David Boriau

On peut être surpris au premier abord par le format de cette BD qui oscille entre le carré et le normal. C'est vrai que c'est important dans la mise en scène car il y aura des planches découpées en deux ou trois cases comme pour insuffler du dynamisme.



Là encore, on est dans un mélange de western pur et d'une touche de fantastique avec le don de cet enfant indien recueilli par un blanc au service de la loi. Cela tourne autour de ces fameuses affiches « Wanted » qui permettait de diffuser le portrait-robot des hors-la-loi les plus recherchés de l'Ouest.



Ce jeune Cheyenne souhaite retrouver l'homme qui a massacré sa tribu ainsi que sa mère devant ses yeux. Il a un don pour croquer les visages mais cela va un peu au-delà sans vouloir rien révéler.



La lecture de ce one-shot a été plutôt agréable même si le traitement a été plutôt conventionnel. On ne sort pas des sentiers battus malgré l'originalité du pitch de départ. Il reste néanmoins que tous les ingrédients du genre sont réunis pour nous donner du plaisir. C'est déjà ça !

Club N°54 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Très bonne surprise que ce western qui sait renouveler le genre.



L'histoire captive tout au long de l'ouvrage sans temps mort.



Sam

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Western original de par ses personnages, des cadrages très dynamiques et un récit qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.



One shot réussi !



David

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Une ambiance western avec un scénario original et des personnages inattendus.



C'est malin et ça renouvelle le genre.



Xel

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Mon avis est dual :

- Graphiquement, c'est très réussi, les planches sont belles, très vivement colorisées et rendant bien l'univers onirique.

- La proposition du "monde des rêves" est bonne, le marchand de sable et toutes les références liées au sommeil sont souriantes et fines.



Mais...

- Le traitement scénaristique m'a perdu par moments. Le passage monde réel/monde des rêves n'est pas assez clair pour un esprit cartésien comme le mien (En écrivant ça, je me dis : "est-ce cartésien d'accepter un monde des rêves?")



Donc, globalement, ce n'est pas mal, et peut être qu'il est nécessaire d'accepter un peu plus le côté... un peu fou... pour apprécier pleinement cette histoire.

Ce graphisme réalisé en dessin vectoriel n’est pas sans rappeler celui de Zombillénium, l’atmosphère et la thématique avec Diable, Baron Samedi des rites vaudou, guédés et fantômes s’en rapproche aussi. Le ton est cependant plus sérieux, une tragédie horrifique pour jeune public dans l’univers de la musique.

L'histoire se passe aux Etats-Unis au début des années 1970, dans une famille pauvre de noirs. Le garçon, Harlem, se fait offrir un guitare par son frère, il découvre qu’elle est hantée par le fantôme de Robert Johnson. S’inspirant de la vraie légende autour de cet artiste, c’est une fable pleine d’action, de rebondissement, dans le milieu de la musique, bien imaginée, avec quelques clins d’œils amusants (Michael Jackson). La famille de Harlem est vraiment touchante, avec le grand-frère empêtré dans une histoire qui le dépasse, des petites sœurs au caractère bien trempé, et des méchants effrayants. C’est une bande dessinée bien sympathique pour un jeune public, même si ça fait un peu peur, et aussi pour l’amour du blues.

Je ne dis jamais non à une bédé western et quand elle est bonne, j’aime le faire savoir !



Celle-ci commence de manière classique avec une vengeance et Oscar, un chasseur de primes qui, vu ainsi, n’en a pas l’air.



Normal, c’est un photographe itinérant et il voyage avec son jeune protégé, un portraitiste de talent (Dull, un jeune Cheyenne), capable de réaliser des trombinoscopes fidèles, en suivant la description faite par le témoin ou un proche.



Là où l’on quitte le classique, c’est dans le fait que les auteurs aient ajouté un peu de fantastique et que cela change tout.



Tous les ingrédients qui font un bon western sont réunis : un saloon, des malfrats, des massacres de tribus d’Indiens, des femmes de petite vertu, un shérif, de l’alcool, des armes à feu, une chasseuse de primes (oui, une femme !) et de la corruption à tous les étages.



Ce qui fait aussi la force de cet album, en plus de ses dessins et de la palette de couleurs dans les tons jaunes, ocres, ce sont les personnages, que ce soit les bons ou les méchants (qui sont bêtes et méchants).



Le trio formé par Oscar, le photographe, Dull son jeune protégé et Rose, la femme chasseuse de primes, qui n’a pas froid aux yeux, marche du tonnerre. On se surprend à avoir peur pour eux, à croiser les doigts pour qu’ils s’en sortent et une fois l’album terminé, on se plaît à rêver d’un retour, dans une nouvelle aventure…



Anybref, une bédé western plus que réussie, avec de la profondeur, autant dans les personnages que dans le scénario, des émotions, du suspense, de l’action et un mystère à éclaircir : qui est l’homme aux sourcils brûlés ?


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Je ne suis pas vraiment convaincu, ni par le graphisme à l’expressivité forcée, ni par l’histoire, déjà vue et un peu trop alambiquée. Andy est un jeune garçon qui aime la musique et le skate, mais il souffre de narcolepsie. On va voyager dans le monde des rêves, on y découvre une sorte d’usine à rêves, une entreprise chargée de gérer les rêves de chacun, Andy va s’y retrouver accidentellement et ça va mettre le bazar. Le graphisme est en dessin numérique, déformations exagérées, nuances à coup de dégradés très nuancés, cela donne un résultat hyper chargé et parfois difficile à lire, le scénario est du même acabit, c’est une histoire pour jeune public et les mots sont parfois bien compliqués, même le mot narcolepsie nécessite des explications pour le jeune public auquel est destiné cette lecture, et les méandres de l’intrigue sont bien tarabiscotées, on s’y perd, le graphisme n’aide pas non plus à la clarté. Un cliffhanger final assez fort vient conclure pour nous accrocher pour une suite, mais je ne pense pas pousser plus loin l’aventure avec Andy. Ce n’est pas en rendant plus compliqué un récit déjà lu des milliers de fois qu’on en renouvelle l’intérêt, c’est un sujet qui mérite plus de poésie et d’imagination et moins de frime et d'esbroufe.

Je n’ai pas aimé.

Le graphisme est soigné mais très stéréotypé, l’auteur joue sur les épaisseur de traits pour faire ressortir les personnages, mais les décors sont si pauvres que ces traits sont trop présents, et le style soigné fait ressortir les défauts, les épaules démesurément larges de l’oncle shérif font très bizarre, les grands yeux des personnages se contentent d’exploiter un effet lourdingue. Le noir et blanc en numérique aseptise encore plus les pages. C’est un peu un catalogue d’effets graphiques, aucune originalité. Bref, je n’aime pas le dessin et malheureusement, l’histoire est du même ordre, On sort le fauteuil roulant pour s’apitoyer sur l’enfant, et en plus il est orphelin, il vit avec son frère chez son oncle et sa tante, les gens du village sont tous très xénophobes, de méchants adeptes de la chasse et partisans du lynchage, tous des caricatures, avec une montagne de clichés, l’aspect science-fiction déjà vu des milliers de fois, la tarte à la crème du scénario, j’ai vite trouvé cette histoire insupportable.

Le tome un de Double Me, de David Boriau et Otosan, m'a été prêté par la copine de mon fils. Elle a adorée ce manga et souhaitait me le faire découvrir.

Je ne suis pas hyper calée en manga, même s'il m'arrive d'en lire de temps en temps. J'ai souhaité lire celui-ci car le résumé me tentait bien.

Aiko et sa meilleure amie Eri passent tout leur temps à tchater sur le réseau social Double.Me. Elles parlent de tout mais surtout de Dosan, un beau lycéen dont les deux amies sont amoureuses.

Le réseau Double Me a mis au point une application nommée Résurrection, permettant aux morts de continuer à discuter avec les vivants grâce à une Intelligence Artificielle.

Quand Eri meurt, l'application se met en marche et permet aux deux jeunes filles de continuer à discuter..

Mais certaines choses deviennent étranges...

L'idée de départ est originale, les dessins m'ont plus, les textes sont assez bien écrits.

Mais je pense que je ne suis pas la cible, car honnêtement j'ai trouvé ça très moyen. Ou alors, on me l'a sur vendu lol La personne qui me l'a prêté était très enthousiaste, mais elle a 18 ans et moi.. 43 !

Cette histoire d'intelligence artificielle ne m'a pas convaincue, j'ai trouvé l'ensemble plutôt agréable à lire, sans plus.

L'idée de départ est bonne, mais je trouve que ça part un peu en sucette, la personnalité de Aïko me laisse un peu perplexe... Ce n'est pas toujours crédible.

C'est sympa, sans plus, d'où le trois étoiles. Après, j'avoue que si l'on me prête le tome deux, je le lirais par curiosité, pour savoir comment ça peut évoluer :)

C'est le récit un peu désorganisé d'un jeune orphelin en fauteuil roulant, un petit génie de la science qui, avec son mentor, Jorgen, découvre une existence extraterrestre en route pour la Terre. La collision entraîne la mort de Jorgen et des visions étranges à Josh, le jeune garçon, qui découvre très vite qu'il peut se transformer en une sorte de monstre gigantesque lorsqu'il est en colère. Son oncle Adam, chef d'une communauté, tente de cacher tous ses mystères, sans succès, car bientôt Josh / monstre est menacé de mort.

C'est une belle BD aux graphisme noire et blanc destiné à un public adolescent. J'ai trouvé le thème original mais l'intrigue assez décousue à cause de cases difficilement compréhensibles. On reste sur sa faim avec ce premier tome.

Après le tome deux, logique que je vous présente le tome trois de la série Double.Me.

Aïko, toujours suspectée du meurtre de son amie Eri, poursuit sa romance avec Dosan.... Et délaisse son défunte amie, toujours présente dans la vie de Aïko grâce au réseau Double Me. En effet, ce dernier a mis au point une application nommée Résurrection, permettant aux morts de continuer à discuter avec les vivants grâce à une Intelligence Artificielle. Et cela fonctionne bien, très bien même...

Ayant beaucoup aimé le tome deux, j'attendait peut-être trop de ce troisième tome mais là, je dois avouer que je suis déçue !

Aïko est une psychopathe, ça on le savait déjà mais là... ça se confirme et c'est peu dire lol Elle est plus occupée par sa romance avec Dosan que par le fait qu'elle soit suspectée de meurtres. J'ai un peu de mal avec Aïko, certes le fait que sa personnalité soit complexe est intéressant. Mais je trouve que dans ce tome, elle perd pied, pense plus à son mec qu'à autre chose. Elle est quand même accusée de meurtre, ce n'est pas rien !

J'ai parfois eu du mal à la comprendre, son comportement m'a franchement saoulé par moment. Même si manque d'empathie se comprend à la fin.

L'histoire n'est pas toujours compréhensible, entre le virtuel et le réel. Du coup, j'avoue avoir parfois décroché. C'est de moins en moins crédible, je trouve que ça part en sucette.

Les dessins ne sont pas toujours très réussit. Et franchement, alors que le deux m'a emballé ce tome trois m'a sacrément déçue !

Je suppose que je lirais le tome quatre quand il sortira et que ma petite belle-fille l'aura, mais là du coup.. je ne suis pas pressée !

Ma note : 3 étoiles

Très belle découverte que cette histoire complète publié en un seul album chez Drakoo.

On démarre sur un grand classique du western, avec un shérif corrompu, des malfrats qui font la loi et des crimes qui restent étrangement impunis.



Mais une petite innovation avec cette histoire, quand un photographe parcourt le pays, et propose ses services à la justice, du moins ceux de son jeune assistant cheyenne, Bull.



Bull a survécu à une attaque qui a vu toute sa famille, sa tribu, mourir sous ses yeux, et en parlant d'yeux, c'est la seule chose dont il se souvient de l'assassin qui menait ce raid.



Il a aussi un autre pouvoir, celui de dessiner des portraits très fidèles sur base de quelques informations.

Mais si ils aident la justice, ils poursuivent aussi un autre but, guidé par la vengeance...

La copine de mon fils m'a prêté les tomes deux et trois de la série Double.Me.

Je garde un souvenir assez mitigé du tome un toutefois je dois avouer que la curiosité me poussait à lire la suite :)

Le réseau Double Me a mis au point une application nommée Résurrection, permettant aux morts de continuer à discuter avec les vivants grâce à une Intelligence Artificielle.

Aiko et Eri utilisaient le réseau alors quand Eri est morte, l'application s'est mise en marche et a permis aux deux jeunes filles de continuer à discuter.. Mais de drôles de choses se sont déroulées dont un meurtre...

Aiko est le suspect numéro un mais au lieu de se défendre elle n'a qu'une idée en tête : conquérir le cœur du beau Dosan...

Ce tome deux m'a (à ma grande surprise) captivée ! Il est vrai que depuis la lecture du premier tome, j'ai lu plusieurs romans mettant des Intelligences Artificielles à l'honneur. Je suis un peu plus calée sur le sujet et donc l'histoire de ce tome deux m'a semblé moins tirée par les cheveux.

Aiko est un personnage haut en couleur, elle est un peu.. spéciale, et c'est peu dire lol Elle continue à discuter avec sa meilleure amie Eri, qui est morte. Et elle continue à craquer pour le beau Dosan.

Ce second tome est rythmé, on ne s'ennuie pas une minute. Il se passe toujours quelque chose et j'ai eu du mal à arrêter ma lecture pour aller travailler. J'ai trouvé ça assez cohérent, l'auteur ne part pas dans tous les sens. Je suis ravie d'avoir la suite sous la main.

Double.Me, tome deux, est une bonne surprise, et je lui mets quatre étoiles et demie.

Quand western, vengeance et fantastique se rencontrent…. le résultat est surprenant et agréable!



Tous les classiques sont réunis. Saloon, indiens, shérif pourri, duels dans le désert, victoire des gentils…

Mais il ne faut pas s’y tromper pour autant. Le scénario ne manque pas de surprise compte tenu du don du jeune indien Dull. Ce dernier, en feet, grâce à un pouvoir hérité de ses ancêtres, parvient à retrouver les personnages qu’il dessine.



Va y-il enfin retrouver l’assassin de sa maman lorsqu’il avait 6 ans? Pourquoi n’est-il pas le seul à rechercher l’homme aux sourcils brûlés?

Réponses à la fin de l’album.



Une histoire qui nous fait nous demander pourquoi ne pas retrouver nos trois personnages principaux dans de nouvelles aventures?

Nellie sonde les fonds marins avec son père pour trouver des trésors archéologiques. Le jour où ils trouvent la fameuse épave qu'ils cherchaient, tout bascule.



"Ma Vague" est une bande-dessinée pleine de promesse mais qui aurait mérité d'être étoffée. Le concept et la thématique sont chouettes mais tout va trop vite pour avoir le temps de bien s'attacher aux personnages et pour s'imprégner des légendes de pirates et de certaines actions de l'histoire. J'ai refermé ce livre avec quelques questions qui resteront sans réponses. Dommage.

Néanmoins, j'ai quand même passé un bon moment de lecture.

Des histoires sur les vampires, j'en ai lu et vu tout plein, il devient donc difficile de me surprendre. Et pourtant avec ce savant mélange de Harry Potter à l'école des sorcière, d'ambition bibliothèque à la Buffy et d'art, le duo David Boriau et Man Luo m'a offert une très belle première incursion dans leur univers.





C'est attirée par les très beaux dessins de Man Luo et l'ambiance qui se dégageait de sa couverture que j'ai eu envie de tenter l'aventure. Celle-ci a vraiment une composition qui interpelle le lecteur avec de trio qui tient mystérieusement un livre tandis qu'une silhouette de vampire se dessine dans l'ombre. On revient un peu aux classiques du genre dans les codes présentés mais dans un univers moderne ce qui me séduisait. En ouvrant l'ouvrage, pas de mauvaise surprise, les dessins sont à la hauteur de la couverture et on retrouve la même ambiance un peu brumeuse propre au genre mais avec le peps d'adolescentes actuelles. Pari gagnant pour moi.



Même si c'est fort classique, cela m'a plu de suivre le récit d'une jeune adolescente douée en art, appartenant à une famille un brin dysfonctionnelle avec des parents qui se disputent beaucoup, et qui va intégrer une mystérieuse et prestigieuse école d'art où sa grand-mère avait été. Les auteurs nous vendent du rêve dès le début avec une aura très particulière dans cette école propulsée par une jeune camarade de classe d'Alice qui annonce directement la couleur : elle veut percer le mystère de la bibliothèque de l'école ! A un rythme soutenu, nous allons donc suivre ces deux adolescentes qui vont de suite remarquer des petits détails qui clochent et l'aventure sera au rendez-vous.



 Destiné à un public jeunesse de part sa collection, le titre utilise certaines grosses ficelles assez visibles à nos yeux d'adulte, comme une amie qui sort de nulle part et est au courant d'un mystère sans qu'on sache commun, les pièces qui s'assemblent super vite, la révélation qui tombe bien trop facilement... Mais qu'importe, c'est l'ambiance et le thème qui comptent et ceux-ci m'ont beaucoup plu.



J'ai aimé que dans cette école aux faux airs de Poudlard, avec une directrice aux allures de Dumbledore, qui a une relation avec Alice, rappelant celle du grand magicien avec Harry, se cache un secret mélangeant art et fantastique. J'ai rarement lu des textes où les auteurs avaient lié les pouvoirs des vampires à l'art à travers l'âme de leurs artistes. J'ai trouvé cela original. J'ai aussi rarement lu des textes où l'on mélangeait différents types de vampires, souvent les auteurs leur donnent à tous les mêmes caractéristiques parmi celles qu'ils ont établies. Ici, c'est est bien plus nuancé, varié et j'ai aimé cela car c'était nouveau pour moi.



Pour l'instant cependant la caractérisation de chacun est assez légère. Alice est la jeune artiste prometteuse qui a des problèmes avec ses parents et n'est pas reconnue à sa valeur. Son amie Azaléa est un zébulon tout feu tout flamme qui fourre son nez partout. Le jeune Tio est un mystérieux garçon qui a du mal à exprimer concrètement ses émotions. La directrice de l'école est une ancienne grande artiste sur le déclin qui a vécu une grande histoire d'amour. Rien que de bien banal. J'espère donc qu'ils seront un peu étoffés par la suite.



Ce sont l'ambiance et le décor qui sont plus travaillés et pour cela les dessins de Man Luo aident beaucoup. Ceux-ci ont vraiment une jolie patte. Il y a d'abord son travail sur la couleur que je trouve superbe avec cette impression parfois d'ajout d'un film à l'aide d'une éponge pour ajouter une texture, un filtre fantastique, ainsi que son méchage des couleurs pour ajouter ombre et épaisseur. C'est très beau. J'aime aussi beaucoup le travail qu'il fait sur les yeux de certains personnages qu'on dirait étirés à l'eyeliner. Il confère ainsi une véritable ambiance légèrement étrange à son récit pourtant résolument moderne avec son trait rond et enfantin. Un joli mélange.



Très belle pépite du rayon jeunesse, cette nouvelle incursion dans l'univers des vampires sous la plume et le pinceau de David Boriau et Man Luo m'a enchantée. J'ai beaucoup aimé l'ambiance et la façon d'aborder cet univers pourtant mainte fois vu en lui ajoutant une dimension artistique et humaine poignante. Reste à confirmer l'essai dans les prochains tomes peut-être en caractérisant de manière plus forte les personnages.
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"Wanted - Portrait de sang" réunit trois héros. Dans l'Ouest sauvage américain, à la fin du XIXe siècle, un jeune Cheyenne recherche l'homme blanc qui a massacré son village. Traumatisé, Dull ne se souvient que de ses yeux. Il est recueilli par Oscar Carjat. Ils sillonnent le pays, mandaté par un juge. Dull a un don, celui de dessiner parfaitement le portrait des malfaiteurs, en suivant la description faite par le témoin ou un proche. Ce portrait lui permet d'identifier l'endroit où le vilain se trouve. Little Whiskey est une bourgade poussiéreuse où un crime a été commis. le témoin, une prostituée en fait une description qui les conduit au saloon où il s'est réfugié. Nous y faisons connaissance de Rose, une femme noire au caractère bien trempé. Des coups de feu s'échangent.

Les trois amis ont un ennemi commun, l'homme aux sourcils brûlés. Rose recherche son frère qui était sur la piste de ce diable d'homme. le shérif, à la solde de cet homme tente d'exterminer Dull et Oscar partis pour une autre destination. Il sont secourus par Rose. Ensemble, ils s'acheminent vers le ranch où s'est réfugié l'homme aux sourcils brûlés pour un dernier affrontement.

Les planches sont plutôt classiques. Elles conviennent à l'histoire.

Il faut qu'on soit d'accord de suite. Cette couverture sombre et détaillée est sublime. A sa sortie, trônant au milieu de toutes les nouveautés, mes yeux se sont troublés et ont fixé cet album avec envie. "Olala il est d'occasion en plus, et si je le prenais ... non ce n'est pas bien, attends pour l'emprunt, repose-le". Ai-je écouté cette voix raisonnable ? Oui, étonnant n'est-ce pas ? Même le vendeur s'était mêlé à mon débat philosophique intérieur en ajoutant qu'il avait trouvé ce début de tome 'prometteur mais introductif'. 6 mois plus tard, maintenant que je l'ai lu, je confirme tout cela. Le graphisme et l'histoire sont prometteurs, il faut réussir à surprendre et à tenir sur la longueur avec une histoire de vampires. Avec des personnages différents et forts, les auteurs arrivent à nous emmener dans leur imagination avec cette école dont la bibliothèque renferme de grands secrets. Mystère, amitié, famille et vampire, vivement la suite !

Alors qu'Harlem et sa famille sont menacés d'expulsion par leur propriétaire, Jazz, le fils ainé, lui offre une guitare hantée par le fantôme de Robert Johnson, célèbre bluesman : un moyen pour lui de sauver sa famille et surtout Jazz, qui est sur le point de signer un contrat avec le diable...

Autant le dire tout de suite, je ne lis pas beaucoup de BD mais je me suis laissée tenter par cette histoire qui mêle musique et vaudou et je ne le regrette pas.

J'ai beaucoup aimé le graphisme et les couleurs utilisées qui nous plongent dans un univers fantastique.

Le vaudou, avec le Baron Samedi, est rattaché à la figure légendaire de Robert Johnson que l'on soupçonna d'avoir signé un pacte avec le diable et j'ai trouvé intéressant l'idée de l'utiliser ici.

Alors certes, l'histoire est un peu rapide et le personnage de Harlem aurait sans doute mérité d'être approfondi mais j'ai eu une réelle tendresse pour Baba, sa sœur, une peste caractéristique qui n'a pas froid aux yeux, ni sa langue dans sa poche d'ailleurs.

Merci à Babelio et aux éditions Physalis pour cet envoi dans le cadre de Masse Critique : j'ai désormais envie de me replonger dans les albums de Johnson... Sweet home Chicago !

Cette histoire se déroule en 1877, dans l'Ouest américain. Elle suit les aventures de Dull, un jeune cheyenne, et Oscar, un photographe. Leur métier consiste à parcourir les villes pour aider les autorités locales en réalisant les célèbres affiches Wanted dont Dull dessine les portraits des hors-la-loi recherchés. Mais pour Dull, ce travail lui offre aussi l'opportunité de rechercher l'homme responsable du massacre de sa tribu et de se venger.



Au cœur de cette histoire palpitante se trouve la vengeance et trois individus aux caractéristiques radicalement différentes. Dull, en quête de vengeance, Oscar, un homme blanc intégré dans la société, et Rose, une femme de couleur chasseuse de primes évoluant dans un monde dominé par les hommes. Chacun joue un rôle crucial dans cette aventure.



En bref, nous avons été conquis par son style graphique, sa narration fluide et captivante, ainsi que par les personnages auxquels nous nous sommes attachés. C'est un western divertissant et original qui se lit d'une traite et avec lequel nous avons passé un bon moment.
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1869, un terrible souvenir d'enfance, un massacre dont le jeune Cheyenne Dull est le seul survivant et qui le mène plusieurs années après à chercher à se venger de "L'homme aux sourcils brûlés".

Oscar Carjat, un photographe itinérant, l'accompagne dans sa quête. Dull fait les portraits destinés à orner les affiches "Wanted" et tente de retrouver ces têtes patibulaires en faisant appel aux esprits indiens... Ils sont bientôt rejoints par Rose, une chasseuse de primes.

Un western en BD, encore un. . Le lecteur pourrait s'inquiéter de la récurrence du filon... Ici David Boriau imagine une entrée originale autour des affiches iconiques "Wanted" avec un jeune héros indien habité par un désir de vengeance puissant. 

Et ça fonctionne très bien grâce au trio de personnages très marqués 'Dull, Oscar et Rose" et au dessin dynamique ainsi qu'au choix de couleurs restreint de Steven Dhondt. La touche de magie indienne apporte une originalité intéressante...

Cette histoire complète pourrait donner des idées... Pourquoi ne pas retrouver ces 3 personnages dans d'autres aventures ? L'ensemble est assez réussi pour en avoir envie !