David Korvus

J'ai abandonné cette lecture en cours de route après m'être acharnée un bon moment, et c'est un fait rarissime. Non seulement l'histoire ne m'a pas accrochée du tout, je n'ai pas réussi à rentrer dedans, mais j'ai vraiment été rebutée par le style, phrases mal construites, abondance de doublons (on a un "vieille" ou un "Sarah" toutes les deux lignes), et j'ai trouvé les personnages trop souvent gratuitement vulgaires.

Et puis cette prêtresse venue de l'ombre censée nous terrifier et nous faire dresser les cheveux sur la tête m'a autant fait peur qu'un épouvantail dans un champ de maïs.

Champ pour champ, celui du maître est bien plus impressionnant à chaque ligne lue.

Pourtant, j'ai vraiment insisté, parce que je me disais qu'à un moment le fond compenserait peut-être la forme... presque deux semaines sur le même bouquin, cest un record pour moi, et puis non, je n'ai pas pu et j'en suis la première désolée.

Lueur est un roman de science fiction apocalyptique qui contient une bonne dose de thriller.



Dans ce roman on va suivre Axel un homme qui va subir l'apocalypse et voir notre monde en plein déclin. Sa seule source pour survivre à ce monde hostile est sa fille Eva et il garde espoir de la retrouver vivante.



L'intrigue du roman sera centré sur les événements que va vivre Alex et sa fille Eva durant la fin du monde.

Les événements s'enchaînent rapidement et on ressent cette panique que vivent les personnages et ce besoin de survivre et de se retrouver.

Avec un rythme aussi soutenue le roman souffre un peu par sa durée, il est court et j'en redemande car je me suis attaché à Alex et surtout Eva.



Alex est un père qui est prêt à tout même les pires atrocités pour retrouver sa fille et Eva une petite fille qui va devoir survivre dans une ville hostile et espère de tout cœur que son père soit vivant.

Deux personnages très classiques mais qu'on s'attache facilement car l'amour entre un père et sa fille est toujours touchant.



Au final que dire de Lueur :

C'est un excellent roman qui donne du frisson , de l'angoisse mais aussi de l'espoir dans ce monde chaotique.

L'auteur possède une plume exceptionnelle qui retranscrit avec subtilité ces événements angoissants.

Je vous garantis du frissons pendant toute votre lecture 😈

L’auteur vous propose une histoire fantastique et horrifique qui risque fortement de vous générer quelques nuits blanches.

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Sarah devient aide à domicile d'une vieille femme, non pas par choix ni même par vocation mais pour se refaire une santé financière après avoir quitté son conjoint avec qui elle vivait depuis 10 ans.

Elle qui se retrouve sans rien du jour au lendemain voit dans ce poste l'opportunité de se remettre sur les rails.

Mais dès son arrivée au domicile d’Elisabeth, nommé « la tête noire », Sarah va vite s’apercevoir qu’il y a des rencontres qui changent votre vie à jamais.

Et ce qu'elle ne sait pas encore, c'est qu'il est déjà trop tard pour fuir.

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Me voici arrivée à « la tête noire », un lieu qui porte bien son nom vu le traumatisme qu’il génère. Je comprends très vite que je ne suis pas partie pour une promenade de santé en pleine forêt. Bien au contraire, à l’instar de Sarah, je me fais piéger car je plonge, tête la première, dans une incroyable et profonde noirceur, une plongée directe dans les ténèbres.. Il s’y trouve un mal qui perdure depuis très longtemps comme un cancer qui gangrène et dont on ne peut guérir.

Ce que je remarque ensuite, c’est le cynisme de l’auteur. Je ne peux m'empêcher de sourire sournoisement en lisant certaines phrases. Ce n’est pas très gentil ce qu’il raconte mais c’est tellement drôle et ça correspond tellement à l’ambiance pesante du livre.

La construction du récit, quant à elle, est perturbante car David Korvus fait un enchaînement non distinct de faits et cela a pour conséquence de me chahuter, tout autant que ses personnages. Si le but est de troubler le lecteur, cela fonctionne très bien. Cela a pour conséquence également d’amplifier le sentiment de folie qu'il règne dans cette histoire.

Si ce livre était un film, je vous dirais que les personnages jouent très bien leur rôle. Ils sont tous indispensables. De plus, au vu de la description que nous fait l'auteur d'Élisabeth, j'avoue ne pas envier une seule seconde la place de Sarah.

Certaines scènes sont très horrifiques et cette Elisabeth m’a fait froid dans le dos à plusieurs reprises, au point que j’ai dû jeter un œil plusieurs fois à côté de moi pour m’assurer qu’elle n’y était pas.

La fin n’est pas celle à laquelle je m’attendais mais elle ne me déçoit pas pour autant.

Vous voilà prévenus, si vous mettez les pieds une seule fois dans cet endroit appelé « La tête noire », il fera partie de vous à tout jamais ou peut-être est-ce vous qui lui appartiendrez. Allez savoir !
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Dès les premières pages,l’auteur a su dégager une ambiance un peu sombre alors que rien n’y paraissait pour le moment. Mais ce que je ressentais s’est confirmé par la suite et j’ai eu une montée de stress en même temps qu’Alex, le personnage principal. Mon stress s’est ensuite transformé en angoisse et je n’arrivais même pas à m’imaginer à sa place.

Que se passe-t-il dans ce monde de fous??

Alex n’y comprend rien et moi non plus! Mais il a un objectif en tête: retrouver sa fille.

Je rejoins justement celle-ci pour savoir ce qu’il se passe autour d’elle. Et ce n’est pas mieux que ce vit son père... les nombreux détails permettent de se projeter facilement dans l’histoire, je sentais le sable sous mes pieds et voyais toutes ces... personnes...

Je me suis attachée à cette petite qui se retrouve livrée à elle même avec toutes ces horreurs autour d’elle. J’avais envie de l’aider, de la réconforter.

Plus les pages défilaient et plus j’avais peur de découvrir la suite, les horreurs étant de plus en plus horribles. Imaginer ces deux personnages seuls chacun de leur côté face à ce monde apocalyptique me donnait des sueurs froides!

Vont-ils réussir à se retrouver?

La plume de l’auteure est très fluide et addictive, le roman se lit donc tres vite.

Cette fin n’est pas du tout celle à laquelle je m’attendais j’ai donc été agréablement surprise. Je finis donc ce roman avec une petite tristesse mais aussi un espoir pour ce père et sa fille.

Ayant déjà lu certaines œuvres de l’auteur, je me demandais ce qui m’attendait avec son nouveau roman. Et c’est dans un style différent mais agréable que je le retrouve.

Me voila dans un Japon futuriste mais très fade… La technologie a pris le dessus et a entouré Hideo, un monsieur avec une santé qui faiblit. Du jour au lendemain il décide de tout quitter. Quel est l’intérêt de vivre dans un appartement triste avec pour seul compagnie un robot virtuel sans émotions?

Me voilà donc à ses côtés pour vivre ce voyage au goût spirituel en laissant un monde futuriste et en ouvrant les bras à la nature, aux êtres vivants et à l’amitié.

Ce roman dégage une ambiance très mélancolique, nostalgique mais est très agréable à lire. L’auteur a pris plaisir de mettre en avant chaque paysage et tous ces détails m’ont donné la sensation d’être sur place. Il n’y a pas beaucoup d’action dans ce roman c’est vrai, mais il a un côté apaisant avec cette intrigue sur le devenir de Hideo.

Je ferme ce roman avec une émotion que je ne pensais pas autant ressentir pour ces personnages

Dès les premières pages de ce court roman, l’auteur parvient à capter notre attention et ne nous lâchera plus jusqu’à la dernière ligne. « Lueur » nous plonge dans un monde apocalyptique dans lequel, Alex, père séparé, va tout tenter pour récupérer sa fille Eva alors qu’une force étrangère (tellurique, aquatique ? extraterrestre ?) pousse les gens à la folie, au chaos et à l’autodestruction.



Sur cette planète dévastée, jonchées de corps en putréfaction, de bâtiments en ruine, arrachée à la civilisation et à la société de consommation, ce papa, survivant, incarne, avec doute, fragilité, ressources insoupçonnées, l’essence même de l’humanité.



Dans un hiver hostile, un paysage urbain inquiétant, Alex brave la peur, la fatigue, ces principes pour suivre son amour insensé, survivre et permettre à sa fille de vivre la vie à laquelle elle a droit. J’ai adoré suivre cet homme dans son errance physique et existentielle. J’ai retrouvé dans son voyage vers l’Océan, la sagesse et l’humanité qui m’avait séduite dans « Hanami 67 ». Bien sûr, on sent une parenté évidente avec « La route » de Mc Carthy dans ce qui est une ode au courage, à l’instinct de survie, à l’amour paternel et filial plus forts que tout.



Dans cette atmosphère délétère, il reste aussi l’espoir, là où céder au désespoir et au suicide serait la solution de facilité. Ecriture simple, univers dépouillé, éléments minimalistes qui suscitent des émotions brutes chez le lecteur, réduisant l’existence et l’intrigue à l’essentiel.



Bref, on dévore en quelques heures ce roman très dense mais ce qu’il dégage, et notamment son dénouement, nous marqueront longtemps. Je recommande ++ aux amateurs de dystopie, de SF, d’existentialisme, de beaux romans tout simplement !

C'est dans un Japon futuriste, ultra-connecté, que nous suivons Hideo, la soixantaine. Alors qu'une nouvelle le frappe de plein fouet, il prend conscience de sa solitude et de l'absurdité de sa vie. Alors que tout est régit par les nouvelles technologies, qui enlèvent l'âme de toute chose, Hideo se demande comment se reconnecter à la vie, simple, sans fioriture, une vie qui ne serait pas vide de sens comme elle l'est actuellement. Il décide de tout plaquer et de partir. Sur ce chemin qui semble sans but, Hideo se dirige en fait là où sa femme a vécu, dans le sud du pays. Telle une quête, Hideo chercher un but à sa vie, il cherche à revenir à l'essentiel : la nature, les relations qui font du sens.



Nous allons quitter cette ambiance survoltée pour revenir petit à petit aux bases. Les réflexions d'Hideo nous apporte un apaisement, une douceur, un moment de quiétude dans notre monde qui va trop vite et qui prend la même direction que celui d'Hideo.



J'ai aimé ralentir et prendre mon temps pendant cette lecture. J'ai aimé voyager au Japon, ce pays est vraiment l'endroit idéal pour ce type de réflexions, pour montrer cet écart si extrême entre la technologie et l'amour de la nature et le besoin de revenir aux sources.



L'écriture est fluide et belle, elle donne envie d'y revenir et n'a rien à envier aux belles plumes japonaises. J'ai adoré.

Déjà conquis par le brillant thriller horrifique “La Tête Noire” et le puissant thriller post-apocalyptique “Lueur”, David Korvus revient avec "Hanani 67" titre énigmatique, n'est-ce pas ?





Il s’agit d’un drame avec une touche de dystopie et d’écologie.





Ce récit débute dans un Tokyo futuriste et aliénant où l’existence hyperconnecté du veuf Hideo, soixante-sept ans, court-circuite. En plus de sa solitude, sa santé devient précaire. Alors, le héros décide de démissionner de son quotidien. Il résilie tout ce qui le rattache à ses concitoyens et se lance dans un périple sur les traces de son épouse. Là-bas, il retrouve les plaisirs simples de l’existence, prendre son temps, ressentir, se nourrir, contempler la nature. Il se reconnecte à l'humanité en rencontrant l’amical Sakito, la sauvage Naoko qui l'apprivoise tout comme le chat Yaki.





Tout d’abord, comment ne pas être succomber à l'ambiance de cette œuvre ? Elle plonge dans une douce mélancolie. Il s’agit d’un récit contemplatif, poétique notamment concernant la beauté, la quiétude, le bon sens de la Nature.   



Je tiens particulièrement à féliciter David pour son audace et son courage d’être sorti des sentiers du thriller qu’il maîtrise ô combien et de s’être essayé, avec succès, dans le drame. C'est un choix original et ambitieux. Il peut être fier de lui, car c'est réussi !



Toutefois, j’ai pu retrouver la plume affûtée, immersive, précise et efficace de David. Hanani 67 est une merveille de sérénité ! 



Je ne peux que conseiller vivement “Hanani 67”, tout comme “Lueur” et “La Tête Noire” si tu veux découvrir l’étendue de son talent. Je t’invite également à suivre de très près cet auteur talentueux ! 

Ce roman nous plonge dans une histoire futuriste qui nous emporte dans un véritable tourbillon de sentiments qui ne vous laisseront pas de marbre. Un récit prenant dont le rythme s apparente plus à une rivière tranquille mais qui cache dans ses fondements une véritable remise en question des bienfaits de la société de consommation sur l individu. Prenant comme toile de fond un voyage initiatique l auteur nous plonge dans un univers mélancolique très bien mis en avant au travers d un environnement austère tant au point de vu des paysages que des conditions climatiques, une quête de vie à la fois emprunte de tristesse que dépendante d un handicap mortel et une réflexion personnelle concernant l échec de l existence. Tout cela accentuée par une dichotomie entre un monde technologique et hyper connecté règne de la productivité à outrance, de la course et de la perte de l individualité suivant l adage " métro, boulot, dodo " face à un monde traditionnel basée sur les croyances ancestrales centré sur la communion avec la nature, la notion d entraide et la quiétude de l environnement. Nous suivons avec compassion le chemin d un homme tendre, déçu par la vie, passionné qui tout au long de son cheminement va connaître à nouveau la richesse des interactions, découvrir que la vie vaut d être vécue et va se reconnecter avec mère nature.

L auteur propose également dans son roman une nouvelle qui nous plonge dans une histoire sombre qui met en avant les tenants et aboutissants du harcèlement psychologique. Une histoire sombre qui traite d un grave sujet et qui montre qu une rencontre inattendue peut changer votre destinée à jamais.



Un roman intense qui nous fait réfléchir sur le sens de la vie

❤



Tokyo, après une catastrophe climatique, s’est reconstruite avec force technologie et progrès, sous l’égide de la puissante NYUKA.

Hideo, bientôt 67 ans, y a gagné en confort matériel ce qu’il a perdu en humanité. Au lendemain de sa retraite, il va tout quitter pour retrouver ses valeurs et se retrouver lui-même.



Mais comme j’ai eu raison de sortir de mes lectures habituelles ! Ce roman est un bijou !



277 pages de poésie, de douce mélancolie, de foi en l’homme. Le style épuré de l’auteur convient parfaitement à ce conte philosophique. L’écriture est ciselée, poétique, emplie de sensations, elle ressemble à s’y méprendre au style littéraire nippon, si bien qu’on en oublie que D.Korvus est français et qu’il est un écrivain du Noir !



Hideo ne fuit pas, il n’entreprend pas de voyage initiatique car, hormis sa santé défaillante, il n’affronte aucune épreuve, il ne poursuit aucune quête, n'aspire à aucune métamorphose. Au crépuscule d’une existence de solitude et de labeur, il recherche son ikigaï, le sens de sa vie.

Il va apprendre à faire et à être plutôt qu’à avoir. Il va prendre le temps de ressentir, le bon comme le moins bon, il va rencontrer des personnes, fugaces ou durables, qui vont marquer sa mémoire et son cœur. Il va se libérer de ce dont le monde croit avoir besoin pour aller à l’essentiel : un poisson grillé, un air de jazz, la caresse d’un chat, le bruit du vent…

Il s’affranchit de ce pour quoi il fut payé pour goûter la gratuité des choses importantes : l’amitié, la gratitude, une certaine forme de spiritualité…



L’auteur nous donne ici non pas un livre à sensation, mais un livre de sensations, un long poème en prose qui nous reconnecte avec les choses vraies, ce bonheur oublié qu’il n’est jamais trop tard pour rattraper.



Bref, c’est doux, c’est beau, c’est tendre, c’est vrai et je recommande +++

Brrr quelles histoires!! 😱 Mais la couverture annonçait déjà la couleur de ces dernières!

Le ton est donné dès les premières pages: sombre et inquiétant! Ici on découvre deux nouvelles mais accrochez-vous! Et ne les lisez pas le soir enfin surtout la première 😅

Björn se rend dans une maison,sous les ordres de son employeur, qui semble sous silence depuis quelques jours. Et à peine la porte ouverte, il y découvre une scène cauchemardesque!

Le récit n’est pas long et pourtant les détails sont bien présents, me faisant imaginer ces décors à faire froid dans le dos. Un mal semble avoir pris possession de cette maison mais qu’est-il exactement??

La deuxième nouvelle est une toute autre ambiance. Une femme qui n’est plus que l’ombre d’elle même et qui mène une vie de misère. Un travail qui l’angoisse, surtout son employeur et qui la rend dépressive. Va-t-elle réussir a continuer à bosser avec cette pression?

En tout cas, meme si l’embranchement est sombre j’ai pris plaisir à lire ces deux nouvelles que je trouve très bien écrites et qui donnent à réfléchir.

Quand Alex part de chez sa mère et commence à vivre de drôles de péripéties. Étranges et effrayantes. Après cela, l'enjeu est de retrouver sa petite fille, Eva.

Cette dernière sera, également confrontée à des situations qui vous donneront des sueurs froides.



Vous allez lire un récit où plusieurs émotions se chevaucheront. Entre angoisse, surprise et tristesse (oui, la fin m'a donné la larme à l'oeil).



David change de registre pour ce deuxième roman et confirme son talent (toujours pas assez reconnu, malheureusement !). L'écriture est vraiment très agréable. Sa maîtrise des divers univers qu'il propose ne peut pas vous laisser indifférent. Cela sur une réflexion très profonde sur des sujets actuels importants qui se doivent d'être soulevés.



Je vous conseille cette lecture dans une maison où l'habitant a dû partir subitement, sans raison apparente. Mais munissez-vous de divers victuailles et surtout faites attention à l'homme qui pourrait faire de vous sa marionnette...



Un roman qui vous emmènera à réfléchir sur divers sujets !

Quand Sarah veut simplement gagner un peu d'argent pour ses projets mais que l'agence d'aide à la personne où elle travaille la conduit à LA TÊTE NOIRE chez Elizabeth Fussard. Ça ne peut rien donner de bon.



Et quand la famille Tamier s'installe carrément sur ces terres occultes, cela ne peut que virer au drame.



En effet, vous allez faire la connaissance de cette prêtresse venue de l'ombre qui vous donnera des frissons de frayeur.



David vous confrontera au visage même de la Peur, du terrifiant dans un récit addictif qui se lit très facilement. J'espère pouvoir lire d'autres ouvrages de cet auteur pas assez connu. Et qui, pourtant, ne démérite pas.



Je vous conseille cette lecture en forêt, dans une cabane vétuste. Peut-être son occupant sera-t-il toujours là. Et pas comme vous l'imaginez...



Un roman qui va vous mettre les chocottes à coup sûr !



Pour la petite anecdote :

Il était environ 2h du matin et je m'apprêtais à terminer cette lecture que me vint l'envie de faire un petit pipi (la nana dans toute sa splendeur oui !). Après avoir éteint derrière moi, la noirceur du couloir me fit peur. Peur de quoi ? Elisabeth Fussard. Dans mon lit, je me suis fait la réflexion que le pari était gagné !

Dans ce texte nous sommes confrontés à la deconstruction de la raison suite à un évènement traumatisant. A travers deux textes différents :



La première nous entraîne dans un récit beaucoup plus fantastique qui met en exergue un univers horrifique qui se décline en deux couleurs principales que sont le noir qui englobe l atmosphère et le rouge qui dégouline des mots.



La deuxième nous entraîne dans un récit beaucoup plus contemporain. Traite des conséquences d un traumatisme chez une personne fragile, meurtrie et soumise.

En insistant sur la transformation de son caractère pour devenir une bête.

Ce roman est très intéressant à travers des chapitres bien calibrés on suit les errances de deux personnages au milieu d un chaos total. Illustré par de l action, des scènes bien sanguinolantes, de la peur et surtout de l amour.



Tout au long du texte nous sommes confrontés à la vision apocalyptique de la fin de toute vie.

Auquel il ajoute un zeste de science fiction en s appuyant sur le thème de l intervention d entités non humaines qui veillent sur nous.



Ce texte nous montre que l amour est un sentiment qui surpasse tous les obstacles.