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Citations de Diane Frachon (47)


"La vie c'est le souffle d'un bison en hiver..."
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"Entourant la pièce avec bienveillance, les étagères en bois présentaient leurs livres comme meurs biens les plus précieux. Cette bibliothèque abandonnée dégageait une telle sérénité qu'Adèle avait intuitivement éteint sa musique pour mieux la contempler. Ses doigts étaient frigorifiés, manier son appareil photo lui était difficile. Elle mitraillait malgré tout l'endroit dans tous les sens : les perchoirs de luxe qui servaient autrefois de lustres, la fourmilière au pied du chauffage en fonte qui éventrait la marqueterie de chêne et le lierre qui grimpait sur les encyclopédies, rappelant clairement que la nature avait toujours le dessus sur l'humanité malgré sa science et sa culture."
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Surtout ne jamais contredire un fou, c’était le conseil que lui avait donné sa mère lorsqu’elle avait quitté Honfleur pour New-York. “ Si tu tombes sur un déséquilibré, souris, sois aimable et trouve un prétexte pour t’éloigner. N’essaie pas de l’attaquer et surtout ne mentionne pas sa folie. “
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"C'est tellement plus facile d'être optimiste pour les autres..."
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Il faisait également partie de la catégorie des managers médiocres qui tirent une certaine légitimité dans leur rôle de l’ajout des prénoms de leurs interlocuteurs en fin de phrase. Comme si connaître l’intégralité de ses subalternes était en soi une preuve de leadership incontestable.
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Il semblait faire partie de cette catégorie d’humains moins perméables au souci en général et dont la simple présence apaise.
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"Elle perçut la spirale de raison se refermer doucement sur elle : reprendre son rythme pendulaire, mais un poste prometteur qui pouvait évoluer vers un autre poste prometteur...Et puis, c'était quand même confortable la stabilité [...]."
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"_A nos retrouvailles imminentes avec Adèle, trinqua solennellement monsieur Duhamel.
_Et à sa remise sur pied, sourit madame Duhamel.
Monsieur Duhamel défia sa femme du regard et déclara :
_Il s'agit d'être sur le pied de guerre pour lui remettre les pieds sur terre !
_Il ne faudra pas trop lui casser les pieds quand même...
Monsieur Duhamel reprit une gorgée, hésita quelques secondes avant de répliquer avec une énergie excessive :
_Je mettrai les pieds dans le plat pour lui en parler !
En haussant le ton, elle enchaîna :
_J'espère au moins qu'elle n'est pas tombée aux pieds de ce garçon dont on ne connaît même pas le nom !
A bout d'idées pour répondre, monsieur Duhamel colla son pied contre celui de son épouse et déclara, avec l'assurance d'avoir le dernier mot :
_Mais enfin, tu me fais du PIED ?"
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"_Vous savez, la tradition, ça peut avoir du bon en gastronomie, faire n'importe quoi ne fait pas nécessairement de vous un novateur.
_On n'est plus au dix-neuvième siècle, merci ! Et quand on a une vitrine avec des sculptures en plastoque à dix mille balles, on ne se permet pas de commenter les innovations culinaires, au moins elles nourrissent mes créations à moi !"
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"Maggie venait de suspendre la dernière des œuvres du vernissage et Ernesto passait derrière elle coller des gommettes rouges sur certaines d'entre elles. Adèle s'étonna de le voir en mettre sur une de ses photos :
_C'est une technique, expliqua-t-il, en cultivant son accent italien.L'humain est influençable, tu sais bien ! S'il croit qu'une de tes photos a déjà été vendue, il va plus facilement se demander si lui aussi, il ne devrait pas en acheter une."
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La sortie photo à Central Park l'année précédente avait été un cauchemar. Les élèves étaient arrivés équipés de gilet jaune fluo pour cycliste zélés. Suivi par cette horde cacophonante, Ernesto avait eu l'impression d'être en tête d'une famille de canetons dissipés.
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Adèle eut soudain la désagréable sensation d’être observée. Elle savait que cette impression était fréquente chez elle et rarement vérifiée, mais ses affabulations commencèrent à troubler sa fragile sérénité.
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Il haïssait les groupes scolaires. La proximité de l'école du quartier impliquait que de nombreux parents passent chaque jour devant sa vitrine et il pouvait difficilement s'abstenir d'organiser quelques ateliers par an pour les descendants de ces potentiels clients.
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À tout hasard, elle fit une recherche « Comment retrouver son chemin en forêt » : le premier résultat recommandait de porter un sac-poubelle orange et d’attendre les secours.
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"Elle commença par ajouter, comme consigne supplémentaire, que les vœux ne devraient concerner qu'elle-même : cela évitait de se heurter à l'obligation de demander la fin de la misère, du réchauffement climatique et des Pokémon."
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C'était un rappel cinglant à la vie réelle, une déception bien réaliste d'envol écrabouillé sur la chaussée.
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Adèle ricana nerveusement, pleura un petit peu et conclut que sa situation était insoluble. Elle rit plus fort et conclut qu'elle était folle.
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Dans un élan de lucidité, Adèle conclut que la solution de l’empalement sur la verrière était de loin la plus raisonnable. Elle pouvait espérer se laisser ensuite glisser le long de la façade et rejoindre le camping-car en tenant la bombe lacrymogène d’une main et son ventre éviscéré de l’autre. Elle démarrerait alors en trombe et quitterait les lieux en hurlant. Ça fonctionnait.
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Avec un sourire, elle songea que la dernière fois qu'elle avait vu des trucs blancs tomber du ciel, c'était la peinture du plafond de sa chambre qui s'écaillait.
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La route se déroulait comme un ruban dans le glacis des champs.
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