Aragon me fait peur: il a un visage de prédestiné — mais un double visage. Janus qui semble fait pour deux destins: celui du bourreau (avec quelle froideur il enverrait au poteau ses ennemis, ses anciens amis) et celui du condamné, qui lèvera un jour, vers le peloton, son masque pâle qu'un rictus satanique éclairera.
Choc d'un visible dont je ne sais pas ce qu'il signifie [...]. Choc, aussi, sans qu'aucune étincelle ne jaillisse, de deux mondes et de dieux différents. Dieu, qui les réunit tous, étant plus absent que jamais.