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3.78/5 (sur 105 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal, Québec , 1974
Biographie :

Après des études en sciences pures et un baccalauréat en design industriel, j’ai été conceptrice de jouets pendant quelque temps. Puisque la majeure partie de mon travail consistait à dessiner des personnages et des figurines, j’ai décidé de tenter ma chance dans un domaine qui me passionnait: l’illustration de livres jeunesse.

Malheureusement, je n’ai pas obtenu le succès que j'escomptais car les éditeurs n’appréciaient pas mon style de dessin.

J'ai pourtant refusé de me laisser abattre. Un jour, en effectuant mon ménage, j’ai découvert l’ébauche d’une vieille nouvelle que j’avais écrite au secondaire. J’ai trouvé l’histoire amusante et je me suis imaginé une suite… Ceci a donné naissance, deux ans plus tard, au roman «L’île d’Aurélie», paru aux Éditions de la courte échelle en 2004. Comme quoi, dans la vie il est important de persister et de suivre son cœur!

Aujourd’hui, je me consacre à mon écriture et le dessin occupe encore une grande partie de mes temps libres. J’aime aussi lire des romans d’anticipation et des bandes dessinées, faire la cueillette de champignons sauvages et parfois lire l’avenir de mes amis dans les cartes de tarot…

Présentement, je vis à Sherbrooke avec mon conjoint, Alexandre et mon fils, Frédéric.
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Source : http://veroniquedrouin.com/biographie.htm
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Véronique Drouin parle de son roman Robin Sylvestre - Livreur Express.


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Elle repensa à l’énigmatique figure spectrale qui
venait de traverser le bois. Elle le scruta dans le rétroviseur extérieur, mais ne remarqua plus rien. Ce devait
être une illusion d’optique causée par les rayons ardents qui pénétraient entre les arbres.
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Le paysage paisible invitait à la méditation. Pourtant, l’esprit d’Estelle ne connaissait aucun répit. Elle
n’avait cessé de ruminer depuis leur départ. Peut-être
même avant. Bien avant.
Elle se tourna vers Tristan. Il lui sourit.
Il semblait heureux. Presque euphorique. Il serait
bientôt dans son élément. Celui qu’il chérissait toute
l’année, mais ne pouvait visiter que l’été.
Estelle, elle, l’appréhendait.
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Ici, au C.R.A.A.V., nous sommes une trentaine de résidents, tous séparés par groupes d’âge pour les différentes activités. Ça ressemble donc à un sinistre camp de vacances où les parents envoient leurs enfants timbrés pour se donner un break. Et qui pourrait les en blâmer ? Quant aux gens qui travaillent ici, soit ils sont masochistes, soit ils veulent gagner leur ciel.
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Lors de tous mes voyages, j'ai constaté que les alliances devaient se créer de façon plus libre, plus naturelle, car les associations trop structurées impliquent une hiérarchie qui mène souvent à des règles subjectives et à des abus de pouvoir.
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Mon cauchemar a commencé il y a trois semaines. Et ça se poursuit depuis que je suis ici. Par « ici », je parle du C.R.A.A.V.ou, si vous aimez mieux, le Centre de réadaptation pour adolescents anxieux et vulnérables. Non, mais quel nom ridicule. Ça donne déjà une idée du genre d’endroit. Un nom soft pour un ramassis de jeunes fêlés qui ont de la difficulté à composer avec la vie au quotidien et, plus souvent, avec la vie en général. Et même si nous sommes tous dérangés, il y a différents degrés de déséquilibre, ce qui instaure un genre de compétition entre nous. Comme qui est le plus cinglé de la bande…
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(...) Elijah porta un toast à sa prochaine campagne électorale avant de se rasseoir.
-- Votre victoire sera une bonne occasion d'exiger le droit de vote pour les femmes, lâcha Iris après sa gorgée.
-- Iris ! la réprimanda sa mère. Pourquoi dois-tu toujours revenir sur ce sujet ? Tu sais très bien que les femmes n'ont pas besoin du droit de vote pour exprimer leurs opinions. Nous avons assez d'influence sur nos compagnons de sexe masculin pour faire entendre nos voix lors des périodes de scrutin. Ça ne servirait qu'à compliquer le système pour rien...
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Sous eux défilait "la ville aux cent clochers" [Montréal], telle que l'avait baptisée l'auteur Mark Twain lors de son passage quelques années auparavant.
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— Hé, la folle ! lance avec nonchalance Eliott, avachi sur sa chaise.
— Hé, le débile.Je lui réponds comme ça depuis qu’il m’a affublée de mon affreux surnom. La première fois qu’il m’a appelée « la folle »,j’étais trop perturbée pour répliquer quoi que ce soit. Mais au fil des jours, j’ai commencé à rétorquer et à lui faire porter un beau petit sobriquet de mon cru. Et ça colle bien avec lui.
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Littérature : Portrait de femme (2)

- "Ma fille vous demande pardon ; elle n'était pas encore tout à fait prête. Votre Excellence sait comment sont les bonnes femmes dans ces occasions", ajouta-t-il en exprimant en des termes quasiment vernaculaires une pensée d'une légèreté parisienne. "Mais elle sera là dans un instant ; notre maison est à deux pas comme vous savez." L'instant dura cinq minutes ; puis la porte s'ouvrit [...] Devant l'impétuosité de sa beauté les hommes furent incapables d'en remarquer, en les analysant, les défauts qui n'étaient pas rares ; et nombreuses devaient être les personnes qui ne seraient jamais capables de cette élaboration critique. Elle était grande et bien faite, sur la base de critères généreux ; sa carnation devait posséder la saveur de la crème fraîche à laquelle elle ressemblait, sa bouche enfantine celle des fraises. Sous la masse des cheveux couleur de nuit enroulés en d'exquises ondulations, il y avait l'aube de ses yeux verts, immobiles comme ceux des statues et, comme eux, un peu cruels. Elle avançait lentement, en faisant tournoyer sa large jupe blanche et portait sur sa personne la sérénité, l'invincibilité de la femme sûre de sa beauté. Ce n'est que bien des mois plus tard que l'on sut qu'au moment de son entrée triomphale elle avait été sur le point de s'évanouir d'anxiété." (Vignette)

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