Danielle L. Jensen

Tu pourrais coucher avec cette femme chaque nuit pendant le restant de ta vie sans jamais réussir à l'évacuer de ta tête, Aren. C'est ça le problème avec l'amour.

- 𝑫𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒐𝒖̀ 𝒋𝒆 𝒕'𝒂𝒊 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆́, 𝒊𝒍 𝒏'𝒚 𝒂 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒆𝒖 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒊. 𝑬𝒕 𝒊𝒍 𝒏'𝒚 𝒂𝒖𝒓𝒂 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒊. 𝑻𝒖 𝒆𝒔 𝒎𝒂 𝒓𝒆𝒊𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒋'𝒂𝒊 𝒃𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒊.

Les rois et les reines prennent des décisions, mais ce sont les gens ordinaires qui en paient le prix.

De jour comme de nuit, la seule chose que je vois est ton visage. La seule chose que j'entends est ta voix. La seule chose que je sens est ton corps entre mes bras. La seule chose que je veux, c'est toi.

Les souhaits étaient les rêves des imbéciles.

Le ciel lui vienne en aide, elle l'aimait. Elle avait besoin de lui autant qu'elle avait besoin d'air pour respirer.

Elle se retourna vers la catapulte et vit que Taryn l'observait.

La garde sourit.

- On a lancé Aren, une fois.

- Pardon ?

- Lia et moi. Enfin, c'était son idée à lui. On n'est pas complètement débiles. (Taryn tapota la machine de guerre.) On devait avoir douze ou treize ans, et il s'était mis dans la tête que ce serait marrant de voir jusqu'où on arriverait à voler. Il n'y a que lui qui a pu essayer, cela dit.

- Et... ça a marché ?

- Oh, oui ! Ca, pour voler, il a volé. Par contre il n'avait pas prévu que l'atterrissage ferait aussi mal - enfin, l'amerrissage. (Taryn gloussa doucement.) Heureusement il y avait un bateau de pêcheurs tout près, et ils l'ont tiré de l'eau. Nana nous a forcés à trimballer des rochers pendant des semaines pour nous punir. Et encore ça, c'était après que Jor nous a fait courir d'un bout à l'autre de l'île en nous aboyant dessus.

- Vous feriez un bon Maridrinien, Majesté, si l'idée que votre femme sache manier le couteau emplit votre coeur de terreur.
- Ça alors ! J'avais mal jugé votre esprit Lara.
- Ne te fatigue pas, Ahnna. Lara estime que les armes sont le domaine des simples soldats et qu'elle est au-dessus de ça.
- Je n'ai rien dit de tel. J'ai simplement dit que mon entraînement m'avait préparée à devenir une épouse et une reine, pas un soldat.
- Et en quoi consistait un tel entraînement ?
- Peut-être qu'un jour le destin vous sourira et que vous le découvrirez, Majesté. Pour l'instant, vous allez devoir vous contenter de mes talents en matière de broderie.

- Mais j'ai besoin de toi. Je t'aime, et je n'ai jamais cessé de t'aimer point à une fois, pas même quand je l'aurais dû.
...
- Depuis le jour où je t'ai rencontré, il n'y a jamais eu que toi. Et il n'y aura jamais personne d'autre que toi. Tu es ma reine, et j'ai besoin de toi.

Elle avait raison, et il le savait. Mais dans son cœur, il savait aussi que même s'il passait sa vie sans la revoir, ce ne serait jamais terminé.
Elle serait toujours sa reine.

Les souhaits étaient les rêves des imbéciles

Aren

Elle était prête à se battre pour lui.
Prête à saigner pour lui.
À mourir pour lui.
Il était son roi, et même si elle devait passer le restant de ses jours à redouter des assassins, elle serait la reine d'Ithicana.

- Je t'aime, dit-il en effleurant ses lèvres.
Et je continuerai à t'aimer quoi que l'avenir nous réserve, même si je dois me battre de toutes mes forces. Je t'aimerai toujours.

Les déesses ne s’agenouillent pas devant les hommes.

- Je t'aime, Valcotta. Je t'aurais ou je n'aurais personne d'autre, car, où que tu ailles, mon cœur te suivra.

Les Arinocos ne m’écoutent plus […] C’est comme si je crachais dans l’océan.

Nous ne sommes pas libres, Teriana, Personne ne nous a jamais demandé si c’était l’inexistence dont nous voulions.

Je suis tombé amoureux de toi avant de connaître ton nom. Tu es tout ce que je ne pourrai jamais être. Tu es puissante, forte et courageuse. Tu me pousses à croire que je peux m'améliorer. Tu me donnes de l'espoir. Tu es mon espoir.

Malgré la fumée qui lui brûlait les yeux, Lara regarda autour d'elle et vit, pour la première fois, à quoi ressemblait vraiment la guerre. Il n'y avait pas que des soldats étendus sur le sol, mais aussi des civils qui n'avaient jamais pris les armes, des silhouettes d'enfants à jamais immobiles.

Depuis le jour où je t'ai rencontrée, il n'y a jamais eu que toi. Et il n'y aura jamais personne d'autre que toi. Tu es ma reine, et j'ai besoin de toi.