Très belle surprise pour ce conte revisité, si au début on est loin du conte traditionnel que tout le monde connait grâce à Disney, Agnès est l'enfant Cendrillon. On pourrait penser que c'est elle la véritable Cendrillon. Mais c'est la future belle-mère de la véritable Cendrillon. J'ai beaucoup aimé Agnès et c'est la gageure de l'auteure en revisitant cette histoire. On peut constater les conditions déplorables dans les quelles vivaient une très grande partie de la population, de l'esclavage ni plus ni moins même si ce n'était pas le même mot il en avait la même fonctionne.
Le personnage d'Agnès est remarquable, on la voit se battre pour survivre, aller de l'avant, et jamais renoncer. Certes ce ne fut pas de tout repos, ni simple, mais voilà une belle leçon de vie. Ne jamais renoncer, jamais baisser les bras, garder la tête haute et sur les épaules, toujours se souvenir que nous sommes vulnérables face à la vie, au destin.
Très beau récit avec une belle plume, j'ai quasiment lu d'une traite avec quelques coupures vitales, mais une fois le nez dedans on a bien du mal à en sortir.
Finalement le conte Disney ne tient que sur quelles pages sur la fin, le plus intéressant se trouve non dans le conte de fées mais le parcours d'Agnès cette fameuse belle-mère qui a bien des qualités. Les deux soeurs ne sont pas si méchantes ni sottes, au contraire, par contre oui elles sont bien laides mais la beauté n'est pas l'unique qualité d'une personne, bien d'autres sont louables et bien plus méritantes dans la vie.
Une jolie lecture qui fait rappeler que rien ne tombe du ciel, le destin il faut parfois le provoquer.
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Suis-je donc la seule, au milieu de ce concert de bonnes critiques, à ne pas avoir apprécié ce livre ? Attirée par l'accroche, "la belle-mère parle enfin", je m'attendais à une revisitation caustique du célèbre conte, à une réinterprétation ironique ou drôle, ou les deux a la fois. Grande déception, on a droit à un récit plat, mal écrit ...et que dire du calamiteux happy end ?!... Dommage, car l'idée de base était originale. Amélie Nothomb ou Jean Teulé en auraient, je pense, tiré un roman plus aigre-doux et décapant.
Et parce que ce livre m'a mise de mauvaise humeur, j'en profite , parce que c'est le cas pour celui-ci, pour dire combien les tartines de remerciements me désespèrent. Combien de mercis à genoux aux éditeurs, et bien pire aux amis chers, aux maris, aux épouses, aux enfants, soeurs, frères, et pourquoi pas aux maitresses, amants, coiffeurs, concierges, chiens, chats, etc., peuplent les dernières pages de certains bouquins !. Less is more ! Non ?
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NON ! NON ! NON!
Je voulais une marâtre, une très très vilaine belle-mère afin de me régaler d'anectodes savoureuses, laides et méchantes.
Que nenni !
Gentille petite histoire.
Quelle déception !
Je veux continuer à croire aux contes, aux fées, aux princes, aux lutins, aux potions magiques, aux sorcières , aux très très méchants : au IL ETAIT UNE FOIS ..........
Laissez-moi travailler mon imagination, garder intact mes rêves d'enfants et toutes ces histoires (pas en vrai!) qui enjolivent la vie et nous la font plus douce.
Laissez moi les rêves Mme Danielle Teller !!!!
Je m'apprêtais à me régaler et Plof ! Plof !
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J'ai adoré lire cette version de Cendrillon. Une version qui colle à la réalité de l'époque, les odeurs, les castes, le travail long et pénible qui se répète chaque jour.
Si les vilaines sœurs sont réhabilitées et qu'on a de la compassion pour Agnès jeune, Agnès belle-mère reste pour moi la vilaine marâtre.
Je ne me mets pas toutes les étoiles car l'histoire d'Agnès traîne un peu en longueur avant sa rencontre avec Ella.
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Cendrillon – ou Elfida – est mariée au prince. Sa belle-mère, Agnès, et ses deux filles (Matilda et Charlotte) vivent au palais à ses côtés. Alors que la cour rapporte ces fameuses rumeurs que nous connaissons tous, Agnès se souvient de sa vie et nous la livre. Très tôt envoyée au manoir pour travailler comme lingère, bousculée et chahutée par sa cheffe, Agnès s’est forgé un caractère…
Il est très dur de résumer ce livre sans vous divulgacher l’histoire de la soi-disante méchante belle-mère ! Un parcours de vie, de grandes difficultés et une indépendance indispensable ont construit Agnès – qui aime et est prête à tout pour ses deux filles. Si on la connait dans le mauvais rôle, on apprend ici que Cendrillon est une enfant difficile, hautaine, soutenue dans tous ses caprices par son papa… Un roman qui expose le pendant de cette histoire que nous ne connaissons que trop bien, et qui révèle une grande affection de la part d’Agnès pour Cendrillon… Qui l’aurait cru… Et pourtant, je vous assure, même minuit passé, la fin de l’histoire ne change pas …
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Parcourant les allées de la bibliothèque, j'ai été directement attirée par cette belle couverture. Puis, à la lecture du titre et de la présentation sur la quatrième de couverture, comment ne pas avoir envie de connaître la version de la belle-mère, d'autant plus quand on adore les contes comme moi :
"C’est la marâtre la plus détestée de l’Histoire, celle dont on parle pour faire peur aux enfants désobéissants. Mais qui savait que la belle-mère de Cendrillon s’appelle en réalité Agnès, qu’elle a passé sa jeunesse à trimer comme bonne à tout faire, quelle a dû se battre comme une lionne pour accéder à un monde qui n’est pas le sien, que son époux est alcoolique et que sa belle-fille, petite princesse aux petons si délicats, est en réalité fort capricieuse ? Agnès n’en peut plus des sornettes autour des pantoufles, des princes charmants et des citrouilles. Elle est bien décidée à rétablir la vérité, quitte à égratigner quelque peu la version officielle. Une réécriture ingénieuse et jubilatoire du célèbre conte, qui réussit l’exploit de nous faire aimer un personnage détesté."
Tout en conservant un côté narratif proche de celui du conte, Danielle Teller nous offre une réécriture de "Cendrillon" aux allures de fiction historique.
Tout au long du roman, elle alterne les flash-back durant lesquels elle nous présente l'histoire Agnès, personnage attachant et humain, et le présent. Et, dans un récit écrit à la première personne, elle s’attache à dépeindre les moments forts de la vie de la future belle-mère de Cendrillon, réalisant une critique nuancée sur les inégalités et injonctions de la société.
J'ai aimé la galerie de portraits, assez éloquente ; ces personnages vrais et complexes, dont chaque histoire peut cacher une tout autre réalité. Quand, dans le conte, la laideur est associée à la méchanceté et la beauté est synonyme de toutes les vertus, ici les choses sont bien plus complexes... Cela nous permet de voir le mythe de Cendrillon sous un autre jour.
Et j'ai particulièrement apprécié que l'auteure relate ce qui est arrivé à Cendrillon - Elfida de son véritable prénom - après son mariage avec le beau prince Henry. Car en général, l'histoire se termine par « Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps »...
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Je ressors subjugué par cette lecture. Je m’attendais à une réécriture de conte, quelque chose de très léger, voir de niais. J'imaginais l’histoire racontée par la marâtre afin de se dédouaner de ses actes et à la place je me retrouve avec une « biographie » très dure et forte. Je ne pensais pas que l’auteur allait revoir l’enfance, l’adolescence au manoir à travailler comme une forcenée sous les coups de fouet, ses premiers amours marqué par la dure réalité de la vie dans les années 1850. Son passé est dur et son moral est fort. J’aime cette femme, son vécu, ses valeurs, sa vie. J’aime les messages et l’amour qu’elle véhicule. On la voit différemment et ça fait du bien ! C’est passé à un cheveux du coup de cœur.
Le seul bémol est pour moi le second titre : La belle-mère parle enfin ! Ainsi que le résumé qui vont induire les gens en erreur. L'histoire n'a rien à voir de chez rien à voir avec ce qui est écrit...
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j’ai pas tellement accroché à cette version. pourquoi ? parce qu’on réfute le fait que cette famille à tourmenter notre cendrillon. pour moi un bon méchant est celui qui assume l’histoire mais sa justification peu se comprendre. hors la on nous vend le fait que tout ça soit faux et une fausse interprétation de notre cendrillon. c’est dommage !
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Souvent, quand on commence un roman, on sait à peu près où l’on va. Heureusement, on est souvent surpris par la tournure prise par l’histoire ou par l’évolution des personnages, mais en réalité, en s’appuyant sur le genre, sur l’auteur, ou même sur le titre, on devine à peu près sur quelles eaux on va naviguer. Et bien, cette fois, je dois bien avouer que j’ai été piégée. La faute à la quatrième de couverture essentiellement…
Je m’attendais naturellement à quelque chose de léger, de drôle, de cynique et quelque part, ça me faisait plaisir de rire aux dépends d’une princesse parfaite. Il n’en fut rien et c’est un roman bien plus profond que j’ai découvert.
Nous suivons Agnès, sur deux époques : au milieu du récit chronologique de sa vie, la fameuse belle-mère insère des petits bulletins sur la vie à la cour, maintenant que Cendrillon est devenue princesse. Ainsi, très rapidement, se fait sentir une injustice : évidemment, la réalité n’a rien à voir avec le conte. N’oublions pas que « légende » en latin signifie « ce qui doit être lu » et de fait, pour que quelque chose mérite d’être lu, il faut l’embellir un peu…beaucoup…c’est courant ! Pourtant, Agnès semble payer pour la légende qu’elle n’a pas construite.
Agnès est une enfant de paysans vendue à une lingère irascible, injuste et tyrannique dans un manoir qui n’a rien d’un château. Elle a dix ans et elle connaît déjà les coups, l’isolement, la pauvreté. Forte d’un esprit vengeur, elle est assez maligne pour fuir au plus vite cette affreuse situation et se retrouve domestique dans un couvent, dans lequel Dieu se révèle à elle. Mais les paysannes ne peuvent pas être nonnes. Deuxième rejet. Elle se jettera alors dans une autre forme d’amour. Troisième rejet. Mais il naîtra quand même de celui-ci deux filles, qu’elle aime plus que tout.
Je ne peux pas aller plus avant dans le résumé de l’histoire. Ce serait un crime de vous expliquer comment la pauvre Agnès devient la belle-mère d’une future princesse et c’est tellement passionnant que je veux vous en laisser le plaisir de la découverte. Ce que je dirais toutefois, c’est qu’Agnès n’est pas un personnage sombre. Agnès est avant tout une mère qui refuse que ses filles vivent les mêmes souffrances qu’elle. Et plus la vie s’acharne à le mettre de côté, puis elle se bat pour les replacer au centre.
Ce récit est celui du combat d’une mère et je l’ai trouvé touchant en de nombreux points. Il m’a également rappelé de nombreux romans de formation féminins, comme Une Vie de Maupassant, dans une époque où les femmes sont peu de choses, les roturières encore moins, et les roturières dépourvues de chance mais combatives considérées comme des diablesses.
Ce n’est pas une réécriture de Cendrillon, c’est une ouverture vers les destins de ces personnages secondaires, qui, dans l’univers manichéen du conte de fées, deviennent des méchants. Bien sûr l’image de la princesse change, mais c’est subtil, discret et très loin du manichéisme justement. Les personnages perdent de leur dimension féérique pour redevenir humains. Et ça fait plus vrai, ça fait du bien. Même si, ici, la réalité fait plus de mal.
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Un autre genre de lecture et de retour en enfance d'un de mes Disney préféré, Cendrillon.
Dans ce roman, vous allez suivre l'histoire de la belle-mère de Cendrillon, de son enfance à maintenant.
Franchement j'ai adoré et la pauvre avec tout ce qu'elle a vécu ...
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Un ouvrage très intéressant. Comment la méchante belle-mère a commencé avant de rencontrer Ella « Cendrillon ». Son point de vu son courage sont des modèle ainsi qu’une adaptation à chaque situation. En constatant que je ne la trouve pas si mauvaise que ça.
C’est surtout un femme qui a beaucoup souffert et beaucoup bataillé Pour survivre et faire survivre ses filles. Très pieuse elle s’est forgé énormément de principes. Il y a énormément de différence entre le compte et le roman . Ce qui rend ce livre très intéressant.
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Force est de constater que je suis une des rares lectrices à avoir préféré cette version réaliste de l'histoire de Cendrillon. D'ailleurs, c'est l'histoire de la BELLE-MÈRE, pas celle de Cendrillon, alors ne soyez pas surpris de commencer cette histoire avec Agnès! Et c'est un roman HISTORIQUE, non pas FANTASY, alors si vous souhaitez un roman de conte ou de magie, ce n'est pas ce que nous proposons ici.
Au contraire de la plupart des autres, le récit de Cendrillon version Disney est celui que j'ai le moins apprécié, puisque que tout ce que j'en ai retenu est que la plus belle fille fini toujours par gagner, même si elle est un peu stupide. C'est d'ailleurs un point soulevée dans ce récit: la beauté comme facteur de réussite sociale.
Ce roman mérite qu'on s'y attarde, car il remet en question bien des fondements du conte de Grimm. Ici, pas de marraine fée, de princesse un peu débile ou de belle-mère méchante juste pour le simple fait d'être méchante.
L'histoire prend place dans un moyen-âge bien senti et bien contextualisé. Une Église omniprésente, des gens analphabètes, des classes sociales très étanches, la suprématie mâle, la vie de fermier, les vêtements d'époque, la mortalité infantile et les fausses couches courantes...Vraiment, l'autrice a fait du très bon travail sur l'époque.
Observez les personnages avec attention, parce que vus constaterez que Ella (Cendrillon) est loin d'être standard. Au vue de son comportement et de sa manière de percevoir le monde, je pense qu'elle vit avec ce qu'on appelle le syndrome Asperger, un haut degré d'autisme. Ce qui explique comment Agnès peut avoir de la difficulté à vivre avec Ella. Imaginez une femme qui tente d'élevé une enfant autiste au Moyen-Âge, époque où l'on brûlait les épileptiques, démonisait les schizophrènes et déshumanisait la déficience intellectuelle. C'était une dure époque pour la neurodiversité.
Pour ceux et celles qui se demandent ce qui m'a mit la puce à l'oreille concernant cette théorie, voici mes explications: Ella fait de l'enlignement, qui consiste à classer, trier par ordre et couleurs de boutons et autres objets, et ce, durant des heures.Ella ne comprend pas les complexités de langages tels que les sarcasmes, l'ironie, les sous-entendus et les jeux de mots. Ella a des tendances solitaires très marquées. Ella est intelligente comme le sont la majorité des gens vivant avec le syndrome Asperger et comme la plupart, possède des intérêts fixes et une certaine douance dans un domaine ( Mode, dans ce cas-ci) Ella fait des "crises", qui ponctuent sa vie lorsqu'elle ne sait plus gérer ses émotions et peut réagir avec violence. Ella est peut porter sur les rapports sociaux autre que ces figures d'attachement, tels les membres de sa famille. Ella est lunatique, elle peut passer des heures à fixer le plafond et manque de réactivité faciale, manque cruellement de tact, car elle n'a pas filtre, pour ne nommer que ces constats.
Agnès a dû composer avec plusieurs personnages plus ou moins évident, notamment un mari alcoolique, un premier mari coureur de jupons, une maîtresse ayant des problèmes de santé mentale majeurs, un chambellan corrompu, une paysanne narcissique et une lingère tyrannique. On peut dire qu'elle ne l'a pas eu simple.
Les "vilaines belle-soeurs" ne sont pas méchantes, mais l'une est de peau plus foncée et l'autre est défigurée par les cicatrices de la petite vérole. Deux critères esthétiques grandement fuis chez la gente masculine. Comme le disait Agnès: "On ne pardonne pas à une femme d'être laide."
Vous serez étonnés de voir qu'Agnès est plus près du conte de Cendrillon qu'Ella, quand on y pense. Après tout, ici, Cendrillon est une noble de naissance qui a épousé un prince. Inusité, mais pas contre nature. Agnès est passé de domestique à maîtresse de manoir, ce qui constitue ni plus ni moins un changement de classe sociale, une aberration à l'époque, un acte contre-nature.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé cette version, car on constate que tout ce qui constitue la base de l'histoire de Cendrillon est purement basé sur des impressions, sur un seul point de vue, celui d'Ella, puis mélangé aux rumeurs de la cour. le récit que nous fait Agnès est beaucoup plus réaliste et beaucoup plus HUMAIN. On ne peut nier qu'elle n'a pas toujours eu raison, mais au fond, et c'est un peu le fond de l'histoire, tout le monde a tort à un moment ou à un autre. Pour une fille sortie de la plèbe, je dois dire qu'Agnès a fait preuve de beaucoup de force, de résilience et d'intelligence.
Beau travail de la part de l'autrice, qui a su faire un roman intelligent avec tous les éléments du conte original, sans tomber dans le cliché , la romance débilitante ou l'imbuvable eau-de-rose. Merci aussi à elle pour les personnages avec des troubles de santé mentale, c'est très rares que j'en vois, surtout chez les femmes de la haute société. Merci de combattre les tabous de société et de mettre de l'avant les femmes.
Assurément à lire.
Catégorisation: Roman fiction historique/Réécriture de conte ( Réaliste), littérature générale ( adulte)
Note: 8/10
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Une lecture en demi-teinte.
J'ai eu du mal au départ à me plonger dans le livre, faute à beaucoup de descriptions qui plantent le décor. Puis, j'ai été agréablement surprise au fil des pages, me plongeant petit à petit dans la peau d'Agnès, la belle-mère.
Finalement, j'ai dévoré le livre. La plume est fluide, facile à lire, et j'ai vraiment adoré cette réécriture du conte de Cendrillon, le rendant très humain.
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C'est l'histoire d'Agnès, jeune fille obligée de travailler dans un manoir en tant qu'assistante-lingère afin de subvenir à ses besoins car sa mère est décédée et son père est dans l'incapacité financière de l'élever elle et ses trois sœurs. Elle va devenir le souffre-douleur de cette lingère mais elle va profiter d'une opportunité de travailler comme femme de chambre dans une abbaye, cette chance va lui permettre d'échapper aux brimades de sa tortionnaire et d'améliorer sa situation sociale puisqu'elle va apprendre à lire, elle va même y trouver l'amour. Donnant naissance à deux filles qui ne vont pas être gâtées par la nature contrairement à Elfida, comparée à Cendrillon, dont Agnès s'occupera en tant que nourrice suite au décès de sa mère et dont elle deviendra la belle-mère suite au mariage avec son père.
Alors qu'Elfida se révèle être une petite fille très capricieuse, vivant dans son monde, elle fait tout de même preuve de bonté envers sa belle-mère et ses demi-sœurs à qui elle permet de venir vivre avec elle une fois mariée avec le prince.
Cette histoire est une réécriture du conte de Cendrillon, il y a diverses allusions à cette nature de fiction comme par exemple les deux vilaines demi-sœurs, le carrosse conduisant la princesse au bal, l'invitation au bal du prince, la pantoufle de vair.
La lectrice se laisse très vite happée par cette réécriture contemporaine du conte de Cendrillon et il est intéressant de vivre l'histoire d'après le point de vue de la belle-mère qui n'a pas forcément bonne presse dans le conte initial.
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Je trouve géniale la tendance actuelle de revisiter certaines histoires mythiques à travers les points de vue de personnage différents ! Dommage pour autant ici ... L’idée est de montrer qu’ « Ella » est une jeune demoiselle gâtée et que sa belle-mère a eu la vie bien dure… Le reste est supposé être un somme de malentendus. Sur le plan de la traduction, je me demande s'il n'aurait pas été préférable de modifier le prénom : si Ella rime bien avec Cinderella, il rime moins avec Cendrillon ...
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