics. Une histoire de voyage dans le temps, avec un futur dramatique que l'ont ne peut changer.. Outre le fait que le concept est très peu original, le fait de revenir avec cette intrigue en parallèle avec la Tueuse du futur ne m'a que très peu emballé. Ce qui faisait le charme de la série télé, c'était que toutes les intrigues était un parallèle avec la vie réelle, de façon plus ou moins métaphoriques, mais toujours avec une certaine critique de la société et de la condition humaine. Un autre point qui faisait que la série marchait selon moi, la limitation des moyens. Cela peu paraître bête, mais le problème de certaines intrigues de cette série papier, c'est qu'elle n'a aucune limite imposée, elle ne s'impose plus la limitation de moyens et va donc toujours plus loin dans les pouvoirs et les personnages, allant jusqu'à la démesure. C'est ce qui brise le charme qu'avait cette série à succès.



• Vous l'aurez compris, pour moi la fin est décevante et j'aurais presque préféré m'arrêter sur le tome précédent. L'histoire, déjà bof, a été précipitée en quatre chapitres, elle démarre un an plus tard sur des nouveaux changements de la vie des personnages . On retrouve quelques références sympathique à la série mère dans les dernières pages.

On se consolera en se disant qu'une nouvelle série repartant de zéro à démarrer il y a peu, en espérant que celle-ci revienne donner une nouvelle vie à nos héros !
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Buffy contre les vampires, Saison 11, tome ..

• « Buffy contre les vampires, Saison 11, tome 2 : One Girl in All the World », publié chez Dark Horse.



• Je suis un grand fan de la série télévisée « Buffy contre les vampires ». J'ai vu tout les épisodes de la série, tout les épisodes de son spin-off « Angel » (qui est peut-être même encore meilleur), j'ai vu le pilote promotionnel de la série animé avortée « Buffy: The Animated Series », et j'ai lu tout les comics qui ont suivie la série originale et la plupart de ses spin-offs.



• Ici, on arrive à la deuxième partie de la saison 11, qui selon moi n'est pas la meilleure. L'intrigue générale sur le papier avait beaucoup de potentiel mais s'est perdue dans des messages trop politiquement correct et politisés. Une critique de la société moins subtile qu'elle n'aurait pu l'être dans la série originale, mais également sur les saisons des comics précédents.



• Je parle ici , moments qui sont moins proche de l'aspect réel qu'avait les intrigues de la série mère, en partant dans trop d'exagérations.



• Mais il y a tout de même des messages mieux véhiculés, notamment la vulnérabilité de Buffy , est très bien amené et offre des moments poignants, forts.



• Un autre problème de cette série de comics, qui est assez récurrente dans le genre, est le changement de dessinateur, illustrateur entres certains chapitres. C'est un avis personnel (les goûts et les couleurs), mais certains dessins passe du très détaillés, très beaux, et ressemblant aux personnages qu'ils sont censés représentés; à des dessins plutôt moyens, où les personnages semble ne plus avoir le même age, perdent leurs expressions..

Vraiment, c'est une chose qui peu vraiment rebuté pour les lecteurs..



• La conclusion est bien, sans plus. On est un peu déçu de la résolution de toute cette intrigue et de certains choix faits pour la suite (qui sera rapidement reboutée). Heureusement les deux derniers chapitres ont des dessins magnifiques de Rebekah ISAACS.
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Spider-Geddon, tome 1

Cette saga démarre fort, dès les premières pages de l'intrigue et tout se met en place rapidement. Nous voyons tomber les premiers Spiders, les alliances entre certains Spiders pour faire face aux Héritiers. Nous découvrons aussi ce qui a permi aux Héritiers de revenir…
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Zone 10

L’inspecteur de police Adam Kamen est chargé d’élucider une série de meurtres qui frappent la ville de New York. Le tueur, surnommé « Henry VIII », décapite systématiquement toutes ses victimes et ne laisse que très peu d’indices. Alors que l’enquête piétine sérieusement, l’officier est appelé à intervenir sur une prise d’otage dont il ne sort malheureusement pas indemne. Victime d’une lésion accidentelle au cerveau, il se met cependant à percevoir les choses différemment : une vision altérée de la réalité qu’il compte bien exploiter dans le cadre de son enquête !



Après Le Frisson (The Chill) de Jason Starr et Mick Bertilorenzi et Sale Fric (Filthy Rich) de Brian Azzarello et Victor Santos, Zone 10 est le troisième album de cette collection Dark Night qui propose une sélection de polars noirs, parus aux États-Unis sous le label Vertigo Crime de DC.



Si le récit s’appuie une nouvelle fois sur les poncifs du genre, les auteurs y intègrent toutefois une thématique originale, qui ajoute beaucoup de piment au scénario de ce thriller. À l’instar de la saga Homunculus d’Hideo Yamamoto, cette histoire s’aventure également aux frontières de l’étrange en exploitant les effets secondaires de la trépanation. Cet éveil d’un sixième sens se met non seulement au service de l’intrigue, mais permet également de soigner le développement psychologique du personnage principal. Alors qu’il était déjà au plus bas suite à de nombreux déboires familiaux, il doit maintenant faire face aux interrogations de ses collègues concernant sa santé mentale. L’atmosphère pesante qui accompagne ce vent de folie et de paranoïa sert habilement ce récit parfaitement huilé.



Visuellement, Chris Samnee avait déjà montré toute sa maîtrise du noir et du blanc sur l’excellent Capote in Kansas et livre à nouveau un boulot remarquable sur ce très bon one-shot qui ne manquera pas de ravir les amateurs du genre.
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Civil War, Tome 3 : La mort de Captain Amer..

Dernier des trois tomes Marvel Deluxe qui regroupent l’une des sagas les plus marquantes de l’univers des comics. Ce méga cross-over qui s’étend sur plusieurs séries Marvel a influencé le quotidien de nombreux super-héros, mais a surtout mis fin à l'existence du plus grand symbole américain. Le titre de ce troisième tome "La Mort de Captain America" en dit d’ailleurs long sur son contenu. Ce dernier volet de la trilogie en format Deluxe regroupe le one-shot "Iron Man/Captain America : Rubicon", les épisodes #22 à #25 de Captain America vol.5, les deux épisodes de "Civil War : The Confession", ainsi que les cinq chapitres de "Fallen son: The death of Captain America". A noter que les trois tomes Marvel Deluxe sont également disponibles dans un coffret édité à 999 exemplaires.



Le postulat de départ de "Civil War" est la proposition d’une loi de recensement obligatoire pour les super-héros de la part du congrès des Etats-Unis. Si c’est une terrible tragédie qui est à l’origine de cette idée de structuration de la communauté surhumaine, ses conséquences vont plonger les super-héros dans une guerre fratricide. Il y a d’un côté les partisans de cette loi qui oblige les surhumains à agir dans la transparence et de l’autre, les super-héros qui refusent de dévoiler leur identité secrète afin de devenir des agents fédéraux. Chacun doit choisir son camp et ceux qui refusent de se faire recenser sont immédiatement considérer comme des hors-la-loi et se voient contraints de plonger dans la clandestinité. La bataille qui s’engage, avec d’un côté Iron Man et de l’autre Captain America, constitue l’événement Marvel de la décennie.



Le one-shot "Iron Man/Captain America : Rubicon", scénarisé par Christos N. Cage et dessiné par Jeremy Haun, permet de revenir sur les points de vues de Cap et Iron Man, ainsi que sur leur passé commun. Viennent ensuite les cinq épisodes écrits par Ed Brubaker, depuis lors connu comme étant le meurtrier de Captain America. Des épisodes qui reviennent sur les événements qui ont conduits à la fin de ce personnage créé en pleine Seconde Guerre mondiale par Joe Simon et Jack Kirby. Un récit qui confronte Cap à son ennemi de toujours et un épisode #25, dont le contenu atteindra même la une de plusieurs journaux télévisés, dont CNN. J'ai également apprécié les deux épisodes de "Civil War : The Confession" d'un de mes duos préférés : Brian Michael Bendis et Alex Maleev. Une histoire qui permet de saisir les sentiments d'Iron Man juste avant et juste après la mort de Cap.



Les cinq chapitres de "Fallen son" permet aux différents super-héros de faire le deuil de Captain America et les différents chapitres correspondent aux différentes phases de ce deuil : le refus, la colère, la dépression et l'acceptation. Les cinq épisodes, qui sont tous parus en juin et juillet 2007, sont tous dessinés par des auteurs différents (Leinil Yu, Ed McGuinness, John Romita Jr, David Finch et John Cassaday). C'est surtout le dessin d'Ed McGuinness qui nuit à l'unité graphique de l'ensemble et que j'ai trouvé le moins bon des cinq. Le récit illustré par McGuinness est également le moins agréable à suivre avec une construction, basée sur deux histoires en parallèle, qui ne m'a pas vraiment convaincu.



Mais dans l'ensemble, j'ai fort apprécié ce troisième tome, tant au niveau du graphisme que du scénario. Un scénario qui, tout au long de l'album, est plus axé sur le développement psychologique des personnages que sur l'action et un troisième volet qui gravite entièrement autour de la mort de Captain America.



A nous de faire le deuil maintenant !
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La Cible de Deadshot

Au retour d’une mission pour la Suicide Squad, Floyd Lawton apprend le kidnapping de son fils. Les ravisseurs promettent de libérer l’enfant s’il honore un contrat vieux d’une vingtaine d’années. Alors qu’il remonte la piste de cet enlèvement, sa thérapeute cherche à découvrir ce qui le pousse à agir de la sorte. Les deux pistes mènent inexorablement au même endroit...



Cette collection d’Urban Comics qui s’attarde sur les pires vilains de l’univers DC, propose donc un nouveau recueil reprenant trois récits dédiés au personnage de Deadshot. Le plat de résistance est une mini-série en quatre épisodes écrite par John Ostrander et sa femme Kimberly Yale, et mise en images par Luke McDonnell. Le numéro #214 de Legends of the Dark Knight, signé Christos N. Cage et Phil Winslade, et l’épisode #15 de Secret Six, imaginé par John Ostrander et dessiné par Jim Calafiore, viennent compléter le portrait de cet adversaire méconnu de Batman, qui n’a jamais réussi à sortir de l’ombre d’autres méchants tels que le Joker, Double Face ou l’Épouvantail.



La première histoire invite à suivre deux enquêtes en parallèle : l’une suit la chasse à l’homme impitoyable d’un Deadshot bien décidé à éliminer tous ceux qui se mettent en travers de son chemin tandis que l’autre, cherchant à explorer le traumatisme qui a transformé Floyd Lawton en tueur. Si ce thriller particulièrement sombre, violent, et parfois malsain révèle avec brio les origines de cet ancien justicier devenu un assassin professionnel sans pitié, mettant ses talents de tireur d’élite au service du plus offrant, les aventures suivantes sont plus anecdotiques, voire même légèrement redondantes. Dans Lâches et Superstitieux, Batman tente de l’empêcher d’abattre un comptable véreux sensé témoigner contre un mafieux influent. Cette histoire courte permet de découvrir la motivation principale de ce héros qui met un point d’honneur à mener à terme chacun de ses contrats, tout en explorant sa relation avec le Chevalier Noir. Le dernier chapitre, Contrôle, plonge un peu plus en profondeur dans le passé de celui qui n’est plus effrayé par sa propre mort et qui se moque de celle des autres.



Si les deux derniers épisodes , datant respectivement de 2007 et 2009, ont une allure plus contemporaine, le graphisme de Luke McDonnell a en revanche assez mal vieilli. Si les couleurs criardes et l’esthétisme vieillot hérité des eighties peuvent rebuter, l’auteur parvient néanmoins à installer une ambiance noire, adaptée au scénario sans concession de John Ostrander.



Un tome entièrement à sa place au sein de cette collection Némésis et qui ravira ceux qui veulent en apprendre plus sur ce mercenaire implacable aux tendances autodestructrices.

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Sunset

Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il est initialement paru en 2012, sans prépublication, écrit par Christos Gage, dessiné et encré par Jorge Lucas. Le récit comprend environ 140 pages de bandes dessinées et est en noir & blanc. Le tome s'ouvre avec une introduction de 2 pages rédigée par Duane Swierczynski, un auteur de polar. Il se termine avec le texte de 4 pages de la proposition originale, une présentation des personnages, et des pages de développement graphique.



Dans une petite ville proche de la côte ouest des États-Unis, l'aide à domicile demande à Nick Bellamy s'il peut aider son fils pour un devoir sur la guerre de Corée. Il répond qu'il était cuisinier dans l'armée et qu'il a passé le plus clair de son temps à éplucher des pommes de terre, c’est-à-dire une collection d'anecdotes banales et sans intérêt. Il remonte dans sa chambre et fait quelques pompes. Puis il se baisse sous le lit et récupère une liasse de billets de banque sous une latte du plancher. Il redescend et demande à la dame comment va sa femme : elle répond qu'elle mange bien, tout en continuant à lui donner la cuillère. Bellamy dépose une partie de la liasse de billets pour payer pour la semaine, et l'aide le remercie et lui demande de ramener des ampoules basse consommation. Il monte dans son énorme Chrysler et se rend au supermarché. Dans une rue, il touche à peine une voiture de sport, et le conducteur descend furax et agressif le menaçant de poursuite avec son avocat. Quand il se retrouve face au visage de marbre de Nick Bellamy, il se calme puis remonte dans sa voiture, la queue entre les jambes. En cherchant ses produits dans les allées, Bellamy capte des phrases de conversations diverses, essentiellement des gens qui se plaignent pour des futilités. Il ressort une fois ses achats payés, et découvre trois porte-flingues qui l'attendent devant sa voiture.



Nick Bellamy leur indique qu'il sait qu'ils viennent de la part d'Alfonse Gianelli : ils confirment qu'il a raison, et qu'ils espèrent qu'il a bien profité des trente années passées tranquille. Bellamy leur répond qu'il ne va pas se laisser faire, et il frappe direct pour faire mal. Après les avoir estourbis, il pense à demander au moins sonné comment ils ont su où le trouver, mais le type est vraiment dans les vapes. Il retourne chez lui sans tarder : sa maison a été mise à sac. Sa femme Ellen a été abattue, ainsi que l'aide. Il abat les trois truands présents. Il monte récupérer l'argent et les flingues, ainsi que quelques affaires et une photographie pour le souvenir. Il arrose toutes les pièces d'essence, et met le feu en partant. Sur la route, il se souvient de sa jeunesse : une forte tête toujours prêt pour la castagne. Un soldat dur à discipliner, mais très efficace sur le champ de bataille. Un retour à la vie civile, sans bien savoir quoi faire, pour aller s'établir ou zoner à Las Vegas. Un début de carrière comme boxeur dans les matchs à poing nu, pour finir par être repéré par Alfonse Gianelli, un caïd bien établi dans la ville.



Quand ce tome paraît en 2012, il ressemble à un projet développé pour la branche Vertigo Crime de DC Comics, spécialisée dans les polars, en petit format, et en noir & blanc, un projet qui n'aurait pas pu être publié avant la fermeture définitive de cette branche éditoriale. Vertigo Crime avait publié 13 récits complets dans le même format, plus petit que celui d'un comics, avec une couverture rigide. Le lecteur se demande s'il va lire la préface parce qu'elle est imprimée en petits caractères, avec une partie de l'image de couverture en fond de page, ce qui rend certains mots difficiles à déchiffrer. S'il fait cet effort, il découvre un texte qui loue bien sûr la qualité du récit qui va suivre, mais aussi l'expérience qui vient avec les années. Swierczynski explique que tous les vieux sont des survivants, des personnes qui ont l'expérience d'avoir assisté ou vécu de nombreux accidents, de nombreuses tragédies, et qui sont toujours là. C'est assez inattendu et cela place le récit dans un territoire différent de celui du simple dur à cuire qui se bat contre le crime organisé, et triomphe grâce à ses ressources et sa force vitale. Le début du récit correspond exactement à ça. Certes Christos Gage reprend le cliché qui consiste à ce que son héros soit un vétéran d'une guerre, ce qui lui donne des habitudes au combat, et une discipline toute militaire. Mais il apparaît dès la première page qu'il est assez âgé, plus de cinquante ans, peut-être même la soixantaine. Il vit dans un pavillon confortable sans être luxueux, et sa femme est impotente. Il est évident qu'il ne fait pas d'excès, qu'il continue à s'entretenir physiquement, et qu'il juge défavorablement le laisser-aller des gens qu'ils croisent, à commencer par leurs geignements d'enfant gâté.



Jorge Lucas dessine dans un registre très réaliste avec des traits de contour secs, des traits de texture tout aussi secs. Il suffit de regarder le visage de Nick Bellamy pour se faire une idée de son âge, avec ces rides marquées. Les autres personnages donnent l'impression de photographies dont le contraste aurait été poussé à fond pour passer en noir & blanc. Le lecteur regarde des individus plausibles, avec des tenues vestimentaires réalistes et variées, adaptées au climat, ou à l'occupation de celui qui la porte. Les personnes en train de faire leur course au supermarché ont tout de normal, sans être banales, et les trois porte-flingues se remarquent par leurs lunettes de soleil et leur posture, sans être caricaturaux. Lucas dessine les décors, avec la même approche réaliste, laissant supposer qu'ils ont pu être tracés à partir de photographie, mais avec un travail remarquable pour les rendre lisibles. En outre, au fur et à mesure de la progression de l'angle de vue dans une séquence, le lecteur comprend que Jorge Lucas n'a pas réalisé un travail de reportage photographique sur site, et qu'il dessine bel et bien le décor, en fonction du positionnement des personnages. Il peut ainsi jeter un coup d'œil dans les pièces du pavillon et se faire une idée de leur aménagement et de leur ameublement, puis parcourir quelques-uns des rayons du supermarché.



Jorge Lucas est tout autant investi dans la description de l'affrontement physique de Nick Bellamy contre les trois hommes de main. Le lecteur peut voir la violence des coups portés : Bellamy ne fait pas dans l'esthétique, mais dans l'efficace. Il sait que ces individus ont leur jeunesse pour eux, et qu'il lui faut mettre en œuvre ce que l'expérience lui a appris, les mettre KO tout de suite, ne leur laisser aucune chance de réagir. Les coups s'enchaînent avec logique, le lecteur pouvant établir le mouvement d'une case à l'autre. Il en va de même quand Bellamy se sert d'une arme à feu pour abattre les intrus dans sa maison : efficace, net et sans bavure. Le récit se compose de 6 chapitres, et le deuxième raconte l'histoire personnelle de Nick Bellamy 30 ans plutôt. Le lecteur regrette vite le format plus petit de ce comics, les dessins apparaissant un peu trop denses. D'un côté, cela transcrit bien l'impression que Nick Bellamy est un peu à l'étroit dans ce monde ce qui l'incite à cogner sur les murs (et les personnes), mais de l'autre côté le lecteur éprouve l'impression de perdre les détails. La reconstitution de Las Vegas est plus vraie que nature, et le lecteur éprouve l'impression de s'y trouver, de voir les enseignes lumineuses innombrables, de rentrer dans des pièces trop éclairées et trop bruyantes, de se sentir agressé par des apparences trop clinquantes et trop factices.



Durant les trois premiers chapitres, Christos Gage développe ses personnages et son intrigue avec un art consommé. Il montre comment Nick Bellamy met à profit les acquis de l'expérience, anticipe les coups foireux et les mouvements d'Alfonse Gianelli et ses sbires. Il le voit reprendre contact avec son ex-femme, divorcée depuis 30 ans. Il apprécie comment le scénariste montre que les années n'ont pas effacé l'intimité qui a existé entre eux, et comment le temps a arrondi les angles. Il découvre la jeunesse de Nick Bellamy, individu ayant conscience d'être doué pour faire souffrir les autres et pour les éliminer. Gage montre comment il rentre dans le lard de tout ce qui se trouve sur sa route, incapable d'un autre mode relationnel, extériorisant sa rage sous cette forme de violence. Les dessins montrent un adulte interagissant avec d'autres adultes, sans exagération des sentiments ou des postures. Le lecteur ressent une forte empathie pour cet individu décidé, efficace, sachant mesurer ses actes pour un impact maximal, et il prend grand plaisir à voir se dérouler le casse au cours duquel Nick Bellamy roule Gianelli dans la farine et lui subtilise 2 millions de dollars, avec l'aide de 2 comparses. Malheureusement, Christos Gage ne peut pas s'empêcher de jouer dans l'escalade pour la deuxième moitié de son récit. Au fur et à mesure, Nick Bellamy semble retrouver une vigueur d'un individu de 30 ans, supportant des blessures grave sans avoir besoin de reprendre son souffle, effectuant des actions spectaculaires, avec une augmentation du suspense efficace, mais de moins en moins réaliste, malgré le soin toujours élevé apporté aux dessins.



L'introduction bien noire de Duane Swierczynski oriente les attentes du lecteur quant au récit qui va suivre. Jorge Lucas réalise des dessins réalistes et secs à souhait, en parfaite adéquation avec la nature du récit. Dans un premier temps, l'écriture de Christos Gage est elle aussi en parfaite adéquation avec un héros âgé encore en bonne forme physique, efficace, sans être cynique, comprenant très bien la situation dans laquelle il se trouve. Dans sa deuxième moitié, le récit rejoint le déroulement d'un film d'action plus classique, dans le genre gangster, semblant oublier ce qui faisait la spécificité du personnage principal, pour privilégier le spectaculaire.
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Zone 10

Ce tome fait partie de la collection Vertigo crime : il s'agit d'une histoire indépendante et terminée en 1 volume, les dessins sont en noir et blanc (sans nuances de gris pour cette histoire) et le tout était publié, à l'origine, dans un format plus petit que celui des comics traditionnels. Cette fois-ci, le scénario est confié à un habitué des comics (Christos Gage) et à un dessinateur (Chris Samnee) qui avait fait quelques comics de ci de là, et qui a gagné en notoriété par la suite.



Un homme est pris de folie et il s'attaque à une famille dans leur appartement en voulant leur forer un trou dans le crâne. L'inspecteur Adam Kamen achetait son journal en bas de la rue et il intervient immédiatement. Le meurtrier lui assène un grand coup de tournevis au milieu du front, perforant la boîte crânienne. Heureusement ses collègues arrivent sur ces entrefaites et maîtrisent le forcené. Après son rétablissement, Kamen est affecté à une enquête sur une série de meurtres atroces, dans lesquels les victimes ont été décapitées. Il reprend donc son travail de flic en menant les enquêtes de voisinages de routine, en rencontrant les familles, etc. En même temps, il se rend à ses rendez-vous avec sa psychiatre qui vérifie que la trépanation brutale qu'il a subi ne laisse pas de séquelles. Et puis dans ces moments de liberté, il essaye de retrouver un équilibre émotionnel mis à mal par son récent divorce et la perte de son enfant.



Christos Gage sait mener son scénario comme un vrai professionnel. Son inspecteur fait son travail de manière efficace. Il est doté de traits de personnalité crédibles sans être forcés. Il ne traverse pas une crise existentielle digne d'un film dramatique ou d'une série télé. Il ne picole pas comme un alcoolique, il ne fréquente pas les prostituées. Il s'agit d'un individu normal avec des expériences désagréables. Le récit se déroule dans une cadre plutôt réaliste. Pour autant, Gage sait faire avancer l'enquête à un rythme suffisant pour que le lecteur ne s'ennuie pas. Les meurtres sont vraiment atroces. Le lien qui unit les victimes n'a rien d'évident. Les lieux où l'emmène son enquête peuvent très ordinaires (l'appartement d'une victime) ou inattendu (une boîte de nuit, un asile psychiatrique).



Cotés dessins, Chris Samnee s'avère une bonne surprise. Ses illustrations ne vous transportent pas d'admiration devant sa technique ou sa capacité à créer un décor ou une atmosphère ; mais son talent le place largement au dessus d'un travail ordinaire. Malgré les limitations qui lui sont imposées (noir et blanc, petit format d'origine), il réussit à faire naître des personnages aisément reconnaissables, dotés d'une vraie identité visuelle, sans être caricaturaux. Les visages expriment des émotions, mais sans exagération. Les lieux visités présentent tous des particularités qui les rendent uniques, sans pour autant qu'ils en deviennent improbables. Les choix esthétiques et de mise en page sont à l'unisson de l'histoire sans explosion pyrotechnique, sans effet de manche, très ordinaires. De ce fait les moments d'horreur (découverte de cadavres, séance d'autopsie à la morgue) ressortent avec plus d'acuité par comparaison à l'environnement presque banal dans lequel se déroule l'enquête.



Ce qui me retient de décerner une cinquième étoile à cette histoire, ce n'est pas le ton terre à terre (que j'ai bien apprécié), ce n'est pas l'irruption d'un élément surnaturel (qui est plutôt bien maîtrisé) et ce n'est pas la résolution finale (qui toute classique qu'elle soit reste très efficace). Ce qui me retient de mettre une cinquième étoile, c'est que le ressort de l'intrigue a déjà été utilisé en bandes dessinées avec une efficacité et une maestria que Gage ne soupçonne même pas. Si, comme moi, vous avez déjà été traumatisé par la lecture du manga d'Hidéo Yamamoto intitulé Homunculus, l'utilisation que fait Gage de cette pratique vous semblera bien fade. Si par contre vous n'avez jamais plongé dans l'horreur de ces récits, Zone 10 constitue un polar efficace, et si vous avez apprécié, essayez le manga.
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La Cible de Deadshot

3 récits dans cet album d'abord une série parue dans les années 80. Dans cette première histoire qui couvre les 3/4 de l'album il y a une enquête de l'ancienne psy qui fait des recherches sur les origines de Deadshot et en même temps celui-ci traque les kidnapeurs de son fils. Vraiment passionnant de découvrir ce qui a fait que Floyd Lawton est devenu Deadshot.

Le deuxième récit, plus court, je dirais sorti courant 2000 vu les dessins. Il a un contrat pour abatre une cible à Gotham ville ou un célèbre chauve souris veille. Comme vous l'aurez deviné Batman va être sur sa route et va devoir user de tout ses stratagèmes pour contrer Floyd. Et enfin le troisième très court récit au dessins plus récent cette fois-ci. La rencontre avec un révérend au court de laquelle il lui confie que tuer est une pulsion presque une passion. En résumé un album ou Deadshot n'est pas vraiment le personnage principale mais plutôt un psychanalyse de ce personnage complexe. Attention la couverture est vachement trompeuse sur le dessin contenu dans l'album.
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Spider-Geddon, tome 1

Critique commune aux trois soft covers publiés chez Panini



Publié voici quelques années, l’event SPIDER-VERSE avait constitué un très plaisant récit mettant en scène une foultitude de « Spider Man » (Woman, Girls, Cochon,…) dans une lutte mortelle contre les Héritiers, une famille de vampires assoiffés de l’énergie vitale des Spiders. Devenu un petit classique récent de l’histoire de notre homme-araignée préféré du quartier et adapté avec une énergie démentielle sous la forme du film « Spider Man New Generation », ce récit devait recevoir une séquelle. La voici donc sous le titre de SPIDER GEDDON (dont se moque d’ailleurs Octavius en le jugeant ridicule).

Au programme ? La même chose que SPIDER VERSE, en plus explosif, séquelle oblige : encore plus de voyages dimensionnels, encore plus de Spiders et encore plus d’action. Tout ça afin de réparer une monumentale erreur d’Otto Octavius ayant permis aux Héritiers de s’emparer de la technologie de clonage du Chacal (l’event succède ainsi au fort discuté mais relativement décevant THE CLONE CONSPIRACY) et de s’échapper pour reprendre leur dévoration des Totems Araignées.

Evidemment, entre tous les mondes possibles, la Terre 616 (la nôtre) reste toujours fortement représentée : nous retrouvons Spider Man, Superior Spider Man (Otto), Miles Morales, Ben Reilly, Kaine, Jessica Drew…Et puis les favoris des fans sont de retour : Spider Cochon, Spider Punk, le Spider nippon et son robot géant Leopardon, le Spidey de Bombay, Spider Gwen…Sans oublier de nouveaux venus : Spider M’amm (Tante May), Spiders Man (une colonie d’araignées mutantes à forme humaine), un Osbourne spidérisé et le Spider Man PS4 (placement de produit oblige).

Bref, beaucoup de protagonistes et pas toujours la place pour les développer, d’autant que l’action avance à toute vitesse puisque l’intrigue principale est ramassée sur six épisodes. Superior Octopus, de plus en plus héroïque et sympa, tire donc la couverture à lui, Miles Morales est un peu en retrait, le Super Spiderman Japonais apparait de temps en temps et permet de belles bastons avec son robot géant.

Toutefois, le propos reste léger et le retour des Héritiers assez vite expédié, permettant surtout de présenter de nombreux Spiders. Ces derniers s’agitent beaucoup tandis que le scénariste, lui, s’éparpille avec des sous-intrigues à la pelle, notamment les très courts épisodes de « Vault of Spiders » qui présentent encore de nouveaux Parker alternatifs. Et, encore plus que pour SPIDER VERSE, le dénouement parait expédié avec une neutralisation des Héritiers (que l’on devine provisoire) arrivant comme un cheveu sur la soupe multidimensionnelle.

Au final, l’event reste néanmoins plaisant, l’intrigue s’avère agréable, quelques notes d’humour font mouche et le tout est servi par des graphismes globalement réussis. On devine cependant que le tout exercera peu de conséquences (excepté la mort de quelques Spidey secondaires dans les premières pages la plupart de nos amis arachnoïdes survivront à l’aventure). Lu d’une traite, avec les tie-in et autres séries annexes d’un intérêt variable (Spider Force, Spider Girls, Vault of Spiders) SPIDER GEDDON demeure une série sympathique dans laquelle on ne s’ennuie pas. Mais l’ensemble se situe néanmoins un bon cran en dessous de SPIDER VERSE. Le final laisse penser (espérer ?) que Marvel ne tentera pas une troisième mouture mais on a appris à se méfier de la Maison des (parfois mauvaises) Idées.



La version française, publiée sur trois "soft cover" comprends:

Spider-Geddon #0–5,

Spider-Geddon: Vault of Spiders #1–2

Spider-Force #1–3

Spider-Girls #1–3


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Spider-Geddon, tome 3

Graphiquement, certains artistes sortent du lot et nous impressionnent avec des séquences de batailles mémorables et des pages remplies de Spiders assez stupéfiantes. Une bonne histoire qui se lit avec grand plaisir et permet d'avoir du Spider-Men comme nous ne l'avons jamais vu.
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Spider-Geddon, tome 2

Nous assistons à la création des différents groupes, nous faisons connaissance avec certains nouveaux personnages, le tout avec pas mal de scènes d'action très bien décrites. Ces récits réservent de belles surprises par moment.
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Spider-Geddon, tome 1

Un très bon divertissement qui nous permet d'avoir de bonnes sensations et nous permet de croiser des versions différentes de Spider-Man.
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Buffy contre les vampires - Saison 12 : The..

La série télévisée "Buffy the Vampire Slayer" nous avait offert une conclusion lors de sa septième et ultime saison en 20003, mais c'était sans compter un retour inattendu dans le monde des comics en 2007. En onze ans, Dark Horse a prolongé le Buffyverse avec cinq saisons supplémentaires, sans compter les spin-off. Mais avec le passage de flambeau à un autre éditeur, les aventures de Buffy doivent parvenir à une seconde conclusion.



Au vu du nombre de saisons, et encore plus de tomes, publiées par Dark Horse (et IDW Publishing qui avait achevé la série Angel) cette douzième et ultime saison canon (qui s'inscrit dans la continuation officielle de la série télévisée) a des airs de téléfilm comme on en voit de plus en plus dès qu'une série tv est annulée. Avec seulement quatre numéros réunis en un unique tome, on pouvait craindre un final bâclé et expédié d'autant plus que les scénaristes avaient la lourde tâche de conclure pas moins de trois séries en un récit : "Buffy the Vampire Slayer", "Angel" (devenue un temps "Angel & Faith") et "Fray" (une mini-série qui introduisait dès 2001 une tueuse du XXIIIème siècle dans le Buffyverse).



Autant dire que l'histoire est compacte, dense et effrénée. Très rapidement, on se retrouve face à Harth, le frère jumeau de Melaka Fray (la fameuse tueuse du futur mentionnée juste au-dessus). Vampire de son état, celui-ci s'est retrouvé avec la mémoire de toutes les Tueuses qui ont existé à travers le temps. Autant dire qu'il possède un sacré avantage pour contrer Buffy et ses amis. Pour couronner le tout, il s'offre l'assistance de grandes figures démoniaques issues des séries télévisées avec notamment le maire Wilkins et Wolfram & Hart. En somme, trois entités maléfiques appartenant chacune à l'une des trois séries principales formant le Buffyverse !



Si c'est l'occasion de réunir la quasi-totalité du casting de ces séries, une partie des personnages secondaires sont absents mais tout de même mentionnés par quelques astuces scénaristiques. Difficile de caser tout le monde en si peu de pages ! Toujours est-il que de petites surprises émaillent l'histoire pour les fans inconditionnels. De plus, les scénaristes ont fait un véritable effort pour boucler la boucle en répondant à de nombreuses questions soulevées notamment par les évènements prenant place à l'époque de Fray (la disparition soudaine des Tueuses pendant plusieurs siècles conduisant à un futur dystopique).



Ma mémoire n'étant pas optimale, je n'ai pas soulevé d'incohérences particulières ou de manquements. En même temps, c'est le genre d'erreurs inévitables quand on construit un univers pas à pas. En l'occurrence, l'illusion fonctionne suffisamment pour que le plaisir ait été au rendez-vous au cours de cette lecture. Pas de grincement de dents, pas de réelle déception et plutôt une petite émotion à l'idée de faire mes adieux à la série, pour la seconde fois !



A l'heure actuelle, une série de romans est en cours de publication pour reprendre l'histoire là où les comics se sont arrêtés, mais avec une nouvelle Tueuse. Côté comics, l'éditeur Boom! Studios a récupéré les droits de la franchise et décidé de rebooter les séries télévisées (Buffy et Angel) en les actualisant. Autant dire que le Buffyverse n'a pas dit son dernier mot, d'autant plus qu'un reboot télévisé et également en préparation. Reste à voir ce que tout cela va donner.
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All-New Amazing Spider-Man, tome 5

Spiderman et les clones… toute une histoire, symbolisée par l’interminable mais finalement sympathique (mais si !) et très feuilletonnesque SAGA DU CLONE dans les années ’90. Depuis, régulièrement, le Chacal revient tourmenter notre bon vieux Spidey.

Dans cette nouvelle série étalée sur de nombreux épisodes (Amazing Spider-Man 19-24; The Clone Conspiracy 1-5; The Clone Conspiracy: Omega; Silk 14-17; Prowler 1-5 pour la version originale et uniquement Spider-Man : The Clone Conspiracy #1-5, Spider-Man : Omega #1, Amazing Spider-Man #20-24 en version française), Peter Parker enquête sur une nouvelle entreprise, New U, qui propose des traitements miraculeux pour les maladies incurables et offre même de ramener les morts à la vie. Lorsque le compagnon de May (et père de Jonah) s’apprête à succomber la question est donc de de savoir si il faut (ou non) lui permettre de bénéficier de ce nouveau traitement révolutionnaire…lequel titille les super-sens arachnéens de Parker. Evidemment, ce ne semble pas un très bon signe concernant les intentions de celui qui se dissimule sous le masque du Chacal.

Et voilà que nous retrouvons Ben Reilly, alias Scarlet Spider, apparu pour la première fois voici une éternité (dans ASM 149…en 1975) puis figure centrale de la SAGA DU CLONE. Ben ramène à la vie de nombreux amis, alliés ou ennemis de Spider-man et le récit se transforme rapidement en véritable fête du slip…euh du clone ! Le Lézard, le professeur Warren, Electro, Octopus, Gwen Stacy, Ned, la femme de Jonah, etc. Tout le monde et sa petite sœur revient à la vie.

LA CONSPIRATION DES CLONES se révèle un comic-book ambitieux et globalement sympathique, à découvrir dans sa version « gros volume » afin de ne pas se perdre dans les méandres de ses (trop) nombreuses intrigues, mais qui manque d’épaisseur pour atteindre à l’excellence. Ramener autant de personnages à la vie ne permet aucun développement et se limite souvent à titiller la fibre nostalgique sans jamais s’interroger sur les conséquences de ces résurrections. D’où une impression de trop plein accentuée par un final apocalyptique avec une épidémie zombie rapidement jugulée. Et, même si l’intrigue globale s’avère compréhensible par tous, un sentiment de confusion rend tout cela brouillon (au bout de la lecture on ne comprend toujours pas le comment et le pourquoi de la plupart des actions des protagonistes), sans oublier une solide dose d’invraisemblances et la nécessité d’enclencher la suspension d’incrédulité à puissance maximale.

Toutefois, en dépit de ses défauts, LA CONSPIRATION DES CLONES reste un honnête « event » avec son lot de rebondissement, ses scènes d’action énergiques et ses passages intimistes typiques de Spider-man. On ne s’ennuie pas et on est même globalement diverti mais sans pouvoir se défaire d’une impression de foutoir un brin bâclé. Les dessins sont, pour leur part, d’un bon niveau mais trahissent cependant des différences de niveau entre les différents intervenants. Décidément nous sommes loin de la réussite de SPIDER VERSE ou SPIDER ISLAND. Les histoires annexes, pour leur part, s’avèrent justement accessoires et nous invitent à relire l’intrigue sous différents points de vue ou, pour être plus complet, à interrompre la lecture de la saga principale entre chaque épisode pour se plonger dans les « tie-in ». En bref, plaisant mais pas indispensable, CLONE CONSPIRACY saura divertir les inconditionnels des histoires de spider-man mettant en scène des clones. Sans plus ni moins.


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All-New Amazing Spider-Man, tome 5

Le Chacal tourne autour de Spider-man depuis un bon moment, mettant en mouvement une véritable machination. Peter Parker va devoir faire face au retour de visages bien connus, aussi bien amis qu'ennemis et redéfinir la limite du bien et du mal.



Cette Conspiration des clones, événement touchant principalement 2 séries, est un véritable nid de rebondissements et de "mauvaises" surprises (pour notre cher Spidey entendons-nous bien). Une saga qui ressemble presque à une fresque cinématographique a la mécanique bien huilée.
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