Citations de Danny Wallace (45)
- Si j'avais un chat je l'appellerais P'tite Crotte !
Elle désigna une autre affiche, sur laquelle Ken Moss tenait un flacon de liquide vaisselle, toujours en string.
- Comment se fait-il que, dans notre monde, ce sont toujours des femmes dans les pubs ? C'est pas juste. Chez nous, c'est mon père qui fait la vaisselle. Ca me met en colère. Je crois que je préfère ce monde.
- Pfffft, rétorqua Véro. Tout le monde sait que les garçons ne savent pas lancer une balle.
- Tu ne peux pas dire ça ! s'exclama Achille. C'est un stéréotype de genre complètement daté.
Et Robin, après avoir vomi partout et s'être évanoui deux ou trois fois, avait réussi à hocher la tête avant de recommencer à vomir et à s'évanouir
- Qu'est ce qui te passionne ?
- Danser, répondit Elliot en faisant une petite démonstration. Mais ça ne sert à rien en cas de guerre
Sais-tu qu'un trait de craie arrête les fourmis ? Vrai. Qu'on peut utiliser de la craie pour ôter les tâches de graisse sur un vêtement ? Vrai aussi. Que si tu lèches un morceau de craie... les gens vont te prendre pour un dingo ?
- Je peux emporter ça chez moi ?
- Non, Choupet. C'est notre oncle Adrien
Je suppose que si j'étais encore prof, je l'aurais décrite comme ceci : Apparence : lèvres minces, sourcils fins, nez fin, corps maigre, peau translucide. Des kleenex plein les poches. Perpétuellement enrhumée, toujours glaciale. Conversation : s'exclame à tout bout de champ "Je suis franche, c'est tout !". Comme si la franchise avait le pouvoir de dédouaner de la grossièreté, et que tant de spontanéité méritait nos applaudissements. N'apprécie pas que les autres laissent parler leur spontanéité, et devient vraiment très franche si jamais ils s'y risquent. Dans l'ensemble : à fuir. A fuir à tout pris, par tous les moyens, en toutes circonstances. Et bien, quoi ? Je suis franc, c'est tout.
Mais qui se cachait derrière ces zappings ?
Comment s'y prenaient-ils ?
Et comment Hector et Alice pouvaient-ils les arrêter ?
Toutes ces questions se bousculaient dans la tête d'Hector, tandis qu'ils approchaient d'un banc devant la bibliothèque.
Une fille de son âge s'y trouvait assise.
Malgré sa capuche, il vit qu'elle avait de longs cheveux noirs en bataille.
Le même sac que lui.
Et...un grand H blanc sur son tee-shirt...
Elle lui parut très familière, même si il était certain de ne l'avoir jamais rencontrée auparavant.
Puis la fille leva la tête et le dévisagea d'un air dur.
Hector faillit tomber dans les pommes.
-Hector, déclara Alex en posant la main sur son épaule, je te présente Holly Obel.
Au lieu de quoi qu’avions-nous ? Un hôte au visage tuméfié, une maîtresse de maison aux abonnés absents, une inconnue qui roulait des clopes à table, une pizza «méli-mélo» de viandes taille intermédiaire, des ailes de poulet d’une couleur inédite, le tout emballé dans une histoire à dormir debout de chats cambrioleurs qui pissaient sur des bérets.
J’ai lancé un coup d’œil à la pendule.
Ce cirque ne durait que depuis quarante-cinq minutes.
Tout donnait l’impression que j’avais tué Hayley, j’imagine.
J'ai fermé les yeux et je me suis allongé par terre. La surface rêche du paillasson en jonc de mer grattait ma joue, son odeur de moisi, de poussière et de boue flottait autour de moi, mes pores aspiraient toute mon énergie, et j'ai pensé à des trus pendant une minute, une heure peut-être, ou plus longtemps, je ne sais pas.
-Shakespeare a dit : " Nous savons qui nous sommes, mais pas qui nous pourrions être."
-N'est-ce pas curieux que vous parliez d'originalité en citant en permanence les mots d'autres personnes ?
- Qu'est-ce que vous avez fait ?
- On a cherché un moyen d'arrêter les Terribles. Elliot a voulu fabriquer un produit pour les dissoudre. Il a mélangé du liquide vaisselle avec de l'acide sulfurique, des trucs comme ça...
- Et ça n'a pas marché ?
- Non. Ils ont juste eu l'air un peu plus propres. Et ils ont trouvé l'acide sulfurique absolument délicieux.
T'es-tu déjà découvert un bleu sans avoir aucun souvenir de t'être cogné? C'était peut-être un Terrible. As-tu déjà perdu une chaussette sans comprendre comment tu l'avais perdue? Ou trouvé un jouet dans un endroit où tu étais certain de ne pas l'avoir laissé? Ou fermé une fenêtre, pour la retrouver ouverte? Les Terribles, les Terribles, les terribles Terribles!
Si jamais un adulte lit ces lignes (bien que ce soit déconseillé), il faut qu'il comprenne ceci : les enfants doivent parfois rater l'école. De façon tout à fait occasionnelle, bien sûr. Mais parfois, certaines choses cruciales ne peuvent attendre.
J'ai contemplé fixement ces quelques mots, et je me suis effondré dans le fauteuil.
Certaines personnes semblent découvrir qu'elles étaient faites pour faire ce qu'elles font. D'autres ont besoin de renaître.
Parce que tout ce qu'on veut, tous, en réalité, n'est-ce pas que quelqu'un, connu ou inconnu, nous poursuive, pense que nous sommes un être à part, celui ou celle dont il a besoin ?
Parfois, on blesse celui qui vous a autrefois blessé, parce que c'est comme une minuscule victoire. C'est le petit post-scriptum qu'on ajoute de sa plume à un événement dont les traces sont encore cuisantes.
C'est drôle, Facebook ou Twitter. A chaque seconde, tu peux savoir ce qui se passe dans la vie de quelqu'un. Ca veut presque dire que tu n'as même plus besoin de le voir. Tu es tenu au courant des faits marquants de sa vie au goutte-à-goutte. Et tu loupes tout ce qui se passe entre. C'est de l'amitié "efficace".