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Critiques de David François (132)
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La Guerre des Lulus 1916 : La Perspective L..

Un deuxième tome autant de qualité que le premier. Avec pour décor un camp de détention en Allemagne. Sujet assez peu traité. C'est plaisant de découvrir de nouvelles choses. D'ailleurs ce fond historique est bien traité et apporte beaucoup aux aventures des lulus.

Une fois de plus une histoire rocambolesque avec des dialogues et des situations aussi drôles que touchants. Et le pire c'est que le tout reste crédible.

Nos 5 lulus sont toujours touchants, drôles et attachants, avec leur personnalité, leurs désaccords mais surtout leur solidarité. Ils ont toujours le chic pour trouver des alliés inattendus. Des personnages secondaires bien traités où l'on peut voir l'entraide mais aussi l'égoïsme.

Les dessins sont très bien. J'aime beaucoup la colorisation utilisée pour la narration du Luigi de 1937.
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La Guerre des Lulus 1916 : La Perspective L..

Fin de ce diptyque qui vient s’insérer dans la série La Guerre des Lulus entre les tomes 3 et 4.



Les Lulus sont donc envoyés dans un camp de rétention où cohabitent des criminels de droit commun et des « otages » issus de la noblesse. La confrontation entre les deux « camps » donnent lieu à de fameuses joutes verbales auxquelles on assiste via nos héros. Mais ce qui fait surtout le sel de ce tome, c’est la fameuse évasion mise en place par les adolescents. Après des tentatives ratées, des recherches intenses et autres discussions de tout genre, une idée aussi originale que farfelue va être mise en place… Je ne vous dis rien histoire de vous garder la surprise. Mais je ne m’attendais pas du tout à ça.



J’ai aimé la double narration avec d’un côté Luigi qui continu adulte à raconter son histoire à un journaliste, et de l’autre son histoire d’adolescent qui prend vie. Le travail autour des couleurs n’est pas le même et permet de passer aisément de l’une à l’autre sans perte de compréhension. Et pour revenir sur ma chronique du tome précédent, je me suis finalement fait au trait de ce dessinateur, différent de celui de la série mère.



Un bon complément à une série de qualité.
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La Guerre des Lulus 1916 : La Perspective L..

Luigi devenu artisan-commerçant poursuit ici ses confidences au journaliste venu l’interroger pour rassembler des témoignages de Français déportés en Allemagne. Installé dans les hortillonnages (ce qui nous donne de très beaux dessins de ce petit paradis), il raconte la suite des aventures des Lulus dans un camp d’internement, tout en naviguant sur les canaux. Le sentiment de liberté que donne la barque glissant sur l'eau contraste à merveille avec la vie des prisonniers civils servant d’otages et de monnaie d’échange.



Nous retrouvons aussi l’esprit aventurier des gamins prêts à tout pour retrouver la liberté. L’intrigue est bien menée, haletante et la lecture est un plaisir. Elle alterne émotion, informations historiques et humour comme chaque fois.



Ce tome termine joliment l’épisode Luigi. Les auteurs ont réussi à garder intact l’attrait pour l’histoire de ces gamins tout en se renouvelant, malgré les 6 tomes de la saga originale et cet épisode parallèle.



Mention particulière pour la mise en couleur de David François et les palettes de tons qui différencient les moments de souvenir et l’interview de Luigi en 1937.



Si, par hasard, vous ne connaissez pas cette BD, foncez, vous ne le regretterez pas.
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Le Vendangeur de Paname

Des meurtres sont commis dans Paris sans que la police n'arrive à mettre la main sur le coupable, les mises en scène sanglantes alimentent la presse et inquiètent les parisiens. Un tout jeune diplômé de la police et fils du ministre Caillaux vient renforcer les effectifs de la brigade, Pierre est confié à l'Ecluse un policier en fin de carrière et porté sur la bouteille. Tous deux vont entrer dans le milieu du vin du côté de la cour St Emilion où le négoce de vin a fait une victime en la personne de Grappa qui, aux dires de certains se permettait des assemblages un peu trop audacieux.



Pierre est plein de talent et fait penser à ce grand détective anglais, il va tenter de résoudre cette enquête pendant que son collègue qui porte très bien son nom va siffler quelques verres au comptoir. Mais le meurtre d'une femme à la mise en scène encore plus macabre que les précédents va alerter davantage encore les forces de police.



Je retrouve avec plaisir cette atmosphère début de siècle avec son parler typique qui apporte, surtout lorsqu'il s'agit d'enquête policière, un tout autre parfum et surtout un régal pour les neurones. Pas de police scientifique, juste une bonne utilisation de ses petites cellules grises (exit Poirot) pour une enquête dont les auteurs ne s'épargnent pas les clichés. Le Paris d'époque avec ses costumes trois pièces et ses bistrots est un régal pour les yeux.
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Un homme de joie, tome 2 : La ville monstre

Sacha commence à trouver sa place à New-York. A son arrivée d’Ukraine en 1932, l’eldorado annoncé s’était pourtant transformé en amère potion mais grâce à deux rencontres aussi fortuites que bienvenues, les choses se sont arrangées. Pas qu’il roule sur l’or, mais son travail sur les chantiers et les « petits extras » effectués pour le mafieux Lanzana suffisent à ses besoins. Chez ses camarades, la colère gronde et les velléités de grève se précisent. Pour les hommes de Lanzana qui tiennent les syndicats et veulent à tout prix que les délais de construction des gratte-ciel soient respectés, pas question de laisser la chienlit s’installer, il va falloir sévir et tant pis pour les meneurs. Sacha observe l’agitation de loin. De toute façon, ses pensées sont occupées par tout autre chose…



J’avais annoncé à la fin du premier tome que, connaissant la propension de Régis Hautière à faire morfler ses personnages, le gentil Sacha risquait de connaître de sérieuses désillusions. Ma prédiction s'est-elle réalisée ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire. Mais le fait est que dans la suite et fin de ce diptyque, l’ambiance s’alourdit à chaque page et pour tout le monde. Aucune lumière dans ce New-York poisseux où personne ne se fait cadeau et où les doux rêveurs n'ont pas leur place. Sacha, lui, garde les pieds sur terre, même si l'amour vient frapper à sa porte. Il sait que malgré les journées passées à construire ces bâtiments cherchant à tutoyer le ciel, personne ne se rapproche du soleil.



Un album crépusculaire porté par des couleurs incroyables, un trait à la fois souple et torturé et une science du cadrage qui donne le vertige. Depuis « De briques et de sang » le dessin de David François me fascine, il possède un charme unique et indéfinissable.



La ville monstre. Le sous-titre de ce superbe diptyque en dit bien plus qu'un long discours. New-York qui broie et écrase les pauvres âmes frappées par la grande dépression. Pas des plus réjouissant, je vous le concède. Mais l'essentiel est ailleurs. Et la qualité au rendez-vous.




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De briques et de sang

Je trouve passionnant le sujet des cités utopiques, imaginaires ou réelles, et aussi est-ce incontestablement le Familistère de Guise qui m’a attiré vers cette BD. Cet ensemble de bâtiments construits entre 1859 et 1884 à proximité de son usine par Jean-Baptiste Godin est un des ces projets, comme celui plus ancien des Salines d’Arc et Senans, qui font rêver, et même si l’utopie n’a pas tout à fait résisté au fil du temps, il en restera toujours quelque chose.

Une histoire policière qui se déroule dans les premiers mois de 1914 dans ce lieu extraordinaire avait donc tout pour me plaire. J’ai eu un tout petit peu de mal au début avec le graphisme des personnages, j’ai préféré les dessins de paysages et de bâtiments, mais je m’y suis très vite habituée. L’histoire m’a fait revenir juste avant la Première Guerre Mondiale, auprès des habitants du Familistère, et j’ai oublié la géométrie un peu perturbante des visages.

L’enquête fleure bon les romans policiers classiques à la Arsène Lupin, et on se prend d’intérêt pour toutes les morts mystérieuses qui se succèdent en quelques mois dans l’enceinte du Familistère.


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La Guerre des Lulus 1916 : La Perspective L..





A l'été 1937, Luigi retrouve cet interlocuteur qui s’intéresse à la vie en Allemagne pendant la guerre, il reprend donc son récit sur les aventures des Lulus durant l'année 1916. Après avoir été arrêté les Lulus sont transférés dans le camp de prisonniers civils de Holzminden. Accueillis par Onésime Decombray, prisonnier lui-même mais confiant quant aux décisions prises par l'ennemi allemand, les lulus sont conduit à travers le camp dans une baraque où s'entassent déjà nombre de prisonniers.

A leur grande surprise ils vont y retrouver Luce et organiser avec son aide une évasion des plus spectaculaire même si elle apparaît difficilement réalisable sauf à y laisser quelques plumes. Ce deuxième tome de la Perspective Luigi raconte cet épisode difficile d'emprisonnement et cette idée fixe d'évasion malgré les difficultés, le moins que l'on puisse dire c'est que le courage ne leur manque pas.



Je me suis laisser emporter par leur audace et leur motivation. Les aventures de ces Lulus sont toujours un plaisir, les personnages ont bien grandis et on découvre des caractères bien définis. Le point historique développé avec ces camp de prisonniers civils traités apparemment pas trop mal au vu d'autres camps existants à cette époque donne une autre vision de la guerre, les personnages de prisonniers proviennent de catégories sociales différentes et ont souvent des intérêts divergents.



Même si les deux tomes de la perspectives Luigi sont censés être indépendant de la série originelle, il n'en reste pas moins qu'ils sont indispensables à la compréhension du rôle de chacun, au développement de certains points des aventures des Lulus. C'est un plus non négligeable mais surtout un vrai plaisir pour la fan que je suis.


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La guerre des Lulus 1916 : La perspective L..

Cet album s'intercale dans la chronologie de la série principale. En 36, un journaliste interview Luigi commerçant à Amiens sur l'épopée des lulus en Allemagne, aventure qui avait été occultée dans la série. Recueillis par une bande de jeunes berlinois débrouillards qui les croit suisses (les français sont l'ennemi) et participe à leur lutte contre des délinquants plus âgés. Pretexte à une peinture de quelques personnages sympathiques ou pas, l'aventure est un peu moins sombre que la série principale et fait de courses poursuites parfois humoristiques.

Le dessin hésite entre la caricature et le réalisme avec de la rondeur.

Album jeunesse à lire.
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La Guerre des Lulus 1916 : La Perspective L..

En juin 1936, le journaliste parisien revient à Amiens pour que Luigi lui raconte la suite de ses aventures berlinoises.



Arrêté par la police, les Lulus avaient été envoyés au camp de Holzminden où étaient internés des prisonniers civils de nombreuses nationalités, dont des français qui s'y trouvaient pour des motifs majoritairement politiques.



Après les jours de galère berlinois, plus besoin de chercher de la nourriture, Même si les rations sont frugales, ils sont nourris quotidiennement .. .mais ils s'ennuient ! 



Ils vont alors imaginer un plan d'évasion rocambolesque ! 



Et quand enfin ils retrouveront un e gare, et monteront dans un train, celui-ci ne les conduira pas en Suisse ... mais en Belgique, comme je l'avais découvert dans le tome 5 de la guerre des Lulus ! 



Un album où j'ai retrouvé l'ambiance de la première série, mais aussi un Luigi vieilli qui raconte avec tendresse ses années de guerre, année de partage avec ses amis.



Un album où nos cinq débrouillards continuent de montrer leur ingéniosité, leur gentillesse et leur amitié inoxydable ! 
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La guerre des Lulus 1916 : La perspective L..

A l'automne 1936, un journaliste parisien recueille des témoignages de français ayant séjourné en Allemagne pendant la Première guerre mondiale. 



Il vient à Amiens rencontrer Luigi, devenu fabriquant de confitures, le job idéal pour lui !



Et Luigi lui raconte cet épisode éludé entre les tomes 3 et 4 de La guerre des Lulus. 



Partis pour la Suisse, ils s'étaient trompé de train, et s'étaient retrouvés à Berlin. Berlin, où les denrées alimentaires se faisaient rares et où les gens s'entassaient par dizaines dans des appartements mal chauffés.



Mais Berlin préservé des bruits et de la fureur de la guerre, Berlin loin des bombardements qui frappaient l'est de la France.



Embarqués dans une bande d'enfants, les Lulus ont passé un moment en leur compagnie, mais quand une bande rivale les a dénoncés à la police, tout a changé pour eux ... 



Un album où j'ai retrouvé l'ambiance de la première série, mais aussi un Luigi vieilli qui raconte avec tendresse ses années de guerre, année de partage avec ses amis.



Un album où nos cinq débrouillards continuent de montrer leur adaptabilité, leur gentillesse et leur amitié inoxydable ! 
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Le Vendangeur de Paname

Une bonne BD, divertissante. De bons jeux de mots, qui donnent le sourire et bonne humeur. Un dessin un peu confus mais expressif. Une BD qui a du style.
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La guerre des Lulus 1916 : La perspective L..

Rappelez vous combien j’avais été déçue de ce trou dans la chronologie des Lulus entre le tome 3 et le tome 4. Et bien Régis Hautière vient combler ce manque avec un nouveau dessinateur en la personne de Damien Cuvillier.



Je me suis laissée emportée, une fois de plus, par l’histoire de cette bande pas comme les autres. On entre dans le récit via un flash-back de Luigi qui brosse en quelques phrases le gros des 3 premiers tomes. On peut donc comprendre ce spin-off sans avoir lu la série originale. S’en suit ensuite tout un tas d’aventure, en territoire ennemi, qui permet de se rendre compte de l’impact de la première guerre mondiale sur la population allemande.



J’ai par contre eu du mal à me faire au trait de Damien Cuvillier, notamment parce que Luce semble beaucoup plus âgée que sous le trait de Hardoc. Mais dans l’ensemble, je trouve que le dessinateur est resté fidèle au trait de son confrère.



J’attends donc de voir ce que réserve la suite de ce diptyque qui recèle, à coup sûr, encore plein de belles choses.
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La guerre des Lulus 1916 : La perspective L..

Grâce à ce spin-off de "La Guerre des Lulus", on découvre enfin ce qui s'est passé à Berlin. On en apprend plus sur les conditions de vies des Allemands pendant la Première Guerre mondiale.



Les graphismes de Damien Cuvillier sont plus matures que ceux d'Hardoc. J'aime beaucoup son sens des détails même si j'aime beaucoup aussi le style d'Hardoc.

Cet épisode de la vie des Lulus est assez sombre dans le fond car on ne peut que compatir face à la misère qui pullule et à ses groupes de gosses livrés à eux-mêmes.



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Le Vendangeur de Paname

L'histoire c'est celle de L'Ecluse et de Bloseille, deux inspecteurs de police à Paris, considérer par leurs collègue comme des enquêteur piètre. L'un est une bleusaille pistonné par son père, et l'autre un peu trop porté sur la bouteille. C'est alors qu'une série de meurtre d'une rare violence à lieu, et qui met en émois la police parisienne. Et c'est alors que nos deux compères, après avoir été explicitement interdit de s'y mêler, décide donc par conséquent d'enquêter. Et bien entendu ils arrivent à découvrir le meurtrier.



On ne va pas crier ici au Génie. Cependant il faut reconnaître que la bande dessinée fait bien son taf, et rempli ce qu'on en attend. C'est à dire un certain humour, et des personnages atypiques. Le dessins quand à lui est plutôt réussi et donne bien l'ambiance fantasmée qu'est le Paris du début du XXème siècle.



Un vrai plaisir de lecture !
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Un homme de joie, tome 2 : La ville monstre

Sacha a fini par trouver sa place à New-York, s'habituant peu à peu à son nouveau quotidien fait de dur labeur et de trafic effectué pour le compte d'un mafieux rencontré à son arrivée en Amérique.

Sur les chantiers les réclamations se font entendre, les ouvriers travaillent pour un salaire de misère et menacent de faire grève, sauf que les syndicats très puissants et redoutés n'ont pas l'intention de perdre de l'argent si les délais de constructions ne sont pas respectés.

De son côté Sacha reste fixé sur l'une des soeurs siamoises, une amourette qui ne va pas finir en conte de fée car l'atmosphère s'alourdit, ce New York des années 30 déjà sombre laisse apparaître la corruption qui la gangrène et le règne des truands. Cette ville monstre avale et détruit tout ce qui n'est pas assez fort pour survivre et c'est ce que démontre cette BD.

Le dessin quant à lui apporte une ambiance ténébreuse à cette histoire déjà tragique. Une belle réussite.
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Un homme de joie, tome 1 : La ville monstre

Le rêve américain a fait débarquer un grand nombre d'immigrés dans des conditions difficiles sur la côte Est des Etats-Unis. A Ellis Island, Sacha Bujak rempli les conditions d'entrée sur le territoire: il a une adresse où se loger, il n'est pas un anarchiste et a les 50 dollars requis en poche. Sacha fraîchement arrivé d'Ukraine se rend chez son cousin Pavlo, malheureusement sa femme n'est pas très hospitalière, héberger une personne de plus dans cet appartement qui abrite déjà six personnes est hors de question. Avec un peu d'aide il trouvera une chambre de bonne pour dix dollars par mois et une promenade pour les chiens de la maisonnée, dont la propriétaire décédée a légué les murs.

Un soir il sauve la vie de Tonio grâce à un des chiens, et ce mafieux italien lui trouvera un boulot pour le remercier. Sacha va se retrouver au dessus de la ville, sur un gratte-ciel.



Cet album retrace la construction d'une ville monstre grâce à ses étrangers du monde entier venus réaliser leur rêve d'une vie meilleure; Sacha est l'un d'eux, un homme de joie que la vie difficile de New York n'entame en rien sa bonne humeur et ses rêves. On perçoit à travers les dessins, assez sombre, la furieuse urbanisation de la ville dans les années 30, la présence de la mafia dans le secteur de la construction, la difficulté de se faire embaucher face à cette demande immense.

J'ai découvert cette BD sur le site de Livraddict en suivant les oeuvres de Régis Hautière dont les albums reprennent toujours un morceau de l'Histoire: Femmes en résistance, La guerre des Lulus.

Dans cet album les dessins sont surprenants, légèrement dans le flou lorsqu'il s'agit de plans de la ville et caricaturiste pour les personnages.



J'ai hâte de découvrir ce que va devenir Sacha, va-t-il sortir son épingle du jeu ou sera-t-il absorbé par la ville monstre?
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Un homme de joie, tome 1 : La ville monstre

Cette plongée dans la ville vaut le détour, ne serait-ce que pour l’ambiance et l’immersion qu’elle procure.
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De briques et de sang

On connaissait Sherlock Holmes ... désormais on connait de briques et de sang. Une enquête policière. Sombre France. Atmosphère lourde. Scénario travaillé. Création d'une atmosphère pesante et mystérieuse.

Je dois avouer être tombée sous le charme de ce style ... :)

A ne surtout pas louper, vous posséderez une jolie pièce de bande dessinée dans votre bibliothèque.
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De briques et de sang

Nous sommes en 1914 à Guise où est implanté un familistère, sorte de regroupement social solidaire créé par Godin (le créateur des poêles) dans le but d'améliorer la condition de vie de ses employés. Malheureusement un crime vient d'y être commis. Victor Leblanc, jeune journaliste de l'Humanité un peu curieux, enquête parmi les membres de la communauté mais ce monde clos se laisse difficilement approcher. Les morts se succèdent pourtant et c'est auprès de Ada, fille d'un des locataires d'origine alsacienne qu'il va trouver de l'aide pour découvrir les dessous de ce projet utopique.



A travers les recherches de Victor, nous allons pénétrer à sa suite dans l'intimité de cette communauté bien particulière. Les auteurs s'appuient ici sur des faits historiques connus. Le familistère a bien existé et les ressorts de sa création et de son organisation nous sont ici dévoilés. Si le lieu parait idéal pour les ouvriers qui deviennent en partie propriétaire de leur travail et de leur habitation, et bénéficient d'infrastructures développées pour leur bien être, tout ne semble pas rose pour autant.

C'est aussi un lieu de vie où tout le monde se connait et se voit, où les ragots vont bon train et où la notion d'intimité est réduite. Nous sommes à la veille de la guerre et les ouvriers étrangers sont vus d'un mauvais oeil (le père d'Ada est soupçonné d'être un facho à cause de ses origines alsaciennes...)

Ce huis-clos collectif est parfait pour introduire une série de meurtres qui déstabilisent un peu plus une communauté menacée par la grève des ouvriers. Le contexte social et politique est ici parfaitement utilisé pour recréer l'ambiance de l'époque et le lecteur assiste à une véritable plongée historique.



Visuellement, le dessinateur a repris scrupuleusement l'architecture du familistère, donnant ainsi un peu plus de réalisme à cette histoire. L'ambiance est bien évidemment sombre, les couleurs partent souvent dans des gris qui renforcent l'atmosphère inquiétante et quelque peu flou de ce familistère. Les personnages, de par leur visage et leur tenue, ont un vrai effet ancien et nostalgique.



De briques et de sang se révèle être une enquête somme toute classique mais dont la situation et la vérité historique offre un angle original de découverte pour donner un album intéressant.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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De briques et de sang

Après (l’introuvable) « L’étrange affaire des corps sans vie », Régis Hautière et David François réitèrent leur collaboration, cette fois au sein de la collection KSTЯ des éditions Casterman.



L’action se déroule à l’aube de la première guerre mondiale, au sein du Familistère de Guise, une cité autogérée imaginée par l’industriel visionnaire Jean-Baptiste-André Godin. Ce projet socialiste, ébranlé par une intrigante série de meurtres, confère une ambiance particulière au scénario. C’est au sein de cette communauté assez hermétique qu’un journaliste de l’Humanité tente de découvrir l’identité de l’assassin.



Si l’intrigue policière est finalement assez classique, le cadre original et les tensions de fond entre la France et l’Allemagne servent admirablement l’histoire. Si le fonctionnement de cette société repliée sur elle-même constitue l’attrait majeur de ce one-shot, l’intrigue est également parfaitement maîtrisé et la chute (ah, le choix des mots) est excellente.



Le travail de David François au dessin, est également très réussi. De la restitution des bâtiments à l’ambiance ouvrière rétro et pesante, insufflée par une colorisation froide et grisâtre, en passant par des personnages aux faciès très caractérisés, le dessinateur livre de l’excellent boulot.



Un très bon one-shot !
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