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Citations de Denis Richard (12)


Ça veut dire quoi, Abdourahmane, dans votre langue ?

Abdourahmane, ça veut dire HEC et huitième de ma promotion, mademoiselle. Abdourahmane, ça veut dire quatre-vingts CV, mais que des réponses négatives. Abdourahmane, ça veut dire que j'ai dû trimer dix fois plus dur que quiconque pour démarrer ma société et arriver là où j'en suis aujourd'hui. Et Rolande, ça veut dire quoi dans votre langue ?
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Une consommation importante et prolongée de cannabis peut entraîner des lésions du cerveau. Certaines publications font état de dommage structurels mineurs, d'autres suggèrent des conséquences plus sévères:
La comparaison du cerveau d'hommes ayant fumé plus de 5 joints par jour pendant plus de 10 ans et d'hommes ne consommant pas de cannabis, montre que le volume de l'hippocampe (région impliquée dans la régulation des émotions et de la mémoire) et celui de l'amygdale (région impliquée dans la peur et l'agression) est réduit, chez les sujets fumeurs d'une moyenne respective de 12 % à 7 %.
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[...] on n'acquiert pas l'autisme par interaction sociale, et, au même titre, l'autisme n'est pas contagieux. Tout le monde comprend ce qu'est un bras fracturé, mais peu saisissent ce qu'est un désordre mental. Et le rejet qui s'ensuit affecte non seulement la personne qui en est atteinte, mais aussi ses proches.
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Cette offre pour cinquante années dans une prochaine vie, ça tient toujours ?
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Pour mettre en œuvre une politique conservatoire efficace, il est primordial d'identifier les menaces pesant sur la biodiversité entomologique avant que les dégradations ne deviennent irréversibles.
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Il est loin, le temps où prairies, pâtures, bocages, clairières et lisières s'animaient, la belle saison venue, de l'activité de dizaines de milliers d'insectes affairés, où de nuées de papillons voletaient dans les prairies et butinaient avidement chaque corolle, où le moindre pas faisait sauter un criquet, où toutes les fleurs étaient visitées par une abeille, un bourdon ou quelque autre pollinisateur.
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« [...] Quand tu crées des personnages, éclate-toi ! Les gentils doivent être gentils, les méchants doivent être méchants et les autres, on s'en balance, tu les fous à la poubelle. »
[...] « Mais n'oublie jamais ceci : tu as une grande responsabilité. Tu crées des personnages. Des êtres qui sortent de ton imaginaire et de ton vécu. Tu fais plus que les coucher sur le papier, tu leur insuffles la vie. Tu as donc un devoir envers eux. Celui de les respecter et de les faire vivre. Tu as l'obligation de ne pas les abandonner, de ne pas les trahir. Tu en es responsable jusqu'à la fin de leur vie. Jusqu'à la fin de ton œuvre. On le sait, toi et moi : le plan et la trame narrative sont essentiels. Et tu peux abandonner ton canevas quand tu le veux. Tout démolir ou jeter tes notes au feu si tu le désires. Mais dès que tes personnages sont créés, il ne faut plus faire marche arrière. Va jusqu'à la fin de leur vie, jusqu'à la fin de ton histoire, jusqu'à la fin de leur histoire. Tu ne cesses d'écrire que lorsque tu as mis le point final. »
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5. « Il est fréquent que des troubles psychiatriques induisent l'usage de substances psychoactives, comme une manière d'automédication. Dans ce contexte, l'installation d'une dépendance psychologique est souvent très rapide. De plus, les pathologies psychiatriques sous-jacentes doivent évidemment être prises en compte dans le traitement proposé à la personne devenue dépendante. Il en est ainsi pour : l'anxiété et la dépression […], la schizophrénie […], les troubles bipolaires [...] » (pp. 318-319)
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4. [Corollaire de la « théorie du renversement psychologique »] : « Dans le modèle de gestion hédonique […] les dépendances représentent des stratégies de gestion des niveaux de plaisir/déplaisir dans lesquelles l'expérience subjective et son interprétation par la personne dépendante entrent en jeu pour le développement, la poursuite ou le déclin de la dépendance. Ce modèle psychologique fait des addictions des phénomènes motivationnels, liés à des attentes, à des valeurs elles-mêmes déterminées par un apprentissage social de nature cognitive. Ce sont ces facteurs psychologiques qui sont prépondérants dans le parcours conduisant à la dépendance, les facteurs physiologiques restant secondaires. Dans le cadre de ce modèle, les dépendances sont considérées comme une forme extrême d'un phénomène d'autogestion motivationnelle ordinaire dans la vie de tous les jours. L'individu gère son bien-être en jouant sur ses niveaux d'activation et ses états psychologiques. Cette gestion apprise durant l'enfance peut produire dans certaines conditions des besoins secondaires artificiels : les dépendances. Dans ce cas, des vulnérabilités personnelles prédisposantes accroissent le "décalage hédonique" de l'individu, défini comme la différence entre les niveaux de mal-être psychologique qu'il peut tolérer et ceux qu'il vit habituellement. » (pp. 176-177)
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3. « L'impérieuse nécessité du bien-être. Deux idées maîtresses peuvent être repérées :
- la soumission à la notion de bien-être : la consommation médicamenteuse serait alors tributaire d'une recherche de santé absolue érigée en besoin légitime, en nécessité pour le corps social. La prise de psychotropes constitue une réponse à un besoin que ces patients n'associent pas forcément à un trouble ;
- l'indispensable adaptation à la norme sociale pour faire face aux événements nouveaux implique de recourir à des béquilles chimiques. Ce besoin est fort dans une société psychiquement traumatisante par sa rapide évolutivité, sa constante mouvance et son inaptitude à rassurer quant à l'avenir.
Pour une majorité de patients, la motivation à recouvrer de bien-être dépasse la crainte d'une dépendance : le prescripteur occuperait une position de garant et la confiance accordée à la médecine renforcerait la banalisation de cette consommation particulière. » (p. 224)
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2. « Mais d'autres hallucinogènes sont obtenus par synthèse chimique ; leur utilisation ne s'inscrit pas alors dans une histoire culturelle ancienne et maîtrisée, mais s'ancre dans un contexte d'expérimentation de drogue souvent hasardeux. L'expérience hallucinogène varie selon la nature et la quantité de la drogue utilisée, l'association à d'autres drogues, le contexte d'usage, les éventuels antécédents psychiatriques du consommateur et sa capacité à maîtriser les sensations et affects suscités par l'hallucinogène. Elle peut se traduire par :
- des manifestations évoquant celles d'une maladie mentale […]
- une sensation de lucidité singulière de la pensée ;
- une modification des perceptions sensorielles avec parfois des hallucinations auditives, visuelles ou autres, plus complexes […]
- les souvenirs d'épisodes de la vie enfouis dans l'inconscient ;
- une expérience dite "psychédélique", à caractère mystique, pouvant être traduite par un sentiment de compréhension de l'univers incommunicable autrement que par partage de cette expérience même. » (p. 182)
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1. « L'addictologie dépasse des comportements qui seraient stigmatisés comme "pathologiques". Elle s'inscrit dans une dimension psychologique individuelle mais également dans une dimension sociologique qui doit savoir éviter un écueil : considérer comme des maladies des conduites et des pratiques qui, en fait, ne constituent que l'expression d'une quête de bien-être personnel et de lien social fondant la dimension proprement humaine de nos comportements. » (p. 34)
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