Qui des deux a marché vers l´autre
J´ai longtemps cru que c´était toi
Mais la descente est une côte
Selon le côté que l´on voit
Disons que je montais la pente
Disons que tu la descendais
Mais qu´elle soit rapide ou lente
L´heure venue, je t´attendais
Et désormais quoi qu´il advienne
Où que tu ailles, d´où que je vienne
Je n´ai qu´à suivre mes pas
Toujours le même phénomène
Mes pas vers toi me ramènent
Toujours les tiens viennent vers moi
On peut les prendre par tous les bouts
Tous les chemins mènent à nous...
pour imaginer son trépas
point n'est besoin d'être devin
la pendule sonne l'heure du repas
coq au vin
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Tu m'aimes vraiment dis-moi ?
Tu m'aimes,
Tu m'aimes, tu m'aimes ?
C'est tout ce qu'elle sait dire !
En bouffant, en m'rasant,
Quand je voudrais dormir,
Faut lui dire que je l'aime !
La joue sur le tapis
j'aperçois les chaussettes, de l'arbitre, là-haut
enfant je m'endormais
sur des KO de rêve
et c'est moi qu'on soutient
et c'est moi qu'on soulève.
Avec elle je m'embarque
En rivière de diamants
J'la suis dans les cloaques
Où elle claque son argent
Je la suis sur la vitre
D'un poète endormi
La tempe sur le titre
Du poème ennemi