Citations de Damien Saez (118)
Des p'tites gamines en planches à pain
Pour aller vendre un p'tit parfum
A des gamines qui rêvent de rien
Que d's'habiller comme des putains
Des p'tits bébés tous nus tous beaux
C'est beau dans les publicités
Pour vendre à des p'tits culs terreux
Oui la jouissance des minéraux
Tapez tapez sur les claviers
Tous à la chasse à la monnaie
Des p'tits pour vendre qui on est
A la criée sur les marchés
[Extrait] - Des P'tits Sous -
Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Au travers des tempêtes
Moi, je cherche le jour
Moi, je cherche la flamme
Qui viendra m'éclairer l'âme
[Extrait] - Le Cavalier Sans Tête -
Si le temps qu'il nous reste n'est pas assez pour toi. Si l'envie déjà te prend d'aller aimer un autre. Accordes-moi l'amour une dernière fois. Je t'en prie mon amour, serre-moi fort dans tes bras. Et même si je suis fou, oui, fou d'amour pour toi. Dès le lever du jour, je te laisserai partir. Puisqu'il n'est entre nous qu'un fragile fil de soie. Qu'il n'y a plus d'amour. Qu'il ne reste que moi.
On crie tout notre amour à ceux qui n'entendent pas
Dis-moi qui sont ces gens
Qui rient comme des enfants
Qui se donnent la réplique ?
Celle des Roméo,
Des Tristan, des Rimbaud,
Celle des grandes musiques.
Moi, je n'ai que moi-même
Pour montrer de mon cœur
Sa nature impudique
Dis, qui sont ces bourreaux
Qui me tuent sans un mot
De leurs yeux magnifiques ?
[Extrait] - Dis-Moi Qui Sont Ces Gens -
Tu sais ce que c'est Toi la solitude? Tu sais ce que c'est la solitude? La solitude, celle du hasard, Tu sais bien la solitude, celle dans laquelle on se noie à petit feu, comme une drogue dans le sang, celle qui vous arrache au néant [...] Tu la connais toi?
Et quand les océans te monteront aux cils,
j'irais au fond des mers du noir de tes pupilles.
Et s'il faut que chaque jour je devienne soleil,
pour éteindre les nuits pour éclairer ton ciel.
Nous serons rois demain mon amour toi et moi,
j'irais trouver de l'or pour chacun de tes doigts.
J'ai l'âme d'un enfant et la mémoire du vieux.
C'est ça l'humilité et la grandeur de l'existence. Exister par soi-même quel que soit l'endroit sur la planète : j'admire ça.
" Encore attendre, encore apprendre, mais y'a rien à comprendre ! "
Ils étaient des sourires, ils étaient des sanglots
Ils étaient de ces rires que font les chants d'oiseaux
Ils étaient des matins quand on va bord de mer
Ils étaient cœur chagrin, ils étaient cœur lumière
Ils étaient des poèmes, Ils étaient des oiseaux
Ils étaient des je t'aime qu'on dit bord du ruisseau
Ils étaient du café, ils étaient du bistrot
Ils étaient étrangers, ils étaient sans drapeau
Ils étaient de Paris, ils étaient de province
Ils étaient cœurs de pluie qui font cœurs qui grincent
Ils étaient pleins de vie, avaient l'œil du printemps
Ils étaient cœurs qui rient quand le ciel est pleurant
Ils étaient des promesses, ils étaient devenir
Ils étaient bien trop jeunes oui pour devoir partir
Ils étaient fils d'Orient ou fils de l'Occident
Enfants du paradis ......
(extrait : Les enfants du paradis)
Si deux tours manquent à New York, mon amour, toi tu manques à moi.
La publicité est l’instigatrice d’un marché de bétail, mais elle permet tant de choses : ACHETER. La réalité c’est que les icônes qui font les rêves de la consommation sont les nouveaux nègres comme on disait autrefois. Pauvre bétail, qui par sa bêtise participe à l’horreur du monde.
Je n'ai que mes mains, pour abriter mon chagrin.
On a perdu la guerre, pas celle des canons mais celle des idées.
" Alors je peux partir comme un loup solitaire qui, blessé, s'en ira mourir auprès d'un hêtre. Moi, j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. "
Mais c'est plus fort que moi. Tu vois, je n'y peux rien. Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien.
Je vais comme une pierre lancée au milieu des buildings
Je traverse la plaine comme un souffle sans bruit
Je vais comme une flamme sous la neige brûlante
Que nul ne peut éteindre
On ne m’a donné ni arme ni larmes à mes yeux
Que ce cheval d’acier noir et ce corps sans visage
J’ai l’âme de l’enfant et la mémoire du vieux
L’éternité c’est long quand on marche sans cœur
[...]
Du haut de ma monture sur des escaliers de brumes
J’entends le cri des hommes qui ont perdu l’amour
Alors j’envie soudain ceux qui ont larme à l’œil
Qui pleurent l’océan à se noyer dedans
Celui qui m’a fait voulant faire de moi l’immortel
Invincible il a fait l’armure mais il a oublié le cœur
Puisqu’on a fait mon âme dans un acier linceul
C’est de l’humain tout entier dont moi je porte le deuil
Au hasard des cités, ami parfois je rêve
De croiser sur la route une femme de cœur
Qui juste par amour partagerait son être
Mettre un peu de mortel à ma triste éternelle.
[...]
- [Extrait] - Le Cavalier Sans Tête -
Un jour tu sais tu reviendras, pour un café ou quoi que ce soit..
Tout les levés du jour, sans toi, ne se relèvent pas.