Elizabeth Hoyt

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Londres, 1737.



Tempérance Dows vit dans le quartier de Saint Giles où il paraîtrait qu’un fantôme circule en ces lieux. C’est ici que Tempérance sauve un bébé d’un funeste destin.



Une scène inattendue où Lazare alias Lord Caire fera sa première apparition en tant que sauveur de ces dames surprend Tempérance et Nelly qui prennent la fuite dans le dédale des bas-quartiers de Londres.



Tempérance est une jeune veuve qui a cinq frères et sœurs dont Winter qui dirige l’orphelinat aidé Tempérance qui le seconde de son mieux.



Sans aucun soutien financier, l’orphelinat devra fermer ses portes faute de pouvoir en payer le loyer. Tempérance qui ne peut concevoir de renvoyer les enfants d’où ils viennent veut tout faire pour trouver des bienfaiteurs qui au travers d’une bonne action pourrait les sauver.



De retour chez elle, quelle n’est pas sa surprise de découvrir Lord Caire installé comme s’il était chez lui.



Celui-ci veut lui faire une proposition qui permettra à tous les deux d’avoir ce qu’ils désirent. Tempérance accepte sa proposition lui permettant d’être introduite dans la bonne société afin de trouver des donateurs.



Quand à Lord Caire, il a besoin de la connaissance du quartier de Saint Giles de Tempérance pour pouvoir mettre la main sur la personne qui a tué sa maîtresse.



Lord Caire est le bad-boy de l’époque, assouvissant ses pulsions avec des femmes de petites vertus ce qui ne fait malgré tout pas peur à Tempérance.



Lord Caire est sous le charme de Tempérance, son courage, sa manière de le remettre à sa place n’est pas pour lui déplaire. Il a trouvé un adversaire à sa mesure et séduire Tempérance est un jeu dont il est prêt à en être le maître.



C’est sans compter sur la personnalité de Tempérance qui sous ses airs de jeune femme discrète cache un caractère bien trempé et qui compte bien remettre Lord Caire à sa place. Le jeu de la séduction ne fait que commencer et Tempérance aura bien du mal à succomber au mystérieux Lord Caire.



Un peu déçue sur la relation entre Lord Caire et Tempérance qui n'est pas assez approfondit comparé à ce que laissait présager le résumé. Pareil pour le passé de Lord Caire, autant on en apprend beaucoup sur celui de Tempérance autant celui de Lord Caire reste entier alors qu’il y aurait eu matière à combler les attentes des lecteurs sur ce point.



Heureusement, malgré un happy-end assez précipité (souvent le cas dans ce style de livres) certaines choses restent mystérieuses comme l’identité de notre fameux fantôme.



J’ai été assez surprise de m’intéresser davantage à tous les personnages secondaires plutôt qu’à la relation de Lord Caire et Tempérance. Depuis le début, j’ai trouvé l’histoire plate, il n’y avait pas les rebondissements ou les phrases qui auraient pu me faire aimer leur histoire. Une impression de n’être qu’une simple spectatrice et non une lectrice passionnée qui veut découvrir la suite de chaque chapitre.



Là où j’ai trouvé un petit plus original c’est le conte du Roi Sans Cœur que l’on retrouve à chaque début de chapitre.



Il me tarde de découvrir la suite afin de savoir si ma petite idée de l’identité du fantôme s’avère juste, j’avoue que je suis curieuse de voir si les autres tomes vont me plaire davantage que celui-ci.



Avec la série "Les fantômes de Maiden Lane", le lecteur part à la découverte de la vie dans les quartiers modestes londoniens du XVIIIème siècle !
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J'avais ce roman à lire depuis très longtemps - plusieurs années pour être honnêtes. Ce n'est même pas le fait que ce soit de la romance (historique ou non) qui ont retardé sa lecture, mais plutôt la notion de fantômes dans l'intitulé de la saga. Ça me semblait une association douteuse.

J'ai fini par le lire durant ma semaine "maternité" et si je l'ai trouvé plutôt linéaire, il restait plaisant à lire.



On est dans de la romance historique, mais contrairement à la série des Bridgerton par exemple, on est bien loin des mondanités permanentes et des préoccupations "futiles". Malgré une scène ou deux de ce type, bien obligé au vu des personnages et des... circonstances, on est plutôt dans les quartiers pauvres, pour ne pas dire très mal-famés.

Tempérance travaille à l'orphelinat familial auquel elle est entièrement dévouée. Jeune veuve, elle est libre de toutes attaches mais ne semble pas vouloir s'éloigner de l'oeuvre. Elle aide son frère qui se tue à la tâche, tandis que les autres sont accaparés par leurs propres vies.



Lord Caire lui est de plus haute extraction et riche. Il va demandé de l'aide à Tempérance, mais en menant son enquête il sera de plus en plus intrigué par la jeune femme à ses côtés. Ils ont chacun leurs secrets. Oh rien de vraiment dramatique, plutôt des jugements que l'on se pose sur soi-même et dont on a un peu trop conscience. Cela je l'ai apprécié : pas de grands effets de manche pour faire pleurer le lecteur, mais plutôt des situations concrètes et qui sonnent juste à toutes les époques.



L'intrigue est plutôt légère et sert la romance avant tout. Pourtant l'auteur a pris le temps de développer les personnalités, même de manière superficielle, pour nous donner envie d'en savoir plus en lisant les tomes suivants.

L'ensemble est plutôt linéaire, mais on passe tout de même un agréable moment avec ce roman.

Une ambiance un peu sombre, qui correspond assez bien à l'image que l'on se ferait d'un tel quartier, sans sombrer dans l'outrance.



Une lecture que j'ai apprécié. Je lirai la suite, c'est sûr, en revanche ce n'est pas prioritaire.


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Un très bonne surprise ! C'est une histoire riche et très bien pensée. Passion, suspense, meurtre...Un livre que l'on lit de bout en bout. J'ai beaucoup aimé Lazare, un personnage sombre qui semble définitivement fâché avec les émotions. Mais en demande de l'aide à Tempérance, il ne s'imagine pas que sa vie entière va basculer. La jeune fille est douce, courageuse et pleine de bonne volonté. Ensemble, ils vont traverser durant chaque nuit, les recoins les plus sombres de Saint Giles. Contrairement à d'habitude, ce livre nous plonge dans une ambiance bien plus angoissante et nous dévoile le visage peu rassurant de la ville. Mais Saint Giles n'est pas la seule à dissimuler de nombreux secrets...Lazare est en réalité à la recherche du meurtrier de son ancienne maitresse, tandis que Tempérance sous ses airs de sainte ni touche, cache des désirs et de folles envies. J'ai quoiqu'il en soit, adoré ce premier tome et je suis pressée d'attaquer le tome 2 avec Lady Hero.

Ce premier tome des fantômes de Maiden Lane nous entraîne au 18 ème siècle, dans les bas-fonds de Londres dans le quartier de Saint-Giles où Tempérance Makepeace à en charge un orphelinat où elle a fort à faire au vu de la misère environnante.





Malheureusement, le riche donateur qui permettait à cet orphelinat de fonctionner est mort et tous les habitants sont menacés d'expulsion dans les plus brefs délais.





C'est alors que Tempérance fait la connaissance de Lord Caire qui lui propose un marché : elle le guide dans les dangereuses ruelles de Saint-Giles qu'elle connaît comme sa poche et en contrepartie il lui ouvrira les portes de la haute société où elle pourra rencontrer d'éventuels donateurs qui lui permettront de garder en sûreté les enfants dont elle a la charge.





Tempérance accepte mais va vite se rendre compte que la chasse que mène Lord Caire n'est pas exempte de tout danger et que l'accompagner dans cette quête ne sera pas de tout repos que ce soit physiquement ou émotionnellement.





Ce fut un véritable plaisir de découvrir la plume d'Elizabeth Hoyt à travers la romance qui va forcément naître entre ces deux protagonistes dont je vous parle plus haut.

De conditions différentes, leur attirance n'est pas aisée et j'ai beaucoup aimé leur évolution au fil des pages.

Les mœurs de l'époque ne sont pas aussi simples qu'à l'heure actuelle et la condition de la femme au 18ème siècle rendent Tempérance très attachante.

Lord Caire, en tant que mâle, jouit lui de tous les droits et j'ai apprécié le fait que Tempérance lui rappelle qu'elle n'est pas qu'un objet dont il peut se servir pour assouvir ses besoins mais aussi un être humain, doté de sensibilité.





En plus de cela, une pincée de mystère et un soupçon de sensualité permettent à ce roman de devenir ce que j'appelle une lecture doudou, idéale en cette période automnale.

En résumé, ce premier tome tient toute ses promesses et les amateurs de romance y trouveront forcément leur compte grâce à une plume fluide et addictive et le charme dégagé par les personnages.


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J'ai été très agréablement surprise ! C'était une excellente romance historique, quasiment dépourvue de tout ce qui m'agace d'habitude (toutes les hésitations, les secrets et les non-dits qui compliquent inutilement la situation). Là, bien sûr, il y en avait, des secrets, mais ils n'empêchaient pas les protagonistes d'avancer dans leur histoire, et c'est ça que j'ai trouvé agréable.

Il y avait une vraie histoire à côté de la romance elle-même, et ça aussi, c'était très sympa.

Côté personnages, j'ai trouvé que, pour une fois, le personnage féminin était intelligent et pas nunuche, et que le personnage masculin n'en faisait pas des tonnes dans la virilité. Et puis son côté "blessé" était touchant.

De plus, j'ai beaucoup apprécié également certains personnages secondaires.

Quant aux scènes de sexe, elles arrivent assez tard dans le roman et on été assez peu nombreuses, donc elles ne m'ont pas gênées.

En résumé, une excellente lecture, et j'ai hâte de lire le tome 2 !

C’est en voyant une vidéo d’Everbook du blog Book A Blok que j’ai eu envie de lire ce livre. Il a attendu un petit moment dans ma PAL, puis une nouvelle bloggeuse en a parlé (je crois que c’est Jess). Du coup, je me suis enfin décidé à le sortir !



Bien entendu, j’ai bien fait ! J’ai passé un excellent moment, je n’ai qu’une hâte continuer la saga. L’auteur nous offre un panel de personnages mais pour ce premier opus, on se penche sur Tempérance, une jeune femme qui travaille avec son frère Winter dans l’orphelinat que leur père avait ouvert. Elle est issue d’une famille assez nombreuse (ben de nos jours oui ça fait beaucoup ! ^^) : elle a deux frères aînés, son jeune frère Winter et sa jeune sœur Silence.



On voit au fil du livre tous ces personnages à certains moments. Mais revenons à Tempérance, qui croise la route de Lord Caire, un homme qui fait parler de lui dans Londres. Sa réputation le précède, un coureur aux mœurs assez douteuses.



Lord Caire passe un marché avec Tempérance, elle va l’aider, dans les rues sinistres du quartier où elle vit, à retrouver le coupable du meurtre de sa maîtresse. Donc tous les soirs, ils vont arpenter le quartier et rechercher le tueur. En contrepartie, il l’amène dans la bourgeoisie londonienne pour trouver des âmes charitables qui l’aideraient financièrement pour l’orphelinat.



Une relation va se tisser entre eux, une attirance, un jeu de séduction. Lui, n’a pas l’habitude de s’intéresser à ce genre de femme, il préfère celles qu’il paye pour son plaisir. Elle, est seule depuis si longtemps qu’elle n’attend rien d’un homme.



Et pourtant entre eux, un jeu du chat et la souris va s’engager mais Tempérance n’est pas si fragile que cela, sa vie lui a montré à être déterminée, courageuse et savoir ce qu’elle désire. Elle doit faire attention à sa réputation mais elle s’en fiche, quand elle décide quelque chose, elle va jusqu’au bout. Et quand elle veut, elle fait !



Lord Caire est provocant, mystérieux et forcément, on aime beaucoup son personnage, il fait tout pour déstabiliser Tempérance mais à ce petit jeu là, c’est lui qui risque de se faire coincer.



J’ai beaucoup aimé leur relation, la manière dont elle évolue, mais également et surtout, la jeune sœur qui fait un choix terrible pour aider son mari et qui se retrouve compromise. L’auteur nous balance cela et ne revient pas dessus ! Grrr ces auteurs je vous jure !



Vous pensez bien que ma curiosité est piquée, que je veux en savoir plus sur Silence, sur la suite de son histoire.



Enfin une jolie romance, qui m’a portée, tranquillement mais sûrement, deux personnages centraux forts intéressants. Je crois que je vais devenir de plus en plus adepte des romances historiques. C’est gagné avec cette nouvelle saga, j’ai hâte de continuer !
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Que dire, si ce n’est que j’ai succombé à cette auteure, à sa plume addictive et à ses personnages attachants, irrévérencieux, malins, taquins, plein d’humanité et de bonté.







Tempérance et lord Caire forme un couple agréable, les personnages secondaires sont suffisamment creusés pour qu’on ait envie d’en apprendre davantage sur eux. J’ai d’ailleurs complètement craqué sur Hero qui est l’héroïne du tome 2.







En bref : une romance plus qu’agréable pour les soirs de blues, pour la plage, ou tout simplement pour quand vous en avez envie !!!!
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La romance historique est un genre que j'apprécie de plus en plus et c'est avec plaisir que j'ai pu me replonger dans l'univers londonien du 18ème siècle. En réalité, pour être honnête, je m'attendais un roman fantastique à cause du titre faisant référence à un "fantôme". Finalement, aucune trace de paranormal dans cette saga, mais je n'ai pas été déçue pour autant, juste surprise.



Le cadre choisi pour cette histoire est le quartier de St-Gilles, un des endroits les plus malfamés de Londres où fleurissent les maisons closes et où il ne faut mieux pas parcourir les rues pendant la nuit... C'est dans ce décor inquiétant qu'est situé le modeste orphelinat que dirige Tempérance Dews en compagnie de son frère. Cette jeune veuve cache un secret et tente d'oublier ses vieux démons en se donnant à coeur perdu dans la difficile tâche de la gestion de l'orphelinat. C'est alors qu'elle rencontre Lord Caire, un aristocrate ténébreux et peu fréquentable qui lui propose de trouver des bienfaiteurs pour sauver l'orphelinat à condition qu'elle l'aide en retour à trouver l'assassin de sa maîtresse.





La romance plutôt évidente qui prend naissance entre ces deux personnages m'a beaucoup plu. J'ai aimé l'un autant que l'autre car ce sont deux personnages qui paraissent au début évoluer dans deux mondes différents mais qui ont en réalité beaucoup de points communs. Ce sont deux torturés dont j'ai aimé découvrir le passé et les émotions contradictoires qui les tiraillent. Chacun d'eux possède un secret inavouable qui va les rapprocher. Et comme c'est une romance, il y a beaucoup de scènes (très) sensuelles que j'ai trouvé bien écrites et qui montrent Lord Caire -allias Lazare - comme un homme très séduisant.



Le contexte historique n'est qu'une toile de fond à la romance mais cela me convient très bien. J'aime les romans se passant à d'autres époques à condition que l'intrigue ne soit pas uniquement basée sur la période concernée.



L'autre aspect de ce roman qui m'a beaucoup plu c'est la partie "enquête" menée par nos deux protagonistes et qui permet d'intégrer une petite touche de suspense à l'histoire. De plus, un mystérieux personnage masqué que les habitants du quartier nomment "le fantôme de St Gilles rôde et on est loin de tout savoir sur lui à la fin du premier tome. De quoi aiguiser notre curiosité...



Comme je m'y attendais au cours de ma lecture, le tome 2 abandonne notre couple Tempérance - Lazare pour s'intéresser à une romance entre deux autres personnages déjà évoqués dans ce tome. Comme l'héroïne s'avère être Lady Hero d'après ce que j'ai pu voir et que je trouvais ce personnage intéressant, j'ai quand même hâte de lire la suite.



Pour résumer, ce roman a toutes les qualités d'une bonne romance historique. Malgré la panne lecture que j'ai connu ces temps-ci, cela n'a rien à voir avec ce roman que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Je le conseille à tous les amateurs et au autres car c'est une jolie découverte.
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A Saint – Giles, quartier pauvre devenant sordide à la nuit tombée, un orphelinat tente de survivre. Dirigé par la tempétueuse Tempérance et le sage Winter, il vit des jours sombres par manque de moyens et tout est propice à trouver une solution pour le sauver. Winter s’épuise mais Tempérance ne se décourage pas allant jusqu’à accepter la proposition du mystérieux Lord Caire qui traîne une réputation controversée avec les femmes. Ce dernier est en effet en quête d’un tueur d’une amante et souhaite s’intégrer au quartier de Saint – Giles en étant accompagné d’une locale, persuadé que le tueur se trouve parmi les pauvres gens de ce quartier. En échange, il accepte d’introduire Tempérance dans les soirées mondaines où elle pourra rencontrer de richissimes bienfaiteurs pour l’orphelinat. Si Tempérance est veuve depuis des années, Lord Caire est réputé libertin aux mœurs légères, et la jeune femme, loin d’être contrariée, va au contraire devoir faire face à des désirs inavouables.



Les Fantômes de Maiden Lane est une série de romance historique qui promet une atmosphère sombre et ténébreuse au cœur d’un quartier populaire de la ville ; Saint Giles. La nuit tombée, les âmes errantes sont de sorti, les gredins et brigands aussi, le quartier n’est pas sûr, pourtant un fantôme rôde aidant ici et là à faire régner une certaine justice. Des mystères, des secrets, des bars crasseux, des bâtisses connues pour secrètement cacher une activité propice aux prostitué(e)s, il n’est pas conseillé aux jeunes femmes innocentes de s’y promener seules et les Lords peuvent aisément se faire attaquer pour peu que leurs bourses soient pleines. La brume, la pluie, le froid et le vent glacial achèvent d’assombrir un peu plus une atmosphère lourde et gothique propice à une romance passionnée et passionnante. Si il y a bien une chose à retenir dans cet ouvrage, c’est justement ce décor victorien un peu froid et sordide dans lequel baignent les personnages, c’est très réussi, une ambiance populaire, sale et violente qui vient approfondir et renforcer la romance avec sa petite enquête et un tueur qui s’active dans l’univers des prostitués.



Du côté de la romance, on a ici deux personnages avec des caractères bien particuliers, des passés assez forts et difficiles, ils se distinguent l’un l’autre par des origines sociales distinctes mais se retrouvent indéniablement dans les plaisirs de la chair. Tempérance est une jeune femme forte, courageuse qui n’hésite pas à braver les dangers du quartier Saint Giles pour sauver un bébé inconnu et n’hésite pas à accepter un marché avec un homme à la vertu dépravée pour sauver l’orphelinat qu’elle dirige. C’est aussi un personnage secret qui cache bien des choses qui se révéleront peu à peu, un personnage qui se cache sous une image de femme vertueuse, et pourtant qui a des désirs dits inconvenants et tente par tous les moyens de le (et se) le cacher, et pourtant Lord Caire va venir réveiller tous ces interdits. Lord Caire est un personnage sombre qui traîne une sale réputation, allergique au contact physique, qui certes à des besoins un peu particuliers, mais qui va découvrir les émotions, les sentiments auprès de Tempérance. Si on a un peu du mal à s’attacher à lui au début, imbu de sa personne, colérique, sûr de lui, le personnage n’en reste pas moins énigmatique, charismatique et très sensuel. Il est loin de laisser indifférent. L’alchimie entre eux va fonctionner rapidement sans pour autant sombrer dans la facilité d’une relation amoureuse rapide, disons plutôt que l’un et l’autre vont s’intriguer de par leur attitude, leur passé ou leur façon d’être, et que les provocations seront nombreuses et intenses. Il y a de la confrontation mais surtout une attirance vive et électrique qui promet de bons moments.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste et laissent supposer de futurs tomes tout aussi bons si ce n’est meilleurs. Winter en tête, le frère de Tempérance est du genre jeune, sage et réservé, et le voir vivre une passion amoureuse devrait être particulièrement intéressant, ensuite il y a Silence, la sœur de Tempérance qui va vivre ici un certain déshonneur et son tome promet d’être particulièrement exceptionnel, enfin il y a le meilleur ami de Lord Caire, Saint John, un personnage bon et amical qui vit une situation difficile mais reste aussi intrigant.



Du côté du style de l’auteure, s’il y a quelques bizarreries amusantes notamment dans les noms des enfants recueillis, les filles se nomment toutes Mary quelque chose et les garçons Joseph truc, mais aussi dans les prénoms de la famille Makepeace, Elizabeth Hoyt propose des personnages bien dépeints évoluant dans un univers assez original et une écriture fluide et dynamique avec un choix d’introduire une part d’enquête et un personnage particulièrement énigmatique (le fameux fantôme de Saint Giles).



En bref, une série prometteuse avec son atmosphère ténébreuse, ses secrets et mystères et des personnages que l’on a très envie de découvrir davantage dans les futurs tomes. On passe tout simplement un excellent moment !
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Cela fait quelques temps déjà que j’entends énormément parler de cet auteur et sa série Les fantômes de Maiden Lane me faisait de l’œil sans que j’ose sauter le pas. Et quelle erreur j’ai fais ! Lu en une soirée, ce premier tome est presque un coup de cœur et je suis tombée sous le charme de la plume d’Elizabeth Hoyt comme de son univers et je n’ai qu’une hâte : me procurer la suite.



Tempérance n’a pas une vie facile : gestionnaire d’un orphelinat qu’elle a du mal à garder la tête hors de l’eau, elle va faire la connaissance de Lord Caire, tristement célèbre pour ses ébats. Pensant qu’en l’aidant à retrouver le meurtrier qu’elle cherche, elle pourra trouver des bienfaiteurs pour son orphelinat, elle ne se doute pas qu’entre eux, les choses iront plus et que naîtra une passion que ni l’un ni l’autre n’a envie de contrôler… Une passion qui pourrait changer leur vie à jamais.



Un roman captivant



Dés la première page de ce roman, je me suis retrouvée happée dans cette histoire au fond violent mais captivant. Les personnages d’Elizabeth Hoyt sont des héros torturés, des héros un peu hors du commun qui ne sont pas comme tous ceux que j’ai pu rencontrer auparavant en romance historique. Tempérance tout particulièrement m’a touché : elle se donne corps et âme pour son orphelinat sans se rendre compte qu’elle le vit presque comme une punition et qu’elle s’interdit tout plaisir depuis la mort de son mari. Quant à Lord Caire, c’est un personnage haut en couleurs qui va la désirer, l’aider, l’aimer même. Un homme sans scrupules qui se rendra vite compte que ce petit bout de femme qu’est Tempérance a de l’importance pour lui et qu’il ne veut pas la mettre en danger.



Mais étrangement, les personnages secondaires ont aussi une grande importance dans ce roman. En effet, le meilleur ami de Lord Caire est très présent et semble avoir un rôle à jouer dans cette histoire de même que sa mère et une Duchesse dont Tempérance fera la connaissance à une soirée mondaine. Chacun à un rôle à jouer au bon déroulement de l’histoire et tout particulièrement Silence qui semble le personnage central du 2e tome vu la fin de ce 1er opus. Pourtant, dans l’enquête que mèneront Lord Caire & Tempérance, les personnages qu’ils croiseront auront aussi de l’importance, une importance macabre et déstabilisante pour nos héros qui ne s’attendront pas forcément aux découvertes qu’ils feront.



Une histoire étonnante et détonante !



Ce que je retiendrai principalement de ce roman c’est l’originalité de l’histoire. Ici, aucun des personnages ne fait tout pour séduire l’autre, leur attirance vient presque « naturellement » et se retrouve placée au second plan par rapport à l’intrigue sur le meurtre d’une prostituée. Parcourant un chemin semé de cadavres, Tempérance et Lord Caire devront se montrer prudent, poser les bonnes questions aux bonnes personnes mais surtout faire attention à leur vie. On se retrouve donc plongé dans une intrigue étonnante et passionnante qui vous rendra accro de la première à la dernière page.



Toutefois, on retrouve quand même les dictas de la romance historique avec une attirance entre les personnages qui vont tenter de l’ignorer, de la repousser jusqu’à ce qu’ils craquent. Mais en parallèle, il y a aussi l’histoire entre Silence et son mari, une histoire déchirante je dois dire. En bref, on ne se retrouve pas avec uniquement de la romance dans ce livre et c’est très plaisant je dois dire.



Je me procurerai donc le tome 2 aussi rapidement que possible puisque, vous l’aurez compris, je suis convaincue par cette série et par cette série qui me donne envie d’en savoir plus. Si vous ne connaissez pas encore Elizabeth Hoyt, je ne peux que vous la conseiller !


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Mon préféré !



Un nouvel opus, une nouvelle aventure encore plus prenante que les précédentes car elle aborde des sujets de société qui sont malheureusement toujours d’actualité. Ainsi la gestion d’un enfant gaucher par la force et la répression, l’éducation d’un homme par l’exemple malsain de ses parents, le manque d’amour d’une mère qui ne voit en son fils que la réplique du mari haï, les sectes orgiaques dont les membres font partie de la haute société, les crimes pour le plaisir d’une société qui s’ennuie…



Un style plus loufoque pour un duc zinzin pas si fou que cela, une analyse percutante des dégâts d’une petite enfance maltraitée, un rythme soutenu par une quête fondée qui semble insensée, une rencontre improbable qui rendra tout possible et beau. En plus de l’humour qui lisse les situations les plus perturbantes, l’auteure arrive à passer un message d’amour qui peut tout et c’est déjà beaucoup car elle le fait avec beaucoup de poésie et de tendresse.



J’ai adoré ! J’avais une petite crainte de tomber dans un roman d’un érotisme un peu trop chaud et finalement, je me suis trouvée face à des personnages comme on voudrait en voir plus dans la vraie vie :-)

J'ai adoré ma lecture ! Je ne suis jamais déçue par l'auteure et la saga des "Fantômes de Maiden Lane" est une petite merveille. J'ai déjà lu d'autres tomes qui se passent apres celui-ci (oui je ne les lis pas dans l'ordre mais ils peuvent se lire indépendamment) et quel plaisir de retrouver certains personnages !

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Le duc est un personnage sombre et machiavélique, il ne craint personne et fait tout pour choquer / provoquer Bridget notre gouvernante, notamment avec son comportement scandaleux même si c'est ce qui fait son charme. Mais derrière cette apparence, on retrouve un homme hanté par son enfance, à cause de ce que son père a fait.

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Quant à Bridget, elle lui tient tête à notre Duc ! À travers son personnage, on peut voir la sensibilité de Val. J'ai adoré leur relation bien qu'un peu difficile vu que Val met un point d'honneur à affirmer qu'il n'a pas de coeur et ne peut donc pas aimer. Mais Bridget est la femme parfaite pour lui et heureusement, il va s'en rendre compte ! J'avais oublié à quel point les "Seigneurs du Chaos" étaient écoeurants en se livrant à ces pratiques... Pour conclure, c'est un très bon tome avec un personnage masculin complexe.

Note : 9/10

Le moins bon tome de la saga. Je suis déçue par cette histoire consacrée à Val. Je ne l'ai pas aimé, ni lui, ni Bridget, ni leur couple dont j'ai trouvé la formation dérangeante. Pourtant j'avais bien aimé le début avec "leur affrontement" à distance. La suite m'a agacée et ennuyée. J'espère que le prochain tome sera meilleur, peut-être sur Hugh ou Mlle Royle ?
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Val est un personnage que nous avons l’occasion de croiser à de nombreuses reprises dans les volets précédents. C’est un être vil, antipathique qu’il est difficile d’apprécier tant ses actes sont parfois ignobles envers les autres. C’est un maître chanteur débauché, un manipulateur à la beauté indiscutable, un homme profondément méchant qui tue et joue aux échecs avec la vie d’autrui. C’est le genre de personnage que l’on aime détester, encore plus que Mickey O'Connor de Désirs enfouis, troisième volet de la saga. Et pourtant, il est au cœur de l’intrigue d’Elizabeth Hoyt....
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un beau tour de force de l'auteur pour arriver à nous faire aimer le duc de Montgomery, ce qui n'était pas gagné d'avance.

une très belle romance.

Le tome que j'attendais depuis un moment, celui avec le duc le plus frappé, le plus manipulateur, pour qui la vie d'autrui n'est qu'un pion sur l'échiquier du pouvoir. Réussir à en faire le héros de cette romance était une gageure dont j'espérais beaucoup car il est de plus en plus pédant, antipathique au fur et à mesure des tomes précédents que lui donner un autre aspect était assez difficile.

Élizabeth Hoyt y parvient néanmoins tout en conservant la noirceur de son âme, c'est un salaud mais on arrive dans un certain sens à l'apprécier, à tout le moins à le comprendre. Son attitude à protéger sa jeune sœur, bâtarde, sacrifiée aux plaisirs des seigneurs du chaos y est pour beaucoup. Son enfance le rend un peu plus humain, maltraité par son père, haï par sa mère comme copie de ce maître tellement détestable.

Face à lui, Bridget, une gouvernante travaillant nouvellement pour lui mais cherchant à aider ses victimes. Elle se laisse finalement séduire par son côté diabolique. Peut-être un peu trop facilement, romance oblige, des rapports corsés plus longtemps auraient pu être plus crédibles. Mais ce n'est pas les codes dans une romance.

Plume fluide, des dialogues un peu acerbes, des personnages hauts en couleur, toujours la patte de l'autrice qui nous sert encore un bon roman historique.

Je vous disais que j'étais inquiète quant à la suite de cette série. Ce 10ème opus m'a un peu convaincue sans pour autant que j'y adhère totalement.

Ce que j'aime dans cette série tient essentiellement en deux choses : la romance et la construction des personnages.

Si je commence par les personnages. On a dans le rôle de l'héroïne, une gouvernante prénommée Bridget qui travaille pour le sulfureux duc de Montgomery. Celui-ci est un libertin est c'est le moindre de ses vices. Il veut faire de son employée sa maîtresse.



Je n'ai pas été surpris par le postulat de départ mais bon...Là où j'ai pris du recul, c'est que l'auteur propose un personnage qui est un salaud. Vous me direz qu'en romance, on les adore. Sauf que celui-ci est un vrai salaud et j'ai plutôt plaint la gouvernante de tomber sous son charme.



Alors l'auteure essaiera de redorer son image a un moment mais celle-ci aura tellement été maltraité que personnellement rien ne pouvait le racheter et me le rendre sympathique.



Autre chose. J'ai eu du mal à croire à la romance car j'ai eu du mal à m'attacher

(c'est un faible mot) à ce duc.



J'ai vraiment beaucoup de mal à retrouver depuis le dernier tome ce qui me plaît tant dans les livres d'Elizabeth Hoyt.



Bref, un 10ème tome légèrement meilleur que le précédent mais on est très loin du niveau des premiers !


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Un tome avec lequel je ne sais sur quel pied danser, Val, le héros étant vraiment particulier. Un peu dur pour moi de m'attacher à lui, mais ça ne m'a pas empêché de beaucoup aimer ce volume, digne représentant d'une série que j'adore. L'auteure offre toujours des romances historiques de qualité je trouve, et arrive à un bon équilibre entre échanges plein d'humour, rencontres sensuelles, petite dose de drama et rebondissements de cape et d'épée. Je suis à chaque fois conquise, la preuve, j'ai enchaîné les volumes. Elizabeth Hoyt est vraiment constante dans la qualité de ses publications d'ailleurs, et arrive à bien se renouveler, notamment avec l'apparition d'une nouvelle intrigue tournant autour des "Lord of Chaos" (des grans méchants sérieusement frappés !).

J'ai passé un excellent moment avec cette romance sur fond d'aventure de cape et d'épée. Le duo des personnages est piquant, courageux, et se complète à merveille. Leurs aventures sont prenantes et enlevées. Je regrette le côté un peu trop cru de la romance parfois, qui venait casser l'ambiance, c'est dommage et ça n'apportait rien, on pouvait faire ça autrement.
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