AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.58/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Buda ( Buzău) , le 16/05/1961
Biographie :

Constantin MARAFET est un poète, romancier et éditeur roumain, très impliqué dans la vie culturelle de son pays. Il y organise, en effet, un festival littéraire depuis 2008, et il collabore à de nombreuses revues.

Source : éditeur
Ajouter des informations
Bibliographie de Constantin Marafet   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Pour ce roman, je n’ai guère eu besoin de faire des recherches. J’ai tissé l’ombre du personnage principal durant un quart de siècle. Il était aussi réel que cette lune qui semble emballer les nuits blanches pour les offrir comme cadeaux le jour de la libération. Seules les jeunes fées et la peur des papillons disposent d’une totale liberté. L’arbre vit la tête dans les nuages et apporte la pluie. L’eau des puits s’agite par peur de la sécheresse, l’homme compte les trahisons sur un échiquier et rit : Que Dieu nous préserve de pire encore !
Commenter  J’apprécie          200
Il était revenu avec le désir de lutter contre tous ceux qui violaient de manière flagrante les droits de l’homme, le même désir qu’à son départ, mais à présent raffermi, renforcé. Était-ce le succès qui lui donnait cette immense confiance ou était-ce simplement le regard autour de lui qui suffisait à le motiver ?
Commenter  J’apprécie          380
Aussi petits que des allumettes, les gens foisonnaient, sur la place et dans les rues, comme dans une fourmilière mal construite. Ils semblaient être un troupeau sans maître, à la dérive. « Tout le pays est ainsi : un iceberg mis en isolement et qui se dégrade progressivement, lentement mais sûrement. Le temps s’est déréglé et n’a plus l’odeur de l’Histoire ». Il secoua la tête comme pris de convulsions : « Heureusement que j’ai fait ce qu’il fallait… » . Il avait l’impression de retourner directement d’un mariage royal à l’enterrement collectif d’une tribu médiévale suicidaire ».

(p. 14)
Commenter  J’apprécie          301
NOSTALGIE AFFAMÉE

le rêve se glisse dans le matin,
la rosée lui arrive à la cheville,
il oublie tour à tour chaque baiser de la nuit vieillissante,
éloignée et cousue par les feuilles du ciel.

l'âme s'emplit de solitude
près des statues froides et entourées d'étoiles orphelines
devenant plus lourde que la terre.

nous laissons s'échapper quelque soupir dans la rosée,
toi un soupir, moi un autre, tour à tour, comme une infinie nostalgie.
jusqu'où, jusqu'à quand confectionnerons-nous des jouets de cette nostalgie affamée?
Commenter  J’apprécie          130
des saints sans le sou font la manche en marge du pays
devant 1'obscurité,
derrière l'obscurité,
la lumière ne pousse qu'à la verticale.
Commenter  J’apprécie          251
promenades diffuses

je promène ouvertement mon sang dans les couloirs
de l’hôpital nommé Roumanie.
les médecins fuient, terrifiés par la fureur des pierres contenues
dans les larmes,
celles qui s’effondrent dans l’enfer
en comptant jusqu’à la première audition.
elles reviennent ensuite avec des soldes d’automne,
en sifflant les feuilles par la douleur du monde démolies.
quelle avalanche de douleur recouvre la nuit,
mais aussi le jour où les fleurs fleurissent à Floreasca !
la poésie a été transportée ici, à l’hôpital,
par le premier poète oublié,
qui avait une immense nostalgie à la place du cœur.
les médecins n’ont pas réussi à l’extirper
et il est resté mi-triste mi-ébahi.
mon sang l’a rencontré —
ils se sont statufiés ensemble
dans la salle ambulatoire fraîchement repeinte.
le bonheur n’est pas à la portée de n’importe qui.
des saints sans le sou font la manche en marge du pays —
devant l’obscurité,
derrière l’obscurité,
la lumière ne pousse qu’à la verticale.
sur mon ordonnance,
le docteur Plugaru Gheorghe a écrit :
reste collé à elle,
c’est elle l’opération qui dépasse l’éclair.
Commenter  J’apprécie          221
"l'instant est la plus haute passion.

les étoiles ne peuvent être vendues sans lumière,
elles ne peuvent même pas être comptées
il y a trop de ténèbres autour d'elles,
c'est peut-être pour cela qu'elles sont si précieuses."

(Extrait du poème "de nouveau, un jour")
Commenter  J’apprécie          182
"dans le sable sous les océans
des rêves tu as ourdis et juré de me rendre heureux.
je frissonne, sur le ciel je compte chaque nostalgie,
je frissonne, je frissonne, les automnes bruissent sous les nuages.
chaque départ est un mystère, un secret
seul notre visage, au loin, est une histoire.

(Extrait du poème "des rêves tu as ourdis")
Commenter  J’apprécie          170
nostalgie affamée

le rêve se glisse dans le matin,
la rosée lui arrive à la cheville,
il oublie tour à tour chaque baiser de la nuit vieillissante,
éloignée et cousue par les feuilles du ciel.

l'âme s'emplit de solitude
près des statues froides et entourées d'étoiles orphelines
devenant plus lourdes que la terre.

nous faisons s'échapper quelque soupir dans la rosée,
toi un soupir, moi un autre, tour à tour, comme une infinie nostalgie.
jusqu'où, jusqu'à quand confectionnerons-nous des jouets de cette nostalgie affamée ?
Commenter  J’apprécie          161
Je vivais dans un somnambulisme où le cauchemar était le bonheur suprême.
Commenter  J’apprécie          170

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Constantin Marafet (15)Voir plus

Quiz Voir plus

Les figures de style dans la littérature

"Adieu veaux, vaches, cochons, couvée" Quelle figure ici utilisée par La Fontaine et marquée par la juxtaposition de mots vise généralement à donner du rythme à la phrase ou à mettre en valeur l'abondance.

L'allitération
L'énumération
L'anacoluthe
L'anaphore

10 questions
758 lecteurs ont répondu
Thème : Les figures de style de Henri SuhamyCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}