Daniel Brugès

Il y a bien une vingtaine d'années que j'avais remarqué cet ouvrage sur un étal de la foire aux livres de Ruynes en Margeride. Je me suis résolu à l'acheter cette année et je constate que j'avais eu le bon coup d'oeil. Merci à Daniel BRUGES d'avoir sans aucun doute consacré beaucoup de temps à la recherche de documents, de témoignages et d'avoir agrémenté son ouvrage d'un crédit photos particulièrement saisissant pour ceux qui ont connu cette époque, Je n'ai pas besoins de rappeler les thèmes de ce magnifique essai, certains sites de vente le font de manière assez complète . Originaire du PUY DE DOME, mais dans sa partie pré-Cantalienne, je me souviens encore de mon travail de "bouvier" alors que j'avais huit-neuf ans, avec mes boeufs "Charmant" et "Cantal", il n'ont pas que je me souvienne eu à tâter de mon aiguillon "Estombé" mais à la différence de ce qui est écrit dans le livre de Daniel BRUGES, je les appelais en criant "WHO ichi WHO" -venez ici venez- et "PRU" quand je les arrêtais (différences de patois qui souvent changent d'une paroisse à l'autre) en appuyant doucement mon aiguillon sur le chanfrein de leur belle tête où malgré les"émouchières" j'assassinais un nombre incalculable de taons qui se posaient sur leur mufle ou au coin de leur paupière en vue de leur sucer le sang. Vraiment c'était une autre époque !

Quand textes et dessins vous immergent dans une région aux mille secrets....

C’est au cœur du Cantal que l’auteur nous entraîne pour nous en faire découvrir les richesses connues ou moins connues. Par le mariage heureux du dessin précis, de l’aquarelle enchanteresse et du texte à la courbure incitatrice, il nous apporte la quintessence d’une région rurale à la profondeur insondable.

Que dire qui ne soit pas dithyrambique ? Tout y est : l’élégance du trait, l’harmonie des couleurs, la poésie et la vérité des informations. Nous déambulons de page en page, scotché au carnet d’un voyageur passionné et érudit. La carte dessinée, en début de recueil, donne le ton, présente la Margeride, les monts du Cantal, Aurillac, etc.

Entre châteaux imposants, églises puissantes, tours impressionnantes, ruines parlantes, caissons de bois polychrome imagés, villages perchés, monastères et prieurés déchus, portes sacrées, viaducs insolents, puits et fontaines moussus, visages rudes et ridés, les mots se dessinent pour nous faire savourer un pays plein de sens.

Revoir les gestes de la traite à l’ancienne et du tue-cochon, détailler le fraisier sauvage, la renoncule, la scabieuse ou le « gratte-cul », se pencher sur les demeures rendues si vraies par le noir et blanc, s’est révélé être un plaisir de tous les instants. Pas une page ne dépare.

L’équilibre est parfait, l’élégance appuyée, l’esthétique règne en maître. C’est un chant mélodieux, celui des oiseaux sauvages, que l’on perçoit à chaque nouveau paragraphe que l’on attend pour en savoir toujours plus. Le grand parapluie du berger m’émeut, le Cantalet et le Bleu d’Auvergne me mettent l’eau à la bouche.

Daniel Brugès aime ce pays, cela se voit, cela se sent. Et si vous ne pouvez pas vous y rendre, je vous conseille ce livre ; vous aurez l’impression d’y être allé. Je ne suis pas surprise d’avoir lu que les collectionneurs recherchent ses œuvres, ce ne sont pas des livres amis des objets de connaissance et d’amour.

Je remercie Virginie et De Borée Editions pour l’envoi du livre en service presse non rémunéré.


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A tous les amateurs de bovins et de visites au salon de l’Agriculture, je recommande ce très beau livre : les dessins sont très soignées et permettent aux lecteurs de voyager à travers toutes les provinces de France tout en découvrant des races oubliées.

Bonjour,



Je vous présente aujourd'hui deux magnifiques carnets qui sont différents car l'un va nous parler des oiseaux "Au fil des chemins" et l'autre des plantes "Tout simplement".



Ma préférence va pour celui avec les plantes, je trouve qu'il est doux, harmonieux et que les couleurs sont vraiment très belles. Le gris est tout aussi beau et majestueux mais le ruban vert a su avoir raison de moi.



Le carnet de notes se ferme avec un élastique à rabats assortis au carnet. Les pages à l'intérieures sont entrecoupées d'illustrations, d'informations, d'indications des espèces naturelles animales ou végétales que l'auteur a décidé de nous présenter ici.



Les aquarelles sont vraiment très belles comme vous pouvez le voir ici :





J'ai beaucoup aimé lire les textes de Daniel Brugès ainsi que ses illustrations ; il nous permet de faire une ballade végétale à travers ces pages où il nous laisse la possibilité d'y glisser nos pensées, un souvenir ect... A nous de faire de ce carnet notre carnet, il faut se l'approprier !





Les carnets ont une dimension de 12,5 X 18cm ; ils sont faciles à glisser dans un sac à main par exemple. Il y a 120 pages à remplir ce qui rend ce carnet vraiment attractif.



Tout ça pour vous dire que je suis conquise par ces carnets qui je suis sûre vous plairont assurément. Lequel vous tente parmi les deux ?



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