Citations de Danielle L. Jensen (177)
La plupart des gens cherchaient à se mettre à l'abri du dernier pour se consoler, mais pour lui, le danger était la vraie consolation. L'adrénaline qui lui fouettait le sang servait aussi à lui éclaircir les idées, à effacer l'incertitude qui planait sur ses décisions de monarque - la peur de l'erreur et de ses conséquences. C'était au cœur de l'orage qu'il retrouvait son chemin.
Il aimait particulièrement me dire ce qu'il comptait te faire, une fois qu'il t'aurait trouvée. Il me faisait croire qu'ils t'avaient capturée. Et j'étais terrifié, parce que je savais que si jamais ils y parvenaient vraiment, je leur dirais tout ce qu'ils voulaient savoir.
Serait-il tombé amoureux de l'une de ses sœurs, si elle s'était présentée à sa place? Aurait-il commis les mêmes erreurs? Peut-être, mais il ne le croyait pas. Il y avait quelque chose de spécial en elle. Quelque chose qui avait parlé à son âme, d'une façon qu'il n'avait jamais connue avec aucune autre.
-Marylyn a menacé les autres.
-Les autres n'étaient pas sur place. Elle avait du temps devant elle. Cependant, au lieu de le mettre à profit, elle a brisé le cou de sa sœur. Ce qui m'amène à croire, Aren, qu'une chose chère à son cœur était en danger plus immédiat.
Moi, par contre, je m'en contrefous, de l'honneur. Tout ce qui compte, c'est ma famille
Elle était prête à se battre pour lui.
Prête à saigner pour lui.
À mourir pour lui.
Je t'aime, dit-il en effleurant ses lèvres. Et je continuerai à t'aimer quoi que l'avenir nous réserve, même si je dois me battre de toutes mes forces. Je t'aimerai toujours.
Ithicana et son roi ne pliaient devant rien ni personne. Pourtant il s'inclina devant elle.
Depuis que je vous ai aperçue, je n'ai plus vu personne d'autre que vous. Il n'y aura jamais personne d'autre que vous, et tant pis si ça fait de moi un imbécile.
Le royaume d'Ithicana allait payer pour les crimes qu'il avait commis contre le sien, et quand elle en aurait fini avec son roi, il ne serait pas seulement à genoux.
Il serait brisé.
– Vous les Cels, croyez toujours qu’il y a une explication à tout, mais c’est faux. Parfois, il faut juste admettre l’existence de ce qu’on ne comprend pas. Le xenthier, par exemple. Ce courant. Et ce que tu vois là n’est que le début, Marcus. Le moment est venu pour toi d’oublier les mensonges que ta mère patrie t’a susurrés à l’oreille et de commencer à voir le monde tel qu’il est vraiment.
– C’est-à-dire ?
– Inexplicable. Infini. Divin.
Aren n’avait pas vu la moindre trace de son sens de l’humour mordant ou de ses reparties acérés qu’il adorait détester. Elle semblait totalement vide.
Le roi s’interrompit le temps d’un petit sourire rusé.
- Les Maridriniennes sont faibles et dociles, tout juste bonnes à tenir le foyer et à élever des enfants… Sauf vous, mes douze filles.
Lara ne cilla même pas, et ses sœurs non plus. Elle se demanda, l’espace d’un souffle, s’il se rendait compte que chacune d’entre elles brûlait de le poignarder en plein cœur pour punir cette insulte. Il devait pourtant savoir qu’elles en étaient largement capables.
Aren avait les yeux fermés, pourtant elle pouvait voir son pouls battre rapidement sous la peau fine de sa gorge. Elle sentit son souffle précipité contre sa joue quand il pencha la tête et remonta une main le long de son dos pour l'enfouir dans ses boucles. — De jour comme de nuit, la seule chose que je vois est ton visage. La seule chose que j'entends est ta voix. La seule chose que je sens est ton corps entre mes bras. La seule chose que je veux, c'est toi. Lara tremblait. Ou peut-être était-ce lui. Elle était incapable de le dire. Pas quand le monde entier semblait basculer, quand son corps l'élançait d'une façon qui n'avait rien à voir avec sa blessure.
- 𝑻𝒖 𝒆𝒔 𝒎𝒂 𝒎𝒂𝒍𝒆́𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒊𝒍 𝒏'𝒚 𝒂𝒖𝒓𝒂 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒊, 𝒅𝒊𝒕-𝒊𝒍.
Le désir est une arme aussi impitoyable que l'épée
Je pensais avoir capturer un spectre. J’étais loin de me douter que j’avais attrapé quelque chose de bien plus dangereux.
Tu es ma malédiction, mais il n'y aura jamais personne d'autre que toi
Lara, peu importe où tu es dans le monde, si tu as besoin
de moi, je viendrai te chercher.