Citations de Damien Saez (118)
MERCI DE CORRIGER : CE N'EST PAS LE BON AUTEUR
Il paraît qu'on a la vie devant nous
que la jeunesse c'est la vertu
et l'amour à s'en rendre fou
on n'en a qu'un et je l'ai perdu
au fond du sablier du temps
t'es pas venue ou j'ai trop bu
oui mon cœur s'est trop battu
ramène moi
qu'il est loin le temps des amours
le temps des cœurs qui se serrent
ouais des filles que l'on serre
fort contre soi
au croissant au lever du jour
quand on s'aimait à la marelle
les camarades pour toujours
quand et quand tu reviendras
on se quittera tous un beau jour
on reviendra sur nos discours
on croira qu'on a tout compris
on aura rien compris du tout
on sera riches rois de province
on sera pauvres et sans le sou
puisqu'avec les copains d'avant
on serra tous morts ou beaux
on se dira jamais vieillir
puis on finira tous vieux cons
à regretter c'qu'on a perdu
celle qu'on aimait qui est pas venue
quand on avait les dieux au corps
quand on savait tromper la mort
quand on lui mettait le doigt bien haut
bien profond
au temps des bals des lycées
au temps des rêves, des amitiés
au temps où on s'aimait qu'importe
au temps des lettres sous la porte
au temps des filles dans les bagnoles
au temps des murs et des alcools
au temps des rasoirs aux poignets
au temps des jeux de nos amours
au temps où c'est beau et c'est tout
au temps du feu brûlant toujours
au temps où chaque fille est un port
au temps des dieux, des diables au corps
au temps où l'on a peur de rien
au temps où rien n'est impossible
au temps où l'on aime ses copains
à coup de lance-pierres sur les chemins
les avions qui passent au dessus de nous
les visages qu'on a croisés qu'on a perdus
les gens qu'on a aimés puis qu'on n'aime plus
les yeux qui sèchent au temps qui passe
les amis qu'on a laissés derrière
la vie qui perd de ses mystères
les évidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
et la beauté des filles quand elles sont nues
les liens du sang qui nous tiennent le cœur
les croix qu'on porte et la chaleur
de vous mes frères tenant l'espoir
à bout de bras mes jours de gloire
les parfums qu'on reconnaît plus
les filles qu'on n'a jamais revues
les jours de fêtes et les bals des lycées
celles à qui on n'a jamais parlé
ouais tout ce que la vie a emporté
le muscle qui arrête pas de saigner
les choses qu'on ne peut pas refaire
tout ce qu'on aura laissé derrière
les poussières et puis les rubis
et les amis au fond des nuits
dans les gorges des filles oui tout s'oublie
l'hémorragie de nos mélancolies
un jour bientôt face à la mort
me reviendront à la mémoire
toutes ces choses que j'ai oubliées
ouais puis toi que j'ai aimé
tu sais toujours face à la mort
nous reviennent à la mémoire
celles avec qui on a dansé
les jours de fêtes et des bals des lycées
celles avec qui on a dansé
les jours de fête
les jours de fête
les jours de fête
Dans les travers du temps je sais je t'ai perdu
Et tu l'as dit cent fois tu ne reviendras plus
Alors je peux partir comme un loup solitaire
Qui blessé s'en ira mourir près d'un hêtre
Moi j'aurais tant voulu que cet être soit toi
Tant voulu avec toi être un autre que moi
Elle a les yeux d’une hirondelle à faire rougir les Gabriel
Mon ange à moi, ma tourterelle
Ma magnifique
Le soleil peut se recoucher, puis toi tu peux te rhabiller
Puisque rien ne peut égaler
Ma magnifique
Elle est pourquoi j’ai pas flingué ma tête il y a longtemps tu sais
Pourquoi moi je l’ai statufiée
Ma magnifique
Tableau d’un instant quand les crues viennent inonder son cœur perdu
C’est la Vérité dévêtue
Ma magnifique
Ma magnifique
Elle est comme un fruit défendu quand soudain elle se défend plus
Elle est l’automne quand il a plu
Ma magnifique
Elle est de toutes les saisons, elle a le corps de l’horizon
Combattant impossible
Je t’apprendrai à voir
Ce qu’on garde invisible
Et s’il faut que chaque jour
Je devienne soleil
Pour éteindre la nuit
Pour éclairer ton ciel
Oui nous serons rois demain
Mon amour toi et moi
J’irai chercher de l’or
Pour chacun de tes doigts
(Rois demain)
Vaut mieux perdre la vie que perdre son amour
Vaut mieux ne plus penser que d'y penser toujours
Vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours
Mieux vaut mourir de mort que de mourir d'amour
(Quand on perd son amour)
Ma vie, putain ma vie, je te reconnais plus
Ils sont où les amis, je crois qu'ils ont disparu
Les soirs à se torcher, à finir au matin
Avec tous les cramés qui auront jamais pris les trains
Qu'est-ce que t'as branlé ma vie, t'as pas bien vu je crois
Quand il a fallu tourner, toi t'as foncé devant toi
Pour voir un peu les briques de plus près dans ta gueule
Voir si tu résistais à te battre toute seule
J'ai pas cherché l'argent, puis lui m'a pas trouvé
J'ai juste passé mon temps comme tout le monde à payer
A payer pour des rides, payer pour respirer
A payer pour du vide, à payer pour crever
Y'a bien mes gosses un peu qui me donnent du baume à vivre
Qui soufflent sur le feu, ouais qui m'aident à survivre
Quelques balades avec mon clébard pour oublier
Oui, je crois qu'il est trop tard pour tout recommencer
Alors, faut retourner à la mine, ô tristesse
Les quotidiens de ceux qui vont pas à la messe
Ceux-là qui n'ont pour Dieu que ramener fin du mois
Une éclaircie aux yeux de leurs gamins parfois
Quand je pense qu’on fait gagner des millions chaque semaine à la télé alors que la science manque de moyens pour permettre aux jeunes de s’unir à nouveau sans test ou bout de caoutchouc, quand je pense à leurs jeux de merde et à l’Afrique qu’on laisse crever en silence parce que soigner les pauvres ça ne rapporte pas, quand je pense à ces chers Occidentaux qui ont tout compris sur tout et qui ont même eu pendant des siècles la prétention d’apprendre aux autres, quand je pense que le sida termine son travail en Afrique, mais dites-moi "Qui veut gagner des millions ?" ça me fout la gerbe et j’ai honte d’être un homme.
Pourtant on a eu des rêves, mais le virtuel sacrifie la réalité. C’est la MORT. Une chose me frappe chez notre jeunesse, nul ne part en voyage. C’est vrai il y a eu une génération où le voyage faisait partie d’une réelle initiation à la vie, le passage de l’adolescence à la vie d’homme.
Mais pour nous, rien.
S'en aller, main dans la main
S'en aller, bien avant que l'heure
Oublier qu'ici on n'est rien
Oublier qu'ici on a peur
S'aimer sous le croissant de la lune
Et puis faire l'amour sur la dune
A regarder les étoiles
A sauver notre idéal
Et puis suivre l'hirondelle
Puisqu'au feu est la colombe
L'amour sera notre ciel
Mon amour, tu seras ma tombe
On n'a pas besoin de leurs dollars
Juste tes rêves et ta guitare
C'est le soir de l'indépendance
C'est le soir de la renaissance
S'en aller , extrait de l'album Paris
J'aurais aimé t'aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Que c'est beau d'aimer
J'aurais aimer t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi
Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi
Ce monde n'est pas le mien
Damien , le grand Damien.
Porte toi bien , l'Ours et à très vite .
Oh non l'homme ne descend pas du singe il descend plutôt du mouton
Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser ses p'tits sous
Faut du réseau pour tes enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut passer à la télé
Pour rentrer dans les farandoles de ceux qui font le blé
Paraît qu'il faut virer des profs
Et puis les travailleurs sociaux
Les fonctionnaires qui servent à rien
Les infirmières à mille euros
Faut que ça rapporte aux actionnaires
La santé et les hôpitaux
Va te faire soigner en Angleterre
Va voir la gueule de leur métro
Faut qu'on se fasse une raison
On a loupé nos transactions
On s'est laissé prendre le cul
Par nos besoins, nos religions
Il faut foutre le portable au chiottes et des coups de pioches dans la télé
Faut mettre les menottes à chaque présentateur du JT
J'accuse
Au mégaphone dans l'assemblée
J'accuse
J'accuse
J'accuse
Puisqu'il n'y a plus de dieux, plus de bien ni de mal, puisqu'il n'y a plus d'idéologies, plus de rêves auxquels croire, puisqu'il n'y a plus que les ruines d'une richesse lointaine, puisque cette étoile est laide et puisque je suis seul; si les êtres ne peuvent m'aider.
Je prie.
Un jour viendra, nous aurons des rêves à nouveau. Et le cœur vierge de tout passé nous ouvrirons les yeux sur un nouveau monde...etc.
Allez, absorbe jusqu'à gerber la merde qu'on te livre en direct au dîner ! Tu sais quoi, ta propre mort sera retransmise en direct chez toi !
Lorsque la fin du monde sonnera on sera tous devant notre poste de télévision au lieu de regarder les étoiles.
Ils étaient des sourires, ils étaient des sanglots
Ils étaient de ces rires que font les chants d'oiseaux
Ils étaient des matins quand on va bord de mer
Ils étaient cœur chagrin, ils étaient cœur lumière
Ils étaient des poèmes, Ils étaient des oiseaux
Ils étaient des je t'aime qu'on dit bord du ruisseau
Ils étaient du café, ils étaient du bistrot
Ils étaient étrangers, ils étaient sans drapeau
Ils étaient de Paris, ils étaient de province
Ils étaient cœurs de pluie qui font cœurs qui grincent
Ils étaient pleins de vie, avaient l'œil du printemps
Ils étaient cœurs qui rient quand le ciel est pleurant
Ils étaient des promesses, ils étaient devenir
Ils étaient bien trop jeunes oui pour devoir partir
Ils étaient fils d'Orient ou fils de l'Occident
Enfants du paradis ......
(extrait : Les enfants du paradis)
Au cimetière des amours, oui moi j’entends des voix
Mais le ciel semble sourd à ceux qui vivent là
Les siècles de poèmes puis les siècles de tendres
Qui sous les chrysanthèmes n’ont plus cous à se pendre
Que le coût de la vie, c’est mourir et bien pire
C’est perdre son amour mais garder son empire
Pour finir à genou, empereur de personne
Que de ce temps qui passe, puis qui vous abandonne
Au cimetière des amours
Au cimetière des amours, je suis perdu parfois
À jouer du tambour aux cœurs des filles de joie
Qui ont perdu leur chemin ou qui passent par là
Je chante Varsovie mais il n’y a que moi
Et les fleurs qui se meurent de te savoir partie
Et les fleurs qui se meurent et chantent Varsovie
Comme un jardin de fleurs à faire pleurer des croix
Comme un jardin qui meure, comme je me meurs de toi
Au cimetière des amours
La société t’es pas contente quand on te traite de vieille salope
Tu trouves vulgaire les mots d’en bas, attends va y j’m’allume une clope
J’vais t’raconter un peu d’ici la gueule que t’as pour la misère
Tous les quotidiens du cercueil à la fin du mois qui galère :
Agriculteurs prêts au suicide, instituteurs en dépression
Toujours pour nourrir les avides du grand culte consommation
Educ’ spé les mains dans la suie pour t’éviter les rébellions
Faudrait pas trop que les ordures remontent trop au nez du pognon
Peuple manifestant - Le manifeste