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Citations de Diana Scott (53)


Il y a des femmes qui sont nées pour survivre et il y en a d’autres qui sont nées pour avoir leur propre envol. Toi, tu fais partie de celles qui n’ont pas peur des hauteurs. Accomplis tes rêves, découvres tes désirs, fais des expériences parmi tes relations et commence à voler.
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Ibiza, quoi de neuf?

- Rentre ma jolie. Assieds-toi. Qu’est-ce que je peux t’offrir, un rafraîchissement, une bière, de l’eau...?

«J’espère que ça ne t’intéresse pas de boire plus d’alcool. La femme ressemblait à une éponge ». Pensa Matias, entièrement disposé à continuer la fête dans la petite maison en plein entre d’Ibiza.

Il était évident que ce n’étaient pas les vacances les plus tranquilles du monde mais c’étaient celles dont il avait besoin.
Après avoir travaillé deux ans d’affilé et avoir été obligé de se contenter de simples miettes de fins de semaines et de ponts de trois jours, Ibiza était un havre de distraction, absolument nécessaire à un homme avec un tel potentiel que le sien.
Matias avait l’habitude de se plaindre très souvent de son manque de vie personnelle, mais sincèrement son travail lui plaisait tellement que jusqu’aujourd’hui c’était sa seule passion. En tant que capitaine des forces spéciales, son travail consistait à sauver des vies en mettant en risque la sienne, et on pourrait dire que c’était cette adrénaline qui donnait un sens à sa vie de tous les jours.

Ses vacances précédentes, il les avait perdues pour devoir se déplacer en Argentine et sauver ses amis, Nico et Susana, d’une mort certaine. Ils faisaient partie de son “cercle de confiance” et il se sentait heureux de les avoir. Il sourit en se souvenant de ces deux imbéciles amoureux mais il ne pouvait éviter d’avoir une petite pincée de jalousie. Avec toute son apparence de séduction et d’indifférence aux sentiments, il sentait le besoin d’offrir son cœur à une femme réelle. Une qui lui offrirait plus qu’un corps à la recherche de son essence virile. Sauter de lit en lit ne lui apportait que des plaisirs passagers, et un homme comme lui avait besoin de beaucoup plus, de beaucoup plus.
La recherche de l’amour n’est pas une tâche facile, mais le problème se complique encore davantage chez des hommes comme lui. Son mode de vie est fait de sauter de danger à encore plus de danger, mettant en risque quotidiennement son existence, en essayant de sauver d’autres personnes qu’il ne connait même pas.
Quelque part, doit exister cette femme qui serait entièrement digne de sa confiance. Une femme, qu’il puisse aimer, sans restrictions, sans peurs mais la grande inconnue restait à savoir où, sur cette planète, elle est se trouvait?
Le cœur de Matia avait un jour fait confiance à une femme, il avait tout risqué et le résultat n’avait pas été du tout à la hauteur ce qu’il attendait.
«Je ne pense jamais plus prendre ce risque». Enfin, le passé est le passé, c’est une nouvelle année et je pense en profiter».
L’homme secoua sa tête pour oublier ses pensées idiotes et se concentrer sur la magnifique rousse qu’il avait devant lui.
«Comment elle s’appelait?».
— S’il vous plait, seulement de l’eau fraîche, j’ai déjà trop bu et je ne veux rien louper— répondit-elle tout en griffant la poitrine de Matias avec ses longues ongles.
— Ma jolie, ça je te le promets, moi— et sans attendre ni le verre, ni l’eau, il enleva son tee shirt pour laisser en vue son splendide et large torse. Matias connaissait l’effet qu’avait son corps dénudé sur ce type spécifique de femmes et il voulait réduire les préliminaires au minimum.
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Je suis là
— Cette pluie ne va jamais s’arrêter?
— Mais si à Madrid, il ne pleut jamais!
— Eh ben alors, ma chérie, on dirait qu’il est passé par la tête de Saint Pierre de pleurer et assez...
— S’il te plait Yoli, ne parlons pas de larmes et essayons de trouver un endroit où stationner ou nous terminerons mouillées jusqu’à la moelle – précisa Mia, la meilleure amie de Susy.
— Nous savons dans quelle chambre il se trouve? — Mia le lui avait répété près de cinquante fois depuis qu’elles étaient parties de la maison mais Susy ne cessait de répéter la même question. Sa copine ne parvenait pas à assumer la situation. Nico se trouvait dans l’USI section traumatologie et le pronostique était, comme toujours et pour ne pas changer, réservé.
— Salle quatre. On ne peut entrer que cinq minutes environ et pas plus d’une personne à la fois. — Mia répondit encore une fois— Albert nous attend.
Le silence dans l’ascenseur était sombre. Ni l’ingéniosité, ni la malice de Yoli n’étaient capables de montrer leur bout du nez et d’offrir un peu de lumière dans tant d’obscurité.
La brume de la crainte et du chagrin, chaque fois plus forts, s’emparaient de leurs sentiments comme la peur la plus traitre.
— C’est par ce couloir face aux ascenseurs. J’ai été là quand la grand-mère de Manolo est décédée.
— Yoli!— répondit Mia perturbée— s’il te plait, ce n’est pas le moment pour des souvenirs de mort.
— Je le regrette, je ne m’en suis pas rendue compte. Susy, pardon— répondit-elle très en peine.
— Ce n’est rien Yoli— Susy l’excusa tout en la prenant par la main pour pouvoir marcher avec plus de sécurité. Les jambes lui tremblaient. Elle était sûre que le cœur allait bientôt exploser, il n’était pas normal qu’il frappe à tel rythme.
La tête de Suzy paraissait avoir éclaté dès qu’elle s’était réveillée de l’évanouissement causé par la nouvelle de l’accident de Nico; et bien que plus de quarante-huit s’étaient écoulées, elle ne parvenait à récupérer.
Traumatisme crânien et fractures du fémur droit et de la clavicule gauche— nous avait raconté son frère au téléphone — les lésions en général ne paraissaient pas graves mais le coup à la tête, paraissait être très fort et ce qui était encore pire, Nico ne se réveillait pas.
Les médecins avaient commenté qu’ils avaient besoin de l’avoir en perfusion quelques heures de plus pour garantir ainsi qu’il n’y ait pas de lésions cérébrales graves, ou du moins c’est ce qu’elle avait pu comprendre, parce que quand tes poumons cessent de respirer et quand le sang ne circule plus, il est assez difficile de comprendre les diagnostiques alambiqués des médecins.
— C’est ici, mais Albert n’est pas là. Je vais passer la tête...
— Mia, pourquoi, plutôt, tu ne l’appellerais pas— fut un commentaire perdu puisque Mia avait déjà tourné la poignée et la moitié de son corps dans la chambre. — Il n’y a personne ici...
— Vide, elle est vide? Mon Dieu, non...— Chuchota-t’elle alors que les larmes coulaient sans contôle des beaux yeux bleus de Susy.
— Attends s’il te plait, il doit y avoir une explication— Yoli était perturbée— Mía, s’il te plait, lâche cette maudite porte et appelle Albert sur ton portable. Maintenant!
— Oui... oui— les mains lui tremblaient tellement qu’elle n’était pas capable de trouver le téléphone dans son sac.
— Mia, s’il te plait— lui dit Yoli tout en essayant de calmer Susy.
— Là, je l’ai. Là,… ça y-est.
— Bien. Tranquille Susy, s’il te plait. Il va sûrement bien. S’il s’était passé quelque chose de mauvais, on nous l’aurait dit. Ne pleure pas, s’il te plait...
— Il ne répond pas— la peur de Mia était plus qu’évidente. Quelque chose n’allait pas bien.
Yoli était la plus forte des trois. On pourrait même dire que parfois elle était un peu brute, et c’était le moment approprié pour que son caractère effleure. Elle sentit qu’elle devait agir et elle le fit.
— Les larmes, ça suffit! Allons voir ce qui se passe ici. Je vais aux renseignements,
là-bas, il doit y avoir quelqu’un qui sache quelque chose sur Nico. Mia, reste ici avec Susy, jusqu’à ce qu’elle se tranquillise.
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Susy ne parlait jamais à personne de ses rêves oubliés et elle y pensait encore moins. Ce n’était pas nécessaire. Le passé était irrémédiablement le passé.
Ça ne servait à rien de penser en ce qu’on aurait pu faire et qu’on ne le peut plus aujourd’hui.
“Des milliers de femmes perdent leur travail pour cause de grossesse non désirée. Ce n’est pas juste mais la vie est ainsi faite. La vigne du Seigneur est pleine d’injustices. ... L’un des deux doit rester au foyer et dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, ça tombe sur les femmes.
— Concilier la vie de famille avec la professionnelle, ce n’est pas pour nous un projet difficile, c’est plus une course de fond, sans fond—. Soupira-t-elle sans envies.
“Susy, nous le regrettons mais enceinte, tu ne peux pas mener en avant le plan d’affaires que nous avons projeté et lorsque le bébé naitra …”. Telles avaient été les paroles de Ryan, directeur général de département international.
Et ainsi, sans plus, ses aspirations sont tombées comme un ballon dégonflé. Ses obligations se sont réduites jour après jour jusqu’à ce qu’un jour où il n’y a plus eu aucun travail à réaliser. La pauvre personne enceinte n’était plus qualifiée, et s’était transformée en une personne que puait et qu’on abandonnait dans un coin.
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Les femmes avec lesquelles j’ai l’habitude d’être en contact, connaissent parfaitement bien mes goûts. Je n’ai jamais de relations sexuelles en dehors de notre cercle. Je ne veux pas te donner d’illusions, je ferais mieux de m’éloigner de toi et en chercher une autre mais j’en suis incapable. J’ai tellement envie de toi que mon corps me fait mal.
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Refuser l’amour, ça je pourrais le comprends mais de là à dire qu’il n’a jamais éprouvé de sentiments pour personne, j’ai du mal à le croire.
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Je peux me voir engloutie dans une relation non partagée, et je ne suis sûre non plus de bien pouvoir en comprendre les termes ?, tout pourrait bien avoir une issue fatale pour moi.
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Je ne suis pas un homme de relations— il sourit à contrecœur— Anne,  je ne suis  capable que d’avoir des relations sexuelles sans aucun genre d’artifices romantiques. Je ne crois pas aux sentiments ni à leurs dérivés. Mes désirs et mes goûts sont un peu différentes de ceux dont tu as l’habitude et je suis sûr que tu partiras en courant dès que je t’en aurai parlé mais je ne peux pas m’empêcher d’aimer bien comme je le fais.
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Moi, je voulais seulement une expérience charnelle inoubliable, avec un homme de rêve, et je me retrouve ici à écouter je ne sais quelle confession. S’il vous plait, pas gay, sinon je serai perdue.
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A une certaine époque, lorsque j’étais encore une petite fille, je rêvais d’être une chercheuse de trésors, style Indiana Jones mais en fille. Dans mes fantaisies, je parcourais le monde en vivant des milliers d’aventures et les journaux parlaient de mes travaux.
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On raconte qu’il est un homme égoïste qui ne pense qu’à ses propres intérêts, mais l’archéologie et les pièces, que nous trouvons, représentent beaucoup plus de choses que ça. Le passé nous raconte qui nous avons été et tout ce que nous avons appris en tant que race humaine pour parvenir à l’endroit où nous en sommes. Sans ce passé, l’humanité ne serait pas pareil. Ces pièces n’ont pas seulement une valeur économique, elles sont les traces que nous suivons et sur lesquelles nous avançons. Nos ancêtres ont formé notre passé, nous, nous représentons le présent et tous ensemble nous construisons notre avenir.
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Quelque chose d’inexplicable parcourt mon réseau sanguin en le sentant m’effleurer. Mon corps tremble face à son contact et mon cœur se met à battre de façon incontrôlée et sans que je ne puisse le dominer. Ses mains s’agrippent à ma ceinture et le temps se détient. Je frémis au contact de ses doigts et le désir jaillit en moi désespérément. Son corps chaud s’approche toujours davantage de moi jusqu’à ce qu’il se retrouve complètement collé dans mon dos et que sa voix caresse mes cheveux me faisant frissonner.
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Je ressens de nouveau cette crainte qu’aucune femme ne devrait jamais éprouver. Ce genre de craintes que l’on ressent face à la pression d’un corps âpre te faisant te courber face à son pouvoir. Cette brutalité qui malgré la force de tes supplications et de ton refus, lui il ne les acceptera jamais.
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Eclaircis bien quel genre de vie tu souhaites et, ensuite, agis en conséquence. Si tu recherches tout simplement du sexe avec un bel homme, alors plonge dans une piscine. Brise tes tabous. Jette-toi sans peur, et si jamais alors on te rejette, va en chercher un autre et recommence.
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Mes chères, les hommes sont de petites bébêtes beaucoup plus simples qu’on ne se l’imagine. Même si parfois, on pense que les choses sont claires et qu’on leur envoie directement des messages, leurs petites têtes sont habituellement très simples.
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J’ai rencontré un très bel homme et en plus très intéressant. Il est froid et très avare en paroles mais je ne peux m’empêcher de me jeter à ses pieds chaque fois que je le vois. Mes yeux s’embrument dès que je l’aperçois. Je me mets à trembler et mon cœur à bat si fort que je suis sur le point de faire un infarctus.
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C’est une couleur qui n’appartient qu’aux femmes qui ne se laissent pas vaincre. Lance-toi chaque fois que tu peux le faire, si tu trébuches et tu te fais mal, je serai toujours là pour te soigner.
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La peur a toujours été plus forte que mes rêves. Mes désirs sont restés cachés dans la routine de l’acceptation et mon courage a tout simplement perdu la bataille.
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 La crainte de la solitude et d’un avenir incertain, t’a enfermée dans ta propre bulle faite de peurs, et même si des précautions étaient entièrement justifiées, je me souviens encore qu’avant l’accident, tu étais une fillette plutôt vive et espiègle. Du dois retrouver ta propre essence, John a contribué à te faire stagner, au mieux encore, il a renforcé ta méfiance et toi, tu as tout simplement accepté cette situation.
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Etre une femme différente, moins réservée, sans peurs, plus audacieuse et indépendante. Une qui ose tout faire et qui ne tolère pas l’inacceptable.
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