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Citations de Claude Jaunière (108)


Moi, qui ne suis que faiblesse, j’ai besoin qu’on m’entoure et qu’on m’aime, qu’on décide à ma place. Tu en as souffert, ma chérie, et, à cause de cela, sois indulgente si tu le peux.
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Quand le bonheur vous aura ôté cette réserve anxieuse, cette barrière de crainte qui s’oppose à votre épanouissement, quand vous saurez sourire, puis rire avec vos magnifiques yeux Comme avec votre bouche, alors, ma chère, vous serez étourdissante ! Rien ni personne ne pourra vous résister.
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La force est à celui qui sait se taire. Jean possédait cette force et mon agacement croissait de son mutisme.
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Il est de fait qu’avec ses cheveux blonds aux reflets légèrement fauves, ses prunelles presque vertes et sa peau très blanche que le soleil hâlait, sa haute taille et son flegme imperturbable, il pouvait facilement passer pour un citoyen anglais.
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Ce ne doit pas être si grave, jeune fille. Vous avez désobéi à vos parents… un petit roman, n’est-ce pas ? On ne veut pas vous laisser épouser celui que vous aimez ?… ou plutôt on vous oblige à vous marier avec quelqu’un que vous n’aimez pas ?
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Je ne lui en voulais pas d’avoir remplacé mon père qu’une longue maladie avait retranché très jeune du monde des vivants ; tout simplement, nous ne nous entendions sur aucun sujet et, dans ces conditions, il est difficile de vivre sous le même toit sans faire souffrir une femme que nous aimions beaucoup, lui et moi, et pour laquelle nous n’étions pas capables de mettre une sourdine à notre inimitié.
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Ce n'était pas un reproche que je vous adressais. La gaité est en vous et vous va bien. Elle est dans vos yeux comme dans votre sourire... un sourire qui doit faire tourner beaucoup de têtes.
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— C'est Bénédicte... elle est merveilleuse!

L'épithète n'était pas excessive, car la jeune fille portait à ravir l'immense jupe de velours or à vertugadin qui faisait paraître si fine sa taille étroitement serrée dans le corsage rebrodé, s'ouvrant en carré sur la guimpe à bouillonnes. La petite tête dont les cheveux poudrés de violet étaient ornés de torsades de perles, reposait sur la fraise à godrons, soulignée par les cabochons étincelants d'un collier d'émeraudes. Des manches énormes à crevés de satin sortaient les petites mains surchargées de bagues qui maniaient négligemment un éventail de dentelle.
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Quel était le secret de ces deux êtres qui, quatre siècles plus tôt, avaient été de chair, avaient aimé, avaient souffert et dont il ne restait plus que ces effigies extraordinairement vivantes ?
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Il ne faut pas remuer les cendres... il faut les laisser mourir complètement, pour toujours ; après moi, elles seront dispersées, on n'en parlera plus et peut-être que la malédiction cessera.
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Ce gamin a vingt-cinq ans et Hélène en a tout juste vingt. De plus il est normal qu'une jeune fille aussi ravissante inspire de l'admiration. L'ambition de lui plaire peut être un stimulant
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Ce qui me rendra malade, c'est de te voir aussi indifférente devant un événement qui me rend si heureuse !
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Notez que je ne suis pas ennemi de la plaisanterie et qu'ayant été jeune moi-même je sais m'en souvenir et en rire le premier, même quand j'en suis la victime... Seulement il ne faut pas dépasser les bornes ou je suis capable de me fâcher.
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Quand on veut rendre la vie impossible à quelqu'un, on doit d'abord être psychologue et telle méthode valable pour une dame excentrique, comme celle qui m'a précédé chez vous, n'a aucune action sur un bonhomme coriace comme moi.
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Jamais elle n'aurait pu concevoir ressemblance aussi absolue, non seulement dans les traits, mais encore dans l'expression et celle-ci pour le moment était rien moins qu'aimable. Elles avaient les cheveux blonds de leur père, son teint clair, qui s'avivait délicatement de rose aux pommettes, mais elles n'avaient pas ses yeux, qu'elles devaient tenir de leur mère et qui étaient bruns. Les traits étaient fins et délicats, mais gardaient encore les contours de l'enfance, car elles avaient à peine seize ans, mais il était déjà permis de penser qu'elles seraient très jolies.
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Elle était heureuse qu'il la plaçât si complètement à part et elle le contempla avec une tendresse indulgente : mince, élégant malgré sa vieille veste, maculée de taches multicolores, avec son visage pâle, ses cheveux blonds, ses doux yeux bleus, Guy de Falerne, à quarante-trois ans restait infiniment séduisant. En l'épousant, Anne-Marie avait fait un mariage d'amour et ayant atteint la trentaine, elle s'était enthousiasmée pour l'oeuvre qu'elle aurait à accomplir après de cet homme bon et faible, resté veuf très jeune, auprès de ces jeunes filles sans mère, dont il lui avait longuement parlé et qu'il appelait ses anges.
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— Pensez-vous y lire l’avenir ?
— Pas l’avenir, personne d’autre que Dieu n’a le pouvoir de connaître l’insondable, mais dans ces fins réseaux qui sillonnent votre paume, je peux connaître votre caractère.
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Il avait une intelligence vive, pratique, un cœur généreux, spontané. Ce n’était certainement pas l’homme des grandes choses, mais auprès de lui la vie devait être facile et gaie.
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Cette petite poupée tout en nerfs a peut-être une certaine joliesse, elle ne saurait plaire à l’homme rude que je suis et qui veut trouver dans sa femme un être équilibré physiquement et moralement.
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Ce que je détestais chez le jeune garçon qui avait été mon compagnon de jeux avait disparu chez l’homme. Il était fort, volontaire, intelligent, et pourtant il ne s’imposait pas à moi comme j’ai confusément souhaité que le fit l’être aimé, celui dont je partagerais l’existence.
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