Clare Pooley

On va suivre dans ce roman des personnages que le destin… ou plutôt un petit carnet… va relier.

Monica a réalisé son rêve en ouvrant un café-cosy dans lequel on peut s’installer dans des fauteuils, lire un livre, rencontrer des gens…

Un jour, un vieux monsieur oublie un carnet sur une table… en l’ouvrant elle recueille les confidences de cet homme solitaire dont les propos sont tellement émouvants. Il y révèle sa solitude et son chagrin depuis le décès de son épouse.

Séduite par cette idée, elle va, elle aussi, se livrer et coucher sur papier ses rêves et ses angoisses avant « d’oublier » ce carnet dans un autre lieu.

Il passera ainsi de mains en mains et débute ce fabuleux voyage du carnet des secrets… des silences… ce que ce l’on n’ose pas révéler.



J’ai bien aimé cette lecture dont la thématique était plutôt originale. Le postulat de départ étant qu’il est parfois plus facile de se livrer de manière anonyme, de poser sur papier les pensées les plus intimes, l’autrice nous propose une histoire d’entraide, une histoire intergénérationnelle, solidaire et profondément humaine. Je regrette un peu que la psychologie et les ressentis des personnages n’aient pas été très poussés et soient un peu clichés.

La lecture est fluide, les chapitres sont courts. Je crois avoir préféré la 1ère partie plus spontanée et intrigante.

Je reste perplexe sur la fin qui me semble non aboutie… c’est dommage.

Comment un simple cahier où chacun se raconte sans fard va changer le cours de plusieurs vies ? C'est l'intrigue de ce roman agréable à lire où l'on rencontre des personnages très différents qui vont se rencontrer grâce à ce "cahier des silences" et qui vont voir leur vie changer.

Un bon roman où l'on a envie de savoir comment vont évoluer les personnages.

Surfant sur la vague du roman feel good, Clare Pooley nous offre ici une belle plongée dans le quotidien d’un quartier londonien. Nous y rencontrons Julian Jessop, artiste retraité qui n’a plus touché à un pinceau depuis la mort de sa femme quinze ans plus tôt, Monica, ancienne juriste approchant la quarantaine qui a choisi de changer de vie en plaquant tout pour ouvrir un café, et Hazard, tradeur à la City en perdition totale entre alcool et cocaïne. Ils n’ont a priori rien en commun, ni passions ni relations, et pourtant, à travers un simplet carnet lâché dans la nature par Julian, les rencontres s’enchaînent et viendront perturber tant ce qu’ils prenaient pour acquis que leurs désirs les plus intimes. Quand Monica récupère ce fameux carnet sur une table de son établissement, elle était loin de se douter de l’impact qu’il aurait dans sa vie. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne pouvait laisser ce vieil homme à sa solitude. Avant de se livrer à son tour par écrit et de déposer le cahier dans un lieu public, elle décide de monter un club de dessin le soir dans ses locaux, dans l’espoir d’y attirer Julian. De trouver un moyen de l’aider sans le prendre en pitié.



Par où commencer pour rendre hommage à ce merveilleux roman ?



Les personnages, d’abord. Ils ont chacun leurs valeurs, leurs caractères, leurs aspirations. Ils se démènent à leur façon contre leurs démons intérieurs, tout en luttant pour préserver les apparences. Derrière l’orgueil se cachent la douleur, la vulnérabilité. Derrière la solitude aussi, peu importe la forme qu’elle revêt. Ce qui m’a plu en chacun d’eux, c’est qu’ils sont terriblement abordables. Ils ont leurs qualités et leurs défauts, et même les plus gentils ont parfois des pensées amères ou des jugements hâtifs. J’ai bien aimé ce message, car effectivement, il est impensable que nous puissions être charitables et bien intentionnés 100% du temps, même avec la meilleure des volontés. Nous sommes humains et donc faillibles. Ce simple constat ne vient en rien entacher ce que nous sommes et ce que nous nous évertuons à transmettre à notre entourage. Rien n’est jamais tout noir ou tout blanc chez eux, ce qui les rend d’office très attachants, jusque dans leurs pires travers. On se sent proches d’eux, de leurs combats.



Et ces combats en question sont aussi divers et variés qu’ils ne le sont eux-mêmes ! Isolement, addictions, deuil, désir de maternité, homosexualité, dépression, et j’en passe. Ce livre est un condensé de l’aventure humaine, dans tout ce qu’elle comporte de plus beau et de plus horrifique. Malgré cet impressionnant catalogue, aucun thème n’est laissé à l’écart. Ils sont menés avec justesse, avec un début, un milieu et une fin. C’est ce qui lui donne un aspect assurément feel good : chacun va devoir apprendre à dépasser (ou respecter) ses limites pour s’épanouir autant qu’ils l’aspirent.



Il règne une réelle alchimie entre les personnages, quand bien même la solidarité sans faille qui les relie au fil des pages se mue parfois en conflits. Comme dans toute famille, au final. Eux qui n’étaient que des étrangers, une ombre dans la foule du quotidien, vont se retrouver à graviter les uns autour des autres. L’excentricité d’un Julian revigoré va bousculer les airs sages de Monica, la positivité de Riley viendra contrebalancer la noirceur des troubles de Hazard, et c’est loin de s’arrêter là, puisque les pérégrinations du carnet se poursuivent pendant ce temps et d’autres curieux montront vite le bout de leur nez.



Vous l’aurez compris, ce roman est d’une richesse incroyable. Tout se tient, tout est crédible, possible. Il n’y a pas de plans sur la comète ou de solutions faciles, car nous savons tous combien la vie aime nous poser des défis que nous jugeons parfois insurmontables. Ici, Clare Pooley nous prouve que si les miracles n’existent pas, il suffit parfois d’un petit geste, d’une pensée, pour entrouvrir une porte et tout changer. Encore faut-il s’en donner la peine, prendre le risque de se révéler tel que nous sommes. Je ne m’attendais pas à être aussi transportée par cette histoire, qui – en plus du reste – nous offre de sacrés rebondissements, que je n’ai pas toujours vu venir. J’aime tellement quand un auteur ou une autrice parvient à me surprendre comme ça avec le plus grand naturel ! C’était délicieux et rafraîchissant de constater aux côtés de cette bande improbable que l’imperfection possède elle aussi son pouvoir de séduction, envers et contre tout.
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J’ai A-DO-RE cette lecture ! Une lecture qui tombe à pic, et qui m’a fait beaucoup de bien. J’ai passé un excellent moment avec Monica, Julian, Hazard et les autres personnages !

Ce roman feel-good traite de nombreux thèmes de manière très juste et très fluide. On y découvre de nombreux personnages tous différents, qui m’ont beaucoup touché.

J’ai adoré les valeurs d’amitié, de solidarité et d’empathie qui sont présentes tout au long de ce roman.



C’est une très belle lecture pour moi ♥️.


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📔Une lecture légère, des personnages attachants.



Qui n'a jamais rêvé qu'un événement inattendu, une rencontre fortuite, vienne chambouler le cours de sa vie…

Quels changements souhaiteriez-vous voir arriver ? (Et si c'était le moment d'écrire tout ça…).



C'est ce qui attend les protagonistes de notre roman : un objet somme toute anodin, un carnet abandonné à une table, va provoquer une cascade de bouleversements.


Pour tout vous dire, j'ai trouvé cette idée de base très tentante ! Partir d'un carnet, y laisser son empreinte et l'abandonner quelque part où quelqu'un y apposera à son tour ses mots…



Un carnet finalement pas très intime où chacun parle librement de ses secrets plus ou moins inavouables qu'il cache généralement à ses proches mais qu'il est plus facile de confier à des inconnus.



En y laissant les premiers mots, Julian est en passe de changer radicalement sa vie.

Il faut dire que le vieil excentrique s'ennuie ferme, qu'il ne parle plus à grande monde non plus et ne serait pas pour laisser entrer un peu de fantaisie dans son quotidien.



Le carnet va faire son chemin, passer de main en main et bousculer les destinées des uns des autres…

C'est le pouvoir de l'écriture !
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On rencontre tout d’abord Julian, l’initiateur du carnet des silences, désireux de parler de sa solitude face au monde qui l'entoure après le départ de sa femme, Mary. Lui qui a toujours été entouré, admiré. Puis on fait la connaissance de Monica et de ses désirs profonds, de Hazard et ses addictions qu'il tente de soigner, Riley et son éternel optimisme, Alice l'accro aux réseaux sociaux ou encore Lizzie qui incarne la sagesse même.

Chaque personnage, et ceux qui gravitent autour d'eux, s'ajoutent au fil de la lecture. Tous les destins se mêlent et se croisent, se recoupent et se complètent.



J’ai tout simplement adoré ce roman ! Une idée originale que ce carnet qui passe de mains en mains, révélant les secrets intimes de chacun. Là où je suis déçue, si je peux dire, c’est qu’avec le titre je m’attendais à ce que le carnet voyage de pays en pays - alors qu’en vérité il reste dans le même quartier de Londres. Finalement j’ai aimé cette version qui rapproche les voisins et les habitants du quartier, mais le titre est peut être trop "ambitieux".



C’est une fin ouverte comme je les aime, on a l'impression de laisser les personnages en plan soudainement, comme s’ils allaient continuer à vivre loin de notre regard. Je recommande !

Je dois avouer que le début m’a laissée assez perplexe car je trouvais que les deux premiers protagonistes n’étaient pas très sympathiques puis l’arrivée d’autres personnages plus ou moins cabossés par la vie a permis de créer du « liant » au récit en plus du lien social qui se met en place. J’ai finalement bien aimé les personnages qui recouvrent plusieurs catégories sociales, plusieurs origines ethniques et plusieurs âges de la vie. J’ai compris à la lecture de la postface pourquoi les deux personnages les plus dépendants m’avaient aussi paru les plus attachants. J’ai aimé l’ambiance un peu « colonie de vacances » qui se met en place au fil du récit et qui donne une réelle dimension « feel good » au roman. Pour l’aspect le plus négatif, le récit reste assez léger voire superficiel malgré certaines thématiques assez lourdes (addiction, dépression post-partum…). Ce livre m’a évoqué par sa thématique la magnifique chanson de Souchon « Ultra moderne solitude » avec tous ces personnages qui vivent au cœur de l’une des villes d’Europe les plus peuplées mais qui sont finalement très seuls. Lecture sympa ! A noter c’est un premier roman.

Qui ne s'est jamais questionné sur le quotidien d'inconnus croisés à plusieurs reprises ou dans un endroit précis ? Suite au coup de coeur que j'ai eu pour "Le fabuleux voyage du carnet des silences", je n'ai pas pu résister à ce nouveau roman de l'auteure, et j'ai adoré ! On retrouve la patte de Clare Pooley : le roman choral, l'amitié intergénérationnelle, les twist surprenants et les belles leçons qui ressortent des chapitres. L'écriture est fluide, légère, le roman est très visuel et se lit très facilement. On s'attache aux personnages, à certains plus qu'à d'autres et nous sommes curieux de découvrir ce qui se cache sous leurs trajets quotidiens dans ce fameux train. Un roman aux notes de feel-good et de good vibes que je recommande vivement. Après sa lecture vous ne verrez plus les passagers des transports en commun de la même façon !



Merci à Netgalley et les éditions Fleuve pour l'envoi de ce SP numérique !
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J’ai beaucoup aimé ce livre qui permet la rencontre de personnages tous aussi différents les uns des autres mais qui finalement se rapprochent, se soutiennent et deviennent un groupe d’amis.

Un livre très frais et facile a lire tant les personnages sont attachants !

C’est à l’occasion d’un voyage en train durant mes vacances d’été que j’ai eu envie de découvrir ce livre. J’avais besoin de douceur et de légèreté : c’est tout à fait ce que m’a donné cette histoire.



Je me suis identifiée aux différents protagonistes qui empruntent les transports en commun : ils trouvent un siège et s’occupent de leurs petites affaires en regardant les gens de loin. Pas de vague, pas d’échange et le trajet se passera bien. Mais un événement force le destin et provoque une rencontre; même plusieurs.



Le narrateur met en lumière cinq voyageurs de ce wagon qui, chacun leur tour, sont le héros d’un chapitre. Ils nous dévoilent un peu de leur vie : leur travail, leur famille, leurs soucis, etc. Autant dire qu’on est souvent bien loin l’image qu’on se fait d’eux en les croisant dans le train.

Cette belle aventure humaine n’est pas dépourvue d’humour. On rit, on pleure, on s’interroge… Iona, Sanjay, Piers, Emmie et Martha illustrent merveilleusement le principe que les belles rencontres se font n’importent quand avec n’importent qui. Sur le papier, ils sont différents sur des tas de points. Pourtant, ils vont apporter énormément les uns aux autres. On rêverait de faire partie de la bande.



Ceci étant dit, si le ton est léger et plaisant, l’histoire aborde des sujets de société importants : le licenciement, la maladie, les crises d’angoisse, le harcèlement, etc. Clare Pooley développe ces thématiques avec beaucoup de justesse.



C’est le genre de romans-détente que je recommande facilement pour les vacances, quand on a envie de sourire et de s’émouvoir. Il fut une belle parenthèse au milieu de mes lectures jeunesse.
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Avec ce roman, préparez-vous à un voyage avec des personnages attachants, et remplis d’émotion.



Comme tous les matins, les passagers du train de la ligne Hampton Court - London Waterloo se retrouvent, mais personne ne s’adresse la parole, chacun est dans sa bulle. Jusqu’au jour ou un grain de raisin va tout faire basculer…

Leur routine va être perturbé, et si jusque là ils s’ignoraient les uns et les autres, ils vont devoir se lier.

Tout commence avec Iona et son chien Lulu ; une femme extravertie, originale, qui n’a pas sa langue dans la poche. Elle va alors faire la connaissance de Piers, trader, qui passe sa vie à la City. Puis de Sanjay, l’infirmier au grand coeur qui a eu un coup de foudre pour Emmie, jeune trentenaire qui travaille dans le marketing.

Petit à petit, ils vont passer au-delà des apparences, vont apprendre à se connaître et à s’ouvrir à leur façon.



Un roman choral touchant, qui montre que les relations humaines sont indispensables dans nos vies. J’ai adoré découvrir les histoires de vie des personnages, leurs évolutions et leurs efforts pour faire grandir leurs relations.

Un livre feel good, agréable à lire, qui nous rappelle que derrière chaque personne, il y a un passé, des blessures & des rêves. Une très belle hymne à la solidarité et à l’amitié !

Ce livre se lit avec plaisir, on y fait la connaissance de plusieurs personnages qui, dans un premier temps, n étaient pas fait pour se rencontrer puisque dans les transports il est vrai que à Londres ou à Paris d ailleurs on se parle peu si on ne se connaît pas. Cependant quelques événements vont les pousser à partager beaucoup de choses. C est un livre très plaisant à lire, merci à l Autrice pour ce bon moment.

Ma dernière lecture, « Les voyageurs du train de 8H05 », le second roman de Clare Pooley



Clare Pooley qui a également publié « Le fabuleux voyage du carnet des silences ».



Les avez-vous lus ? Aimés ? Envie de les découvrir ?



Que dire de ce roman sinon que je l’ai adoré de bout en bout !



Que je l’ai lu en l’espace de deux soirées, impatiente que j’étais de retrouver mes nouveaux amis du train et de vivre à leurs côtés, le temps d’une lecture.



Coup de cœur pour le personnage de Iona !

Extravagante, certes, mais dans le beau sens du terme.

Caustique et sensible à la fois, curieuse et pleine d’empathie.

Un personnage ! On devrait tous avoir une Iona auprès de soi !



Coup de cœur pour tous les passagers du train !

On les découvre tour à tour.

Chacun avec leurs histoires, passé, fêlures.

Rêves, espoirs, envie de croquer la vie à pleines dents.



Chacun avec des fêlures.

Qui abordent des thèmes forts de notre société.

Sous le couvert d’une histoire solaire.

Où l’amitié n’est pas un vain mot.



Une histoire qui donne envie de s’ouvrir aux autres.

D’ôter nos masques et briser les silences.

Pour aller vers autrui.

Se tendre la main réciproquement.

S’entraider.

Pour un avenir meilleur.



Vous arrive t’il d’observer les personnes qui vous entourent.

Dans les lieux publics.

Les transports en commun.

Restaurants, parcs,…



De leur imaginer des vies.

Leurs inventer des histoires.

En toute empathie ?



C’est ce que fait Iona.

Qui affuble de surnoms loufoques les passagers du train.



Derrière les surnoms, il y a des personnes.

Des vies.

Des histoires.



Grâce à Iona et tous les autres, vous aurez envie de sourire aux inconnus.

De sourire à la vie !



J’ai adoré « Les voyageurs du train de 8H05 » !

Je vous l’ai déjà dit ?

Pas grave, il est de ces romans dont il est bon de le répéter, encore et encore 🙏


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Un livre qui fait du bien !

Martha, Iona, David, Piers, Sanjay et Emmie n’ont rien en commun si ce n’est de se croiser tous les jours dans le train de banlieue entre Hampton Court et Waterloo.

Lorsque, Iona, journaliste spécialisée dans les problèmes humains, transgresse la Règle n°2 qui est de ne jamais adresser la parole aux autres, elle ne s’attendait pas à chambouler autant de vie.



Clare Pooley nous offre un roman choral très réussi. On s'attache aux cinq voyageurs dès les premières lignes : les vies se croisent, les destins s’entremêlent, chacun se dévoilant un peu plus au fur et à mesure des trajets.

L'écriture est fluide et addictive. On se laisse emporter par les différentes histoires des protagonistes, on dévore les 360 pages sans pouvoir s'arrêter. Le lecteur est en empathie avec tous ces personnages, on ressent leurs émotions, leurs doutes ou leurs espoirs.



L’autrice aborde avec intelligence des thèmes universels qui résonnent en nous à tous les âges de la vie : le harcèlement le chômage, la maladie, l’homosexualité, la jalousie… Malgré les difficultés auxquelles les personnages sont confrontés, ce roman dégage une incroyable positivité. Et même si tout se résout un peu facilement, on a envie d’y croire !



On quitte à regret cette bande d'amis improbable. Alors, n’hésitez pas à prendre le train de 8h05, vous en ressortirez avec le cœur léger et confiant dans l’être humain.

Merci à NetGalley et à Fleuve Editions pour cette belle découverte.

J'aime beaucoup la plume de l'autrice qui est addictive et douce. Pourtant j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire car il y a beaucoup de personnages et que la mise en place est un peu longue. Il faut dire qu'un roman choral qui débute avec 5 personnages cela fait beaucoup d'informations à donner! Pourtant au fil des pages je me suis prise au jeu de l'écriture de Clare Pooley et j'ai fini par apprécier ma lecture. Une lecture que j'ai effectué sur une journée malgré les 367 pages du romans. C'est dire si la plume de l'autrice sait nous captiver pour devenir addictive.



Le scénario du roman est très bien ficelé car ils se met en place en douceur et naturellement. L'histoire va nous raconter les vies banales de Martha, Iona, David, Piers, Sanjay et Emmie au grès de leurs rencontres et de leurs indiscrétions lors de leurs trajets quotidien vers leurs emplois respectif.

Comme pour Le carnet des silences, c'est une doyenne qui va faire le fils entre les personnages et va nous ouvrir les portes des apparences trompeuses tout en douceur et avec beaucoup de bienveillance.



En plus d'un scénario bien construit j'ai aimé que l'autrice aborde une multitude de thèmes à différentes étapes de la vie.

En effet le harcèlement, qu'il soit à l'adolescence ou dans la vie d'adulte; à l'école, au travail ou à la maison, est un thème qui est exploité avec beaucoup de justesse. On le vie avec Martha qui subit à travers les moqueries de ses camarades en classe, dans les transports ou sur les réseaux sociaux. Mais on le vit aussi à travers Emmie qui reçoit des mails anonymes au travail critiquant ses choix vestimentaires. Ou de façon plus insidieuse avec Iona qui subit un harcèlement morale et un rabaissement permanent au travail à cause de son âge plus avancé que ses collègues. Et d'autres manières encore que je ne vous dévoilerais pas pour ne pas vous spoiler.

A côté de ça, l'autrice aborde l'amitié et la force des rencontres qui arrivent parfois au bon moment et qui vont nous aider à avancer dans notre vie. Une vie qui n'est pas un long fleuve tranquille mais une multitude de petits ruisseaux qui se rejoignent et bifurquent en nous emportant dans un tourbillon d'épreuves et de bonheurs qui nous font grandir, évoluer et qui remettent en permanence toutes nos certitudes. Un peu comme dans Le carnet des silences finalement.

D'autres thèmes sont abordés à travers les différents personnages tout au long du roman comme le poids des jugements, la peur de décevoir, les différences de milieux sociaux, la pression des normes sociales ou la vie de couple sur différentes formes. A chaque fois on a plusieurs points de vue, plusieurs personnages pour nous montrer la multitude de vision des choses possible. C'est ce qui fait la richesse et l'intérêt du roman à mes yeux.



Nos 5 héros sont attachants et vont nous montrer que malgré les apparences la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais une succession de petites rivières qui peuvent bifurquer à n'importe quel moment pour nous surprendre grâce à des rencontres et des désagréments qui nous font évoluer. En effet chacun va se dévoiler petit à petit et dévoiler ses secrets, ses faiblesses, tout en se découvrant et en évoluant de manières naturelles et intéressantes.

Ce que j'ai aimé aussi chez nos héros c'est qu'ils sont tous à des moments de leurs vies différents. On a Martha en pleine adolescences, Piers le père de famille bien installé dans sa vie, Emmie la jeune trentenaire qui construit sa vie de couple et cherche à mettre du sens dans son travail, Sanjay lui aussi trentenaire mais qui n'a "que" son travail et c'est déjà pas mal, Iona la quinquagénaire curieuse qui aime aider les autres et David le sexagénaire proche de la retraite. de cette manière on a une critique plutôt exhaustive de la société et il est facile de nous identifier à un ou plusieurs des personnages. Cela permet d'avoir un lectorat cible plus important mais peu aussi dérouter les lecteur.ice.s.



Pour moi c'est une très belle découverte parce que j'aime les romans complets, qui abordent les thématiques à travers plusieurs points de vue et les romans chorales. Mais je suis conscience que ce livre ne peut pas plaire à tous le monde alors à vous de voir en fonction de ce que je viens de vous dire, de l'autrice et du résumé si vous vous laissez tenter ou pas! 😉
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Le sujet du roman est très original. Cette idée de carnet permet d'ajouter plusieurs personnages au fil de l'histoire pour avoir un roman choral. Ce qui est une structure que j'aime particulièrement.

En revanche le rythme pour moi était trop lent au début et milieu du roman. J'ai décroché plusieurs fois de ma lecture pour lire autre chose. Mais je suis contente d'avoir persévèrée car une fois que tout est en place on passe un bon moment de lecture. J'aurai voulu une fin bien définie pour chaque personnage mais c'est seulement parce que je suis une control freak des fins!

Quel plaisir de lire une lecture douce et légère. J'ai été embarquée par ce carnet des silences, ses histoires et ses rebondissements. J'ai beaucoup aimé le concept de ce carnet, qui a permis de faire des rencontres, de s'ouvrir aux autres, à l'inconnu. Il a permis d'ouvrir des portes, l'entraide, une connexion entre chaque personne. Mais cela peut aussi avoir des inconvénients. Il faut savoir lâcher prise, ne pas rester focaliser sur ce qui est écrit.

On a envie de bousculer les personnages,

Un roman feel good qui fait du bien. Des personnages incroyablement attachants. Une histoire bienveillante. L'utilisation d'un carnet comme fil conducteur de l'histoire est une super idée. Il mérite son prix babelio 2021 et son grands prix des lecteurs 2022.

J'ai écouté les premières heures de ce roman en format audio avant d'abandonner. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, en plus la voix de la narratrice m'a moyennement plu. Je n'ai pas accroché du tout.



Avec moi ce genre de livres feel-good développement personnel ça passe ou ça casse mais j'ai très souvent tendance à y voir trop de clichés et des bons sentiments. C'est souvent creux (à mon sens !), et là ça n'y échappe pas, je trouve.

Ce roman nous pousse à réfléchir sur ce qui nous entoure et à aller au-delà des apparences, ce qu'on a un peu tendance à laisser de côté alors qu'on est habitués à force d'aller sur les réseaux sociaux à se contenter de ce que les autres exposent sans chercher à gratter la surface.



L'histoire reste assez classique, très prévisible, mais ce n'est pas du tout dérangeant, d'autant plus que la plume de l'auteure est fluide, agréable à lire. Les personnages sont réalistes, souvent assez touchants et parfois agaçants, tous avec leurs qualités et leurs défauts, on prend plaisir à les voir essayer d'améliorer leur quotidien et on finit cette lecture avec le sourire aux lèvres.



J'ai bien aimé le principe de ce carnet de confidences qui passe de main en main liant à jamais ses différents participants, les poussant à s'entraider. Il faudrait que j'essaie un jour pour voir ce que ça donne !