L’additivité est souvent un critère posé par les lecteurs, mais attention, toutes les histoires ne sont pas forcément "addictive" parce qu'elles se lisent vite. Si certains sont expédiables, c’est souvent parce que le débit est rapide, les détails oblitérés, les dialogues privilégiés et l'histoire rondement menée. Essoufflant, certes. Ce n'est pas une tare, point du tout, mais cela laisse penser que pour avoir un "bon" roman, on doit pouvoir l'enfourner, le dévorer et le digérer en 1h top chrono, ce dont je ne suis pas du tout d'accord. Certains Lecteurs comprennent que parfois, c'est la magie du livre qui nous empêche de le fermer, même si le rythme en lui-même peut être plus tranquille. Je cite par exemple les romans de Victoria Schwab ou ceux de Kelly Barnhill, qui sont de ceux-là, parce que leur autrice privilégie le détail et la jolie plume sans mettre l'accent sur un rythme rapide. Voici des romans qu'il faut savoir savourer, et non expédier.