Dalila Kerchouche

Des femmes à la découverte de leurs désirs, orgasmes, envies, corps... Avec des hommes, parfois, mais pas forcément...



Des histoires multiples avec des traumas à guérir, des explorations, des découvertes et de la joie. Des professionnelles du sexe et des femmes seules, en couple ou à plusieurs...



Des femmes qui ont (re)pris possession de leurs corps, de leur sexualité et de leurs orgasmes avec le sexe comme thérapie, démarche artistique ou spirituelle
Lien : https://www.noid.ch/sexplora..

Ceci est un récit qui regroupe des témoignages de différentes femmes qui travaillent dans l'ombre, pour la sécurité de la France, tout en voulant aussi dénoncer un certain machisme.



Le cœur du sujet étant le plus intéressant, les différentes missions rencontrées par ces dames de l'ombre au service de la France.



Le récit est plutôt bien étoffé, bien documenté, assez intéressant.

Les rencontres que l'auteure a fait sont toutes différentes et surprenantes.



On n'imagine pas le danger encouru par une de ces femmes en civil sur le terrain, on n'imagine pas non plus que la fille sur son ordinateur, à la table d'à-côté, est peut-être une espionne qui écoute une conversation de la plus haute importance...

Çà parait assez dingue mais c'est pourtant ce qui se passe, ce qui en fait une lecture assez divertissante, enrichissante, et valorisante aussi pour les femmes, sachant que ce n'est pas une fiction mais un recueil de témoignage.



Bravo Mesdames.

Cet ouvrage sur une quête personnelle d’identité, forcément partial (mais dont la sincérité ne peut être mise en cause), est au moins édifiant à deux titres : la guerre d’Algérie du point de vue des algériens, confrontés individuellement à des choix inévitables et dangereux, et le traitement honteux dispensé aux familles harkis par le gouvernement français (pour ne parler que de ceux qui ont pu échapper aux massacres).

Où l’on est témoin impuissant de toutes ces destinées, brisées, indésirables en Algérie et rejetées en France, dans une indifférence largement entretenue par les politiques de l’époque.

S’agissant d’un témoignage, le style n’est pas soigné comme le roman « l’art de perdre », qui traite du même sujet, et l’emploi du temps présent pour raconter le passé est un parti prit esthétique qui m’a surpris.

Un livre hautement recommandable pour qui s’intéresse à notre Histoire récente.

Le destin de la communauté harki en France est un exemple typique de "blind spot" dans une société. En se réfugiant en France, ces familles ont évité les terribles représailles du FLN aussitôt après l'indépendance de l'Algérie. Mais, alors qu'ils avaient combattu aux côtés de l'armée française contre les rebelles, les harkis ont été mal accueillis en métropole - dans l'indifférence générale. Ils sont indiscutablement les grands perdants de cette tragédie. Comme c'est bien résumé dans le livre, « Là-bas [en Algérie] on nous insulte et ici [en France] on nous cache, parce que nous contredisons l'Histoire officielle des deux pays: le peuple algérien ne s'est pas levé comme un seul homme contre les colons et la France a perpétué l'esprit colonial sur son sol bien après la décolonisation. Nous gênons parce que notre existence dévoile des mensonges historiques. (p. 17) Enfermées dans des baraquements insalubres, surexploitées par leurs employeurs, soumises aux humiliations et aux abus de pouvoir des chefs de camp, rackettées, les familles de harkis ont subi leur destin cruel avec une étonnante résignation, pendant de longues années.



Dalila Kerchouche retrace l'itinéraire douloureux de sa famille (restée très conservatrice) et de son père obstinément soumis. La narratrice est la fille aînée Leïla (alias Fatima), qui avait 17 ans quand commence le récit en 1972. Le lecteur découvre avec stupeur les conditions de vie indignes de ces réfugiés. Cette horreur prendra fin d'une manière presque miraculeuse, en 1975, après une révolte inattendue des harkis. La famille accède à la liberté et retrouve enfin sa dignité. Et l'année suivante, tous les camps seront fermés par le gouvernement français. Depuis lors, cette question n'est plus tout à fait tabou, mais le préjudice subi par les harkis n'a pas été compensé, loin de là. Et l'immense majorité des Français "de souche" se fichent bien de leurs souffrances…



A noter que l'auteure du livre n'est pas la narratrice, mais sa petite soeur Dalila (alias Marianne), qui n'était encore qu'un bébé au moment des faits rapportés.

À travers le regard de Dalila Kerchouche j'ai pris connaissance de l'histoire et de la situation des harkis. C'est une partie de l'histoire qui reste trop peu évoquée en cours notamment. L'auteure revient sur son passé, le passé de sa famille. On découvre comment sa famille est arrivée en France, le choc entre deux cultures, la mise à l'écart de la société...

C'est un témoignage touchant et révoltant.

Un concentré d'informations, une mine d'or... on ressent l'adrénaline de ces femmes, ces passionnées, et on tremble pour elles en même temps. Je ne connaissais ce milieu qu'à travers le journal télévisé et quelques reportages, j'ai beaucoup appris à travers ce livre.

Lecture très enrichissante il est vrai que l'on parle peu des harkis et de la misère dans laquelle ils ont vécu, la manière dont ils ont été traitrés. 



Je n'ai qu'une chose à dire, Dans leur situation, à leur place qu'aurions nous fait ? 

Un vrai coup de coeur pour ce livre qui m'a souvent fait sourire.



Pleins de situations du monde du travail dans lequel les hommes et les femmes doivent se côtoyer sans s'être choisis alors, parfois, l'alchimie ne fonctionne pas bien ou tout le contraire, parfois ça fait des étincelles et dans les 2 sens du terme :-)



La particularité de ce monde-là fait qu'il s'agit d'un secteur précis dans lequel il faut mêler les décisions politiques qui n'ont malheureusement pas pris compte de la réalité du terrain et qui ont été décidées sans savoir de quoi il est fait ni comment ça fonctionne vraiment! ou alors il s'agit d'enjeux qui n'ont rien à voir avec la matière traitée et c'est encore pire! Et pendant ce temps-là, les fonctionnaires continuent de faire le boulot du mieux qu'ils peuvent parce qu'ils croient en ce qu'ils font et que cela a de la valeur.



Enfin, un monde d'humains quoi dans toute sa complexité!

un de mes livres préféré, qui m'a énormément marqué, m'a donné envie de partir aussi sur les traces du passé de mon grand père harki en Algérie (un jour !) et peut-être d'écrire ma propre histoire. c'est un témoignage touchant qui m'a fait me sentir encore un peu plus proche de ma famille maternelle et de ce passé dont ils parlent si peu

On a tous en tête le mythe des espionnes type Mata Hari ou bien les James Bond's Girls, femmes fatales, beautés capables de séduire n'importe quel homme, prêtes à tous les sacrifices (y compris celui de leurs corps) pour parvenir à leurs fins... et bien on peut oublier tout cela, ici rien de tout cela, les espionnes que l’auteure a rencontrées n'ont strictement rien à voir avec l'espionne de roman ou de télé et c'est vraiment passionnant de découvrir, leurs rôles, leurs vies, leurs aspirations, leurs peurs et leurs espoirs.



Dalila Kerchouche a rencontré à travers divers services d'espionnage et de contre-espionnage des femmes de tous poils, de toutes confessions religieuses, de tous grades et chaque rencontre a été presque miraculeuse. son enquête a été compliquée à mener car les rencontres qu'elle devait faire ont soit, été difficiles à mettre en place ou bien repoussées en raison des évènements tragiques de l'année 2015, attentat Charlie Hebdo et ce funeste 13 novembre avec les attaques du Stade de France, des restaurants-bars et du Bataclan.



Dans ce témoignage qui se lit comme un œuvre de fiction, on découvre la vie de ces espionnes modernes qui vivent sous le secret le plus absolu, tentent de concilier (pour certaines) vie professionnelle et familiale, et dont les compétences sont énormes. Si certaines sont arrivées dans l'espionnage par hasard, pour d'autres c'est un parcours professionnel voulu.

On y parle également de la difficulté d’être une femme dans ce milieu masculin, machiste qui a parfois du mal à accepter qu’une femme puisse avoir largement les compétences pour diriger un service.



Ce roman est juste passionnant, on y découvre et apprend plein de choses et ça fait très peur...



Merci à Dalila Kerchouche d'avoir donné la parole à ces femmes de l'ombre qui œuvrent en toute discrétion et dans le plus grand secret à éliminer le terrorisme et sans qui les monstres pourraient poursuivre leurs œuvres destructrices sans problèmes.



Un roman à lire absolument.




Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..

Dalila Kerchouche, auteure d’un article remarqué sur le sujet pour Madame Figaro, a prolongé son enquête pour en faire un livre enlevé, Espionnes, doubles vies sous haute tension (1), autorisation exceptionnelle et souriante détermination en poche.

Pendant un an, alors que la France était visée par une vague d’attentats sans précédent, elle a mené des interrogatoires serrés dans la maison des espions. Ou plutôt des espionnes, puisque les femmes représentent désormais un quart des agents de renseignement français.
Lien : http://www.leparisien.fr/fai..

Cette immersion passionnante permet de mieux comprendre la nébuleuse du renseignement et l'étendue de ses champs d'action
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