Citations de Craig DiLouie (60)
Allez, les neuneus! Vous avez entendu le lieutenant? Sortez-vous les mains des poches, si vos couilles explosent, vous n'aurez plus de doigts pour me récurer ce couloir!
Un T-shirt déchiré est accroché est aux branches d'un arbre , sa manche semble faire un signe d'adieu au sergent .
Le plan est au point, mon capitaine. les hommes savent quoi faire.
J'ai une confiance illimitée en nos hommes. Mais presque aucune dans les plans.
Si je devenais officier, mon capitaine, de l'incompétence de qui pourrais-je me plaindre en ronchonnant toute la journée ?
Paul aimerait que les morts soient revenus à la vie pour manger les vivants. Qu'il n'y ait réellement plus de place en enfer, que la fin des temps soi là. Car cela prouverait l'existence d'une cause surnaturelle, au lieu d'une simple bestiole créée dans un labo par des hommes pour tuer d'autres hommes. Cela prouverait l'existence de l'enfer, du Mal, de Satan. Et s'il y a un Satan, il y a un Dieu. Et s'il y a un Dieu, la mort n'est pas la fin, mais le commencement. Les souffrances endurées par l'homme pendant sa vie ne sont rien comparées à la félicité éternelle.
Personne n'avait prononcé le mot retraite.
Les Galons parlaient de redéploiement d'urgence, les officiers de terrain d'extraction, et les engagés de fête du slip et de putain de bordel merdissime, sans oublier d'occasion idéale pour se faire buter.
Jamais je ne trahirai la confiance de ma patrie,
Et sans relâche je me battrai,
Affrontant tous les ennemis,
Pour remplir ma mission,
Pour remporter la victoire,
Dussé-je y laisser la vie.
Extrait du credo du Fantassin.
Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde , dans le combat , à n'en point devenir un lui-même .
Ils brûlent comme des pierres glaciales , aussi antiques que la guerre elle-même , fixant l'avenir de ce regard antédiluvien .
La seule chose qui puisse arrêter ces enculés , c'est un fusil et la volonté de s'en servir .
Quand on descend un chien , pas moyen de le manger.
p.339-40.
Le pont qu’ils s’apprêtent à faire sauter est celui du Mémorial des Vétérans. Quel bâtiments, quels ponts, quels monuments construira-t-on pour honorer leurs sacrifices ? Quel jour consacrera-t-on à leur mémoire ? On nous verra comme la Grande Génération, ceux qui ont combattu l’Infection et ont reconstruit le monde. Dans toutes les guerres, il y a un tournant majeur. Le nôtre est ici maintenant.
Au pays des aveugles les borgnes sont roi
p.299.
Je me suis toujours demandé si on pouvait être chrétien et pleurer à un enterrement. Je veux dire, si quelqu’un va au paradis, ne devrait-on pas faire la fête ? C’est pareil ici. Le monde meurt. Pourquoi sommes-nous si triste ? Pourquoi nous accrochons-nous à cette misérable vie ?
p.469.
L’idée de se lever le lendemain pour que tout recommence, jour après jour, lui donne envie de se coucher par terre et de démissionner.
p.266.
L’Infection dure depuis si longtemps que c’est désormais le passé qui ressemble à un rêve et non ce présent cauchemardesque.
p. 159
[…] mais il y avait quelque chose de forcé dans ces souvenirs, comme si on les lui volait. Ray s’était réveillé en se sentant épuisé, soumis, violé. Toute sa combativité avait été aspirée hors de lui. Je ne veux rien, comprend-il, sous le choc, lui qui a toujours été un homme d’habitudes, aux besoins constants, une créature animée de pulsions enfouies et de sombres désirs.
p.128.
- Quis custodiet ipsos custodes ? se demande-t-il à voix haute. Qui nous gardera de nos gardiens ?
Fielding rit.
- Qui en effet ?
p.279.
Tu ne me fais pas peur du tout. Tu aboies, mais tu ne mords pas !
p.207.
Certains considèrent que l’avortement ne peut plus se justifier dans un monde où l’on meurt davantage que l’on ne naît, alors que d’autres assurent que ce choix a encore plus de sens dans un monde hostile et à l’agonie.