Le 11 juillet 1995, premier jour de l'entrée des forces serbes dans Srebrenica, devant la caméra qui le filme dans sa chambre d'hôtel, le secrétaire général de l'ONU, Boutros Boutros-Ghali, expliquera que "l'ONU vient d'être humiliée et abusée et qu'elle devra vivre avec cela". Puis il ajoute : "Mais dans quelques jours, tout cela appartiendra au passé."
Chaque été, l'Histoire lui donne tort, car, chaque été, des milliers de personnes viennent se recueillir à Srebrenica.
Les mensonges soutiennent difficilement l'épreuve du temps.