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Critiques de Daniel Hernandez (17)
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Croix de sang au Grand Hotel

L ecriture est plutot soignée pour ce polar catalan. Les chapitres sont courts et rythmés ce qui est loin de me déplaire. Les enqueteurs sont un peu trop artificiels à mon gout, leur relation parait assez artificielle... dommage.

L intrigue est plutot sympa avec pas mal de rebondissements meme si elle est datée maintenant. Sympathique roman pour résumer /
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Croix de sang au Grand Hotel

J’ai rarement lu des romans terroirs, même si ceux-ci sont du genre policier, alors que, pendant des années, j’ai fréquenté régulièrement des éditeurs et des auteurs de ma région qui étaient très attachés à ce sous-genre.



Certes, j’ai bien lu, il y a quatre ans, « Le Pilier assassiné » de Gérard Raynal, un auteur du cru que je croisais souvent. Mais ce choix était porté par le fait que son roman tournait autour du rugby, un sport que j’ai pratiqué jeune et que j’adore toujours.



Mais, récemment, j’ai lu « Le diable des Pyrénées » d’Alexandre Léoty qui, sans se dérouler exactement vers chez moi, était publié chez T.D.O. Éditions, un éditeur que je suis depuis ses tous débuts et à l’essor duquel j’ai assisté depuis.



Ayant, dans l’ensemble, bien apprécié ce roman, l’envie m’est venue de me plonger, de temps en temps, dans les récits policiers publiés chez les éditeurs des Pyrénées-Orientales.



Dans le domaine policier, les deux éditeurs avec lesquels j’étais le plus en contact étaient Mare Nostrum et T.D.O. Éditions.



Les deux éditeurs ont des trajectoires différentes puisque Mare Nostrum a malheureusement fermé boutique en 2018.



Pour autant, j’ai décidé de lire un livre publié en 2006 chez ces derniers : « Croix de sang au Grand Hôtel » de Daniel Hernandez, son premier roman, après quelques recueils de nouvelles et contes.



« Croix de sang au Grand Hôtel » est l’occasion, pour l’auteur, de développer deux personnages qui reviendront régulièrement dans ses récits : l’inspecteur Jepe Llens et l’ancien international de rugby, José Trapero.



Dans la même mâtinée, on retrouve le cadavre d’un jeune homme, sur un étang gelé proche de Font Romeu et celui de son père, torturé, dans un hôtel désaffecté de la même ville de montagne. Si le premier semble décédé d’un accident de ski, les croix gammées tracées autour du cadavre du second avec son propre sang dirigent les enquêteurs vers les milieux néo nazis d’autant que la victime était un résistant réputé de la Deuxième Guerre mondiale…



D’abord, je dois préciser que cette chronique s’appuie sur la version publiée en 2006 chez Mare Nostrum. Je précise, car certains défauts que je pointe semblent avoir été gommés dans la réédition publiée en 2021 chez T.D.O. Éditions.



Je dois avouer que j’ai eu bien du mal à me plonger dans ce récit du fait, au départ, d’avoir du mal à maîtriser les personnages, je ne sais pour quelle raison. J’ai mis longtemps à différencier Jepp Llens et José Trapero et, même, à comprendre que José et Trapero étaient une seule et même personne.



Ensuite, ce qui m’a empêché de me concentrer sur le récit, c’est un problème de datation.



Je m’explique.



Dans mon inconscient (pas si inconscient que cela), je considère que les auteurs écrivent leurs récits au présent (pas leur temps de narration, mais l’époque où se déroule leur histoire). Ainsi, sauf raison précise de s’inscrire dans une autre époque (volonté d’aborder un sujet passé, ou d’évoquer un monde antérieur) l’auteur fait se dérouler son récit dans le moment qu’il est en train de vivre durant l’écriture. Si tel n’est pas le cas, alors, il le précise en datant son récit ou bien, de façon plus subtile, en évoquant des évènements, dans le récit, que tout le monde peut évaluer dans le temps.



Dans le récit lu, aucune date n’est avancée. Ainsi, aucune raison de penser que le récit ne se déroule pas au moment de l’écriture, c’est-à-dire, généralement, un ou deux ans avant la date d’édition (sauf cas d’un manuscrit ressorti des tiroirs des années après et trouvant alors un éditeur).



Donc, l’histoire est censée se dérouler au début des années 2000, environ.



Pour l’évaluer, il faut tout de même connaître la date d’édition ce qui, pour un livre d’occasion ou un livre numérique, oblige à vérifier dans le livre.



Ce que je n’avais pas fait, bien évidemment.



Aussi, lire, maintenant, une histoire ou un septuagénaire a été résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, m’a un peu étonné. Le personnage de Raymond Comas, la victime, résistant à 15 ans, devait donc être né vers 1930, du coup, ses 70 ans correspondaient au changement de siècle. Bon, une fois la date d’édition connue, cela collait finalement plus ou moins. Mais, quand le doute s’immisce dans l’esprit, difficile de le mettre de côté et l’on a tendance à se concentrer ensuite sur les détails.



Et là, d’autres problèmes de datation me sautaient aux yeux. Notamment, le maire de Font Romeu, « quinquagénaire à l’allure intellectuelle » au moment du meurtre, dixit l’auteur. Malheureusement, le même maire, évoque la date de son premier mandat : 1980 qui correspond à l’année de son mariage, « Il avait alors cinquante ans et elle, seulement vingt-trois », toujours d’après Daniel Hernandez.



Être maire semble conserver, puisque, en 20 ans, le bonhomme avait, au pire, pris 9 ans (si tant est qu’à 59 ans on évoque encore un « quinquagénaire » sans préciser qu’il arrive au bout de cette dénomination).



Et, comme il est dit qu’il avait 20 ans de moins que la victime (résistant à l’âge de 15 ans), les calculs l’amènent toujours vers les 50 ans, même vingt ans après avoir fêté ses cinquante ans.



Cela n’a l’air de rien, mais c’est le genre de petit grain de sable qui enraye ma machine à plaisir et qui m’empêche de profiter pleinement d’une lecture, même si le récit est bon.



Du coup, il m’est difficile de dire si le manque de réel plaisir de lecture, par la suite, est induit par ce seul souci, ou bien s’il est purement inhérent à un déficit de qualité du texte ou de l’histoire.



Cependant, je puis affirmer que, niveau intrigue, l’ensemble manque un peu de maîtrise (normal, premier roman) et que la volonté de l’auteur d’aborder un sujet qui lui tient visiblement à cœur (la Retirada, le rôle des exilés espagnols dans la Résistance), passe probablement avant celle de proposer la meilleure intrigue possible. D’autant que l’on sent également que, malgré le sujet, l’auteur ne veut pas plonger sa plume ni ses personnages, dans une certaine noirceur pourtant requise par le genre et le sujet.



Rajoutons à cela que les personnages principaux (Llens et Trapéro) ne sont pas très développés et, pas tellement intéressant non plus. Du premier, je ne me souviens pas grand-chose. Du second, que c’est un ancien policier, un ancien international de rugby (alors que c’est, en fait, Llens, le rugbyman, comme quoi, cela ne m’a pas marqué).



Le second part en vacances à la neige avec le premier, car sa compagne, enceinte, lui demande de prendre du recul et de réfléchir à leur relation (il n’est pas très chaud pour garder l’enfant, comme si c’était lui qui le gardait !!!).



Je passerais sur le fait que le bonhomme, qui aime sa compagne et tout ça, ne peut s’empêcher de se taper la première venue… mais bon.



Bref, si le style n’est pas déplaisant, j’ai par contre eu plus de mal à m’intéresser aux personnages et à l’histoire qui, malgré un point de départ fort intéressant (un ancien résistant torturé et étouffé à l’aide d’un brassard nazi et des croix gammées tracées autour avec son sang), des sujets abordés qui pouvaient, eux aussi, être fort instructifs, finie par s’embourber à force de ne pas vouloir faire trop glauque.



Au final, un roman que j’ai eu bien du mal à terminer, aidé en cela par sa relative concision et, surtout, ma flemme de chercher ma prochaine lecture.
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Croix de sang au Grand Hotel

Bon polar catalan... Avec une action qui se déroule à Font-Romeu... Et pour les amateurs de crimes, d'enquêtes dans notre belle Catalogne.

Avec toujours les mêmes inspecteurs Jepe Llense et son compère José Trapero qui devront interrompre leurs vacances aux sports d'hiver et pénétrer au coeur de la société cerdane... au risque de réveiller les fantômes du Grand Hôtel...
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Croix de sang au Grand Hotel

Deux randonneurs découvrent le corps d'un homme, la gendarmerie identifie immédiatement l'homme, il s'agit de Bertand Comas un moniteur de ski. Il s'agit a priori d'un accident.

Dans la même journée, son père Raymond Comas est découvert nu, attaché sur une chaise dans son appartement. Son corps est couvert de lacérations, un brassard nazi enfoncé au fond de sa gorge, et sur les murs tracées avec son sang des croix gammées.



Le commissaire ayant eu un accident au début de l'enquête, c'est l'inspecteur Jepe Llense, qui passait ses vacances sur place qui est chargé de faire la lumière sur l'affaire.



Si l'enquête est assez bien maîtrisée, elle est noyée dans le quotidien des personnages qui occupe énormément de place ce qui a pour effet de faire perdre quelque peu l’intérêt pour l'intrigue principale.



L es personnages sont bien travaillés peut être un peu trop notamment avec l'ami de l'inspecteur, un ancien policier, et ses soucis de couple.



La plume directe et les chapitres courts rendent la dynamique de lecture malgré tous les trop nombreux chapitres qui suivent les personnages hors enquête.



Un polar régional qui aurait gagné en qualité si l'enquête avait occupé le premier plan.
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L'été de l'égorgeur

Où l'on découvre les héros récurrents de Daniel Hernandez et leur histoire commune : Jepe LLense et José Trapero, deux hommes du sud, l'un flic, l'autre qui a laissé son uniforme après une sale affaire...

A propos de sale affaire, en voici une bien glauque. En plein été, sur les côtes du Languedoc et du Roussillon, trois jeunes filles sont retrouvées en moins d'une semaine, égorgées dans la nature. Point commun : toutes se sont envoyées en l'air dans une camionnette avec le vendeur de beignets de la plage, sous l'œil d'un voyeur, ancien troufion torturé durant la guerre d'Algérie dans les Aurès.

Accrochez-vous, car c'est du polar noir, très noir. Heureusement, le soleil du midi, le marin et le cers, le tintement des glaçons dans le pastis, si bien rendus par Daniel Hernandez, auteur du cru, parviennent à rendre l'atmosphère un peu plus légère.

Quant au suspense, il vous empêchera de lâcher ce livre avant d'en être arrivé au bout. Même s'il fait très chaud sur la plage et que la fraîcheur de la grande bleu vous appelle...
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L'été de l'égorgeur

Enquête dans les Pyrénées-Orientales sur une série de meurtres commis sur des jeunes femmes, visiblement toutes liées au même groupe de personnes parmi lesquels on trouve saisonniers, vendeurs de beignets, dealer et ancien policier... L'inspecteur Jepe Llense mène l'enquête.



Un polar assez classique, qui se lit aisément et sans déplaisir mais ne me laissera pas un souvenir impérissable je pense.



Une couverture qui ne fait vraiment pas rêver.
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Le bourreau de Puigcerda

Au cœur de la Cerdagne, à Puigcerdà, la découverte de cadavres encore chuds dans un charnier de la guerre civile précipite le commissaire de police Pere Llobregat sur le devant de la scène judiciaire, politique et médiatique espagnole.

Ce roman à l’intrigue rebondissante et servie par une écriture contemporaine et bien rythmée nous entraîne dans une histoire où dans la société espagnole du début du XXIe siècle remonte à la surface le monde glauque des exactions franquites et du fanatisme fasciste.

Daniel Hernandez dont c’est le 7e polar nous livre là une rude aventure ou le principal protagoniste n’est pas un humain mais le garot, ce sinistre instrument d’exécution de la peine capitale très à l’honneur sous le franquisme. Avant de lire ce livre préparez-vous un peu de temps car on n’a pas envie de le refermer avant de l’avoir fini.
Lien : http://blog.salondulivre-pyr..
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Le loup des Cathares

Au pied des Corbières, des évènements étranges s'enchaînent : accidents, malédiction, meurtres... Jepe Llense, inspecteur catalan en charge des affaires criminelles en Languedoc Roussillon va donc enquêter. Il va vite faire le lien avec l'histoire de la région et notamment le mercenaire du XIIIème siècle : Lupo di Bianca Forza, personnage clé dans le massacre de Montségur, qui aurait caché un trésor.



J'ai beaucoup aimé ce polar qui m'a transportée dans la Haute vallée de l'Aude avec ses paysages époustouflants que je me verrais bien parcourir, et qui m'a fait découvrir un pan de l'histoire de cette région en m'incitant à faire des recherches sur la croisade royale contre "l'hérésie cathare". Le rythme est soutenu, tonique et les fréquents aller et retour dans le temps, du Moyen Age à aujourd'hui donnent de l'épaisseur à l'intrigue.



Certains personnages méritent vraiment le détour  : le mercenaire, personnage sanguinaire et sans pitié, Amaury, fervent défenseur des Cathares limite extrémiste ou l'inspecteur, qui mène son enquête sans éclat. 
Lien : https://quandsylit.over-blog..
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Le loup des Cathares

Ce roman policier fut déposé sous mon sapin de Noël. La personne qui me l𠆚 offert connaît parfaitement mon intérêt pour les cathares, les « châteaux cathares », ainsi que mon attrait pour l𠆚ude ♥. De plus, adorant les loups, le titre me porte à croire que l’histoire va tourner autour de ces animaux de la forêt. Il n𠆞n est rien ...



📖 L’histoire tourne autour de Lupo di Bianca Forza, un condottière du XIIIe siecle, mais également à notre époque, autour de Luce professeure d’histoire et de son ami le commissaire Jepe Llese. Ces derniers doivent élucider de mystérieux meurtres, sur fond d’une « malediction cathare », dans la Haute Valle〞 Audoise 📖



Pour ne pas vous le cacher, je ne fus pas particulièrement prise dans l’histoire. Je lus même avec plus d𠆞ntrain l’histoire qui se passait au Moyen Âge, plutôt que celle qui se déroule à notre époque. Mais l𠆞́vocation des paysages de cette région que je connais bien ainsi que des « châteaux cathares » me rattachent quand même à l𠆞nquête mene〞 (de〟ormation professionnelle peut-être 🤔...). Mais par la suite, les histoires s𠆞ntremêlent et tout s�́lère, attisant ma curiosité ! L𠆞nvie de connaître le meurtrier est plus forte que tout mais ... jusqu𠆚̀ la fin, nous ne pouvons absolument pas deviner l𠆚uteur de ces crimes 😉
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Le loup des Cathares

Encore un collègue-auteur découvert dans un salon. Sympa et talentueux en plus !

Daniel Hernandez est un amoureux du pays d'Oc. Il consacre son œuvre à mettre en scène le Languedoc, ses paysages, sa langue, son Histoire dans des polars haletants. Les enquêtes sont menées par un héros récurrent, le catalan Jepe Llense (avec un nom pareil, qui aurait pu douter qu'il était catalan ?)



Le loup des Cathares m'a été conseillé parmi tous ses livres (édités par la maison Mare Nostrum de Perpignan) par Daniel Hernandez lui-même. Dans la haute vallée de l'Aude, une série de meurtres est perpétrée. Dans tous les cas, la victime est précipitée dans un abîme, près d'un ancien château cathare et d'une grotte d'ours. Très vite, le lien semble se faire entre un mercenaire criminel du XIII° siècle, grand assassin de Cathares et surtout, son mystérieux trésor qui n'a jamais été retrouvé.



Le récit est habile et l'écriture accrocheuse malgré parfois de petites faiblesses de style. La vallée de l'Aude est merveilleusement décrite dans toute sa sauvage beauté (ceux qui connaissent apprécieront...). Les recours à des expressions issues de la langue d'Oc ou du catalan pimentent le texte. Enfin, le scénario est palpitant, les "flash-backs" dans l'histoire houleuse de cette région pendant la croisade des Albigeois passionnants.



Parmi les personnages, je me suis particulièrement attachée au "méchant" par qui tout arrive, Lupo di Bianca Forza, loup solitaire et brutal dont la vengeance vis-à-vis de ceux qui l'ont trahi semble se poursuivre à travers les siècles.



Une preuve supplémentaire s'il en est que le talent ne se retrouve pas seulement en gigantesques piles de livres à Cultura ou à la Fnac !
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Le loup des Cathares

Polar régional qui mélange les époques entre la fin des Cathares et une série de meurtres commise de nos jours comme si la vengeance et la malédiction traversaient le temps. Sur le papier c'est plutôt pas mal mais dans les faits ce livre se perd un peu dans les mélanges d'époques

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Le loup des Cathares

On parle encore beaucoup des Cathares aujourd'hui, mais hantent-ils les murs des châteaux qui les ont vu tomber ?

Des corps sont trouvés à proximité de sites Cathares remarquables… Accidents ? Meurtres ? Malédiction cathare…? Suivons Jepe Llense sur les traces de la vérité et du condottiere Lupo di Rianca Forza, au XIIIe siècle…



Eh bien c'était une lecture très divertissante que ce petit roman !

C'est le tome 4 ('^' sur 18) de la série Jepe Llense de Daniel Hernandez, et ça se ressent. Les personnages se connaissent, on voit très bien leurs relations et elles sont facilement compréhensibles sans avoir lu les tomes précédents. Même si certaines premières scènes vont vraiment vite pour moi…

J'ai beaucoup aimé la double narration entre Jepe et Lupo, personnage vraiment intriguant qu'on découvre après le massacre de Montségur, au moment où il devient inutile à l'Église…

Les personnages étaient, en eux-mêmes, de très bons points ! J'ai donc adoré suivre Lupo di Rianca Forza, tout comme Amaury, un fanatique des Cathares chargé de veiller sur leur patrimoine. Meilleur personnage non négociable ! xD



Même si je me suis doutée de la fin avant le dénouement, et que certaines révélations étaient un peu faciles, j'ai passé un bon moment en lisant ce polar catharo-contemporain, simple et efficace avec de bons personnages. Il m'en faut plus dans ce genre !
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Les cathédrales du vin

Un vigneron narbonnais est retrouvé assassiné dans sa machine à vendanger. Jepe Llense tente de remonter la piste criminelle.

C’est avec ce huitième polar que je découvre Daniel Hernandez. Avec « Les Cathédrales du vin » il nous plonge dans le monde viticole du Languedoc Roussillon. Il nous propose un thriller fortement trempé terroir. J’avoue avoir bien aimé Jepe Llense, son enquêteur au commissariat de Perpignan. Il forme avec José Trapero un drôle de duo. Avec eux on découvre l’atmosphère feutré et les coulisses du monde viticole. Et nous avons là un polar régionale sympathique. C’est certain je vais reprendre une tournée en compagnie de ces deux-là.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Les Vendangeurs du Caudillo

Polar en terre catalane sous fond de franquisme... ou comment des vendanges tournent au réglement de compte et en vendetta !

Pour les amoureux du bon vin, des vendanges et ... des meurtres...
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Liaisons mortelles

Le président de l’université de Perpignan a été assassiné, frappé à l’arrière du crâne par un objet contondant.



Rattrapé par son propre passé, le commissaire Jepe Llense repense au meurtre de sa sœur jumelle dont le crime n’a jamais été élucidé. Elle aussi fréquentait la fac. Il y a 30 ans déjà. Et il ne se passe pas un jour sans qu’il y pense car lui aussi avait frôlé la mort ce jour là.



Dans cette fac où il a usé ses fonds de culotte, Llense retrouve certains de ses amis à des postes prestigieux. Il apprend ainsi que le président était détesté par ses collègues pour ses magouilles et sa suffisance. Et surtout qu’il fréquentait le monde du libertinage. Et il semble qu’il n’était pas le seul dans l’université, profs, élèves, collègues…



L’équipe de Llense retrouve sur son PC des vidéos pornos sur lesquelles on voit des filles subir des assauts sauvages. Un homme perruqué et visage poudré y apparaît. Les sites libertins du net ne peuvent fournir que les pseudos utilisés par leurs habitués… mais certains sont empruntés aux personnages des « Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos, et le président avait une passion pour cette œuvre. Il ne reste plus à Llense qu’à creuser la piste …. tout en gardant à l’esprit que sa sœur avait penché aussi vers ce milieu à l’époque.



Un écrivain qui a du peps dans ses écrits et qui sait maintenir le suspense. Il donne à Llense une vie à côté du boulot, d’autant qu’une nouvelle va la bousculer. L’enquête nous fait sillonner les vieilles rues de Perpignan. Des expressions en patois sont glissées dans les dialogues. On se croit vraiment en Catalogne. Un polar très prenant par un écrivain du cru.

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Lumières noires

Un recueil de nouvelles, c'est l'occasion de découvrir un texte inédit d'un auteur qu'on aime et des auteurs que l'on ne connaît pas encore. Alors cela vaut toujours la peine.

Pour ce qui me concerne je n'aime pas trop les histoires situées dans le sud de l'Europe, ni celles de drogues ou de braquages. Mais dans la liste plusieurs nouvelles sont intéressantes.

Ma préférée, comme prévu, celle de Franck Bouysse qui ne m'a pas déçue : bien écrite, pleine de poésie et de mystère.
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Sextimanie : Mortelle traversée du Capcir

Premier livre que j'ai lu de Daniel Hernandez. J'ai décidé de le lire parce qu'il faisait référence aux biathlètes catalans (les frères Fourcade). Mais également pour faire connaissance avec cet écrivain originaire des Pyrénées Orientales, ma deuxième région car une partie de ma famille habite la région.

En lisant le livre dont l'intrigue tient en haleine le lecteur, on se ballade dans la région et on n'a plus qu'à fermer les yeux pour imaginer les paysages décrits.

L'auteur donne une place importante à la description des lieux mais aussi à l'attitude et à la personnalité des gens issus du crus.

J'ai adoré ce livre et me suis mise à la recherche de ces autres romans.
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