Citations de Edward Bulwer-Lytton (56)
Un amour honorable et généreux peut, même à cette heure, assurer votre bonheur et votre salut ; une passion folle et égoïste vous conduira infailliblement à votre perte.
Un amour honorable et généreux peut, même à cette heure, assurer votre bonheur et votre salut ; une passion folle et égoïste vous conduira infailliblement à votre perte.
Le ravisseur n’a pas de cœur pour se repentir, mais il a une main pour tuer.
L’amour, mieux compris, est la sagesse.
Tout homme est parfaitement maître de son violon, quand c’est dans sa propre musique que l’instrument vagabond se livre à ses caprices.
Ce sont les inégalités de sa surface qui rendent la lune lumineuse pour l’homme.
C’est au nom de la liberté et de la fraternité que les prisons regorgeront de captifs, et que le bourreau sera assouvi jusqu’à satiété.
Dans le paisible bonheur de cette époque, ce n’est pas l’élixir que le philosophe aura le soin de porter sur lui, mais le poison.
L’art de guérir sera alors honoré, au lieu de la guerre qui n’est que l’art de tuer : les plus nobles efforts des intelligences les plus pénétrantes seront consacrés à la découverte et à la destruction des causes de maladies. Sans doute, la vie ne peut être rendue éternelle, mais on la peut prolonger presque indéfiniment.
Il faut absolument que la superstition et le fanatisme fassent place à la philosophie. Les rois persécutent les personnes, les prêtres persécutent les opinions. Sans rois, les hommes n’ont plus rien à craindre ; sans prêtres, les âmes sont libres..
La sagesse, en contemplant l’humanité, arrive à l’un ou à l’autre-de ces deux résultats, la compassion ou le dédain. Quand on croit à l’existence d’autres mondes, on s’habitue aisément à considérer celui-ci comme le naturaliste étudie les révolutions d’une fourmilière ou d’une feuille isolée.
Il ne demande pas l’aumône, ni ne la donne s'il ne fait aucun mal et ne semble faire aucun bien. C’est un homme qui paraît n’avoir de monde que lui-même ; mais les apparences sont trompeuses, et, dans l’univers, la science, aussi bien que la bonté peut se trouver partout.
Ce que Shakespeare est aux poètes, l’instrument de Crémone l’est à tous les autres instruments.
Il est à remarquer que, chez les personnes les plus sensibles aux effets de la musique, des airs, des motifs reviennent souvent, au milieu des occupations les plus triviales de la vie, les tourmenter, et en quelque sorte les poursuivre avec acharnement. Une fois admise dans l’âme, la musique participe à sa nature spirituelle et ne meurt jamais.
Monsieur ! la maison brûle ! s’écria tout effarée la servante au savant français.
— Allez le dire à ma femme, sotte que vous êtes ; est-ce que je me mêle jamais du ménage ?
« Le jour se changea en nuit, et la lumière en obscurité : en quantité inexprimable poussières et cendres jaillirent, inondant la terre, la mer, et l’air même, ensevelissant deux cités entières, Herculanum et Pompéi, pendant que les habitants étaient au théâtre, assis.