Citations de E.L. Todd (518)
Mon métier est plus important que ma vie. La cause est plus importante que moi. Je l’ai compris au moment où j’ai commencé. Des gens s’enrôlent dans l’armée en sachant qu’ils risquent de mourir au combat. D’autres entrent dans des immeubles en feu pour sauver des vies, même s’ils pourraient perdre la leur. Mon job n’est pas héroïque… mais la vérité en vaut le risque.
Il y a des gens qui seront toujours infidèles. Ils ont beau être mariés à la personne la plus incroyable du monde, ils ne peuvent pas résister à la tentation, à l’attrait de la prochaine conquête. De l’extérieur, on dirait peut-être qu’ils s’amusent, mais au fond, ils sont éternellement malheureux. Rien n’est jamais assez bien pour eux.
Je savais à quel point c’était merdique de se faire tromper, alors je ne ferais jamais ça à quelqu’un. Je m’étais souvent fait aborder par des hommes très séduisants, mais leur alliance en or avait été un tel tue-l’amour que j’avais presque eu envie de vomir.
Quand j’étais marié, j’étais vraiment distant, parce que j’étais déprimé. Sans le réaliser, on s’est un peu perdus de vue. Elle a peur que ça arrive encore. Ça m’a fait réaliser à quel point ce divorce m’a bousillé, et a affecté toutes mes relations, même celle avec toi. (Il a levé la tête et regardé au loin.) Ma sœur a toujours été coriace ; je ne savais pas qu’elle avait besoin de moi, ou qu’elle se sentait seule. Elle voulait qu’on se rapproche, pas qu’on s’éloigne, du coup elle a évité de me le présenter le plus longtemps possible.
Je ne l’avais jamais vu aussi entiché. Et des jolies filles, il y en avait à la pelle à Manhattan. Elles ne servaient qu’à réchauffer son pieu. Il était heureux avec Kat, mais il n’a jamais parlé d’elle comme il parlait de Denise. Et s’il avait une chance de vivre le grand amour, évidemment que je voulais que ça lui arrive.
Le temps passe, mais ça fait toujours mal. Les saisons changent, mais la cicatrice sur mon cœur ne s’efface pas. Mais éviter de penser à eux ou d’aller à la maison où j’ai grandi pour ne pas ressentir cette douleur… serait comme vouloir les oublier. Et je ne veux certainement pas les oublier.
Il était fraîchement rasé, ce qui lui donnait l’air tout propre. Du haut de son mètre quatre-vingt-dix et avec ses larges épaules de soldat, il était encore plus époustouflant que la vue du parc par sa fenêtre.
Ça doit être chiant d’être avec des gens qui sont obsédés par son argent. Il pourrait sortir avec des femmes aussi riches que lui, mais je les imagine toutes snobinardes et fainéantes. Il n’aurait pas dû mentir, mais… (elle a haussé les épaules.) C’est quand même un mec génial à mes yeux.
Si tu aimes ce type, si tu penses que c’est sérieux entre vous, ne ferme pas ton cœur. Ne te protège pas. Sois honnête. Parce que le contraire pourrait mettre en danger votre relation.
Crois-moi, elle est folle de moi. Le problème, c’est qu’elle a une opinion si haute de toi qu’elle serait dévastée si on ne s’entendait pas. Tu es tout ce qu’elle a au monde. C’est normal.
J’aimais qu’il ne change pas de comportement parce que j’étais là, qu’il ne fasse pas semblant, me laissant l’accepter tel qu’il était ou le détester pour la même raison. Ça n’avait pas d’importance pour lui. Je ne l’avais jamais dit à Renée, mais je ne voulais pas qu’elle soit avec un homme qui se plie en quatre pour obtenir la validation de son entourage. Il était naturellement sûr de lui.
Nan, elle est trop douce. C’est un tournesol et moi, je suis une rose épineuse. Je comprends parfaitement pourquoi Charlie craque sur elle alors qu’il me trouve épouvantable.
Je vivais cette vie depuis longtemps, et plus je vieillissais, moins elle avait de sens pour moi. J’avais toujours été à l’abri du besoin, alors que tout le monde se battait pour une vie meilleure, investissant leur temps et leur énergie dans ce rêve. Mais comme j’étais déjà riche, j’ai réalisé que les choses qui apportaient vraiment de la joie n’étaient pas tangibles comme l’argent. Non, c’était les conversations, les relations, les personnes. Passer du temps avec Carson et ses amis m’a apporté un bonheur simple que j’ai trouvé exaltant. C’était paisible… facile. J’aimerais retrouver ce plaisir.
Préserver la vérité du monde. Dire aux gens ce qui se passe vraiment. Documenter la réalité pour les générations à venir. Si je n’avais pas été envoyée en Irak, toutes nos informations sur le sujet seraient venues d’autres sources, ce qui les aurait biaisées. Si tu veux vraiment aller au cœur de l’actualité, tu dois en être témoin toi-même. Je sais que je ne suis pas médecin ou pompier, mais je pense que mon travail est assez important. Les médias ont la capacité de dicter complètement notre mode de vie. Donc c’est important… du moins, je le pense.
Le meilleur moyen d’investir dans la réussite à long terme est d’avoir quelqu’un qui la considère comme un héritage, qui voit que c’est plus que de l’argent. Donc, non, j’ai l’intention de la garder dans la famille aussi longtemps que possible.
Le monde entier est au courant de mon divorce lamentable. Ce n’est pas un scoop.
Rien que dans sa façon de parler. Il avait une éloquence qui traduisait à quel point il était intelligent. Sur le développement de l’entreprise, j’étais trop jeune, je ne me souviens pas de sa politique. Mais quand mon père dirigeait la boîte, il était vraiment impliqué dans l’aspect logiciel de l’entreprise. Je pense que le fait d’avoir eu plusieurs générations de personnes avec une bonne compréhension des produits et de l’entreprise nous a permis de conserver notre succès sur tant de générations.
Il m’a fallu une seconde pour digérer ce regard, encaisser le contact visuel et me forcer à ignorer l’excitation dans mes veines. Les femmes séduisantes ne manquaient pas dans cette ville, mais elles ne me regardaient pas avec ces yeux intelligents, cette énergie sexuelle. Elles ne possédaient pas sa fougue ni son dynamisme.
Je l’ai observée et le temps a ralenti un peu, car je trouvais tout irrésistible en elle. Ce n’était pas seulement la façon dont la robe moulante épousait son corps incroyable, c’était aussi la façon dont elle se comportait, dont elle remplissait la pièce dans laquelle elle entrait d’une présence indéniable, à la fois rassurante et autoritaire, comme si elle connaissait sa valeur et ne permettrait jamais à quiconque de lui marcher dessus.
Ce que je détestais dans mon travail, c’était toutes les réunions. Que du blabla et aucune productivité. Si je disais que j’étais passionné par les logiciels développés par l’entreprise, je mentirais. Je n’étais passionné que par l’héritage de ma famille.