Citations de Danny Wallace (45)
Si jamais un adulte lit ces lignes (bien que ce soit déconseillé), il faut qu'il comprenne ceci : les enfants doivent parfois rater l'école. De façon tout à fait occasionnelle, bien sûr. Mais parfois, certaines choses cruciales ne peuvent attendre.
Parce que tout ce qu'on veut, tous, en réalité, n'est-ce pas que quelqu'un, connu ou inconnu, nous poursuive, pense que nous sommes un être à part, celui ou celle dont il a besoin ?
T'es-tu déjà découvert un bleu sans avoir aucun souvenir de t'être cogné? C'était peut-être un Terrible. As-tu déjà perdu une chaussette sans comprendre comment tu l'avais perdue? Ou trouvé un jouet dans un endroit où tu étais certain de ne pas l'avoir laissé? Ou fermé une fenêtre, pour la retrouver ouverte? Les Terribles, les Terribles, les terribles Terribles!
Certaines personnes semblent découvrir qu'elles étaient faites pour faire ce qu'elles font. D'autres ont besoin de renaître.
Et Robin, après avoir vomi partout et s'être évanoui deux ou trois fois, avait réussi à hocher la tête avant de recommencer à vomir et à s'évanouir
Parfois, on blesse celui qui vous a autrefois blessé, parce que c'est comme une minuscule victoire. C'est le petit post-scriptum qu'on ajoute de sa plume à un événement dont les traces sont encore cuisantes.
C'est drôle, Facebook ou Twitter. A chaque seconde, tu peux savoir ce qui se passe dans la vie de quelqu'un. Ca veut presque dire que tu n'as même plus besoin de le voir. Tu es tenu au courant des faits marquants de sa vie au goutte-à-goutte. Et tu loupes tout ce qui se passe entre. C'est de l'amitié "efficace".
Peut-être que le premier pas, c'est tout bêtement de le décider.
Notre séjour sur cette planète dure le temps d'un battement de paupières, mais certains d'entre nous vivent plus longtemps, même lorsqu'ils disparaissent prématurément.
Ceux qui nous entourent sont nous. Ils partagent notre histoire. Ils peuvent même l'écrire avec nous. Quand on perd l'un d'eux, de quelque façon que ce soit, on perd à n'en pas douter un peu de nous-mêmes.
C’est ça qui est bien, avec la virilité : elle est très facile à simuler. Il suffit de se barbouiller d’huile, ou de hocher la tête d’un air pénétré en présence de mécanos.
J'ai contemplé fixement ces quelques mots, et je me suis effondré dans le fauteuil.
On est accueilli dans le premier cercle, on est convié à des événements grandioses, à des voyages de presse, on vous gave de petits-fours et d’alcool, on ne se gêne pas pour dénigrer devant vous vos confrères, des journalistes de moindre importance, qui « n’ont rien à voir avec vous ». On est dans une position extrêmement enviable. On peut développer son carnet d’adresses. Se faire des relations. Les portes s’ouvrent facilement.
Elle désigna une autre affiche, sur laquelle Ken Moss tenait un flacon de liquide vaisselle, toujours en string.
- Comment se fait-il que, dans notre monde, ce sont toujours des femmes dans les pubs ? C'est pas juste. Chez nous, c'est mon père qui fait la vaisselle. Ca me met en colère. Je crois que je préfère ce monde.
- Pfffft, rétorqua Véro. Tout le monde sait que les garçons ne savent pas lancer une balle.
- Tu ne peux pas dire ça ! s'exclama Achille. C'est un stéréotype de genre complètement daté.
Sais-tu qu'un trait de craie arrête les fourmis ? Vrai. Qu'on peut utiliser de la craie pour ôter les tâches de graisse sur un vêtement ? Vrai aussi. Que si tu lèches un morceau de craie... les gens vont te prendre pour un dingo ?
Je suppose que si j'étais encore prof, je l'aurais décrite comme ceci : Apparence : lèvres minces, sourcils fins, nez fin, corps maigre, peau translucide. Des kleenex plein les poches. Perpétuellement enrhumée, toujours glaciale. Conversation : s'exclame à tout bout de champ "Je suis franche, c'est tout !". Comme si la franchise avait le pouvoir de dédouaner de la grossièreté, et que tant de spontanéité méritait nos applaudissements. N'apprécie pas que les autres laissent parler leur spontanéité, et devient vraiment très franche si jamais ils s'y risquent. Dans l'ensemble : à fuir. A fuir à tout pris, par tous les moyens, en toutes circonstances. Et bien, quoi ? Je suis franc, c'est tout.
- Qu'est-ce que vous avez fait ?
- On a cherché un moyen d'arrêter les Terribles. Elliot a voulu fabriquer un produit pour les dissoudre. Il a mélangé du liquide vaisselle avec de l'acide sulfurique, des trucs comme ça...
- Et ça n'a pas marché ?
- Non. Ils ont juste eu l'air un peu plus propres. Et ils ont trouvé l'acide sulfurique absolument délicieux.
- Si j'avais un chat je l'appellerais P'tite Crotte !
- Qu'est ce qui te passionne ?
- Danser, répondit Elliot en faisant une petite démonstration. Mais ça ne sert à rien en cas de guerre