Cali Keys est la lauréate du premier Prix de la meilleure romance. Avec son roman L?amour à pleines dents ! elle a déjà conquis les lectrices Diva. Vous voulez en savoir plus sur cette auteure attachante ? Voici les réponses à son interview !
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– Est-ce que vous avez déjà lu une romance que vous avez aimée ?
– Roméo et Juliette ? Cyrano de Bergerac ?
– Vous êtes consciente que ces histoires se terminent mal ? D'un point de vue de la classification du genre, il ne s'agit pas de romance puisque celle-ci doit se terminer par un happy-end. J'imagine que vous connaissez les codes...
– Je déteste ce principe.
J'ai souvent pensé que la méchanceté et l'agressivité représentaient des signes d'un mal-être profond, mal-être qui pouvait s'atténuer grâce à de la bienveillance, de l'écoute et de la compréhension.
Je mets plusieurs minutes à me rendre compte que je pleure. Et que je souris.
Je suis en train de créer un arc en ciel dans mon coeur.
La pluie et le soleil sont capables de créer une merveille. Je suis abîmée mais les couleurs sont toujours là, au fond de moi et la beauté du monde et de la vie apparaît également quand le ciel gris est peuplé d'ombre et de nuages.
L'autre est la personne qui nous connaît le mieux, qui est la plus proche de nous, qui est censé prendre soin de nous comme on prend soin de lui mais en une fraction de seconde, il peut devenir notre ennemi. c'est encore pire car c'est un ennemi qui sait tout de nous, un ennemi qui a pris toute la place dans notre coeur.
J’avais déjà laissé suffisamment de plumes dans cette histoire désastreuse. Mais je n’arrive pas à lui résister, c’est plus fort que moi. Puis, ce n’est pas entièrement de ma faute, cela s’appelle de la chimie. Parfaitement, un truc d’hormones et de phéromones. Le seul petit problème, c’est qu’après nos ébats, je me sens comme une loque. Je suis incapable d’avaler quoi que ce soit, ma gueule de bois me vrille le crâne, tous les sons sont décuplés et les odeurs d’œufs brouillés et de bacon grillé me provoquent des haut-le-cœur.
Ses paroles m’atteignent comme des poignards. Chaque phrase me laboure le cœur, chaque mot me transperce le crâne.
e suis mortifiée. Pire. J’ai envie de mourir. Si la foudre voulait bien tomber sur moi, là maintenant, ça m’arrangerait. Ce sont toujours des innocents qui meurent foudroyés alors pourquoi je n’aurais pas droit à ma dose d’électricité, moi ? La vie est injuste.
L’attirance mutuelle que nous ressentons est tellement puissante que je dois me retourner et fixer une peinture où des Hawaiiennes semblent danser avec des soutiens-gorge fabriqués en noix de coco pour diminuer la tension sexuelle.
La fatigue est tout de même la plus forte et au moment où ma tête se pose sur l’oreiller moelleux de la chambre de luxe, je sombre dans un profond sommeil.
La vie, ce n'est pas de s'enfermer dans un travail même si on l'adore. La vie, ce n'est pas de se morfondre en ressassant le passé et la douleur. La vie n'est pas toujours une partie de plaisir mais elle mérite qu'on joue avec elle comme elle joue avec nous. La vie peut être plus belle si on s'en donne les moyens.