Et l’allégorie poétique s’incarnait en images construites et lignes aussitôt rédigées sur des brouillons qui s’accumulaient partout dans son appartement. Bientôt, cette matière initiale serait retravaillée, remaniée et ordonnée pour devenir le terrain de ses envolées les plus débridées et admiratives des nombreux pas de danse qu’il voyait se dessiner sur les parois des montagnes qui l’environnaient, croyant y avoir suivi des yeux quelque belle créature finement élancée vers les sommets vertigineux. Qui diable pouvait assure qu’il ne s’engageait pas lui-même sur un chemin des plus abrupts ? Sort-on jamais indemne de telles expéditions en solitaire, sur les traces inexplorées de l’esprit humain ?
(p.50)
On peut argumenter, mais cela ne change rien : François vivait et ce qu'il allait mettre en œuvre ne lui semblait rien enlever à son devoir de vivre.