AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Colin Falconer (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les nuits de Topkapi

Nous sommes au XVIeme siècle, dans l'Empire Ottoman. L'Empire est à son apogée, elle vient de gagner la conquête de Rhodes (île grecque). Soliman le Magnifique est triomphant et retourne chez lui, à Constantinople, la fameuse ville ayant été prise une siècle avant lui. Pendant ce temps, une jeune, belle et nouvelle femme du harem du nom de Hurrem, manigance pour devenir sa favorite, voulant sortir de sa prison que constitue le sérail... Elle parviendra à son but et deviendra, mieux encore, une sultane...

Le destin de Roxelanne, où Hurrem qui est son nom le plus connue, m'a toujours fascinée tout comme l'histoire d'amour l'unissant avec Soliman. C'est dire qu'une telle histoire est intriguant : Hurrem, cette jeune fille d'origine ukrainienne (bien que présentée comme tartare dans le livre) et esclave de l'harem, qui a reussit à se hisser en haut, à accaparer totalement le cœur de Soliman qui a brisé des lois ancestrale pour l'épouser, au prix de nombreuses manigances et complots...

Les nuits de Topkapi est un roman historique assez intéressant. Bon, il est vrai que plein de chose sont romancés mais on voit bien que l'auteur s'est assez documenté sur la réalité de cette époque et surtout sur le harem.

Le harem est souvent vu comme un lieu très sensuel, avec des femmes lascives, des amours secrets et clandestins, avec une haute note de sensualité... C'est présenté aussi dans le roman mais il ne faut pas oublier quand même que c'était aussi un lieu très politique, où se déroulaient des complots et des intrigues qui n'ont rien à envier aux séries comme Les Tudors où mieux, Game of Thrones, mais en mieux crédible. Et le roman le montre bien.

Car les femmes enfermées dans le harem, pour voir leur sort s'améliorer, devait intriguer pour avoir les faveurs du sultan et accéder au statue de favorite, et pourquoi pas, de sultane (ce qu'arrive à faire Hurrem). Lorsqu'elles donnaient naissance à des enfants, c'était quasiment un conflit et elles tramaient pour assurer la vie de leurs enfants, surtout si c'était des garçons. Car les Ottomans avaient une loi horrible, réelle, qui a marqué leur règne : la loi du fratricide... où l’aîné qui devenait sultan devait tuer sans exception ses frères et demi-frère et autres prétendants mâles du trône ! Cela est relaté cruellement dans le roman aussi.

Avec une jolie écriture quoique un peu commune, on nous relate aussi le parfum exotique, le mélange des communautés...

On a aussi toute une petite histoire romancé avec Julia, une femme de Venise enlevée par des pirates et devenue esclave du sérail, où sans le savoir, un des eunuques qui le garde, est son ancien amour...

Il y a bien sûr des défauts ce livre mais il est agréable et fascinant. Je peux aussi ajouter qu'il vaut mieux que Game of Throme et autres trucs royaux sulfureux ^^
Commenter  J’apprécie          50
Les nuits de Topkapi

Comme beaucoup de monde, je connais l’histoire de Roxelanne ou Hürrem. J’ai voulu lire ce roman pour en avoir une autre vision. Ici, vous n’aurez pas un conte de fée, mais une réalité possible. Au début, je n’ai pas tout compris. Il est question d’un italienne, puis Hürrem apparait. Deux histoires pour un roman, il ne fait pas s’y attardé et continuer la lecture. Hürrem est au centre du récit. A travers elle, j’ai découvert la vie du Harem, les leçons, les complots, la sensualité,… Soliman ne fréquente pas le harem, il se contente de Gulbebar, une concubine qui lui a donné un fils. Hürrem est manipulatrice et très intelligente. Elle met en place un stratagème pour entrer dans le lit du sultan et y resté. La mère de Soliman fait partie de l’histoire. Elle tente de protéger son fils et sa lignée. La jeune Hürrem ne cherche que la vengeance et le pouvoir. Elle est sombre et manipulatrice. Elle montre que lorsqu’on souhaite obtenir quelque chose par tous les moyens, c’est possible. Ce roman ne m’a pas plu. Je ne comprends pas comment on peut en arriver à une telle extrémité. Dans ce roman tout n’est que sensualité et cruauté.
Commenter  J’apprécie          40
Les nuits de Topkapi

Littéralement transportée à Isqtanbul, son palais, ses intrigues, son harem en pleine cour de Soliman.
Commenter  J’apprécie          30
Les nuits de Topkapi

Un roman que j'ai beaucoup aimé. Très romanesque, il réussit à la fois à raconter une histoire rocambolesque et à traduire une époque historique. Il possède aussi une sensualité veloutée. On tourne les pages avec délectation. Attention toutefois le titre est trompeur : la grande majorité de l'histoire ne se déroule pas à Topkapi.
Commenter  J’apprécie          20
Les nuits de Topkapi

on ne sait pas grand chose de Hurrem la sultane du grand Soliman le magnifique sinon qu'elle était peut être russe (ou polonaise), qu'elle s'appelait Alexandra (ou Roxane) que son père devait être un pope orthodoxe... en tout cas elle était puissante. Elle a réussi a bousculé les traditions à plusieurs reprises et a certainement joué un rôle politique. J'ai dévoré le . roman de Colin Falconer et je suis resté sur ma faim. En effet, sa vision de ce personnage haut en couleur est un peu manichéenne : Hurrem est mauvaise et vengeresse. Sans nuance. Pour contrebalancer cette figure démoniaque accusée d'être à l'origine de la déchéance de la dynastie des Osmanlis, l'auteur a introduit le personnage de Julia ajoutant encore à la facilité.

next
Commenter  J’apprécie          10
Aztec

Livre qui dénonce l'hypocrisie et les atrocités perpétrées par nos ancêtres européens : dans nos livres d'Histoire, il est présenté comme un navigateur-explorateur- conquistador : Fernando Cortès et la majorité de ses compagnons sont avant tout des criminels qui ont perpétré, avec la complicité de la très sainte Eglise catholique et apostolique romaine d'effroyables génocides, des destructions systématiques de civilisations avec pillages (or et pierres précieuses notamment), viols, tortures, meurtres. Il y a quelques années j'ai visité l'Andalousie et notamment Séville et Tolède : leurs cathédrale et églises contiennent de magnifiques trésors d'orfèvrerie qui ruissellent encore du sang des Incas, Mayas, Mexicas, etc cruellement, souvent lâchement (traîtreusement) massacrés, assassinés au nom de la propagation de la foi chrétienne (!), avec la bénédiction des Papes, des grands Inquisiteurs (dont Joseph Ratzinger alias Benoit XVI sera le successeur en tant que cardinal-préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi : il tiendra le 01/10/1986 encore des propos homophobes qui justifient aujourd'hui des actes de violence dans trop de pays sous influence catholique), des empereurs et rois ... Heureusement dans ce livre, comme probablement à cette époque dans la cruelle réalité, quelques voix parmi ces conquérants européens se sont élevées pour condamner ces pratiques ignobles. Et dire que jamais réparation matérielle n'a été faite (hormis quelques paroles d'excuses). Ce livre romancé permet de ne pas oublier ces crimes contre l'Humanité au XXIème siècle qui n'a guère évolué positivement au vu des crimes perpétrés et tolérés aujourd'hui ...
Commenter  J’apprécie          01


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Colin Falconer (71)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Sur Yvain Ou Le Chevalier Au Lion

Qui raconte son aventure au début du livre ?

Yvain
Calogrenant
Le roi
Gauvain

12 questions
1159 lecteurs ont répondu
Thème : Yvain ou le Chevalier au lion de Chrétien de TroyesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}