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Critiques de Eduardo Mendoza (346)
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Nous sommes en 1936. Anthony Whitelands est un historien de l'art anglais spécialiste de Velasquez. Répondant à la demande d'une connaissance, il se rend à Madrid pour évaluer la collection de peintures espagnoles du duc de la Igualada. Rapidement, le jeune homme se retrouve emberlificoté dans des situations dont il ne comprend rien et qui le dépassent complètement.



Bataille de chats est une lecture fort instructive, tant pour ses informations artistiques, politiques et historiques que pour son humour subtil. ce roman ne se prend pas au sérieux malgré la mine d'informations qu'il fournit.



J'ai vraiment apprécié tout ce qui se rapportait à Velasquez. A l'origine, c'est d'ailleurs pour cela que je me suis intéressée au roman ; je n'ai d'ailleurs pas été déçue, même si j'aurais préféré en apprendre encore plus !



Puis Anthony Whitelands, le parfait exemple de l'anti-héros, est très attachant. D'abord très lisse les premiers chapitres, Anglais jusqu'au bout des ongles, son vernis craquelle assez rapidement pour laisser place à sa vraie personnalité. Il est naïf et empoté, amateur d'alcool et de femmes de caractère. Ce n'est que lorsqu'il dévoile son amour pour la peinture espagnole qu'il devient sûr de lui et passionnant.



Un petit bémol tout de même : la politique prend trop de place. J'aime bien apprendre des choses, mais les passages de politique espagnole étaient trop nombreux et trop pointus. Je ne vous cache pas que sur la fin, je lisais les chapitres la concernant en diagonale.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

N°750 – Mai 2014.

BATAILLE DE CHATS – Eduardo Mendoza

Traduit de l'espagnol par François Maspero



Le roman s'ouvre sur une rupture amoureuse épistolaire, une lettre un peu lâche écrite dans un train qui conduit à Madrid Anthony Whitelands, un expert britannique en peinture espagnole qui ainsi rend sa liberté à Catherine, sa maîtresse depuis près de trois ans. Nous sommes en mars 1936, l'Espagne est républicaine, l'agitation sociale est à son comble, les grèves sont quotidiennes, l'ordre public est gravement menacé et la guerre civile couve. Il se rend donc à Madrid chez un aristocrate, le duc de la Igualada pour une estimation en vue d'une transaction qui doit restée secrète à cause des événements. L'aristocrate souhaite en effet se défaire de sa collection de tableaux pour financer sa fuite et celle de sa famille. C'est donc pour Whitelands, habitué à la tranquillité des musées, un voyage à hauts risques dans un pays au bord de l'implosion puisqu'il est interdit que des œuvres d'art quittent l'Espagne.



Comme rien n'est simple, il va être rattrapé par ses vieux démons d'une part en la personne de Paquita, la fille du duc avec qui il a quelques affinités et surtout un tableau inconnu de Velázquez appartenant à ce même duc, qu’il juge authentique et d'une inestimable valeur. On ne s'étonnera donc pas trop que notre ami souhaite différer quelque peu son retour en Anglettre. A la suite d'une mésaventure, il contacte l'ambassade d'Angleterre et, dans le même temps se retrouve invité à collaborer avec la sécurité espagnole. Bref, tout cela devient bien confus et même carrément glauque pour cet Anglais un peu naïf et pas mal porté sur la bouteille, d'autant plus que, lui qui n'a jamais fait de politique constate que tout cela finalement le dépasse, lui qui n'était venu ici que dans un but artistique. Il se trouve en effet compromis avec les phalangistes et pour cela poursuivi par la police républicaine. Il découvre comment les tribuns galvanisent la foule de leurs sympathisants et les amène à combattre grâce à des discours, des chants et des saluts emblématiques, le tout dans une ambiance délétère où tous les protagonistes ne rêvent que d'en découdre. Cette période troublée débouchera sur une guerre civile sanglante. Le contexte international explosif, l'achat d'armes, l'espionnage et les rumeurs de coup d'état militaire, la politique étrangère de la Grande-Bretagne et l'équilibre de cette région, les problèmes diplomatiques, les troubles quotidiens et violents entre fascistes et républicains bousculent ce pauvre homme de plus en plus perdu dans cet imbroglio auquel il n'était évidemment pas préparé. C'est un peu comme s'il se trouvait au centre d'un maelstrom sans trop pouvoir comprendre ce qui lui arrive, et de plus le voilà affublé d'une petite prostituée espagnole qui espère gagner l'Angleterre avec lui. Pour des raisons qu'il ne peut encore comprendre Paquita, cette femme énigmatique et dont il est de plus en plus amoureux, lui demande de déclarer à son père que le Velázquez est un faux alors qu'il n'en est rien.



Pour lui, la découverte de ce tableau inconnu de Velázquez (un nu qui n'est guère dans le style de l'époque) serait un tournant favorable dans sa carrière d'expert et d’universitaire mais, à cause de ce fait nouveau le conservateur de la « National Gallery » entre en scène. Ce tableau a pourtant, pour la république et ses opposants politiques une toute autre signification mais l'intérêt personnel et immédiat d'Anthony se trouve contrecarré par cette aventure un peu rocambolesque et qui met surtout en perspective une lutte pour le pouvoir et les magouilles qui permettent de l'obtenir. Sa seule planche de salut serait sans doute de quitter le pays mais les événements autant que l'attirance qu'il éprouve pour Paquita l'en empêchent.



C'est donc à un roman historico-policier palpitant où se mêlent violence, mensonge et amour auquel le lecteur est invité. L'Histoire et ses personnages réels se mêlent à cette cette fiction qui se déroule avec un sens consommé du suspense. On y croise le résumé des événements politiques qui ont bouleversé l'Espagne mais aussi une érudition artistique de grande qualité et une présentation explicative très fine de certains tableaux. J'observe également que l’auteur se livre au cours du récit à une analyse pertinente des faits historiques qui ont précédé la guerre civile et livre également une opinion assez juste des protagonistes principaux de ce conflit et du contexte espagnol. Reste Anthony qui se révèle un séducteur un peu malgré lui et un témoin étonné de toutes ces situations. Il est carrément perdu et même dépassé dans cette lutte d'influences au point qu'il craint pour sa vie d'autant plus qu'autour de lui c'est un jeu de massacre qui accompagne ses aventures avec morts et blessé. A ce sujet, je veux dire que la fiction autorise évidement toutes les mises en scène, que les périodes troublées comme celle que l'auteur a choisie, favorisent les rencontres les plus insolites voire les plus inattendues mais j'ai eu quand même un peu de mal à admettre que ce pauvre Anthony ait pu aussi facilement approcher les principaux protagonistes d'un drame qui va ensanglanter toute l'Espagne.



Finalement, le lecteur connaîtra la vérité sur ce tableau qui est le prétexte à cette affaire et Anthony un peu étourdi aura sans doute un peu de mal à se remettre de cette aventure.



Et les chats dans tout cela ? On n'a guère vu dans ce roman trace de nos compagnons félins qui, bien souvent sont les acteurs un peu involontaires des roman à suspense. C'est que, sans qu'on sache très bien pourquoi, les habitants de Madrid sont surnommés les « gatos », les chats ; Cette bataille de chats est donc en réalité une bataille de Madrilènes puisque ce roman se déroule dans la capitale de l'Espagne.





©Hervé GAUTIER – Mai 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Bataille de chats : Madrid, 1936

A la veille de la guerre d'Espagne, un Anglais spécialiste de Velasquez, Anthony Whitelands, débarque à Madrid, chargé d'expertiser un tableau qui pourrait bien changer la face de l'Histoire. Bien vite, il se retrouve pris dans un imbroglio géant, au coeur de luttes de pouvoir et d'influence, ballotté entre les différentes mouvantes tant républicaines que fascistes, poursuivi par les espions et les diplomates des grandes nations européennes, et doit redoubler d'imagination pour sauver sa peau dans une capitale espagnole plutôt animée et tendue, et flottant dans l'ambiance des complots et des premiers coups de griffes que se décochent les "chats" madrilènes.



Mendoza est au meilleur de sa forme avec ce roman totalement inclassable, mariant avec un talent incroyable des dimensions apparemment antithétiques. C'est un roman d'aventures, mais c'est aussi un roman d'espionnage, un roman historique, un thriller, un roman politique, et surtout un roman hilarant. Le récit, aussi tragi-comique que rocambolesque, rebondit sans cesse, avec un ton incomparable, entre drôlerie et cynisme, qui rappelle par moments mes romans préférés de Mendoza (comment survivre aux fous rires du Dernier voyage d'Horatio II, pour moi cultissime, ou au Mystère de la crypte ensorcelée ?).



Mais derrière la légèreté apparente, un propos finalement assez grave, qui nous apprend au moins autant sur les maux de l'Espagne contemporaine



Bref, un prodige de romanesque, avec lequel Mendoza confirme, s'il était besoin, qu'il est un sacré magicien des mots et des histoires.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

[Un] thriller politique où Mendoza cascade sur une intrigue truffée de rebondissements. Et où l'Histoire va à la rencontre d'une érudition gourmande, dans ce musée des cauchemars qu'est l'Espagne de 1936.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Dans ce livre on est au prémisce de la guerre d'Espagne et un expert anglais de la peinture espagnole de la renaissance va se retrouver dans cette lutte, il va croiser Diego de Ribera mais aussi des anarchistes et se retrouver bien malgré lui dans la grande histoire. Ce livre est intéressant non par son sujet mais par le contexte historique qu'il dépeint, l'Espagne à quelques semaines de ce qui sera le début du conflit qui va mettre l'Europe à feu et à sang pendant quasiment 10 ans.

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Bataille de chats : Madrid, 1936

Violence, mensonges, amour se mêlent à la grande histoire dans cette haletante fiction.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Voici un Eduardo Mendoza qui m'avait déçu et qui plus est un Prix Planeta, le prix le mieux doté de la péninsule ibérique...Allons donc.

En tout cas, rendons hommage à la qualité du lexique avec des mots recherchés. Rendons aussi hommage à la recherche autour du peintre Velazquez. Disons aussi que l'on retrouve un peu d'humour ce qui est une des marques distinctives de cet écrivain.

Mais l'histoire est si rocambolesque et tirée par les cheveux que cela glisse sur vous comme un verre d'eau glacée par un après midi torride.

Le cadre historique est le Madrid d'avant la guerre civile avec des personnages historiques que l'on reconnait bien. Et ce sont justement ces personnages tonitruants, jeunes et exaltés de Falange Española, imitateurs del grand Duce Mussolini que l'ami Mendoza appelle "los gatos" qui se invectivent entre 'eux, qui vocifèrent pour parader.

Lecture plus que mitigée.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Eduardo Mendoza est l’un des écrivains espagnols les plus prolifiques de la période postfranquiste. La publication, en 1975, de « La vérité sur l’affaire Savolta », peu avant la mort de Franco, revêtit une audace singulière par les thèmes abordés (la répression des anarchistes à Barcelone au début du siècle, la corruption de grands industriels) et signait l’avènement du roman noir en Espagne.



Bataille de chats, traduit par François Maspero, renoue avec l’intrigue policière mais s’y ajoute une touche de légèreté assurant une aisance dans la lecture. L’histoire se déroule dans la capitale espagnole au début de la guerre civile en mars 1936. Madrid est à fleur de peau, la tension est à son comble, les différentes factions politiques aiguisent leurs armes, les accrochages sont quotidiens et les services secrets étrangers attentifs au moindre dérapage. Dans ce contexte, l’arrivée d’un anglais, Anthony Withelands, spécialiste de peinture espagnole, pourrait paraitre pour le moins saugrenue.





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Bataille de chats : Madrid, 1936

Contrairement à ce que je croyais en le demandant, ce livre ne parle pas chats, du moins pas de nos petits compagnons à quatre pattes! Les chats, ce sont les Madrilènes que l’on désigne par ce surnom et ce livre nous emmène précisément à Madrid au printemps 1936, juste avant le déclenchement de la guerre d’Espagne. J’ai lu plusieurs livres et romans sur cette période, presque tous se passaient à Barcelone et présentaient le point de vue de la gauche et des brigades internationales. Celui-ci se passe non seulement dans la capitale espagnole, mais il présente essentiellement le point de vue de la droite et de l’extrême-droite. Une autre de ses caractéristiques est l’humour.



Anthony Whitelands, un expert reconnu de Vélasquez se rend à Madrid pour expertiser la collection de tableaux du duc de la Igualada. Ils ont été mis en contact par Pedro Teacher un marchand de tableaux mi-espagnol et mi-anglais. Le duc veut envoyer sa femme et ses enfants à l’étranger car il pressent une catastrophe politique et pour cela il a besoin d’argent. Lors de cette première rencontre, le duc ne lui montre pas ses tableaux, mais lui présente sa famille. Anthony tombe rapidement sous le charme de Paquita, la fille ainée, mais celle-ci semble très amoureuse du marquis d’Estrella. Le lendemain, la scène se répète, Anthony mange avec le duc et sa famille avant de voir une modeste collection de tableaux du dix-neuvième siècle. Il explique au duc en termes choisis que ces tableaux sont invendables à l’étranger car leurs auteurs ne sont pas connus en dehors de l’Espagne.



Le duc convoque Anthony le lendemain pour lui payer son expertise. En rentrant à son hôtel, un policier l’attend, ils se sont déjà rencontrés dans le train et le policier veut lui poser quelques questions sur la raison de son séjour dans une ville au bord de l’explosion. Il en profite pour lui parler du marquis d’Estrella et le mettre en garde contre ce sulfureux personnage, qui n’est autre que José Antonio Primo de Rivera (personnage historique), fils du dictateur espagnol renversé et chef de la Phalange, un parti qui s’inspire de Mussolini. Anthony nie l’avoir rencontré, mais les policiers qui le surveillent ne sont pas dupes. Après cet entretien, Anthony va dans une taverne et se trouve pris entre deux feux, entre gauche et droite. Un Madrilène le sauve de la bagarre et le conduit auprès d’une adolescente prostituée.



La vie d’Anthony relève désormais de la comédie, pour ne pas dire du vaudeville. Il est manipulé comme un pion par tous les protagonistes et ne se rend compte de rien. Le duc lui montre un Vélasquez inconnu, Les filles du duc lui font tourner la tête, la police le surveille, l’ambassade d’Angleterre s’en mêle, un agent russe veut le tuer et José Antonio le chef de la Phalange devient son ami. Anthony n’y voit que du feu et se met dans des situations tragi-comiques.



Certaines scènes sont dignes d’un vaudeville et l’humour est présent tout au long du livre. La plupart des personnages espagnols du roman se situent à droite de l’échiquier politique et leur vision du futur nous est présentée en détail. Cet aspect est le seul point ennuyeux du livre. Les discours politiques, qu’il s’agisse de ceux de José Antonio ou des généraux séditieux, dont Franco sont trop longs, trop détaillés et plutôt ennuyeux si l’on ne se passionne pas pour les idéologies politiques. Leur vision tragique font contrepoids à l’intrigue plutôt comique du livre.



Une autre note d’humour consiste dans l’analyse de la situation que font les diplomates britanniques, le duc et le président du conseil espagnol. Tous pensent que le danger vient de Moscou et que le coup d’Etat sera fomenté par la gauche, que Franco et les généraux sont des peureux qui parlent beaucoup mais sont incapables d’agir et que José Antonio ne risque rien… La réalité ne tardera pas à démentir leurs prédictions. Il y a quelques tirades sur la mollesse de Franco et son côté inoffensif qui manquent sérieusement de clairvoyance. Je ne sais pas si cet aspect est une forme d’humour ou veut montrer que les contemporains de Franco n’étaient pas très lucides sur la nature es régimes fascistes en Europe, Mussolini est aussi présenté comme un brave homme qui passe pour un épouvantail.



Un livre très agréable et intéressant car il présente un point de vue auquel on n’est pas habitué sur les débuts de la guerre d’Espagne. Et le sujet est traité avec une certaine légèreté.




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Bataille de chats : Madrid, 1936

L'intrigue était risquée : raconter les prémices de la guerre civile espagnole sur fond d'enquête à propos d'un tableau peut-être peint par Vélasquez, le tout au travers des yeux d'un historien de l'art anglais à la neutralité agaçante. La frivolité du personnage et la cocasserie des situations permettent certes à l'auteur d'aborder avec une certaine légèreté une période pourtant des plus sombres de l'histoire espagnole. Malheureusement, Eduardo Mendoza donne un peu l'impression qu'il n'a pas su finir son livre, et la succession de péripéties qui closent cette intrigue m'ont donné le sentiment d'une petite frustration. Dommage.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Un héros anglais attachant et en complet décalage avec l’Espagne où se déroule le récit.

Une excellente écriture et une traduction remarquable de François Maspero.

Quelques passages ennuyants mais au final un roman assez divertissant.

A noter également pour les férus d’art quelques passages extrêmement bien documentés sur la peinture espagnole et Velasquez en particulier.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Comme un roman d'espionnage : un anglais, spécialiste de la peinture espagnole est chargé d'expertiser des tableaux chez un duc ami de José Antonio Primo de Rivera. Si vous voulez vous encanailler avec ce drôle d' énergumène, apolitique comme pas un, ivrogne comme beaucoup et plus qu'intéressé par les femmes dans le foutoir madrilène de 1936, c'est ce livre-là qu'il vous faut! Admirablement documenté sur l'histoire de l'Espagne au temps de la Phalange,mais aussi sur Velasquez vous y apprendrez plein de choses.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Une intrigue policière pleine d'humour et de rebondissements dans le Madrid des années 30
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Sans doute pas le meilleur livre de cet auteur! J' ai pris plaisir a lire le dernier quart du livre quand il commence a se passer quelque chose....pourquoi cette course aux livres de plus de 400 pages?je retiens de ce livre la découverte du contexte politique en Espagne en1936 avant l'arrivée de Franco;je ne sais pas la part du réel etcde la fiction mais intéressant!
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Avec "Bataille de chats", nous entrons à Madrid en 36 avec Anthony Whitelands, un anglais spécialiste de la peinture espagnole du 17e siècle et passionné par Velasquez. Il est sollicité pour aller expertiser un tableau caché au fond d une cave chez le duc de la Igualada.

Pour ceux et celles qui connaissent un peu Madrid et qui ont la nostalgie de cette ville ouvrez ce livre car rien de plus simple que de s'imaginer déambuler dans les rues que l'auteur nomme et que nous repérons sans aucune difficulté.

J'ai même souvent eu l'impression de faire le chemin avec lui d'un endroit à l'autre, alors rien que pour ça merci !!!

Je rassure ceux qui veulent lire un roman, cela en est bien un ,il regorge même d'actions, ce n'est pas un guide touristique. On assiste à une bataille entre chats ( les Madrilènes) les phalangistes et les rouges sortent leur griffes à la fin de la Deuxième République, à la veille de la guerre civile. Cependant ce n'est pas un livre politique, c'est un policier où les rebondissements entraînent d'autres rebondissements.

J'ai beaucoup aimé les deux centd premières pages, ensuite j'ai un peu perdu de mon enthousiasme, car un peu trop rocambolesque.



C'est un roman riche, tantôt par ses descriptions très intéressantes de tableaux de maîtres, tantôt par les réferences politiques, tantôt par l'aspect policier, espionnage qui prend le dessus et tantôt par nos déambulations dans Madrid.

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Bataille de chats : Madrid, 1936

Anthony Whitelands est un anglais expert en peinture espagnole, en voyage à Madrid sur la requête d'une famille d'aristocrate. Nous sommes en 1936, l'Espagne se déchire, une révolution se prépare, sans savoir si elle sera fasciste ou communiste, et Franco pointe le bout de son nez. Le duc de la Igualada espère revendre sa collection à l'étranger et obtenir une somme d'argent suffisante pour s'expatrier. Anthony est chargé de l'expertise de la collection, travail légal sur le fond, mais mal vu par les autorités qui refusent de voir les œuvres d'art quitter le pays. La discrétion est donc de mise.



C'est sans compter sur le caractère d'Anthony : d'une naïveté désespérante, il se laisse entraîner dans toutes sortes d'intrigue sans s'en rendre compte. Il devient ainsi ami avec le chef de la Phalange, un groupe fasciste, reçoit sur les bras une jeune prostituée et son enfant, sera en ligne de mire des renseignements espagnols, et attirera l'attention des services communistes, persuadés que cet individu fourré dans tous les mauvais coups doit forcément cacher quelque chose. Ses amours, humaines ou artistiques, l'empêcheront de quitter l'Espagne au plus vite, comme le bon sens le lui recommande.



Le personnage d'Anthony devient vite agaçant, et l'intrigue est un peu confuse. Mais l'intérêt du roman tient dans les sujets traités, qui compensent largement ces défauts : la situation politique de l'Espagne à l'aube de la guerre civile, et la vie du peintre espagnol Velazquez au XVIIè siècle. À lire plus pour s'instruire que pour se divertir.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Une intrique historique sur fond de grandes rivalités : guerre civile et batailles d’experts en peinture.



Comme l’indique une note dans le livre, ce titre est un jeu de mots puisque « gatos », les chats, sont les Madrilènes eux-mêmes. Le contexte historique est donc celui de la Guerre d’Espagne qui se prépare et une grande famille fait alors appel à un Britannique naïf, expert en peinture espagnole, pour authentifier un tableau et possiblement mettre l’œuvre en lieu sûr à l’étranger.



Si toutes les guerres sont des tragédies de la folie humaine, les guerres civiles le sont encore davantage, car elles n’opposent pas une société à une menace étrangère, elles divisent les familles, les amis et les voisins. La tension qui s’installe dans le pays est palpable, avec les magouilles et détournements qui vont avec.



Le monde de la peinture est aussi un lieu d’avidité et de mesquinerie, car si l’expert a une passion pour la beauté, pour le talent de Vélasquez, il souffre aussi de l’aveuglement de la guerre entre les experts. Pour lui, la découverte d’un tableau ignoré représenterait l’apothéose d’une carrière, que ne serait-il pas prêt à sacrifier pour vivre un tel moment?



Sous le pinceau habile de Mendoza : jeux de pouvoir et de coulisses, un trait d’humour, un clair-obscur sociopolitique et artistique, une palette colorée, une oeuvre digne d’Intérêt.

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Bataille de chats : Madrid, 1936

C’est toujours un grand plaisir de lire un roman de Mendoza. Dans Bataille de chats, Mendoza nous entraîne dans le Madrid de 1936. Les forces militaires, fascistes et communistes s’affrontent par escarmouches, la guerre civile ne va pas tarder.



Comme souvent dans les romans de Mendoza, un homme est balloté par les circonstances et subit les événements, en l’occurrence un anglais du nom d’Anthony Whitelands, expert en peinture.



Un tableau de Velasquez sert de fil rouge à un roman qui oscille entre art, politique, espionnage, action et amour.

Du bonheur littéraire.

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Bataille de chats : Madrid, 1936

Un roman formidable qui conjugue avec brio intrigue, faits historique (la guerre d'Espagne), personnages fictifs et réels (Franco notamment) et surtout histoire de l'art avec un focus sur Vélasquez.

Anthony Witeland, britannique, expert en peinture espagnole et notamment sur les Velasquez, est sollicité par une famille d'aristocrates conservateurs pour expertiser leurs tableaux. Sentant la guerre approcher, ils veulent vendre leurs œuvres pour migrer à l'étranger. Dans le lot se trouve ce qu'ils pensent être un authentique et non répertorié Velasquez. Tout pourrait être simple si nous n'étions à l'aube de la guerre d'Espagne, en 1936, à Madrid. Chaque parti en présence à besoin d'armes et pour cela il faut de l'argent, ce tableau représente donc bien plus qu'une découverte majeure pour l'histoire de l'art. En nous plongeant avec efficacité dans une période troublée de l'Espagne, Mendoza, nous livre un suspens prenant tout en faisant des digressions passionnantes sur la vie et l’œuvre de Velasquez. L'équilibre entre récit romanesque et connaissances historiques est parfait et personnellement j'ai adoré me plonger dans cette "petite" histoire qui croise la grande.
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Bataille de chats : Madrid, 1936

Intrigue policière qui se passe au printemps 1936. Anthony, un anglais qui aime bien l'Espagne et surtout Madrid, doit authentifier un tableau inconnu appartenant à un duc, ami du chef de la Phalange. A peine arrivé en Espagne, les ennuis commencent. Il va se trouver pris au centre de plusieurs intrigues politico-socialo-judiciaires. Tout le monde le poursuit, le recherche pour différentes raisons : les uns pour le tuer, les autres pour l'empêcher d'expertiser le tableau, les autres encore pour le renvoyer en Angleterre.

L'auteur maîtrise parfaitement son sujet du point de vue historique mais aussi littéraire. On ne s'ennuie pas. Il y a des rebondissements à chaque moment important. On passe du danger à l'humour sans problème. Le seul point négatif est que par moment, le lecteur peut s'y perdre un peu  entre les noms espagnols, les différents partis politiques et le rôle des différents pays, époque oblige.
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