Rivière-au-Cerf-Blanc

Roman d'horreur qui devrait plaire au public cible. le récit présente le personnage d'Estelle, une jeune adulte partie en voyage d'amoureux avec Tristan en pleine forêt dans un coin perdu, et ce, même s'ils n'ont plus vraiment de sentiments l'un pour l'autre ni beaucoup de points communs. Elle accepte de suivre Tristan dans une randonnée de canot-camping à la Rivière-au-cerf-blanc, mais réalise dès le départ que ce voyage était une très mauvaise idée: le couple se chicane et rompt en tout début de parcours. Tristan s'éloigne pour "prendre l'air" et Estelle le retrouvera (après avoir entendu des cris à glacer le sang) décapité et transformé en étrange oeuvre d'art. Elle fera alliance avec un autre randonneur pour s'enfuir et survivre dans cette forêt sauvage loin de la civilisation en espérant s'en sortir vivante.

La tension et le suspense sont présents tout au long du roman et le thème de l'art est également dominant, ce qui est plutôt original pour ce type de récit. Les dialogues et la finale n'ont rien de bien profond, mais la lecture est agréable et surprenante. le moins que l'on puisse dire est que l'on ressort quelque peu perturbé de la lecture.

Un court roman d'horreur dans lequel de mystérieuses installations artistiques écologiques deviennent source de terreur! le mélange "notions d'histoire de l'art, valeurs environnementales et gore" est assez inédit. Pour ce qui est des autres éléments du récit, comme la construction de l'intrigue, les péripéties ou les personnages, toutefois, on reste dans les sentiers battus.

Le style est agréable, très accessible et assez accrocheur. J'ai trouvé que le ton peinait parfois à se trouver, entre des thèmes assez matures et une écriture qui semble plutôt s'adresser aux ados. J'ai bien aimé le message pro-environnement et la légende des cerfs blancs. L'histoire s'inscrit dans la tendance du "folk horror", que j'apprécie particulièrement – comme les films "Midsommar", "The Ritual" ou "The Witch" –, mais il y manque peut-être un petit côté plus "transcendant". C'est une lecture qui demeure légère malgré l'abondance d'hémoglobine; un bon divertissement pour ceux qui aiment les slashers et la randonnée en forêt!

Rivière au cerf blanc est un roman jeunesse publié par Véronique Drouin en 2019. Je ne suis, de base, pas très fan des romans d'horreur, même quand il s'agit de littérature jeunesse, mais celui-ci s'est retrouvé dans la liste des romans à lire pour un de mes cours. Et pourtant, je me suis lancée dans sa lecture voracement, attirée par la couverture que je trouve sublime (et aussi parce que je n'ai lu ni le résumé, ni l'indication roman d'horreur et de survie où l'art sert la forêt qui est inscrite derrière). Il faut dire que je l'ai bien regretté, sur le coup, en le lisant la nuit, trouillarde que je suis !

Parce que ce roman, je l'ai lu d'une traite. Dès les premières pages, il m'a fascinée. On suit Estelle et Tristan, un couple qui bat de l'aile et qui se retrouve en plein milieu de la forêt, à faire du camping, dans une vaine tentative de recoller les morceaux entre eux. Mais, bien rapidement, au fil des oeuvres d'art éphémères disséminées à travers les bois, la situation tourne … au massacre !

La plume de l'autrice m'a fait frissonner sans me laisser de répit, à l'image d'Estelle qui se retrouve à fuir constamment une menace de plus en plus grandissante. J'ai tout simplement adoré découvrir le land art, cet art éphémère dans la forêt. Angoissant et fascinant sont les deux mots pour décrire parfaitement ma lecture, que je ne peux que vous conseiller ! Les 200 et quelques pages ont passé en un clin d'oeil !
Lien : https://talesofsomething.wor..

Non, mais !! Quel livre ! J'ai été subjuguée du début à la fin ! La couverture de ce livre n'a l'air de rien...un cerf, direz-vous ! Mais wow !

Rivière-au-Cerf-Blanc est le genre de livre qu'à la minute où on plonge dans l'histoire, on ne peut s'arrêter. Un vrai page turner ! À plusieurs reprises, les poils sur mes bras se sont hérissés. On s'essouffle quasiment en lisant car on lit vite vite vite pour savoir ce qui va se passer. On veut savoir, mais en même temps on ne veut pas car on craint pour les personnages. Je m'imaginais être à leur place et je ne crois pas que j'aurais été grosse dans mes culottes ! Et dire que je fais du camping...Ahhhhhh !! Mais pas du canot-camping...fiou !

Si vous aimez le genre suspense intense, vous allez être servi avec ce roman. Si vous raffolez en plus des livres d'horreurs, vous allez tripper ! Vraiment ! Mais on ne parle pas ici d'horreur dégueulasse, mais bien d'horreur pour faire peur. Juste assez pour quand vous allez vous retrouver dans le bois, vous sursauterez au moindre craquement. Oui ! Oui !

La plume de cette auteure est tout simplement incroyable. S'il y a un auteur que vous devez découvrir cette année, c'est bien Véronique Drouin. S'il vous prends l'envie de commencer ce livre, assurez-vous d'avoir quelques heures de libre devant vous, car vous ne voudrez pas le lâcher.
Lien : http://letempsdlire.blogspot..

Malheureusement, je n'ai pas embarqué du tout dans cette histoire étrange mêlant nature et art. Je ne me suis pas attachée aux personnages d'Estelle ni de Toby, ils ne m'ont tout simplement pas rejoint. Ce roman est bien écrit, mais n'était peut-être pas fait pour moi... J'avais pourtant adoré les deux romans de Véronique Drouin lus auparavant, soit La guillotine et Mathilde Poisson.