Citations de Clare Connelly (16)
When he closed his eyes he saw only his father's, so he tried not to close them much at all. Not because he didn't want to see the Exalted Sheikh Kadir Al Antarah again ; he did, more than anything. But seeing his eyes as they'd been at the end, so clouded by pain and unconscious of the world that swirled around him, so robbed of the strength and vibrancy that had been hallmarks of his life and rule, made Sariq's chest compress in a way that robbed him of breath and had him gasping for air.
The King was dead. His father was dead. He was now completely alone in this world, and the inescapable reality he had been aware of all his life was wrapping around him like a cable.
He had been crowned. The job of steering the Royal Kingdom of Haleth fell to him.
Le désir ressemble à un volcan sur le point d’exploser.
Est-il possible de mourir de plaisir ? Je sais qu’il s’agit généralement de la réponse du corps à un stimuli corporel douloureux, mais est-il possible d’être si excité que le plaisir se transforme presque en douleur ? Je n’ai jamais fait l’amour dans un taxi mais si ce chauffeur traîne encore plus longtemps, je suis capable de le faire.
J’ai l’impression de me trouver à la croisée des chemins. Le passé, le futur et le présent tourbillonnent autour de moi. Le désir, la soif, le bien et le mal. Toutes ces voix et toutes ces forces hantent mon esprit. Mais l’une est plus forte que toutes les autres.
Le désir hurle en moi.
Être doué pour le sexe est une chose, mais l’alchimie en est une autre que l’on ne peut pas simuler. Et, à cet instant précis, celle qui bouillonne entre nous me conduit presque au bord de l’orgasme.
Apprendre à ne pas être trop pressée est certainement une bonne chose, si bien que je choisis de ne pas faire d’histoires. Je préfère sortir mon téléphone. Je parcours Instagram et consulte mes mails, tout en fredonnant le refrain de la chanson qui est en train de passer sans vraiment m’en apercevoir.
Vivre si près l’un de l’autre, même pour peu de temps, va nous forcer à affronter des vérités.
Avec le temps, lui et moi sommes devenus inséparables. Je suis son bras droit. J’ai beau avoir été embauchée en qualité de conseillère particulière, mon travail s’est transformé et englobe à présent une multitude de tâches. J’agis en étroite collaboration avec lui et peux intervenir à tout moment pour terminer une négociation, voire prendre la parole à sa place. Lorsque nous voyageons ensemble, nous prenons des chambres d’hôtel contiguës, sauf quand nous logeons dans l’un de ses appartements. Le choix du lieu dépend de la durée du séjour et de ce que nous avons à faire.
Nous venons de vivre les meilleures expériences sexuelles au monde et je doute qu’aucune personne ait jamais connu mieux. Mais je sais que je dois m’en aller. C’est important. Mon instinct de protection m’alerte, exigeant que je mette de l’espace entre nous.
Je grogne en songeant à l’inévitable moment où je le regretterai, puis je gémis face à ma propre faiblesse, parce que je ne peux pas m’arrêter. Je sens comme une force qui m’en empêche. Ou plutôt une prise de conscience. J’accepte une vérité à laquelle j’ai résisté beaucoup trop durement et depuis beaucoup trop longtemps.
Deux années de regards, de rires, de disputes et de divergences d’opinions nous ont conduits là. Deux années à le trouver dans son lit et à rêver d’aller le rejoindre. J’ai résisté parce qu’il est mon patron et que j’adore mon travail. Et aussi parce qu’il est Jack Grant. J’ai résisté en réprimant mes envies les plus profondes, mais maintenant c’est fini. Je ne peux plus faire autrement, il faut que je me plie à ce désir.
J’ai l’impression de m’accrocher à une bouée de sauvetage attachée aux flancs d’un bateau en perdition. C’est glissant, et je suis certaine de ne pas avoir la force de tenir suffisamment longtemps pour être sauvée. La noyade est inévitable.
Elle est toujours très froide à mon égard, comme si elle n’avait jamais entendu parler d’un orgasme, et encore moins vécu cette expérience. Cela me donne encore plus envie d’elle.
Lucy était quelqu’un de doux et d’aimable. Elle me regardait comme si j’étais son sauveur, ce qui était le cas, je pense. Je l’ai arrachée à son ancienne vie, à un petit ami qui avait fait d’elle son souffre-douleur, et j’ai réalisé tous ses rêves.
Mais le destin est un gredin, qui n’avait pour Lucy que de mauvais tours dans son sac. Pendant quelque temps, elle a réussi à le semer en montant dans un autre train, et puis… Vlan ! Il l’a rattrapée. On ne peut pas défier le destin, n’est-ce pas ?
Il y a des mannequins, des actrices, des chanteuses, des athlètes et beaucoup de femmes magnifiques, qui se sont mariées pour l’argent et ne vivent que pour satisfaire les exigences de leur mari.
Et puis, il y a Gemma.
Elle porte un chignon de danseuse, affiche un air très sérieux, et son corps ressemble à de la soie diaphane que je rêve d’enrouler autour de moi.
Elle fait la moue en me voyant, puis me lance un coup d’œil comme elle seule sait le faire. Comment une simple expression peut-elle traduire autant de froideur et de dédain bien qu’elle soit agrémentée de l’ébauche d’un sourire ?
Je ne veux absolument pas d’une relation suivie. Mais j’ai très envie de coucher avec elle. Et je pense que c’est réciproque. J’ai bien vu comment ses prunelles caramel s’attardent sur mes fesses quand elle croit que je ne la regarde pas.