Citations de Damien Saez (118)
J’aime pas ceux qui ont d’l’argent
Pour vous offrir des choses
Avec leur pognon tout le temps
Putain, c’est l’overdose
J’préfère ceux-là qui ont rien
Qu’un tango à m’offrir
Pour peupler les jardins
Oui, de mes souvenirs
Pt'it bout de paradis - Le manifeste
Je te vois dans la rue
Je te vois en passant
Comme deux inconnus
Nous reparlons du temps
Où l'on s'était connus
Sous la neige trébuchants
Toi tu m'as laissé là
Je ne sais plus vraiment
Ce jour-là il avait
Neigé sur l'océan
Ou sur Paris tu sais
Je ne sais plus vraiment
Mais je sais que j'aimais
Oui me sentir vivant
Sous les matins de neige
À ton cou tendrement
Matins de neige - Le manifeste
Que se lèvent tous ceux qui ont le même dieu sur terre,
Puisque le dieu des dieux oui c’est d’aimer son frère.
L'oiseau liberté - Le manifeste
Ouais Lulu t’as raison puis t’es beau quand tu chiales
Oublie ce que je t’ai dit t’as raison d’avoir mal
T’es pas comme moi Lulu toi t’as le coeur qui bat
T’es pas blasé du cul, t’es pas mort au combat
Lulu - Le manifeste
Et si deux tours manquent à New-York, mon amour toi tu manques à moi.
Dans tes yeux tout au bout
Ce qu'il reste de nous
Emporté par la mer,
Qui s'endort sur les braises.
Accroché à leur cou
On finit tous un jour
Par se croire immortel
Sur le bord des falaises;
J'ai pas voulu tout ça
J'ai pensé qu'à moi
J'ai pas voulu tout ça.
(...)
On en a vu navires
Qui ne sachant pas lire
Les cartes se noyaient
Tous aux pieds des falaises
Qu'on soit rayons de feux
Que l'on soit fils de Dieu
Ou juste un indien fou
Qui marche sur des braises
Qu'on ait le cœur amoureux
Qu'on soit l'ombre des cieux
On est rien du tout
Qu'un fou sur la falaise.
Des flammes à la rivière.
Y'a un trou dans ma chair
Ouais des siècles en enfer, à chercher
Ta flamme à la rivière
J'ai cherché des flammes à la rivière
(...)
Que l'on marche sur l'eau.
Qu'on se soit aimé trop
Trop mené en bateaux,
Que l'on marche sur l'eau
Qu'on redevienne feu
Avec toi si tu veux,
Ça n'y changera rien
Un jour, oui tout s'éteint,
Ça n'y changera rien de rien
Un jour, oui tout s'éteint.
SAEZ (On s'endort sur des braises)
Là où tu es d'autres pays,
Dans d'autres hommes, dans d'autres lits
Prends garde au vent
Qui parfois fait gonfler les voiles
Mais qui soudain quand ça lui prend
S'enrhume un peu..
Pour nous laisser seuls au milieu
Quand pour rentrer ne reste que
L'océan à la nage..
Quand le voilier devient radeau
Quand le manque devient le trop
Quand la vie a fait rage.
Mon amour j'ai pas su tenir
Les promesses du devenir
Un avec toi
J'ai plus que moi-même à qui dire
Qu'il est triste mon triste empire
Qu'il est triste sans toi
Quel océan vers quel abîme
Dis-moi où mène ce chemin
Où tu n'es pas ?
Car si l'on ne meurt pas d'amour
Je peux te dire qu'il est certain
Qu'on meurt de toi
SAEZ (On meurt de toi)
Nous sommes, nous sommes,
La nation des droits de l'homme,
Nous sommes, nous sommes,
La nation de la tolérance,
Nous sommes, nous sommes,
La nation des lumières,
Nous sommes, nous sommes,
À l'heure de la résistance.
Pour les rêves qu'on a faits,
Et pour ceux qu'on fera,
Pour le poing qu'on a levé,
Pour celui qu'on lèvera.
Pour un idéal,
Pour une utopie,
Allons marchons ensemble
Enfants de la patrie.
Exrait "Fils de France"
"il y'a ton sourire"
Il y a ton sourire qui se lève
C'est comme une lueur d'espoir
Il y a l'ombre et la lumière
Au milieu notre trajectoire
IL fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie
Acide à s'en bruler le coeur
Pourvu que planent les esprits
Il y a tes yeux qui me tuent
Quand tu me dis que c'est fini
Il y a le vent de nos sanglots
Qui souffle pour une amnistie
Mais rien n'arretera la lutte
Rien ne séchera cette pluie
Rien ne finira la chute
Rien ne finit l'infini
Rien ne desserrera nos mains
Rien n'éteindra l'éphémère
Nos forces, nos forces seront nos destins
puis nous perceront les mystères
Il y a les lois de l'empire
Et les trous noirs dans ma mémoire
Il y a le meilleur et puis le pire
Au milieu de notre trajectoire
Combien tu vends ta liberté,
Dis combien tu vends ta poésie
Moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire
Puisque tout est aléatoire dans le chao des univers
Et puisque insoluble est la réponse et puisque déjà me manque l'air
Et qu'importe les directions jusqu'au delà de la limite
Tous les chemins mènent à tes yeux
Tous les chemins mènent à la fuite
Rien ne desserre nos mains
Rien n'éteindra l'éphémère
Nous forcerons nos destins
Nous perceront les mystères
Rien ne desserrera ces poings
L'univers, l'univers... nous retrouverons nos chemins
Nos idées puis l'univers
Il y a ton sourire qui se lève
Il y a l'ombre et la lumière
Au milieu de notre trajectoire
Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie
Acide à s'en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits
Damien Saez
Tu sais, Toi qui fais construire des églises, des mosquées, des temples...Tu pourrais réfléchir parfois. de toute façon Tu comprends rien, T'es nul, j'en ai marre de Te parler tous les jours, Tu T'en fous, pauvre égoïste. Après tant d'années à Te parler du matin au soir Tu sais toujours pas aligner trois mots. Fais attention ! Un jour je ne serai plus là et Toi Tu seras tout seul. Faudra pas pleurer parce que sans moi T'es rien Tu sais. Je le jure, un jour je partirai, et quand je partirai, Tu verras la solitude.
Car si l'on ne meurt pas d'amour je peux te dire qu'il est certain qu'on meurt de toi.
Comment te dire, dis-moi, comment te dire que moi sans toi ça ne veut rien dire ?
Et s’il faut que chaque jour
je devienne soleil
pour éteindre les nuits
pour éclairer ton ciel
nous serons rois demain
mon amour toi et moi.
On peut très bien ne pas croire en Dieu et prier. J'ai même tendance à croire que c'est quand on a plus de Dieu auquel croire qu'on se met à prier.
Je n'ose croire en quelque chose. J'aimerais, parce que la théorie scientifique qui dit qu'on va tous se faire manger par les vers me déprime. J'aime le mot "ciel", mais je ne crois pas au paradis
Un instant j'avais cru moi,
Voir la mer à Roubaix...
Quand je pense qu'on fait gagner des millions chaque semaines à la télé alors que la science manque de moyens pour permettre aux jeunes de s'unir à nouveau sans test ou bout de caoutchouc, quand je pense à leurs jeux de merde et à l'Afrique qu'on laisse crever en silence parce que soigner les pauvres ça ne rapporte pas, [...] le sida termine son travail en Afrique, mais dites-moi "Qui veut gagner des millions ? " ça me fout la gerbe et j'ai honte d'être un homme.
Lorsque la fin du monde sonnera on sera tous devant notre poste de télévision au lieu de regarder les étoiles.
Faut du gasoil dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour Noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait, faut du forfait
Pour oublier la solitude
Faut des gonzesses à la télé
Ouais, faut des pilules pour bander
Faut du gazon dans les tabacs
Il faudrait arrêter d'fumer
La salle de sport sur des machines
Faut s'essouffler, faut s´entraîner
Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser les p´tits sous
Faut du réseau pour les enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut que tu passes à la télé
Pour rentrer dans les farandoles
De ceux qui ont le blé
J´me balade dans les grandes surfaces
J´ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées
Les gens parlent mal, les gens sont cons
Au moins tout aussi cons que moi
A se faire mettre, à s'faire baiser
Sûrs de s'faire enfanter
Des bébés par des hologrammes
Des mots d´amour par satellite
Mais ces connards, ils savent pas lire
Ils savent même pas se nourrir
Des OGM dans les biberons
Ouais, c´est tant mieux, ça f'ra moins con
Quand ils crèveront en mutation
Des grippes porcines sur des cochons
Oh, non ! L´homme descend pas du singe
Il descend plutôt du mouton
[...]
Parait qu´il faut virer les profs
Et puis les travailleurs sociaux
Les fonctionnaires qui servent à rien
Les infirmières à mille euros
Faut qu'ça rapporte aux actionnaires
La santé et les hôpitaux
Va t'faire soigner en Angleterre
Va voir la gueule de leurs métros
Faut qu'on se fasse une raison
On a loupé nos transactions
On s´est laissé prendre le cul
Par nos besoins, nos religions
Il faut foutre le portable aux chiottes
Et des coups d'pioche dans la télé
Faut mettre les menottes
A chaque présentateur du JT
J´accuse !
Au mégaphone, dans l´Assemblée
[...]
- J'accuse - Damien Saez, 2010
On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux
Que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage
J'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux
L'éternité, c'est long quand on marche sans coeur
Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Au travers des tempêtes
Moi, je cherche le jour
Moi, je cherche la flamme
Qui viendra m'éclairer
L'âme
Du haut de ma monture, sur des escaliers de brumes
J'entends le cri des hommes qui ont perdu l'amour
Alors, j'envie soudain ceux qui ont larme à l'oeil
Qui pleurent l'océan à se noyer dedans
Celui qui m'a fait, voulant faire de moi l'immortel
Invincible, il a fait l'armure mais il a oublié le coeur
Puisqu'on a fait mon âme dans un acier linceul
C'est de l'humain tout entier dont moi je porte le deuil
Au hasard des cités, ami, parfois je rêve
De croiser sur la route une femme à deux coeurs
Qui juste par amour partagerait son être
Mettre un peu de mortel à ma triste éternelle
Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Au travers des tempêtes
Moi, je cherche le jour
Moi, je cherche la flamme
Qui viendra m'éclairer
L'âme