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Critiques de Daniel Way (48)
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Banner - Cage - Ghost Rider - Punisher

Gros bouquin, compilation de quatre séries auxquelles Richard Corben a participé. Très inégal. Si les cahiers Hulk et Punisher sont très acceptables - le travail sur le Punisher est particulièrement soigné, celui sur Hulk plus proche du style du Corben classique comme je l'apprécie, en revanche les pages Ghost Rider et Cage sont très décevantes. Dans ces deux séries, on sent que le dessinateur ne s'est pas vraiment "éclaté". Cage transpire l'ennui et le trait comme la couleur sont poussifs, avachis même... autant que l'histoire. Même constat sur le Ghost Rider. On aurait pu croire que le Lucifer de Marvel serait une parfaite source d'inspiration pour le dessinateur, mais non, c'est mal fichu, et ça donne l'impression d'un travail bâclé pour s'en débarrasser vite fait. À l'exception de quelques cadres avec des effets de lumières et d'explosion plus recherchés dans le style photoréaliste qui est un peu la marque de fabrique du Corben seconde époque.
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Crossed : Terres maudites, tome 6

Ce tome comprend les épisodes 44 à 49, et le numéro spécial 2013, initialement parus en 2013/2014.



Épisodes 44 à 49 (scénario de Daniel Way, dessins et encrage d'Emiliano Urdinola) – Le capitaine Barnes (ex capitaine de l'armée de mer) est seul maître à bord de son navire. Son équipage se compose de 6 personnes (dont 1 médecin) ; il abrite également 4 enfants. Alors que l'histoire commence, il vient d'arraisonner un autre bateau en piteux état, sur lequel il prend en charge un homme et une femme enceinte (vraisemblablement sa fille).



Sur une petite île proche, un homme et ses 2 fils vivent en autarcie, protégés par les murailles de la citadelle, à l'abri des Crossed. L'histoire commence en 2008 et s'étale sur quelques années.



Daniel Way est un auteur de comics essentiellement connu pour ses travaux de superhéros pour Marvel (Deadpool, Wolverine ou encore Ghost Rider), et pour une collaboration plus adulte et très savoureuse avec Richard Corben (Starr the Slayer: a starr is born). Il a donc choisi de relever le défi : concevoir une histoire à la hauteur des actions barbares et obscènes des Crossed, créés par Garth Ennis. Le risque est de concevoir un scénario à l'enjeu faible, ce qui a pour effet de mettre en avant les actes immondes des Crossed qui sont alors rabaissés à l'état d'enfilade de scènes gore et malsaines, gratuites.



Le dispositif narratif des Crossed repose sur ces zombies sans limite commettant en continu les actes les plus barbares possibles. Ils incarnent les pires pulsions de l'être humain, assouvies sans entrave, sans limite, dans une débauche de tripaille, de violence gratuite, et de sadisme sexuel. Dans ce contexte, une histoire réussie doit montrer que l'être humain disposant de sa raison peut se montrer encore plus abject que ces zombies sans inhibition.



Daniel Way se montre plus complexe que son parcours chez Marvel le laissait présager. Il dépeint un personnage à la force de caractère peu commune (tout en restant réaliste), aux convictions morales solides, qui est un chef né, avec un sens de la stratégie acquis au fil de ses années militaires. Le lecteur découvre un individu capable de prendre des décisions difficiles, prêt à sacrifier un individu pour la survie de la communauté, prêt à se mettre en danger pour assurer cette même survie. Le capitaine Barnes n'est pas un héros à l'altruisme défiant la plausibilité, ni un militaire sans âme; c'est un individu complexe. Les autres personnes composant son entourage présentent également un minimum de personnalité pour ne pas être unidimensionnelles ou interchangeables.



Le lecteur contemple un individu amené à prendre la responsabilité de la vie des autres, à prendre des décisions impliquant la survie du groupe, et à concevoir et faire appliquer des règles pour survivre. Il établit ainsi les fondements d'un code de loi rudimentaire et embryonnaire, adapté à la vie dans un monde où sévissent les Crossed, avec l'objectif de pérenniser la communauté. On est loin d'un simple récit de survie basique. Daniel Way fait également preuve d'intelligence en montrant que la diversité des individus se marie mal avec ce code rigide conçu par un unique individu.



Emiliano Urdinola réalise des dessins descriptifs avec un niveau de détails satisfaisant. La mise en couleurs des studios Digikore étoffent chaque surface de manière professionnelle et adéquate. Les personnages se distinguent aisément les uns des autres. Les différents lieux sont crédibles. Par contre les expressions des visages sont un peu grossières et les postures des individus manquent parfois de naturel.



Urdinola ne regimbe pas à dessiner de manière explicite les actes dégénérés commis par les Crossed, avec des détails repoussants, mais sans le niveau d'implication d'autres dessinateurs de la série. Il pioche dans la liste des mutilations et sévices sexuels déjà dépeints par ses prédécesseurs et les reproduit servilement, sans en rajouter, sans volonté d'y faire croire.



Les auteurs développent petit à petit un récit très ambitieux sur une forme d'adaptation des règles sociales à cette situation critique engendrée par l'existence des Crossed. Ils dépeignent un individu plausible capable de s'adapter à cette existence, et de guider une communauté pour assurer sa survie, sans se sacrifier bêtement, ni faire passer son intérêt personnel avant celui des autres. La résolution du récit marque une baisse en termes de finesse et de subtilité, à la fois par une évolution qui semble trop soudaine dans le caractère du capitaine Barnes, et par des dessins manquant d'ambiguïté sur la marque qui apparait sur son visage. Cette baisse de subtilité dans la fin et la qualité fluctuante des dessins empêchent de décerner une cinquième étoile à ce récit. 4 étoiles.



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- Spécial 2013 (scénario de Simon Spurrier, dessins et encrage de Gabriel Andrade) – Dans l'outback australien, Todd (un gras du bide à l'hygiène insuffisante) conduit un énorme camion convoi qui assure le refuge de plusieurs femmes. Il s'assure de leur coopération et de leurs faveurs sexuelles, en restant seul maître de son véhicule. Il recueille un couple à bord. Il se méfie de l'homme et attend patiemment que la femme comprenne que, comme les autres, elle finira par lui offrir ses faveurs sexuelles librement consenties.



Simon Spurrier a imaginé une histoire courte et dense, mêlant le comportant répugnant de Todd (profitant de son avantage pour obtenir la servilité de celles qu'il recueille), une touche humoristique servie bien noire, et une réflexion finaude sur le caractère des uns et des autres et leur capacité d'évolution et d'adaptation.



Il utilise avec habilité un marquage des bulles (avec un alpha, un bêta et un symbole féminin) et des déclarations face caméra, pour connoter avec finesse les propos des 3 principaux personnages.



Les dessins de Fernando Andrade sont minutieux et détaillés. Il dispose de grandes compétences en tant que chef costumier, et metteur en scène. Il ne rechigne pas à dessiner les horreurs abjectes commises par les Crossed, avec un degré d'investissement qui évite les stéréotypes. Les visages apparaissent naturels, avec une gamme d'expression étendue et juste.



Spurrier et Andrade maîtrisent le concept des Crossed et le principe sous-jacent de ce type de récit. L'existence des Crossed justifie le comportement de Todd, leur comportement respecte les règles établies par Ennis (actes barbares et abjectes, pulsions assouvies sans limites, ni peur des conséquences). Sous réserve d'apprécier le gore, le lecteur s'immerge dans un récit noir et abject, sans concession, avec une touche d'humour noir, et un regard décillé sur la condition humaine. 5 étoiles.
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Crossed Volume 9 TP

Ce tome fait suite à Crossed 8 (épisodes 37 à 43, et annuel 2013). Il comprend les épisodes 44 à 49, et le numéro spécial 2013, initialement parus en 2013/2014.



Épisodes 44 à 49 (scénario de Daniel Way, dessins et encrage d'Emiliano Urdinola) – Le capitaine Barnes (ex capitaine de l'armée de mer) est seul maître à bord de son navire. Son équipage se compose de 6 personnes (dont 1 médecin) ; il abrite également 4 enfants. Alors que l'histoire commence, il vient d'arraisonner un autre bateau en piteux état, sur lequel il prend en charge un homme et une femme enceinte (vraisemblablement sa fille).



Sur une petite île proche, un homme et ses 2 fils vivent en autarcie, protégés par les murailles de la citadelle, à l'abri des Crossed. L'histoire commence en 2008 et s'étale sur quelques années.



Daniel Way est un auteur de comics essentiellement connu pour ses travaux de superhéros pour Marvel (Deadpool, Wolverine ou encore Ghost Rider), et pour une collaboration plus adulte et très savoureuse avec Richard Corben (Starr the Slayer: a starr is born). Il a donc choisi de relever le défi : concevoir une histoire à la hauteur des actions barbares et obscènes des Crossed, créés par Garth Ennis. Le risque est de concevoir un scénario à l'enjeu faible, ce qui a pour effet de mettre en avant les actes immondes des Crossed qui sont alors rabaissés à l'état d'enfilade de scènes gore et malsaines, gratuites.



Le dispositif narratif des Crossed repose sur ces zombies sans limite commettant en continu les actes les plus barbares possibles. Ils incarnent les pires pulsions de l'être humain, assouvies sans entrave, sans limite, dans une débauche de tripaille, de violence gratuite, et de sadisme sexuel. Dans ce contexte, une histoire réussie doit montrer que l'être humain disposant de sa raison peut se montrer encore plus abject que ces zombies sans inhibition.



Daniel Way se montre plus complexe que son parcours chez Marvel le laissait présager. Il dépeint un personnage à la force de caractère peu commune (tout en restant réaliste), aux convictions morales solides, qui est un chef né, avec un sens de la stratégie acquis au fil de ses années militaires. Le lecteur découvre un individu capable de prendre des décisions difficiles, prêt à sacrifier un individu pour la survie de la communauté, prêt à se mettre en danger pour assurer cette même survie. Le capitaine Barnes n'est pas un héros à l'altruisme défiant la plausibilité, ni un militaire sans âme; c'est un individu complexe. Les autres personnes composant son entourage présentent également un minimum de personnalité pour ne pas être unidimensionnelles ou interchangeables.



Le lecteur contemple un individu amené à prendre la responsabilité de la vie des autres, à prendre des décisions impliquant la survie du groupe, et à concevoir et faire appliquer des règles pour survivre. Il établit ainsi les fondements d'un code de loi rudimentaire et embryonnaire, adapté à la vie dans un monde où sévissent les Crossed, avec l'objectif de pérenniser la communauté. On est loin d'un simple récit de survie basique. Daniel Way fait également preuve d'intelligence en montrant que la diversité des individus se marie mal avec ce code rigide conçu par un unique individu.



Emiliano Urdinola réalise des dessins descriptifs avec un niveau de détails satisfaisant. La mise en couleurs des studios Digikore étoffent chaque surface de manière professionnelle et adéquate. Les personnages se distinguent aisément les uns des autres. Les différents lieux sont crédibles. Par contre les expressions des visages sont un peu grossières et les postures des individus manquent parfois de naturel.



Urdinola ne regimbe pas à dessiner de manière explicite les actes dégénérés commis par les Crossed, avec des détails repoussants, mais sans le niveau d'implication d'autres dessinateurs de la série. Il pioche dans la liste des mutilations et sévices sexuels déjà dépeints par ses prédécesseurs et les reproduit servilement, sans en rajouter, sans volonté d'y faire croire.



Les auteurs développent petit à petit un récit très ambitieux sur une forme d'adaptation des règles sociales à cette situation critique engendrée par l'existence des Crossed. Ils dépeignent un individu plausible capable de s'adapter à cette existence, et de guider une communauté pour assurer sa survie, sans se sacrifier bêtement, ni faire passer son intérêt personnel avant celui des autres. La résolution du récit marque une baisse en termes de finesse et de subtilité, à la fois par une évolution qui semble trop soudaine dans le caractère du capitaine Barnes, et par des dessins manquant d'ambiguïté sur la marque qui apparait sur son visage. Cette baisse de subtilité dans la fin et la qualité fluctuante des dessins empêchent de décerner une cinquième étoile à ce récit. 4 étoiles.



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- Spécial 2013 (scénario de Simon Spurrier, dessins et encrage de Gabriel Andrade) – Dans l'outback australien, Todd (un gras du bide à l'hygiène insuffisante) conduit un énorme camion convoi qui assure le refuge de plusieurs femmes. Il s'assure de leur coopération et de leurs faveurs sexuelles, en restant seul maître de son véhicule. Il recueille un couple à bord. Il se méfie de l'homme et attend patiemment que la femme comprenne que, comme les autres, elle finira par lui offrir ses faveurs sexuelles librement consenties.



Simon Spurrier a imaginé une histoire courte et dense, mêlant le comportant répugnant de Todd (profitant de son avantage pour obtenir la servilité de celles qu'il recueille), une touche humoristique servie bien noire, et une réflexion finaude sur le caractère des uns et des autres et leur capacité d'évolution et d'adaptation.



Il utilise avec habilité un marquage des bulles (avec un alpha, un bêta et un symbole féminin) et des déclarations face caméra, pour connoter avec finesse les propos des 3 principaux personnages.



Les dessins de Fernando Andrade sont minutieux et détaillés. Il dispose de grandes compétences en tant que chef costumier, et metteur en scène. Il ne rechigne pas à dessiner les horreurs abjectes commises par les Crossed, avec un degré d'investissement qui évite les stéréotypes. Les visages apparaissent naturels, avec une gamme d'expression étendue et juste.



Spurrier et Andrade maîtrisent le concept des Crossed et le principe sous-jacent de ce type de récit. L'existence des Crossed justifie le comportement de Todd, leur comportement respecte les règles établies par Ennis (actes barbares et abjectes, pulsions assouvies sans limites, ni peur des conséquences). Sous réserve d'apprécier le gore, le lecteur s'immerge dans un récit noir et abject, sans concession, avec une touche d'humour noir, et un regard décillé sur la condition humaine. 5 étoiles.
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Dark Reign - Marvel Monster Edition, tome 1

Pour les fans de Dark Reign



Dark reign, la période, où sous la coupe de Norman Osborn, les super criminels ont en quelque sorte pris le pouvoir aux USA et font régner leur loi en manipulant les médias, est une période tout à fait fascinante de l'univers Marvel. Les meilleurs scénarios parus en français sont notamment dans la série Dark Avengers, et aussi Invincible Iron man n°1. En VO, les épisodes des Thunderbolts et de l'Avengers Initiative sont tout à fait intéressants. Ici ce sont tout de même des épisodes de seconde zone qui nous sont proposés.

L'épisode avec Deadpool est pas trop mauvais, avec cet humour déjanté assez macabre qui le caractérise. Un bon scénario de série Z pour ceux qui aiment chercher le second degré dans les histoires de zombies pas très catholiques.

L'épisode avec miss Marvel est totalement nul, à moins qu'il ne faille le relier à une autre histoire dans un autre ouvrage pour y trouver un quelconque intérêt. Dommage parce qu'il y avait des choses intéressantes à faire dans cette période Dark Reign.

L'épisode le plus intéressant est celui de la panthère noire malgré une mise en scène calamiteuse et confuse au début. Une intéressante histoire d'initiation au culte de la panthère noire associée à une quête mystique de tornade pour sauver son mari. Pas mal, si les 2 autres épisodes avaient été du même tonneau, j'aurais monté ma note de 1 point.
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Dark Reign: Deadpool / Thunderbolts

Ce tome comprend les épisodes 8 et 9 de Deadpool, ainsi que les épisodes 130 et 131 des Thunderbolts. L'action se déroule pendant la période Dark Reign : Norman Osborn est à la tête de HAMMER (organisation qui a remplacé le SHIELD), ainsi que des Dark Avengers et des Thunderbolts.



Deadpool n'est pas content : Norman Osborn a piraté les données qu'il devait livrer à Nick Fury dans Deadpool 1 qui a du coup refusé de la payer. Il a donc décidé de s'infiltrer dans le gratte-ciel des Dark Avengers pour demander réparation à Osborn. Étonnamment ce dernier ne l'a pas attendu et il a prévu un comité de réception : les Thunderbolts. Cette équipe a pour mission d'assassiner Deadpool après avoir récupéré la technologie dont il se sert pour communiquer avec Nick Fury. Étonnamment aussi, tout ne se passe pas comme prévu.



Cette histoire se déroule pendant Thunderbolts: Burning Down the House et au milieu de Deadpool 2: Dark Reign et elle fait plus avancer la série "Deadpool" que la série "Thunderbolts". Daniel Way persiste dans le style un peu régressif de la série mensuelle. On retrouve donc les ingrédients familiers : Deadpool est habité par 3 voix intérieures différentes. Il adopte régulièrement les attitudes d'un adolescent capricieux au comportement autodestructeur. Il est victime d'hallucinations chroniques (en moyenne 1 par épisode). Et il a une tendance marquée à exagérer chacun de ses comportements.



Coté Thunderbolts, l'équipe se compose de Black Widow II (Yelena Belova), Ghost (ennemi récurrent d'Iron Man), Paladin (un mercenaire apparaissant à fréquence régulière dans l'univers Marvel), Headsman (Cleavon Tawain, un ennemi oublié à juste titre de Spiderman) et Antman (Eric O'Grady, ex-agent du SHIELD, ayant bénéficié de sa propre série le temps d'une année dans The Irredeemable Ant-Man). Andy Diggle fait honneur à Deadpool dont la folie et l'efficacité sont bien mises en valeur par ces méchants de troisième zone aussi incapables que pathétiques (mention spéciale à Headsman). Norman Osborn apparaît le véritable adversaire de Slade Wilson, le seul à le prendre à sa juste mesure : une nuisance à exterminer.



Les épisodes de Deadpool sont illustrés par Paco Medina dont le style se rapproche, pour les visages, incroyablement de celui des époux Dodson. Il a un style clair aéré et assez ronds, très plaisant à l'œil. Celui de Bong Dazo est un peu plus chargé, un peu plus difficile à la lecture. Ar contre, il sait trouver des cadrages originaux et des postures anatomiques alambiquées qui surprennent le lecteur.



Ce crossover entre ces 2 séries ne restera pas dans les annales comme un modèle du genre. Il comporte seulement 4 épisodes et se lit très rapidement. Il est plutôt bien construit avec ce qu'il faut de surprises et de coups tordus. J'avoue tout : c'est un plaisir coupable qui m'a fait passer un bon moment (un peu court) de péripéties régressives sans être vraiment marquantes. Et puis c'est toujours émouvant de voir naître un amour pur et pervers entre 2 êtres d'exception.
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Deadpool (v2) n°8 Je suis ton homme

Début d'un nouvel arc de la série Deadpool. A vrai dire, il est difficile d'en faire un résumé tant il souffle sur ces épisodes un vent de folie. On peut dire que Deadpool, en 48 pages, se retrouve avec des terroristes, des gens qui s'auto-régénèrent, Steve Rogers, la Veuve Noire, Moon Knight, le Docteur Bong et des clones.



Daniel Way, le scénariste, se lâche dans ces deux épisodes et on prend plus de plaisir que d'habitude sur une série qui reste relativement faible. On comprend que les ventes aient baissé au point de repasser le magazine en bimestriel. Cependant, comme je l'ai dit, ce mois-ci est une assez bonne surprise et l'adaptation des blagues par Jérémy Manesse, le traducteur, est toujours aussi efficace.
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Deadpool (v2) n°8 Je suis ton homme

Et voici le troisiéme Tome de cet série de Deadpool. Cette fois, le mercenaire disert (comme il se nomme lui même) va vivre différentes aventures…



En effet, différentes courtes histoires vont se succéder. On va ainsi le voir rejoindre temporairement les Avengers (ce qui le mettra en joie… avant que la tentation du mercenaire ne soit plus forte), travailler avec Dracula (oui oui !) ou encore retrouver la Fouine. Il deviendra même aveugle le temps d’un cours épisode ! Si ce Tome se perd un peu par son absence de cohérence ou de logique entre les histoires, celles-ci sont souvent trés drôles et de nombreux super héros seront de passages, tout comme les supers vilains. Les références à tout et rien, et autres brisages du 4éme mur sont nombreuses et c’est donc un vrai plaisir, une nouvelle fois, de lires ses aventures !
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Deadpool (v2) n°9 Fear Itself (1/2)

Des marteaux tombent du ciel donnant à celui qui le reçoit des pouvoir exceptionnels. Evidemment ça devient très vite l'anarchie, et Deadpool est au milieu de tout ça dans sa posture d'anti-héros, mais là il a carrément l'air ridicule. Je n'ai pas aimé cette histoire.
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Deadpool (v2) n°9 Fear Itself (1/2)

En dehors des arcs de Deadpool, Fear Itself se targue d'une histoire plus global. Et Deadpool ne fait ici que figure vendeuse...



Car, en aucun cas, cette histoire ne lui est dédié. Il en occupe bien les deux premiers chapitres mais céde ensuite sa place à Spider Man, à Wolverine, et ne revient qu'avec la X-Force, dans un rôle secondaire. Ce qui n'empêche pas tout cela d'être trés sympathique. D'autant que chaque personnage a son propre style graphique et que les histoires mettent en avant, forcément, La peur. La partie Spiderman est ainsi vraiment réussis et prenante, la partie Wolverine m'a paru moins intéressante, et le style moins agréable à l'oeil.



Reste 264 pages trés agréables, parfois même franchement drôle ou effrayante. Un bon petit morceau donc.
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Deadpool (v2) n°9 Fear Itself (1/2)

Même Deadpool est touché par Fear Itself. Enfin... à peu près.

Le premier épisode est la suite du run de Daniel Way qui est bien antérieur à Fear Itself et je dois dire que la conclusion de l'aventure avec Bong est bien drôle. Il faut dire que la barre n'était pas très haute étant donné les mauvais arcs précédents de Way sur Deadpool.



Mais je vous parlais de Fear Itself, car justement, le deuxième épisode est tiré d'une mini-série spécialement consacrée à cet événement Marvel. Un épisode totalement barrée avec un scénariste dont c'est le premier comics papier d'après C. Grasse. Plutôt réussi, avec quelques moments vraiment très drôles, il est je pense nécessaire, toutefois, de prendre quelques substances illicites pour parfaitement y entrer. Le dessinateur est parfaitement en phase avec le scénario.



Un moment de détente bien sympa,
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Deadpool - Volume 2: Dark Reign

Ce tome regroupe les épisodes 6, 7 et 10 à 12 de la série mensuelle. Il fait suite à Deadpool 1: Secret Invasion. Les épisodes 8 et 9 forment la moitié du crossover avec la série Thunderbolts dans Deadpool/Thunderbolts.



Dans les épisodes 6 & 7, Deadpool doit se battre contre Tiger Shark qui a été dépêché par un mystérieux commanditaire pour mettre fin aux agissements de Slade Wilson. Les fans assisteront avec plaisir au retour de Bob, agent d'Hydra. Les autres qui ne le connaissent pas (comme moi) verront apparaître un nouveau personnage bien dans le ton de la série.



Les épisodes 9 & 10 sont inclus dans le tome du crossover avec Thunderbolts, et du coup le lecteur a le droit à une page de résumé à la place. Merci la politique éditoriale de Marvel grâce à laquelle il faut que j'achète quand même 2 tomes pour suivre les numéros d'une série dans l'ordre.



Puis, Norman Osborn décide que Deadpool est trop incontrôlable pour continuer à exister. Cette histoire se déroule pendant le Dark Reign, époque à laquelle Osborn est devenu le chef de HAMMER (l'organisation qui remplace SHIELD) de l'équipe officielle des Avengers et des Dark Avengers. Pour mettre fin à Deadpool, il dépêche Dark Hawkeye (Bullseye, Lester pour les intimes). Ces 3 épisodes sont (comme les autres) le prétexte pour une lutte sans merci entre ces 2 tueurs. Attention aux dommages collatéraux !



Tous les épisodes sont illustrés par Paco Medina. Autant ses illustrations m'avaient paru un peu creuse dans le premier tome, autant dans celui-ci elles m'ont semblé très appropriées. Il a étoffé ses décors pour qu'ils acquièrent un peu de personnalité. Il a fait un effort de composition des planches et des pleines pages. Dans ces dernières, il réussit à donner un aspect très superhéros aux personnages (à commencer par Deadpool), mais aussi une légère touche second degré qui est plus tendre que moqueuse. Sa mise en page aérée donne au lecteur l'occasion d'admirer de superbes séquences d'action. Et pour finir, son style légèrement cartoon donne une touche d'humour noir à chaque scène horrifique (et elles sont nombreuses). On peut citer, dans la scène d'ouverture, un enfant en train de crever l'oeil du cadavre de Deadpool. D'un coté, c'est vraiment un acte dérangeant de la part d'un bambin, de l'autre le style indique que c'est juste pour rire (oui, il s'agit d'un type d'humour que tout le monde ne peut pas aimer).



Way et Medina ont réalisé des histoires assez potaches dans le ton, avec une surenchère de violence, de cruauté, de sadisme et quelques touches de folies savamment dosées. Deadpool est à la fois un personnage comique, dans le registre humour noir, mais aussi au fil des pages qui se tournent un personnage désespéré. En particulier, je ne m'attendais pas au final très cruel à la dernière page. Ils savent aussi concocter des moments de camaraderie (entre Bob et Deadpool) et des moments de complicité perverse (entre Deadpool et Bullseye). Ils réussissent quelques jolis moments de sadisme inventif, tels que la nouvelle méthode pour capter la radio mise en oeuvre par Deadpool et Bullseye.



Pour être tout à fait honnête, il est vrai que ce tome constitue un bon moment de détente régressive, très vite lu, et pas trop vite oublié. Le résumé tient en 2 lignes, les personnages sont plus que surjoués, et les intrigues sont très, très, très minces. Mais, il y a quand même un petit quelque chose qui ne demande qu'à grandir. Peut-être que le tome 3 sera encore un peu plus consistant, à lire dans Deadpool 3: X Marks the Spot.
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Deadpool - Volume 3: X Marks the Spot

Ce tome comprend les épisodes 13 à 18 et il se décompose en 2 parties distinctes. Il fait suite à Deadpool 2 : Dark Reign.



Dans la première partie, Deadpool a décidé d'utiliser son argent durement gagné pour devenir pirate. Il achète un bateau (2 en fait parce qu'il a eu un petit souci avec le premier). Il engage un mousse : Bob qui passe toute l'histoire déguisé en perroquet. Il se dirige droit vers une île paradisiaque pour milliardaires et il aborde pour les rançonner. Malheureusement un autre gang de pirates a eu la même idée.



Non mais, c'est quoi cette horreur ? Les dessins sont d'une laideur repoussante. Certes, le lecteur comprend ce qui se passe rapidement, mais c'est grossier et sans aucun attrait. Et le scénario ne décolle jamais. Il y a bien un ou deux sourires ici ou là : la mère de Bob sur les toilettes, la guide touristique aveugle et le retour de la ventouse pour déboucher les toilettes. Mais passés ces 3 passages de mauvais goût assumé, l'histoire est d'une bêtise navrante (même au second degré), les péripéties sont plates et l'humour pas drôle (la variation sur La croisière s'amuse correspond au degré zéro de la parodie).



Passés ces 2 premiers épisodes, il est difficile d'accepter de rentrer dans la suite de l'histoire. Deadpool cherche quel sens donner à sa vie et il a une hallucination : la mort lui conseille de se rendre à San Francisco, la ville qui accueille les gens différents. Puis il a une illumination en regardant la télé : Cyclops explique à la populace que les X-Men accueille tous les gens différents sur leur île (pour les détails de l'installation des mutants, lire Utopia). Il ne reste plus pour Deadpool qu'à intégrer les X-Men en accomplissant une action d'éclat : tuer un père qui prétend que sa fille mutante est détenue contre son gré par les X-Men.



Ouf ! Dans ces 4 épisodes, on retrouve le Deadpool imprévisible à la logique dérangée dont le sens des actions est d'autant plus indéchiffrable qu'elles sont violentes. Daniel Way reprend une recette qui a fait ses preuves : confronter le comportement erratique de Deadpool a des héros droit dans leurs bottes. Ici, c'est Scott Summers et Neena Thurman (Domino) qui vont faire les frais de ses frasques. Et Way ne s'arrête pas là. Il marie avec bonheur des éléments incongrus : une pile géante de pancakes, un short ultramoulant avec un top très court, un costume de X-Men fait maison, un poulet, etc. Le tout est rapide, enlevé et enjoué. Wade Wilson fait tourner les superhéros en bourrique et il se tape une petite hallucination inventive. Le récit est intégré à la périphérie des grands événements Marvel (Utopia et Dark Reign avec une apparition remarquée de Norman Osborn).



Heureusement Paco Medina est de retour aux dessins pour ces 4 épisodes. Ces dessins dégagent toujours autant d'énergie. Il saupoudre ses illustrations d'une très légère touche cartoon pour coller à l'autodérision du personnage. Il s'est amélioré en ce qui concerne les expressions faciales. Plusieurs personnages arborent des moues particulièrement réussies pour exprimer leur désarroi ou leur dégoût face aux actions de Deadpool. Cyclops a une attitude figée qui traduit bien son coté psychorigide. Domino est sexy avec une poitrine un peu surdimensionnée qui fait silicone bon marché. Mais d'un autre coté Way et Medina réussissent à lui conférer une vraie personnalité, un peu décalée par rapport à son habitude. Et Paco Medina se surpasse quand il dessine Wade Wilson en short moulant et top trop juste en train de faire du roller dans les rues de San Francisco, un bel exemple d'humour visuel.



Comme les précédents, ce tome ne réussit pas à dépasser le stade de la lecture divertissante (sans parler de la première histoire qui plombe le tome) ; il ne constitue en rien une lecture inoubliable. Il permet juste d'apporter un peu de dérision dans un monde de superhéros dominé par la sériosité. Le tome suivant Monkey Business comprend la première apparition d'un nouveau personnage : Hit Monkey.
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Deadpool : La mort de Deadpool

tros fou ce type il me fait éclater de rire
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Deadpool : La mort de Deadpool

trop bien
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Deadpool : Une affaire épouvantable

• Deadpool : Une Affaire épouvantable

• Daniel Way (Scénario) & Collectif (Dessin)

• Panini Comics



Ce volume nous offre les premiers épisodes de Daniel Way sur la série Deadpool.

Il prend place dans la continuité Marvel au moment de l'évent Secret Invasion.

Ainsi, l'auteur imagine que Deadpool a joué un rôle prépondérant dans la victoire face aux Skrulls.

Nous retrouverons donc naturellement dans ces épisodes, le mercenaire rouge et noir opposé à des Skrulls, aux Dark Avengers de Norman Osborn, ou plus étrange... à des zombies !



J'aime beaucoup le personnage de Deadpool au cinéma, et j'aime découvrir ses aventures en comics, même si j'avoue que je ne suis pas toujours conquit par ce que je lis.

Pour ce qui est du volume présent, j'ai passé un bon moment à lire les différents arcs qui s'enchainent très bien et avec un fil rouge bien présent.
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Deadpool : Une affaire épouvantable

Autre série Deadpool, celle que l’on doit à Daniel Way a été édité en france en Marvel Deluxe. Ce premier épisode tient toutes ses promesses !



Le monde est envahis par les Skrulls, une espéce extraterrestre peu désireuse d’être nos amis. Pour les infiltrer et trouver le moyen de les détruire, Nick Fury fait appel, à contrecoeur, à Deadpool. Celui-ci remplit sa mission mais les données qu’il doit transmettre sont intercepté par quelqu’un d’autre, ce qui fait passé Deadpool pour un con. Et il n’aime pas vraiment ça…



Cette nouvelle série est aussi l’occasion de découvrir certaines évolutions de l’univers Marvel. On croisera nombres de personnages connus, tel que La veuve noire ou Norman Osborn entre autre. Mais ce qui fait la force de ce premier tome, c’est bien sûr son héros, totalement fou. Lui même le dit à plusieurs reprises et c’est bien comme ça qu’il est connu, pour sa folie. Ainsi, il va de n’importe quoi en gros bordel tout au long de ce tome qui se lit assez vite mais propose des dessins de bonnes qualités et un rythme forcément soutenu. Un autre trés bon moyen de se lancer dans l’univers de ce héros pas comme les autres !
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Deadpool : Une affaire épouvantable

Dans l'univers foisonnant des super z'héros, il en est un qui détonne et qui déconne à plein tube: Deadpool !



Je ne vais pas refaire la genèse du personnage mais pour situer le bonhomme, il est à noter un pouvoir auto-guérisseur dérivé de celui de Wolverine, ce qui le rend, de par le fait, kouasi immortel, une aubaine pour ce psychopathe un brin mégalo et sans aucun état d'âme adorant faire le coup de poing et laisser libre cours à une violence totalement assumée.

Alors présenté ainsi, difficile de l'imaginer concourir pour le prix Orange de quelque organisme que ce soit.

Pourtant, s'il est un domaine atypique dans lequel il excelle taille XXL, c'est bien l'humour !

Qu'il soit potache, de situation, graveleux, les sources auxquelles il s'abreuve en la matière sont innombrables et rendent ainsi ce fort en gueule totalement imprévisible.



Quatre épisodes pour s'en faire une p'tite idée.

Quatre récits divers et variés scénarisés par Daniel Way et crayonnés par Bong Dazo.

Un trait précis et aéré sert parfaitement ce joyeux drille à la causticité contagieuse.



Comme de bien entendu, un super-héros populaire qui n'a pas manqué de sortir sur grand écran (brillamment campé par Ryan Reynolds) pour le plus grand plaisir des inconditionnels comme celui des amateurs de personnage totalement barré.



Jubilatoire.
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Deadpool Classic 10

Quand dans le tome 9 de Deadpool Classic, Deadpool a mystérieusement disparu et a été remplacé par Alex Hayden (Agent X), j'ai continué à lire malgré l'absence de mon personnage préféré. D'une part parce que même si l'Agent X est moins cool ils ont quand même quelques traits de personnalité en commun. D'autre part parce que je voulais savoir le fin mot de l'histoire. Et aussi parce que Gail Simone écrit très bien, et avait créé des personnages secondaires sympathiques et intéressants.



Malheureusement, j'ai été déçue par ce tome. Oh, j'aime toujours énormément les passages écrits par Gail Simone, surtout la fin - je n'ai pas été déçue par les révélations que j'attendais, et Deadpool revient enfin. Mais ils ne forment pas la plus grande partie de ce tome, et à côté de cela, j'ai trouvé les histoires de Scalera et Way (tiens, déjà lui !) fades, malgré quelques situations amusantes. Dorkin a un meilleur sens de l'humour, mais pas tellement de sens du rythme. Aucun des trois n'écrit vraiment bien les personnages secondaires.

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Deadpool, tome 1

Deadpool (2°) n°1 – Mars 2011



Deapool (4°) 13 « Wave of mutilation, part 1 » & 14 « Wave of mutilation, part 2 » par Daniel Way au scénario, Shawn Crystal aux dessins, John Lucas à l’encrage et Lee Loughridge aux couleurs.



Nouveau bimestriel de Panini, Deadpool est consacré au mercenaire le plus déjanté de l’univers. Il a déjà existé un bimestriel consacré au héros, en 1998, mais qui n’a duré que neuf numéros, la suite ayant été publiée en Monster, aujourd’hui à des prix insolents. D’autres numéros de la troisième série Deadpool ont été publiés en kiosque, comme par exemple les épisodes 57 à 60 dans Wolverine 106 à 109.

Ce magazine commence avec le numéro 13, les précédents ayant été publiés un peu partout, dans Secret Invasion HS n°3 (ép. 1-3), dans les deux premiers Monster consacrés au Dark Reign (dans le 1 les ép. 4-7 et dans le 2 les ép. 10-12) ainsi que dans Dark Reign 4 et 5 (ép. 8 et 9).



Les deux épisodes du jour sont déconnectés de la continuité Marvel et Deadpool se prend pour un pirate, ce qui l’entraîne dans une drôle d’aventure.

Je n’ai pas trouvé l’histoire extraordinaire et les blagues de Deadpool tombent un peu à plat sauf la partie avec l’achat du bateau qui est excellente. Les dessins de Crystal sont très basiques mais son style correspond plutôt bien au personnage qui mériterait tout de même un peu d’originalité dans sa mise en page.

Un bon premier numéro d’un magazine que je continuerai à acheter.

Note pour l’épisode 13 : 12.5/20

Note pour l’épisode 14 : 12/20



Moyenne du magazine : 12.5/20
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Deadpool, tome 11

deadpool vs draculaz! drôle et completement débile!
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