Editions Distorsion

En début d'année, je recevais un Distorsion X qui me comblait de plaisir. En cette fin d'année, c'est Distorsion Shock ! que j'attendais, fébrilement. Et sans surprise, j'en suis tout autant satisfait !



Shock, c'est donc le maitre mot de cette deuxiéme parution. Parceque la provocation, ce sera le sujet principal ici. Et chacun des nombreux rédacteurs y va de son sujet, selon ses envies. Et autant dire que des choses, vous allez en apprendre. Car il ne faut jamais s'attendre à tomber sur le sujet déjà rabattu mille fois. Ici, on parle du fond des Jackass, on aborde les films de Judd Apatow pour tout ce qu'ils ont de puritains, on parle du professeur Choron (à ce sujet, je conseille toujours l'excellent Choron Derniére de Pierre Carles), de la version porno de La grande bouffe (nommé Mes nuits avec... Alice, Pénélope, Arnold, Maud et Richard), de Alain Kan, de Charlie Sheen. On interview l'entarteur Noel Godin sur le sujet ou encore Alice Cooper.



Et puis ça parle de films méconnus, de la nouvelle orientation du Hellfest, ça se balade dans les quartiers chauds du Japon et ça livre un entretien avec Henry Rollins. Tout se mélange et ça parait cohérent. C'est un pot-pourri qui n'en est pas un. Un mélange de choses dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, où qui n'a ajamis été présenté sous cet angle. Et ça donne envie de chercher plus loin. Par exemple sur la Distorsion TV qui propose des compléments à toutes ces enquêtes et interviews. Distorsion, c'est ce que l'on veut voir et ce que l'on veut lire, ce qui nous sort de tous les magazines et revus plan-plan qui ne font que ressortir la même sauce, basée sur la même actualité et qui ne s'en rend même pas compte. Bref, Distorsion, c'est la vie ! (Ah, et je ne vous ai même pas parler du diziéme de ce qui est proposé dans celui-ci !)

Avec ce 5éme volume, "Le cinéma français, c'est de la merde" rappelle à quoi, justement, le cinéma français, c'est PAS de la merde. Des débuts du cinéma à aujourd'hui (on y trouve Les vedettes), la fine équipe nous déterre 75 films qui prouve que notre cinéma sait être fou, violent, puissant, fort, quand il le veut; quand il le peut. Bref, un ouvrage une nouvelle fois indispensable avec un seul défaut : on en veut plus !

Aprés avoir déjà déterré 225 films français qu’il faut avoir vu, et en avoir même sorti 30 en coffrets DVD, on se demandait si Distorsion arrêterait de nous asséner des claques cinéma en français. Non. Il n’arrête pas. Merci bien.



Parceque ce nouveau volume, cette quatriéme sonde, déterre 75 autres films représentants toutes les époques. Et peut-être que je me fais des idées, la flemme m’ayant empêché de vérifier, mais j’ai ‘impression que ce livre se tourne même un peu plus vers des films « plus récents » (2005 et aprés). Ils ne représentent toujours pas une majorité, et ce n’est en aucun cas un probléme, mais ça m’a frappé. Comme tout le livre d’ailleurs, qui ne demande qu’à vous asséner quelques mandales pour que vous fassiez un 180 degré et alliez voir ces films. Despleschin, Nicloux, Cayatte, Mocky, Dupontel, Noé, Merle, Jessua. Ils sont tous là, ou presque. Manquerait plus qu’un Onteniente pour parfaire le tableau ! Mais tant pis, on fera sans et on se contentera de livre qui déborde, qui dégueule de films de bon goût. Ou de mauvais goût de bon ton. A vous de voir.



Et comment parler de ce livre sans évoquer sa maquette, un poil bordélique comme d’hab mais surtout diablement livre, pleine de couleur, pleine d’illustration sur lesquelles on s’attarde, la bave aux lévres ! Si ce n’était pas du papier, on en mangerait. Je parle pour vous. Moi je le graille aussi. Avec une Distordude c’est parfait. Alors jetez vous une fois de plus sur ce livre parfait dans son genre, et n’oubliez pas vos guillemets !

Distorsion X, c’est un livre écrit par de doux dingues. Créé pour Noël par des journalistes dont une bonne moitié sont issues de ce qu’était la seconde version Metaluna (avant son arrêt, c’était surement le meilleur magazine français de son domaine… et le seul en fait). Et le résultat est à la hauteur !

C’est toujours Rurik Sallé qui est aux manettes et qui reprend ici la maquette et les ambitions de Metaluna : Parler de tout ce que l’on veut, sans aucune limite ! Le but ? Faire découvrir aux amateurs de genres tout ce qui peut tourner autour. Le X, il le doit à ses 39 premières pages. Interview de Maria Ozawa, de Erika Lust (réalisatrice de « bons pornos », féminin selon elle), ça parle aussi d’une version X et latine des Tortues Ninjas, une interprétation sexuelle (et bien connu) d’Alien. Mais ce n’est pas tout, on y parle de BD Porno, du nanisme dans le X et d’un tas d’autres choses (dont une interview de l’inénarrable Christophe Lemaire sur l’évolution du genre et la nostalgie des salles de ciné porno).



La suite, c’est à dire encore une centaine de page, c’est un retour sur le Hellfest 2014, une interview de Ari Lehman (le Jason qui sort de l’eau dans le premier Vendredi 13) qui porte sur son groupe de musique sonore pour les oreilles : First Jason. Et un tas d’autres choses bien sûr allant d’un débat à plusieurs (c’est toujours mieux) sur Suspiria regroupant des journalistes (même s’ils ne se nomment plus ainsi) l’ayant vu il y a longtemps et d’autres le découvrant, pour confronter leurs points de vue, jusqu’à l’exposition de dessins d’Arnus, bonhomme ayant juste envoyé un mail pour les présenter. Difficile de faire le tour de tous les sujets abordés, ils sont nombreux et variés et je ne peux que vous conseiller de vous le procurer, en attendant les futures itérations sans date précise. Car ce différencie Distorsion du reste de la publication, c’est sa liberté totale, même dans ses délais de parution… si parution future il y a, ce que j’espére de tout coeur !

Malgré deux bons gros coups dans la tronche, il semble que certain ne l'ait pas encore compris. Alors avec 75 films de plus, le cinéma français, c'est toujours de la merde ?







Alors on est reparti pour un tour. Un tour de réalisateurs de talents, d'acteurs parfaits (d'ailleurs c'est l'ami Christophe, le Lambert, en couverture avec ce sourire distordu), de drame, de comédie, de policier, de SF, bref, de films de grande qualité. Et des films français. De Jan Kounen à Jean Rollin, de Vincent Cassel à Jean Louis Trintignant, de Isabelle Adjani à Brigitte Lahaie. Et il suffit de lire ses chroniques pour avoir envie de voir tout ces films. Et envie d'en voir d'autres. Aprés ça, on voudrait voir toute la production française pour déterrer des perles et se vanter de les avoir découvert. Ou déterré. Chaque texte est attirant, chaque illustration est belle. Au sein de ses pages, on trouve "Le monde est à toi", on trouve "Le grand soir", on trouve "Le sucre", on trouve "La soupe aux choux". Et on trouve "Fascination". Parceque le cinéma français l'est, fascinant. Il faut juste savoir où poser le regard. C'est à dire pas sur le point noir en plein milieu, mais sur les extérieurs, sur les bords. Et ils sont larges non ?

Je n'avais jamais entendu parler de Distorsion avant de voir les revues apparaître sur le blog de Music is so Nice, et pourtant voilà une publication qui détonne !



Distorsion est un collectif, un mouvement publiant des livres à thèmes dans lesquels l'on retrouve quantité d'articles variés sur le même sujet de fond: ici, la dictature. Et comme c'est intéressant !

Qu'on la retrouve au cinéma, dans les comics, dans cette réalité politique que l'on voit encore malheureusement, en passant par le fonctionnement hiérarchique de certaines espèces d'insectes, par les pompes funèbres et ou encore notre esprit même, la dictature n'est pas seulement là où l'on croit qu'elle se trouve, et la réflexion que nous apportent ces articles de qualité, associés à des playlists à écouter durant notre lecture, est aussi passionnante qu'instructive !



Le ton parfois irrévérencieux et revendiqué (ce n'est pas une mauvaise chose, de plus ça va parfaitement bien à la thématique), les illustrations, l'éclectisme des articles, de leurs constructions (il arrive d'être obligé de tourner l'ouvrage pour lire certains paragraphes), de leurs polices, etc. donne un résultat punk à l'ensemble, c'est rafraîchissant (et ceci n'est pas un jeu de mot-clin d'oeil à la glace de la couverture).

Les amatrices et amateurs de cinéma (d'horreur ou indépendant) se feront bien plaisir avec cette revue qui évoque majoritairement le septième art. Et même si, comme moi, ce n'est pas tout à fait ce que vous préférez (ce genre cinématographique précis, j'entends, pas le cinéma en général): ça ne fait rien ! Je n'ai pas comprises la moitié des références et ne me suis pas sentie perdue pour autant, ça reste vraiment intéressant et nous donne de bonnes bases si l'on veut s'y mettre.



Distorsion met à bat la dictature en nous informant, nous instruisant, nous alertant aussi, et partagent des informations et autres interviews auxquelles il est plaisant de jeter un oeil.
Lien : https://letoucherdespages.bl..

Toi ! Oui toi ! Prend cette glace de cerveau, et mange là cette glace au sang. Le théme de ce Distorsion, c'est Dictature, et vous allez apprendre des choses, et vous allez lire des choses. Et c'est tant mieux !



Comme à son habitude, l'équipe de DIstorsion a choisi d'aborder des thémes que vous ne verrez nul part ailleurs. Ou pas de cette façon en tout cas. En fait, Distorsion a parfaitement choisi son théme puisqu'ici, l’habitude c'est de ne pas faire comme à l'habitude. Pas de fiche wikipedia sur la Dictature ici mais bien des interviews et des textes sur des sujets ou des personnalités que l'on image pas. On y croise, au détour des pages, un entretien avec Joseph Beauregard (auteur d'un documentaire sur Jacques Doriot), un article sur Peter Watkins, une interview de William Klein (passionnante tant elle part dans tous les sens, mais en dis beaucoup sur le bonhomme), un article sur le NSBM (globalement, le black métal se revendiquant comme nazi). On y découvre des techniques d'inhumations peu mise en avant chez nous, et pourtant plus écologique que, au hasard, la crémation. Et puis on croise Kenneth Johnson et Jeremy Bentham, dans le même bouquin.



Distorsion reste un livre totalement libre. Il était donc le plus à même de nous parler de dictature. Et on est heureux qu'il l'est fait. Parcequ'on est heureux. Hein ?

Alors qu'ils sortent le 1er Round de "Le cinéma Français, c'est de la merde", l'équipe de Distorsion ne s'attend pas à un franc succés. Et pourtant, force est de constaté que beaucoup veulent aussi savoir pourquoi Le cinéma Français, ce n'est PAS de la merde. Alors arrive ce deuxième opus. Et c'est bon.



C'est bon parcequ'on aurait toujours pu leur dire : "Franchement. 75 films sur autant ? C'est peu non ?". Et bien ils montrent ici qu'en effet, tous n'ont pas été cités, et certains continuent de sortir encore aujourd'hui. Parcequ'on trouve dans ce livre des films des années 50, mais aussi des années 2010. Et d'autres bien sûr. L'occasion aussi de constater que certains acteurs sont des valeurs sûres, et que d'autres ne méritent pas tant de haine. Bah oui, je vous le répéte que Christophe Lambert est grand !



Alors bien sûr, vous avez le droit de ne pas aimer certains films sélectionné. Mais vous pouvez aussi essayé de les découvrir car on peu facilement parier que vous n'en connaissez pas la moitié. Si, comme moi, votre cinéma diffuse essentiellement les grosses affiches, vous êtres surement passé à côté de nombres d'entre eux, notamment lors der dernières années. Ecrit bien entendu a plusieurs mains (et avec 2 guests : Lloyd Kaufman et Graham Masterton), voici un livre qui mérite de figurer chez n'importe quel amateur de cinéma !

C'est toujours un plaisir de retrouver l'équipe de Distorsion. Le théme cette fois-ci ? Infernal. Et autant dire qu'il est exploité à fond !



Car ce sont 144 pages d'interviews, de présentations et de reportages divers et variés sur le théme qui nous sont proposés. Les significations et représentations religieuses de l'enfer, sa place dans la culture, une longue Interview de Glenn Danzig, de Philippe Setbon, de Raoul Servais, de Alain Burosse... On y trouve aussi, au fil d'une mise en page aussi chaotique que plaisante et coloré, ce qu'inspire le théme aux redacteurs, un article sur Doom, ou une liste de pornos mettant en scéne Satan. Autant dire que si vous aimez le style, sans contrainte, de l'équipe, vous y trouverez une nouvelle fois largement votre compte, pour ce qui reste une des publications française les plus intéressantes du moment. Longue vie à eux !

Qui n'a jamais entendu cette phrase ? Qui n'a jamais proposé une sortie ciné et un film français et s'est entendu répondre ça ? Moi le premier j'ai prononcé cette phrase et elle est même peut-être présente sur ce blog. Depuis, j'ai été voir des films français pour voir ce que ça donnait. Et j'ai souvent été trés agréablement surpris...



Et le but de ce livre, ce sera de démontrer, au travers de 75 films d'époques et de genres variés, que le cinéma français peut aussi bien, voir mieux, que les autres cinéma. Et que si on sait où chercher, on peut découvrir de vrais petites perles. Et pour être franc, je n'ai vu que trés peu de film de cette liste qui constituera ma future liste d'achat probablement, pour découvrir toutes ses oeuvres. Toutes ne sont pas grandioses mais elles ont apportés quelque chose et sont défendues avec le coeur par toute l'équipe de Distorsion qui, une fois de plus, nous ravis de leur verve ! Un livre à acheter donc, pour soutenir l'équipe et pour avoir un nouveau point de vue sur notre cinéma national ! Premier Round remporté haut la main !

Aprés un sujet "Shock" et un sujet "X", Distorsion revient avec un sujet... Ventre ! Inattendu mais on sait que nos amis distordus sauront nous faire plaisir !



Et c'est le cas avec les 140 pages de celui-ci. On y trouve de tout. L'interview de deux exorcistes français et leurs visions de leur travail, des explications sur le Fugu (un plat mortel au sens propre du terme), les interviews de quelques "feederist", d'une actrice amatrice de scéne scato... mais aussi une interview de Dave Mustaine, un débat sur le cinéma français indépendant etc... Que du bonheur pour les fans de Distorsion et de Metaluna avec ce troisiéme numéro qui, comme les 2 premiers, ne se met aucune barriére et prend plaisir à nous faire découvrir tout ce qu'il peut avec un regard toujours bienveillant sur son sujet, laissant de côté les préjugés. Il ne reste plus qu'à attendre le 4éme !

Le QUATRIEME VOLUME du bouquin le plus explosif sur le cinoche français ! Une nouvelle éclaboussure de 75 films français rares ou méconnus, de tous genres et de toutes époques et des dizaines d'illustrations ! Et là, certains se disent Non, mais attends... des bouquins sur le cinéma français, y'en a PLEIN. NON. Y'en a pas plein. Le reste, c'est toujours la même merde ! Les mêmes clichés ! Les mêmes films ! Ahahahah. Vous SAVEZ PERTINEMMENT que c'est VRAI. Ici, et pour la 4ème fois, on va creuser. On va défricher. On va exhumer. Et ça va être ENORME !